Les grands courants de pensée en acquisition des langues se tournent de façon préférentielle soit vers une approche de l'intervention de l'enseignant et du concepteur du programme, considérés comme des médiateurs qui fournissent un maximum d'input en vue de l'organisation et de la progression de l'interlangue ; soit vers une stratégie globale s'appuyant sur la construction du sens à partir d'échanges communicatifs. L'ouvrage, qui fait suite à un premier volume consacré à la place de la construction du sens en interaction dans l'acquisition de la signification linguistique, réunit une série d'articles qui s'interrogent, dans une perspective complémentaire à celle adoptée précédemment, sur la place de l'intervention, entendue comme explicitation et apprentissage des formes linguistiques, et notamment grammaticales, dans l'acquisition des structures langagières, et des compétences linguistique et pragmatique. Les contributeurs situent ainsi leurs questionnements et leurs propositions théoriques et pratiques à l'interface de la grammaire (son applicabilité, les nouveaux discours didactiques sur les structures langagières et les nouvelles méthodologies de...
Enseigner une langue étrangère exige des professeurs, actuels ou futurs, non seulement la possession de la langue qu'ils enseignent ou vont enseigner, mais également un bagage certain en didactique des langues. Ce savoir, acquis ou en cours d'acquisition à l'université ou dans une institution spécialisée, nombre d'entre eux le complètent régulièrement par des stages de formation. Certains n'ont pas la possibilité de mettre à jour leurs connaissances et leurs méthodes d'enseignement. Les plus courageux cherchent alors à s'informer grâce aux livres et aux revues spécialisés, rédigés souvent dans une langue difficile d'accès parce qu'assujettie au métalangage de leurs auteurs et de la science qu'ils représentent, obstacle qui décourage plus d'un lecteur. C'est à eux que s'adresse en priorité ce Dictionnaire pratique de didactique du FLF, écrit dans une langue simple, imagée, accessible et délivrée de tout métalangage inutile. L'ouvrage décrit, en 100 articles, l'essentiel de cette science sur laquelle repose leur enseignement, la didactique des langues (d'acte de parole à... véhiculaire), dessine, à la lumière de ces articles, un rapide panorama...
Includes, 1982-1995: Les Livres du mois, also published separately.
Tout va bien ! est une méthode de français destinée aux grands adolescents et adultes débutants ou faux-débutants. Ses objectifs respectent scrupuleusement les recommandations du Cadre européen commun de référence pour les langues, comme en témoigne le portfolio qui accompagne le livre de l'élève. Tout va bien ! propose : Des supports et des situations de communication authentiques ou proches de l'authentique, permettant à l'élève de se sensibiliser aux différents registres et de découvrir certains aspects de la culture francophone tout autant que la langue. De très nombreuses activités visant l'acquisition des quatre compétences de communication et l'utilisation de stratégies spécifiques. Un travail sur la grammaire et le vocabulaire associés aux situations et au service de la communication faisant une large place à l'observation et à la réflexion. Une invitation régulière à l'évaluation, au travail en autonomie et à l'auto-évaluation.
"Les objectifs respectent scrupuleusement les recommandations du CECR. L'ouvrage s'organise en 6 unités de 2 leçons chacune. Il est prévu pour un enseignement de 120 à 150 heures de cours. Il vise l'acquisition d'une compétence de communication minimale en français. Les étapes sont clairement définies. L'apprenant pourra se situer dans son apprentissage et acquérir une autonomie progressive : une récapitulation et un bilan sont à faire après chaque unité. Il disposera aussi toutes les deux unités d'une activité spécifique qui lui permettra de faire le point. Le portfolio et le passeport qui accompagnent le livre de l'élève servent à l'apprenant à prendre conscience de son parcours individuel par compétences et à attester de son profil linguistique."--Editeur.
Bibliothèque britannique, agriculture anglaise
Vous êtes à l’université. L’allemand fait partie de votre cursus. Avez-vous le niveau requis ? Vous êtes étudiant en sciences, sciences humaines, lettres, économie, droit ou LEA. Vous avez besoin d’évaluer votre niveau et de revoir, préciser et réorganiser vos connaissances. Cet ouvrage présente de façon simple les bases essentielles de la grammaire et des principaux actes langagiers courants. Le livre est constitué de fiches regroupées par thèmes. Chaque fiche est suivie d’exercices d’entraînement utilisant un vocabulaire très actuel, tiré de la presse. A la fin de chaque groupe de fiches se trouvent un test qui permet d’évaluer le niveau atteint. Tous les exercices sont corrigés et parfois traduits. OBJECTIFS : Evaluer son niveau et s’auto-corriger . 1 tests d’entrée et 1 test bilan . 7 tests de niveau Consolider ses connaissances grammaticales et enrichir son vocabulaire . 54 fiches de grammaire avec exercices associant compréhension et expression . 13 fiches consacrées aux fonctions langagières Retrouver facilement ce que l’on cherche . un index des mots clés Préparer les concours postbac Avec des explications simples mais qui ne...
