
La presse féminine
Auteure: Samra-Martine Bonvoisin , Michèle Maignien
Nombre de pages: 128Le point sur les multiples facettes d'une presse aujourd'hui très dynamique. « Copyright Electre »
Le point sur les multiples facettes d'une presse aujourd'hui très dynamique. « Copyright Electre »
La presse magazine a mauvaise presse... Elle est pourtant un objet d'étude en plein développement. L’ouvrage proposé est destiné aux étudiants de sciences de l’information, mais aussi de sciences politiques, de sociologie, d’histoire, etc. qui utilisent les magazines dans le cadre de leurs travaux. La première partie dresse un panorama du domaine : sa place dans la recherche, ses outils, ses sources, etc. ; la deuxième partie problématise l'étude par secteur (presse féminine, people, sportive...) ; la dernière partie enfin s'intéresse aux métiers à travers des portraits raisonnés de professionnels. Ce projet est proposé par un groupe de six enseignants-chercheurs qui travaillent ensemble depuis plusieurs années. Leur démarche est pluridisciplinaire et entend montrer l’importance de cette ressource pour la recherche en sciences humaines.
Si les différences entre les sexes sont largement questionnées depuis les années 70, l’analyse des « coulisses » de la fabrication des identités féminines à partir de l’adolescence n’a fait jusqu’ici l’objet que de très peu de recherches sociologiques. L’itinéraire adolescent constitue pourtant une période charnière de composition des identités de sexe. L’ouvrage de Caroline Moulin s’articule autour d’une analyse de la presse pour adolescentes, qui, en ce qu’elle se fait l’écho des grands modèles de féminité, permet de saisir le contexte culturel dans lequel les filles doivent se fabriquer une identité marquée par la sexualisation de leurs parcours de vie. Une cinquantaine d’entretiens menés auprès d’adolescentes permet ensuite de comprendre comment les filles appréhendent et exploitent ces modèles sexués, ainsi que la manière dont elles se construisent dans le cadre confiné de l’entre-soi féminin. Il s’agit en définitive de mettre en lumière les différents enjeux identitaires à l’œuvre dans le cadre du repli homolatique, c’est-à-dire du repli sur le groupe restreint de pairs ; les fonctions du pouvoir grandissant...
A partir d'une étude historique, sociologique et économique de cette famille de presse, Vincent Soulier démontre que cette influence a été et est bien plus importante qu'on ne le croit souvent. Il retrace l'histoire de la presse féminine depuis la seconde moitié du XXe siècle, revenant sur ses événements clés : les combats pour la légalisation de l'avortement et de la pilule contraceptive, lutte contre les violences familiales ou le harcèlement sexuel... Au fil de cette enquête sont abordés des sujets graves (comment la presse féminine parle-t-elle de la prostitution ? de la pédophilie ? de la pornographie ?) ou légers (les nouvelles façons de rencontrer l'âme soeur, l'explosion des ventes des sex toys, l'érotisme lié aux textos...). Derrière l'apparente futilité, se révèle une force liée à une certaine liberté de ton, comme au phénomène de l'internationalisation : " Les femmes, qui sont aussi les premières consommatrices de médias, ne se contentent plus de suivre la mode ; les innovations qu'elles impulsent entraînent avec elles l'ensemble de la société. "
L'ouvrage traite de la presse depuis ses origines, des médias en France et à l'étranger et souligne l'importance de leur influence. « Copyright Electre »
Les femmes seraient un peuple sans écriture. De ce constat naît le désir de créer une maison d'édition qui leur soit consacrée et qui leur appartienne. Les éditions des Femmes sont créées en 1972 par un groupe issu du Mouvement de Libération des Femmes (MLF), autour d'une intellectuelle militante, Antoinette Fouque. En s'appuyant sur l'engagement politique et sur un réel professionnalisme, les éditions des Femmes publient en cinq ans, 150 livres, 3 magazines, et ouvrent 3 librairies. Avec un catalogue d'ouvrages de combat et d'oeuvres littéraires de qualité, le succès est au rendez-vous.
