
En se fondant sur ses sources littéraires, épigraphiques et numismatiques, ce livre présente l’action menée par l’une des figures les plus controversées de la fin de la République romaine : M. Aemillius Lepidus. Le personnage avait une origine prestigieuse. Dans les années 60 a.C., comme il convenait à son niveau social, il entreprit le cursus honorum. Mais son appartenance à la mouvance « populaire » fut déterminante dans la suite de sa carrière. Il entretint des liens privilégiés avec César, dont il devint le maître de la cavalerie. La mort de César ne signa pas immédiatement la fin de la carrière de Lépide, qui joua encore un rôle dans la mise en place et dans le fonctionnement du Second Triumvirat. Dans cette période charnière, l’action politique et religieuse de Lépide fut bien réelle, tant à Rome, le centre de pouvoir, que dans les provinces, qui constituaient un enjeu important dans les stratégies politiques des triumvirs. Cependant, ce rôle ne lui évita pas son élimination politique par Octavien.
"Jubilé du soixante-quinzième anniversaire. Paris et Noyon, 8-10 juillet 1927": v. 76, 1927, p. [305]-389.
Bulletin historique et littéraire - Société de l'histoire du protestantisme français
"Jubilé du soixante-quinzième anniversaire. Paris et Noyon, 8-10 juillet 1927": v. 76, 1927, p. [305]-389.
Si l’on en croit Ovide, les Romains auraient célébré et magnifié l’amour et la sexualité. Mais étaient-ils vraiment les bons vivants éclairés, libres dans leurs mœurs et dans leurs pensées, comme le laissent imaginer leurs statues, leurs poèmes érotiques et leur réputation de décadents ? Paul Veyne nous présente plutôt une société puritaine, pleine de tabous, dans laquelle on ne fait l’amour que la nuit sans allumer les lampes de peur de souiller le soleil, et qui semble avoir inventé le mariage chrétien avant les chrétiens ! Il n’en reste pas moins que les tabous existent pour être transgressés et que toutes les formes de perversion (sexuelles ou sociales) ainsi que la corruption politique font partie intégrante de la vie des Romains dans l’Antiquité. C’est tout cela que nous pouvons découvrir à travers ce recueil de textes qui traitent entre autres de l’éloge de la virilité, de l’avortement, de la fascination du crime, de l’homosexualité à Rome, de l’obscénité et le « folklore », des noces du couple romain, des gladiateurs ou la mort en spectacle, ou encore de la politique et de la corruption...