La Normandie s'étend du Tréport au Mont Saint Michel. La région possède un riche patrimoine. Les longues plages du Calvados, le bocage du Cotentin ou du Pays d'Auge, l'Orne et sa tradition équestre sont autant d'invitations au voyage le long des chemins qui la sillonnent. Découvrir la France autrement, jouir d'un patrimoine culturel, naturel et gastronomique d'une infinie richesse, tels sont les atouts de nos guides régions et départements. Sites phares, balades inoubliables, rencontres inattendues, sans oublier les meilleures adresses, laissez-vous guider par le Petit Futé : vous ne le regretterez pas !
Quand, en 1894, le peintre Rémy Cooghe brosse son portrait, Jules Émile Scrive est âgé de 57 ans. Il exprime une bonhomie certaine que n’altère en rien le port altier de l’honnête homme sûr de son fait. On peine cependant à imaginer là une âme inquiète où le sentiment d’une honorabilité légitime s’accommode mal des tracas du quotidien et des interrogations sur le sens de l’existence. C’est pourtant ce que disent ses carnets, rédigés d’une écriture fine et serrée sur des pages pré-datées, finement quadrillées. Treize années durant, entre 1879 et 1891, cet industriel malgré lui, héritier d’une prestigieuse dynastie de l’histoire du textile lillois, y consigne tout ce qui, à ses yeux, mérite d’être retenu, depuis les petits riens de la vie, les couleurs et les saveurs de l’ordinaire jusqu’aux considérations sur le sens du temps qui passe, les mystères de la foi ou bien encore les soucis d’un fabricant de toiles aux prises avec une conjoncture morose. En nous faisant part des infinies facettes de son existence, ce notable se déplie ainsi sans risque, à l’abri du monde, pour produire une trace qui devient récit de vie. Si...
Nées au Moyen Âge, les confréries de charité normandes assument toujours leur rôle d’inhumation. Au cours des siècles, leur terre d’élection s’est peu à peu restreinte au Pays d’Auge, au Lieuvin, au Pays d’Ouche et au Roumois, avec de nos jours près de 120 Charités en Haute-Normandie et moins de 50 en Basse-Normandie. Du salut de l’âme au réconfort apporté à la famille, entre Église et pompes funèbres, ces sociétés de laïcs catholiques ont su, sans renier un rôle premier de solidarité et d’entraide, évoluer et simplifier leur fonctionnement. Confrontées à des difficultés de recrutement, les Charités parviennent néanmoins à remplir leur fonction grâce à l’engagement des retraités et à une place nouvelle accordée aux femmes. Les Charités sont le plus souvent abordées sous le seul angle de leur patrimoine, constitué il est vrai d’objets et ornements souvent anciens, au décor parfois très riche, et dotés d’une forte charge symbolique et historique. Leurs pratiques sont parfois considérées comme relevant du passé. Pourtant, dans un monde rural en pleine mutation, les confréries maintiennent un lien social traditionnel et...
Les tribulations d’un titre, au cours de dix années de recherche, expriment assez bien comme il peut être malaisé, pour un géographe, de choisir un sujet, de s’y tenir et de le traiter, tellement sont difficiles à cerner les limites et la finalité de notre discipline. J’avais la volonté, cependant, et ceci dès l’origine, de consacrer au monde rural normand mon travail de thèse. Celui-ci s’intitula d’abord « Les plaines et plateaux normands et la vallée inférieure de la Seine, étude d’économie rurale ». Son orientation devait être principalement économique et son cadre régional, resserré sur la Haute-Normandie, plus étroit que celui que j’adoptai finalement. Après une période d’incertitude, marquée par 28 mois d’excursions extra-universitaires, j’envisageai pendant quelque temps de réduire encore le cadre régional, afin d’étudier dans sa totalité, « le Pays de Caux » milieu rural particulièrement original et complexe. C’est une sorte de réaction qui me fit choisir finalement « l’élevage en Normandie » en ne retenant qu’un secteur d’activité, le plus important il est vrai dans cette province, et en élargissant le...
Le Pélerin
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