
À l'approche des commémorations du centenaire du début de la guerre 1914-1918, l'historien Éric Alary propose le 1er ouvrage de référence sur la vie quotidienne des civils français pendant la Grande Guerre. En août 1914, l'existence de millions d'hommes et de femmes a basculé avec l'ordre de mobilisation générale. Or, jusqu'à aujourd'hui, aucun ouvrage, parmi les milliers consacrés à la Grande Guerre, ne s'est penché sur le quotidien de ces 36 millions de civils – pour environ 6 millions de militaires – qui ont vécu le conflit en dehors des tranchées, à l'arrière ou dans les zones occupées par les Allemands, entre 1914 et 1918. Ces civils sans qui la guerre n'aurait pu être gagnée. Avec cet ouvrage très documenté, Eric Alary comble enfin un vide historiographique de taille. Mêlant histoires intimes et analyses de l'historien, il raconte les séparations, les évacuations, les exodes, les deuils infinis, la place nouvelle de millions de femmes et d'enfants dans une société recomposée, les privations matérielles et alimentaires, les grèves, les bombardements aériens, la lente démobilisation des hommes entre 1918 et 1920, sans oublier le retour...
Ce nouveau volume de la Correspondance générale de Napoléon couvre une année cruciale et dramatique de l’épisode napoléonien : celle d’une nouvelle guerre franco-russe qui conduit certes les Aigles du Niémen à Moscou, mais c'est aussi celle de la retraite, première étape d’un formidable effondrement. La campagne de Russie, de sa préparation à son échec, occupe la majeure partie de cet ensemble de 2538 lettres dont 64 % d'entre elles qui ne figuraient pas dans la Correspondance publiée sous le Second Empire. Si elles sont majoritairement issues des grands centre d’archives français (Archives nationales, Service historique de la défense, Archives du ministère des Affaires étrangères), il faut souligner l’apport des centres d’archives russes qui ont contribué à enrichir cet ensemble. Comme les précédents, ce volume est complété d’une chronologie, d’index, de cartes et de trois études éclairant des aspects éparses de la Correspondance : François Houdecek, « La Grande Armée en 1812 » ; V. Bezotosnyi, « L’armée Russe 1810-1812 » ; M. Roucaud, « La correspondance en chiffrée ».
La police technique et scientifique a révolutionné, en quelques années, les méthodes d’investigations judiciaires en introduisant la preuve tirée de l’exploitation des indices. Cet ouvrage décrit de façon complète la police technique et scientifique d’aujourd’hui : son histoire, son organisation, ses personnels, les règles juridiques qui la régissent. Il retrace toute la chaîne criminalistique, depuis la collecte des indices les plus variés et les plus inattendus sur la scène de crime jusqu’à leur exploitation en laboratoire pour parvenir à toujours mieux identifier criminels et délinquants. À lire également en Que sais-je ?... Les fichiers de police et de gendarmerie, Alain Bauer et Christophe Soullez Les politiques publiques de sécurité, Alain Bauer et Christophe Soullez
Le zèle de l'ensemble de l'administration française dans l'application de la politique antisémite de Vichy : des archives inédites et terribles. (Cette édition numérique reprend, à l'identique, l'édition originale de 2006.) Mise en place par le gouvernement de Vichy dès l'été 1940, la politique antisémite est officiellement lancée avec le statut des Juifs en octobre 1940. Dès lors, l'antisémitisme devient une norme pour l'ensemble des administrations françaises – centrales comme locales – qui participent toutes, à des degrés divers, à sa mise en œuvre. Il ne s'agit pas là des professionnels de l'antisémitisme, tels que le furent les agents du commissariat général aux Questions juives, mais bien des fonctionnaires de toutes catégories : agents des préfectures, policiers, personnels judiciaires ou encore employés municipaux, tous se sont vus confier des prérogatives visant à " épurer " la société française des Juifs. Ce livre apporte un éclairage original sur cette dimension essentielle et paradoxalement mal connue du régime de Vichy. S'appuyant notamment sur des archives jusque-là négligées, l'auteur s'intéresse tout d'abord à la manière ...
NOUVELLE EDITION Contrairement à une légende tenace, Drancy ne fut pas qu'un simple camp de transit. À seulement quelques kilomètres de Paris, on entrait dans la mort. La violence et les souffrances physiques infligées aux déportés montrent à quel point Drancy était bien un camp de concentration très ordinaire. Grâce à des archives inédites et de nombreux témoignages, ce livre dévoile des faits historiques trop vite passés sous silence. D'une grande richesse documentaire et avec une exhaustivité exemplaire, cet ouvrage présente des éléments indéniables d'un passé dont le procès reste encore à faire. Car, par ses révélations sans concession, Maurice Rajsfus réveille les consciences : plus de soixante-dix ans après, certaines vérités ne semblent toujours pas faciles à admettre. Nécessaire et suscitant des questionnements toujours d'actualité, ce document fait tomber les masques de notre histoire.
Mélanges de philosophie, d'histoire, de morale et de littérature