
Homo Sapiens, c'est nous, et depuis longtemps car 200 000 ans, ce n'est pas rien. De nouvelles techniques permettent de voir à l'intérieur des fossiles, entre protéines, gènes et anatomie. Mais finalement, savons-nous vraiment qui nous sommes ? Antoine Balzeau, paléoanthropologue à la pointe de ces recherches, nous dresse un bilan de ce que la science actuelle peut véritablement déduire et conclure sur notre (pré)histoire et sur ce que cela peut nous apporter pour bâtir notre futur.
Omniprésente dans l’ensemble des sciences de la vie, la catégorie de fonction a les allures d’un scandale épistémologique : attribuer une fonction à une structure ou à un processus biologique, c’est en effet suggérer qu’on l’explique par ses effets. Cet ouvrage, sans précédent en langue française, examine les débats philosophiques contemporains sur les fonctions depuis une trentaine d’années, et propose de nouvelles voies d’analyse. Il confronte ces débats à l’usage de la notion de fonction dans un large spectre de disciplines biologiques, psychologiques et médicales. Il soulève aussi la question de savoir si cette notion, aussi ancienne dans l’histoire des techniques que dans celle des sciences de la vie, y a le même sens.
De nombreux organismes sont composés de parties répétées, identiques ou modifiées (segments de vers de terre, vertèbres, etc.). Ce mode d’organisation fait l’objet depuis la fin du XVIIIe siècle, de nombreuses interrogations de la part des biologistes : quelle est sa signification anatomique, comment se met-il en place lors de l’embryogenèse, que peut-on en déduire sur l’évolution des espèces, etc. ? Ce livre retrace l’histoire de ces questionnements, des théories et des concepts qu’ils ont suscités depuis deux siècles. Il montre que ce problème de la répétition des parties n’a cessé d’occuper une position centrale, au carrefour de plusieurs disciplines biologiques, et ce jusqu’à nos jours.
Auguste Prouvensal de Saint-Hilaire (1779-1853) débarque au Brésil en décembre 1816 avec la délégation du Duc de Luxembourg, au moment où ce pays s’ouvre plus largement aux scientifiques et artistes étrangers. Il revient en France six ans plus tard après avoir réuni des collections d’histoire naturelle (plantes, animaux, minéraux), et recueilli un nombre important de données sur l’histoire, la géographie physique, les langues indigènes et l’usage des produits naturels. Les historiens et les biologistes brésiliens considèrent aujourd’hui que les descriptions qui figurent dans ses récits de voyages, constituent un état des lieux des paysages et de la société brésilienne essentiel à la connaissance de ce grand pays. Dans ce livre, le regard croisé des scientifiques et des historiens, français et brésiliens, dessine la figure originale d’un savant botaniste et explorateur dont la démarche scientifique peut être qualifiée de moderne. La publication annotée de Réponse aux reproches que les gens du monde font à l’étude de la botanique (Orléans, 1811) et de larges extraits d’un de ses cahiers de récolte permet aux lecteurs de mieux...
With its new subtitle, Romance Literatures of the World, the book series mimesis presents an innovative and integral understanding of the Romance world and Romance Studies from the perspective of literary studies and cultural theory. It takes account of the fact that the fascinating development of Romance literatures and cultures both in Europe and beyond has set in motion worldwide dynamics which continue the great traditions of the Romance world and open up new horizons for them. mimesis works from a transareal understanding of Romance Studies which integrates Romance literatures and cultures both within and outside Europe and which transcends the national and disciplinary boundaries which often conceal the interactions between different traditions and developments in Europe and the Americas, in Africa and Asia. In the archipelago of Romance Studies, mimesis reveals how the representation of reality in the Romance literatures of the world opens the door to a multilingual cosmos of diverse logics.
Dans la collection "Écrivains de toujours", Henri Gouhier nous présente Maine de Biran (1766-1824), philosophe, mathématicien et précurseur de la psychologie. Qui était ce notable périgordin, quelle était sa vision du monde ; en quoi fut-il influencé par la pensée de Rousseau ?
1793. En pleine Terreur, la Convention nationale crée le Muséum national d’Histoire naturelle. Le décret du 10 juin confie, à ce qui fut le Jardin du roi, la tâche d’enseigner les sciences naturelles au peuple. Le présent ouvrage retrace les grandes étapes du développement du Muséum en tant qu’Institution, en tant qu’organisme de recherches et en tant que modèle pour l’Europe et le monde. Sur un siècle d’histoire, défilent les difficultés de sa construction administrative dans un contexte politique mouvementé, l’organisation et le développement du travail scientifique de ses savants, la participation de l’établissement aux grandes missions de découvertes comme aux débats scientifiques qui agitent le monde de cette époque. Un siècle, trois générations c’est beaucoup et c’est peu, de la période cruciale de sa fondation, à l’« âge d’or » jusqu’en 1850, jusqu’à la période incertaine précédant la 1ère Guerre mondiale. Ce livre, qui se présente sous forme de contributions d’éminents spécialistes d’histoire des sciences, aborde dans une langue claire et accessible l’histoire des idées et l’histoire d’une...
Cette étude, basée sur la découverte d'archives inédites, fait revivre un des derniers grands naturalistes français du XXe siècle, Lucien Cuénot (1866-1951). Il fut le premier biologiste français à adopter d'emblée le néo-darwinisme, dans une France lamarckiste, hostile au courant darwinien anglo-saxon. Ce libre penseur fut l'un des pionniers de la génétique. L'analyse de son oeuvre scientifique, à la lumière des apports de la biologie contemporaine, offre un éclairage nouveau sur les raisons complexes de son éclipse imméritée.