
Déclenchée à Paris, la Révolution Française se répandit à travers la France comme une traînée de poudre. Dans ce soulèvement populaire, le département des Vosges, né de la réforme administrative de 1790, apporta au mouvement une contribution appréciable. De la rédaction des cahiers de doléances à l’application des mesures révolutionnaires de 1793-1794 en passant par la vente des biens nationaux, la querelle religieuse et le départ massif des volontaires, les Vosges furent constamment placées au cœur de la tourmente. Ses habitants démontrèrent un sens civique qui leur valut à plusieurs reprises d’être cités en exemple. Cependant ils gardèrent toujours une grande modération qui est bien là un trait constant de leur caractère.
Qu'il s’agisse des biographies, des vastes enquêtes sur la vente des biens nationaux, sur l’émigration, sur la noblesse du Sud-Ouest, sur l’École royale militaire d’Effiat, sur les camps de Jalès – on en passe –, les travaux récents sur le deuxième ordre de la France d’Ancien Régime invitent à la fois à réinterroger son rapport à la Révolution et à l’Europe contemporaine des évènements français et à tenter une synthèse d’histoire sociopolitique. Les années 1770 voient se transformer une sociabilité nobiliaire construite autour des Lumières ou des anti-Lumières, marquée par la recherche d’une reconnaissance intellectuelle qui se traduit dans la fréquentation des salons ou l’accumulation des livres, des collections, décennie également parcourue par une réaction d’un ordre, très divers d’une province à l’autre, se repliant pour partie sur ses privilèges, notamment militaires, révisant ses terriers et ses droits féodaux. La fondation par Napoléon d’une noblesse impériale bouleverse un peu plus les rapports de ceux qui peuvent justifier depuis plusieurs générations de leur sang bleu au pouvoir et à la société issus de ...
Au lendemain de la guerre de 1870, deux frères , André et Julien, Lorrains patriotes parcourent la France. Le livre de lecture de plusieurs générations, et un document sur la vie quotidienne en France à la fin du XIXe siècle.
Histoire de la Société dunkerquoise, 1851-1875, par M. L. Mordacq: v. 19, 1874/75, p. [1.]-236. Includes an author index of papers pub. in the Mémoires, list of members from the foundation of the society to Dec. 31, 1875, etc.
Le protestantisme est généralement réputé étranger à la Lorraine. Pourtant, la diversité géopolitique de l’espace lorrain à l’époque moderne, puis sa partition tragique à l’époque contemporaine, font de ce territoire un lieu de diffusion contrastée des réformes protestantes, dans leur diversité. Calvinistes, luthériens ou encore anabaptistes, jusqu’aux évangéliques aujourd’hui, ont tous, malgré leur situation d’extrême minorité et la précarité, parfois, de leur condition juridique, joué un rôle non négligeable dans l’histoire lorraine. Il s’agit donc de réévaluer cette place, de faire un bilan des travaux les plus récents et de lancer des pistes pour de futures recherches, tout en replaçant la Lorraine dans des contextes plus larges, du fait de sa position d’entre-deux entre les constructions nationales française et allemande. Entre synthèse globale et études de cas, cet ouvrage est un reflet de nos connaissances actuelles sur le sujet, ce qui constitue une entreprise éditoriale inédite.
La Garde nationale, surgie pendant l'été 1789, s'est développée dans l'ensemble du territoire français jusqu'à l'apothéose de la Fédération nationale du 14 juillet 1790, triomphe de 3 millions de citoyens en armes. Ce moment est resté dans notre imaginaire collectif comme le symbole éclatant d'une Nation se donnant à elle-même le spectacle de sa force, en un élan unanime. L'image mythique de cette communion a perduré, associant mécaniquement Garde nationale et Révolution, favorisant une sorte d'amnésie historiographique que le Bicentenaire n'a pas combattue. Les chercheurs réunis à Rennes ont tenté d'inscrire la Garde nationale dans la durée de l'institution (de la milice urbaine à 1789-1871), dans l'espace national, en posant des questions toujours en suspens : force de l'ordre ou de contestation ?, garde « bourgeoise » ou force « démocratique » ?, organisation locale ou nationale ?, réserve militaire ou expression armée de la citoyenneté ?, tremplin politique ou marqueur social ? Le mythe a longtemps fasciné les historiens. Au fil des journées révolutionnaires, la prise d'armes, l'insurrection sont devenues, plus que l'exercice du droit de vote...
