
En 1812, Napoléon est à la tête de la plus grosse armée qu’il ait jamais rassemblée. Il ouvre les hostilités contre le tsar Alexandre Ier, avec qui il a pourtant conclu une alliance. Un de ses ministres se désespère :« L’Empereur est fou ; tout cela finira par une épouvantable catastrophe. » Pourquoi cette décision ?Il pensait l’emporter vite. Mais il lui fallut avancer, avancer encore, jusqu’à Moscou. Et c’est une ville déserte, en proie aux flammes, que découvrit la Grande Armée. Avait-il les moyens de triompher ? Qu’est-ce qui a déterminé l’enchaînement des événements : la volonté ou le hasard ?Napoléon a fasciné et ne cesse de fasciner. Même la retraite, loin de l’anéantir, a révélé son exceptionnelle aptitude à tirer parti de l’adversité. C’est sa capacité de réaction à l’épreuve, sa volonté de la surmonter et sa faculté de redémarrer que montre ici Anka Muhlstein. Anka Muhlstein est historienne, écrivain, biographe. Elle a notamment publié Elisabeth d’Angleterre et Marie Stuart ou les périls du mariage, Reines éphémères, mères éternelles et Victoria.
D'Austerlitz à Waterloo, les hommes de la Grande Armée racontent... D'Austerlitz à Waterloo, les hommes de la Grande Armée racontent... Silvain, le soldat de seize ans, Jean-Marie, le vieux grognard, Adam l'officier d'ordonnance... Tous, ils ont suivi l'Empereur jusqu'à Moscou en passant par Austerlitz, Iéna, Wagram, et pour finir, Waterloo. Un jour, ils ont posé les armes, et, par chance, ils se sont décidés à écrire leurs souvenirs. Les meilleurs – ah ! le soleil d'Austerlitz – et les pires : la boue, la glace, le sang... Voici les plus émouvants d'entre eux, agencés de façon à écrire une histoire de la Grande Armée. Pour un peu, on entendrait cliqueter les sabres !
Ceux qui l'ont suivi jusqu'au bout racontent. 900 pages de souvenirs, extraits de Mémoires, de Souvenirs et de lettres intimes choisis de façon à raconter toute l'histoire de la Grande Armée depuis 1805 jusqu'à 1815. Présenté par Christophe Bourachot Silvain est un soldat de seize ans, engagé volontaire. Jean-Marie est un briscard de trente ans, grognard de la Vieille Garde. Adam est officier d'ordonnance auprès de l'Empereur. La Flize est chirurgien major. Ils viennent de Provence, du Jura, du Nord, de toute la France. Tous, ils l'ont suivi jusqu'à Moscou en passant par Austerlitz, Iéna, Wagram, mais aussi Madrid et Baylen. Ils le suivront encore au-delà de la Bérézina et, pour finir, à Waterloo... Ce sont les hommes de Napoléon. Un jour, ils ont posé les armes. Ils ont vieilli. Et, par chance pour nous, ils se sont finalement décidés à écrire leurs souvenirs, les meilleurs ? ah ! le soleil d'Austerlitz ! ? et les pires : la boue, la glace, le sang. Ces souvenirs tous ensemble sont une mine d'or de la mémoire. Voici les plus émouvants d'entre eux, extraits et agencés de façon à écrire l'histoire de la Grande Armée. Mis bout à bout, ces documents...