La liste exhaustive des ouvrages disponibles publiés en langue française dans le monde. La liste des éditeurs et la liste des collections de langue française.
Professeur émérite de l’Université de Toulouse-Le Mirail, ancien directeur de recherches au CNRS. Xavier RAVIER est d’abord un dialectologue. Disciple de Jean Séguy, il a réalisé l’Allas linguistique et ethnographique du Languedoc occidental. Auteur de 1res nombreuses publications, il a toujours manifesté une curiosité scientifique et un esprit d’ouverture remarquables. Ses recherches l'ont ainsi conduit, au-delà de la linguistique, vers l’ethnolinguistique et plus particulièrement l'ethnolittérature, mais aussi l’onomastique, l’édition et l’étude de textes occitans non littéraires du Moyen Age, la littérature occitane et française, la poétique enfin. Ces Mélanges sont une occasion de rendre hommage à la richesse et à la diversité de la production scientifique d’un chercheur qui a toujours privilégié l’innovation et le dialogue entre disciplines.
Entre 1930 et 1960, la poésie occitane a connu plusieurs moments de renouveau, dont un des artisans majeurs a incontestablement été Max Rouquette (1909-2005). Cet ouvrage constitue la première étape d’un programme pluriannuel de recherches. Il est ouvert par une riche synthèse de P. Gardy sur la période envisagée. La première partie analyse les apports des premiers recueils et de l’écriture novatrice de Rouquette. La seconde explore d’autres itinéraires poétiques qui lui font écho ou s’en différencient pour découvrir d’autres territoires : R. Allan, C. Camproux, L. Cordes, G. Gomila, D. Saurat... La place qui leur est due est faite aux anthologies et revues de la période. Les communications présentées lors du colloque des 3 et 4 avril 2008 ont été complétées par une table ronde animée par J.-Cl. Forêt qui a réuni les poètes S. Bec, B. Lesfargues, F.-J. Temple, et J.-B. Para, directeur de la revue Europe. Grâce à l’aide du Conseil Régional Languedoc-Roussillon et de la Médiathèque Émile Zola, nous avons le plaisir d’offrir le CD aux acquéreurs de ce volume. Notre gratitude aux techniciens de la Médiathèque et du service audiovisuel...
Une approche typologique et illustrée, à travers un choix d'une centaine de textes en édition bilingue, d'un genre poético-musical ancien que l'on peut appeler d'une manière générique, la tenson. La tenson est une composition dialoguée en vers dans laquelle les interlocuteurs se lancent une sorte de défi sur un sujet quelconque et rivalisent d'adresse pour défendre des points de vue contraires.
This volume seeks to shed light on the interdependencies between wordplay and language creativity. Contributions explore the most diverse genres and discourses throughout History —anagrams, medieval fatrasies, the works of Rabelais, children books, slam, riddles, and contemporary constrained writing—, trying to understand their theoretical, didactic and historical impact.
Voici, pour les langues d'Europe, le temps de la coexistence et des choix, des ententes et des compromis, dans un espace en expansion géographique mais aussi en concurrence avec le monde anglo-saxon. Issues, pour la plupart d'entre elles, des mêmes racines indo-européennes, elles n'ont cessé de se différencier dans le temps et l'espace de leur croissance, même si quelques-unes restent apparentées. Comment dès lors, dans une communauté européenne aux langues multiples, passer de Babel à Pentecôte ? Si, dans le monde politique, ce sont les institutions qui règlent officiellement les usages de la communication, qu'en est-il dans les échanges spécialisés, scientifiques et techniques ? Comment passer d'une langue à une autre, lorsque les notions qu'elles recouvrent diffèrent sensiblement? Comment rendre compte, par la transposition linguistique, de la spécificité d'une œuvre, en traduire la littérarité ? Comment enseigner les langues, aujourd'hui et demain ? Faut-il dès lors éduquer à l'intercompréhension ? Ce sont autant de questions que se sont posées les enseignants qui ont participé au plan de formation de l'Éducation nationale, auxquelles ont...
