
Apparu au XVIe siècle, mais ayant encore de fervents adeptes, le sonnet se veut taillé dans le cristal le plus pur des mots, et d'une concision difficile : quatorze vers pour tout dire ! En réunissant Ronsard, Baudelaire, Musset, Heredia, Mallarmé, Rimbaud, Pierre Louÿs, Apollinaire, Valéry, aujourd'hui Aragon, Cocteau, Montherlant, Bosquet, Marie Letourneur nous propose un choix exceptionnel de tous ceux qui ont marqué le sonnet de leur art. Une Histoire du sonnet par le sonnet, nous rappelle, en annexe, les triomphes, les querelles, les scandales et les novations qu'a suscités le sonnet. D'une vitalité peu commune, il connaîtra, de Marot à Guillevic, le port de la fraise, le mal du siècle et... l'ère atomique. C'est la preuve que cet aristocrate au buste trop long, jambes trop courtes — selon la définition amusée de Théodore de Banville — ne s'est jamais placé hors du temps !
"Bulletin bibliographique" in each number, 1839/1840-1848/1849; "Bibliographie" including "Livres nouveaux" (titles numbered continuously for each year) in each number, 1849-1959.
Betrifft die Handschrift Cod. 452 der Burgerbibliothek Bern.
Le destin favorise-t-il vraiment Nicolas Bergère ? Ou Nicolas Bergère ne fait-il que se soumettre à ses caprices ? Dans ce roman qui décrit larrivée à Paris dun jeune homme et son succès de boxeur, le héros se laisse porter de rencontres en événements comme sil nétait impliqué par aucun. Jeux de hasards générateurs de fortune comme de ruine, activités louches ou entraînements intensifs, amitiés ou amours, Nicolas touche à tout alors que tout semble glisser sur lui sans presque latteindre. Non pas quil ne réagisse pas. Il en tire les leçons, sactive et atteint son but quand il le faut !
Ce recueil propose 150 extraits d'oeuvres parmi les plus savoureuses de la littérature française, tous genres confondus (roman, théâtre, nouvelle, conte ou poésie...). Du Moyen Âge à nos jours, cette sélection constitue un voyage littéraire et thématique qui chemine de la gourmandise médiévale aux territoires d'aujourd'hui, en passant par "le nouveau monde" humaniste, les lustres du Grand Siècle, la naissance et l'âge d'or de la gastronomie. Chacun des textes fait l'objet d'une introduction précise.
Dans l’état actuel de la connaissance de nos fonds d’archives, le recensement ancien est une source rare. Son utilisation dans les travaux d’histoire urbaine n’est, dans la majorité des cas, que partielle. C’est que ce document est d’une mise en œuvre longue et peu assurée ; ses insuffisances et ses dangers ne sont d’ailleurs plus à souligner.Il est évident que les dénombrements de l’époque pré-statistique ne répondent nullement aux critères d’organisation, de compétence et de contrôle que nous avons appris à utiliser depuis lors, et sans doute s’éloignent-ils davantage encore de nos préoccupations d’aujourd’hui par l’esprit de leur réalisation : aussi convient-il de ne pas trop s’attacher aux chiffres antérieurs aux années 1660. Entachée d’erreurs et d’omissions de tous ordres, la valeur globale de tels recensements est très sujette à caution : il faut s’y résigner.
Les jetons servaient primitivement aux opérations de compte et portent, comme les médailles, un riche décor de portraits, de devises, d’allégories et de scènes historiques. Conçue par les savants au service du pouvoir royal et exécutée par les meilleurs graveurs, cette iconographie nous fait pénétrer dans l’univers intellectuel des élites, de la Renaissance au siècle des Lumières. Ce deuxième tome du catalogue des jetons d’Ancien Régime conservés au département des Monnaies, Médailles et Antiques de la Bibliothèque nationale de France poursuit l’exploration de l’iconographie numismatique de la monarchie française aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles avec la description des jetons émis pour les juridictions centrales de l’État royal et pour leurs auxiliaires. Conseil du Roi, Chambre des comptes et Cour des monnaies dominent ce nouvel ensemble, la plupart des séries décrites dans ce volume prenant fin au cours du XVIIe siècle. Les jetons des institutions administratives et financières prendront progressivement le relais, continuant d’illustrer la lente et profonde mutation historique de l’État français vers sa forme actuelle. Thierry...
La douloureuse histoire des guerres de religion, Agrippa d'Aubigné l'a vécue, jour après jour, dans le camp protestant, dès sa plus tendre enfance. Très tôt, il fut le témoin de scènes de massacre et il participa tout jeune aux combats. Ecuyer d'Henri de Navarre, il partagea avec lui une vie d'aventures et, immobilisé par une blessure, composa le long poème des Tragiques. Cette œuvre de colère est née du souvenir de la conjuration d'Amboise et des massacres de la Saint-Barthélémy mais aussi des spectacles que d'Aubigné avait alors sous les yeux. Nul n'a peut-être mieux rendu l'atmosphère d'une guerre civile. Comme l'écrit Marguerite Yourcenar, " il a parlé pour des voix réduites au silence ; il a aussi vomi sa fureur à l'égard de ceux qui lui semblaient avoir commis, ou n'avoir pas empêché, l'injustice ". Mais d'Aubigné a pu aussi faire passer dans cette épopée le souffle de la foi, la certitude de l'espérance.
Un « impôt sur les imbéciles », une « friponnerie », un « jeu cruel », un « fléau inventé par le despotisme »... Les hommes des Lumières n'avaient pas de mots assez durs pour dénoncer la loterie royale, une institution que tous les Etats européens ont mis sur pied au XVIIIe siècle. Les souverains encourageaient donc la passion du jeu, l'oisiveté...