Entretiens avec de jeunes réalisateurs français, dont c'est à l'époque le 1er film : Olivier Assayas, Jean-Jacques Beineix, Catherine Corsini, Claire Denis, Claire Devers, Arthur Joffé, Gérard Krawczyk, Jean-Pierre Limosin, Edouard Niermans, Laurent Perrin, Jean-François Stévenin, Virginie Thévenet et Régis Warnier
Dans l'histoire de l'Espagne franquiste, les années 50 amorcent une période de transformations sociales, économiques et culturelles. En 1952, un ambitieux journaliste, Eugenio Suárez, lance « El Caso », un hebdomadaire de faits divers. Jusqu'à la fin du régime, cette revue populaire aura le monopole des affaires sanglantes ou grotesques qui alimentent une telle presse. Expression d'une culture de masses en devenir, El Caso met en scène le discours dominant mais aussi les problématiques sociales et économiques de la période, soulignant, paradoxalement, les tensions entre ces deux éléments. Alors que le gouvernement exerçait un contrôle absolu sur les moyens de communication, grâce à l'existence d'une presse officielle et au système de la censure préalable, « El Caso » fut une des rares revues à refléter cette Espagne misérable et violente, à peine remise de la guerre civile et d'une après-guerre impitoyable, que le pouvoir politique souhaitait par-dessus tout occulter. Au-delà de cette fonction documentaire et historique, la revue élabore aussi une série de représentations collectives, (les femmes, les marginaux, la ville, la violence), tout un...
Les femmes ne feraient pas l'amour sans investir la relation, tandis que les hommes dissocieraient plus aisément sexe et sentiments. Ce serait là, affaire de « Nature ». Que dire alors des changements de comportements sexuels au cours de ces dernières décennies ? Vaines tentatives d'émancipation de cette « Nature » dont la sexualité se ferait l'expression ? La sociologie oppose à cette lecture, une approche en termes de constructions sociales. La sexualité est une voie d'analyse du social. Dans un mode hétérosexuel, la sexualité peut alors être tenue pour lieu d'actualisation des rapports sociaux entre les sexes. La bonne distance entre les identités sexuées, l'être ensemble et séparés, qui se recomposent en contexte d'égalité, rendraient à nouveau inaperçue la « domination masculine ». L'auteure interroge la dynamique relationnelle de se « transformer pour mieux demeurer ». Quels « donnant donnant » peut-on conclure l'un avec l'autre ? Quels consentements s'y renouvellent ? Quelles ouvertures s'y jouent ? À quels arrangements peut-on se faire soi-même ? Que traduisent ces changements en forme « d'emprunt » ou de « révélation » ? Passer de la ...
La presse magazine représente près de la moitié du chiffre d'affaires de la presse française. Un journaliste sur trois travaille pour elle. Elle est lue en France plus que partout en Europe et crée des dizaines de titres nouveaux chaque année. Dans ce livre clair et remarquablement documenté, Jean-Marie Charon montre que les magazines sont un média jeune dont l'économie, les structures et la rentabilité n'ont que peu de parenté avec l'entreprise de presse traditionnelle. Ils occupent une place de choix dans l'activité des leaders mondiaux et européens de la communication. Déconnectés du flux de l'actualité, les magazines entretiennent une relation plus intime avec leurs lecteurs. Leur mise en scène de l'information en fait un média tout autant de l'écrit que de l'image. Leur segmentation du public leur confère une place incontournable parmi les supports publicitaires. Les concepts et les titres sont largement internationalisés, même s'ils doivent être déclinés dans chaque pays.
Cet ouvrage pr'esente huit nouvelles 'etudes empiriques sur diverses traditions discursives entre oral, oralit'e mise en scene et 'ecrit. Elles couvrent une large gamme de m'edias audio-visuels (presse, bande dessin'ee, radio, t'el'evision, film et chanson) et tous les niveaux linguistiques (phonologie, morphologie, syntaxe, s'emantique, pragmatique), en tenant compte du contact de langues et de vari'et'es. Ces 'etudes ont toutes en commun d'adopter une perspective diachronique et couvrent la p'eriode du XIX emeau XXI emesiecle. L'ouvrage constitue ainsi une contribution importante a l"ecriture du chapitre actuel de l'histoire de la langue francaise et a une connaissance plus d'etaill'ee des concepts de la linguistique des m'edias.
Le langage courant utilise souvent les termes de "valeurs féminines" pour désigner un ensemble assez flou de qualités et d'intérêts supposés "différents". Les femmes seraient plus attachées que les hommes à certaines valeurs de la vie privée comme la sensibilité, l'altruisme ou la convivialité. Ces valeurs n'appartiennent-elles vraiment qu'aux femmes? Compétitivité, efficacité, rendement sont-ils le propre du masculin?A travers quatre exemples pris dans la quotidienneté suisse, les auteurs montrent que l'intégration toujours plus grande des femmes dans le monde du travail et de la politique a en quelque sorte déséquilibré nos schémas de pensée. Au modèle univoque créé par deux mondes masculin et féminin bien circonscrits a succédé une certaine confusion des modèles, souvent vécue, par les femmes surtout, comme un conflit individuel et social
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