Pourquoi parler d’art quand on est poète ? Pourquoi se réclamer de la « manière de Rembrandt et de Callot » quand on est soi-même en train d’inventer une forme de poésie inédite, le poème en prose, et un style pittoresque original, celui de Gaspard de la Nuit ? Aloysius Bertrand ne livre guère de réponse, théorise peu sa pratique et évite les grands discours – autant de silences à faire parler. Sa passion pour les arts graphiques, la peinture, mais aussi l’art de l’imprimerie et encore tous les arts populaires a nourri l’unique livre qu’il perfectionna au long de sa courte vie. Mais jamais il ne s’agit de transposition d’art : nulle imitation, pas même de description d’œuvres d’art. Bertrand fait usage et mention d’arts autres que le sien car il y cherche des valeurs : valeurs esthétiques, certes, mais surtout morales et peut-être politiques. Ainsi, dans l’« école flamande », il trouve une manière d’écrire l’histoire, une tendresse envers les humbles de toutes époques et même les marginaux les plus inquiétants. Son pittoresque n’est donc jamais gratuit. Il n’est ni ornemental ni virtuose. Loin de l’« Art pour l’art...
En quoi et à quelles conditions la notion d'engagement peut-elle aider à éclairer la représentation de la littérature ? Et en retour : quelle représentation de la littérature l'usage de la notion suppose (ou implique)-t-il ? Faut-il revenir à l'acceptation sartrienne du terme, ou en proposer de nouveaux modes d'interprétation ? Est-ce seulement le propre d'une certaine littérature que d'être engagée ?
In this volume, Cristian Bratu discusses authorial self-representations and self-promotion strategies in the works of ancient and medieval historians, from Herodotus (5th c. BC) to Philippe de Commynes (15th c. AD).
Provocateur, visionnaire, pédagogue : tels sont les principaux traits de la personnalité de Jacques Weber qui se dégagent de cet ouvrage à travers une sélection d'articles de l'auteur et leur relecture par des confrères et disciples, d'horizons fort divers, enrichis de témoignages sur la contribution de ce passeur de frontières. Depuis ses travaux sur l'économie des pêches et du développement, Jacques Weber n'a eu de cesse d'examiner les contextes locaux et de montrer les décalages entre les pratiques de gestion des écosystèmes et le "prêt-à-penser", qu'il soit académique ou promu par les bailleurs de fonds. Sa réflexion sur les modes d'appropriation de la nature pour questionner la gestion des ressources renouvelables a nourri des échanges fructueux avec d'autres conceptions des relations homme-nature. Ses contributions sur le rôle des modèles, méthodes et outils ont ouvert la voie à des recherches innovantes. Enfin, par ses interrogations sur la valeur de la nature et la nature des valeurs, il a illustré l'intérêt de s'intéresser aux multiples systèmes de valeur liés aux rôles de la biodiversité. Cet ouvrage s'adresse à tous ceux qui ont eu...
La Gascogne a joue, avec la Provence, un role de pionniere dans la renaissance des lettres d'oc au XVIe siecle. On y assiste a l'explosion d'une poesie, communement definie comme baroque, qui precedera de quelques annees celle du grand poete toulousain Pierre Goudouli pour subir ensuite, en retour, son influence. Un siecle d'or pendant lequel les Gascons se sont forge le mythe de leur origine antique et d'une nation gasconne, prestigieuse d'abord par les armes puis par sa langue et sa poesie, nation qui trouvera chez Henri de Navarre, le futur Henri IV, sa figure emblematique et, bien souvent, son dynamisme createur. Une poesie originale dans une langue passionnement retrouvee, pastorale, epique, elegiaque, burlesque, satirique, pittoresque, flamboyante et cultivant tous les genres, a la fois erudite et champetre, aristocratique et populaire. Une poesie toujours actuelle dont la decouverte est un enchantement. Ce volume reunit pour la premiere fois, en edition bilingue, 64 oeuvres des douze principaux poetes gascons, dont l'activite se situe entre 1550 et 1650.