Dès la Libération, « faire l’histoire de la Résistance » a été perçu comme une tâche posant des problèmes spécifiques aux historiens. On ne peut comprendre les vicissitudes d’une historiographie à la fois riche et complexe sans prendre en compte les moyens mis en œuvre pour faire face à ce défi, et notamment les travaux du Comité d’histoire de la Deuxième Guerre mondiale, qui pilota jusqu’en 1980 la plupart des travaux menés sur la Résistance. Pionnier par le recours aux enquêtes orales, unique par l’utilisation d’un réseau de correspondants régionaux, anciens résistants pour beaucoup, ce Comité est le signe le plus visible d’un phénomène plus général : l’implication des résistants et de leurs associations dans l’historiographie de la Résistance. Celle-ci a donc été dès l’origine au cœur de questions aujourd’hui ressassées : la relation conflictuelle entre histoire savante et mémoire individuelle et collective, la possibilité même d’une histoire du temps présent, les risques d’une histoire officielle – sachant que le Comité n’en était pas moins animé et piloté par des historiens professionnels, et non des...
Les loisirs, ces temps et ces activités consacrées à la détente, aux divertissements et au développement personnel, sont devenus un objet d'études sociologiques, puis historiques depuis leur "découverte" en tant que fait social lors des Trente Glorieuses. Malgré un bel essor de ces études depuis quelques années, de nombreuses interrogations persistent, notamment en ce qui concerne les liens directs des loisirs avec les sociétés urbaines. Questions qui portent d'abord sur les rapports des loisirs à l'espace et aux rythmes du temps de la ville, sur les tentatives faites par les pouvoirs de les contrôler et codifier, voire de les interdire, et sur les transgressions de ces interdits... Questions qui portent ensuite sur les loisirs comme élément d'identité, comme facteur d'intégration et d'exclusion, comme vecteur de contestation... Questions qui portent finalement sur les pratiques qu'ils suscitent, sur leur fonction de distinction sociale, sur leur rôle dans la société dite de consommation... Un colloque international, tenu à l'Université François-Rabelais de Tours en mai 2003, a tenté de répondre à une partie de ces interrogations inhérentes à...
Le guide de survie à destination des princesses célibataires. Dorénavant, les jeunes femmes vont réussir à dénicher le prince charmant sur Internet, et à lui passer la bague au doigt. Grâce à Adopte un Jules.com, le livre, et à ses conseils, illustrations et jeux en tous genres, le célibat de ces demoiselles fait déjà partie du passé. Terminés la solitude, les plans d'un soir et les soirées en tête-à-tête avec son chat ou sa copine (solidaire donc solitaire aussi) ! Grâce à Adopte un Jules.com, le livre, les princesses ne resteront plus libres très longtemps. Elles sauront enfin comment décrocher le gros lot et le garder pour la vie. Les princes charmants n'ont qu'à bien se tenir, on ne vous dit que ça. Quant au chat... Adopte un Jules.com est un livre " girly ", léger, drôle et dans l'air du temps ! Princesse : (n. f. singulier) Jeune femme, intelligente, sexy, drôle, dynamique, qui à la nuit tombée, mojitos obligent, croit, en général, embrasser un beau prince charmant et, au petit matin, se réveille, toujours, à côté d'un vilain crapaud. Contrairement aux croyances populaires, la vie de la princesse ne tient pas du conte de fées mais du...
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Premier livre sur la glaciologie et géomorphologie glaciaire. Un volume de texte grand in-8° et un atlas in-folio de 32 planches dessinées d’après nature et lithographiées par Joseph Bettannier