
L’histoire des universités fut longtemps confondue avec l’analyse des doctrines qui y étaient élaborées ou encore avec l’exposé de l’évolution institutionnelle des facultés et collèges qui les composaient. Depuis peu cependant, on a songé aussi à étudier les relations qui s’organisaient entre ces établissements d'enseignement supérieur, créations originales du Moyen Age occidental, et les différentes composantes de la société. Le remarquable ouvrage que S. Stelling-Michaud a consacré à L’Université de Bologne et la pénétration des droits romain et canonique en Suisse aux XIIIe et XIVe siècles (Genève, 1955) est évidemment loin d’être étranger à cet important changement d’orientation. Puisque la plupart des étudiants quittent l’Université qui les a formés après l’obtention de leurs grades, il semble particulièrement logique de s’intéresser à leur insertion dans la société. C’est pourquoi j’ai voulu dans ce livre mettre en évidence, le plus concrètement possible, l’intégration des universitaires qu’ils soient maîtres-ès-arts, juristes, physici ou théologiens, dans les cadres familiaux, administratifs, religieux ...
Au centre de cette étude, se trouve un ouvrage inédit : le quatrià ̈me livre du "Trésorier de philosophie naturelle des pierres précieuses" du chroniqueur liégeois Jean d'Outremeuse (fin du XIVe sià ̈cle). A la fois lapidaire et livre de recettes consacré pour l'essentiel à l'une des formes les plus passionnantes mais méconnue de l'art du verre - la fabrication des fausses pierres précieuses - , resté inédit bien que rédigé par le plus célà ̈bre des auteurs liégeois médiévaux, enfin, entouré de mystà ̈re pour son origine comme pour le contexte de sa rédaction, ce Trésorier méritait bien une étude approfondie. L'ouvrage aborde successivement dans la premià ̈re partie, la vie et l'oeuvre de Jean d'Outremeuse, la présentation du Trésorier et l'histoire de ses manuscrits ainsi que l'évolution de la littérature de recettes à travers les sià ̈cles incluant un tableau récapitulatif d'une centaine de sources manuscrites et imprimées liées au sujet. Dans la deuxià ̈me partie, aprà ̈s un historique de l'imitation des gemmes, les recettes proprement dites de coloration et de traitement du...
Le plaisir de l’art au Moyen Age est étudié par 130 spécialistes des meilleures universités pour dresser un panorama inédit de la commande à la réception des œuvres d’art au Moyen Âge, en passant par la production (architecture, sculpture, décors peints, tapisseries, broderies et mosaïques).
Des spécialistes européens et nord-américains analysent les expériences vécues et formulent des propositions concernant l'avenir et la propriété de ces nobles bâtiments, leur vocation et leur usage. Ils évaluent également les défis que posent la planification urbaine et la gestion de tels édifices et explorent de nouvelles approches qui permettront d'assurer la survie des églises dans la cité, en redéfinissant leur vocation communautaire et leur statut au sein de la collectivité. Il s'agit, en somme, de saisir comment l'église peut aujourd'hui redevenir le patrimoine de la collectivité entière.
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L’existence même du Journal encyclopédique, ses tribulations et sa longue survie ne sont explicables que si l’on prend en considération le rapport à l’opinion entretenu au xviiie siècle par l’écrivain, et en particulier par le journaliste. Longtemps tenue pour la matrice de l’erreur, et honnie à ce titre, l’opinion commence à apparaître au siècle des Lumières avec un sens nouveau et dans une perspective toute différente. En principe, le régime de la monarchie absolue excluait la notion d’une « opinion publique » et le concept n’émergera de façon ouverte qu’avec le ministère de Necker. Le financier, suisse et protestant, salué un moment comme le sauveur de la France, en tirait même sa légitimité. Aussi s’en fera-t-il le promoteur et le théoricien.
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