À travers le prisme du nom propre et sa référentialité, Réalités pseudonymes explore la trame de la réalité dans la littérature et les arts à l’heure où les sociétés glissent de modalités analogiques à des modalités numériques de la médiation. Through the lens of the proper name and its referential mechanisms, Réalités pseudonyms explores the fabric of reality in French literature and arts as societies shift from analog to digital modalities of mediation.
Peut-on définir la littérature de jeunesse ? Existe-t-il une identité de la littérature de jeunesse ? Y a-t-il une ou des jeunesses et par là une ou des littératures de jeunesse ? Que vaut la destination « pour la jeunesse » ? La littérature pour les petits correspond-elle à une petite littérature ? Pour parler de littérature, faut-il des textes ? À qui sont destinés les albums actuels ? Est-on préparé à la lecture d’images ? L’album est-il un support artistique ? Les grands classiques de la littérature de jeunesse sont-ils réellement destinés aux enfants ? Qu’est-ce qui se cache derrière Peter Pan ? Tolkien est-il un auteur pour la jeunesse ? Comment lire Les Contes du Chat perché : avec fantaisie ou avec fatalisme ? Comment fonctionnent les cycles et les séries en littérature de jeunesse contemporaine ? Quelle est la valeur littéraire des séries ? Qu’est-ce qui assure la réussite des cycles ? Pourquoi des adolescents qui ne lisent pas dévorent-ils Harry Potter ? La littérature de jeunesse est-elle dépendante de la culture médiatique ? Les novellisations relèvent-elles de la littérature ? Quelle est la place de la littérature dans le jeu...
Cet ouvrage part d’un constat : celui de la longue inféodation de l’image au texte, au langage, dont on a évoqué l’impérialisme, la tentation dominatrice en termes de genres. Il s’agira dans un premier temps de voir en quels termes la poésie a pris langue avec la peinture et, plus largement, avec l’image, de faire le point sur ce rapport bien particulier entre langage et image et d’observer les modalités de ce que l’on nommera « la transposition intermédiale ». La question de leur commune mesure, en termes de commensuratio, devrait permettre de peser les choses, de poser les termes d’une transaction à l’œuvre dans l’économie du visible en texte. Il s’agira ensuite de revenir à l’ut pictura poesis puisque la formule a souvent été renversée et comprise comme « la peinture comme la poésie », autorisant toutes les « lecture de l’image ». En suivant une méthode critique reposant sur des analyses de textes, on verra en quoi l’outil pictural permet de rendre compte du texte littéraire. Ce qui peut-être est nouveau ici, dans cette « idée de recherche » ainsi que Barthes la formule, c’est d’essayer de rassembler en un faisceau...
L’œuvre d’Emily Brontë comporte un recueil de poèmes et un célèbre roman d’amour et de mort. Le présent ouvrage concerne cette œuvre - à l’exclusion de la biographie - et constitue une interrogation sur son unité et sur le mystère qu’elle exprime. Par son ambiguïté, le nom vision rend compte de l’effort tenté : il révèle l’importance du point de vue dans un roman qui masque l’auteur et dérobe l’objet de la quête, mais personnalise à l’extrême l’initiative du lecteur ; il suggère également les ressources visionnaires de ce monde austère et rustique. L’ordre choisi est régressif, partant de l’œuvre achevée (Wuthering Heights) pour aller aux sources de l’affabulation poétique. L’ouvrage comporte trois livres. Deux concernent le roman et remontent de la perspective (exploration, image du corps, rêve et fantastique), puis de la technique, jusqu’à la thématique et l’univers : la lande, les demeures, l’amour, le sacré. Le troisième livre répète la même démarche à propos des poèmes : d’une syntaxe de l’affabulation, on passe à l’étude des décors et des thèmes - l’amour, l’extase, le secret, le mal, la...
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