
Lacuson : héros de l'indépendance franc-comtoise au XVIIe siècle
Auteure: Robert Fonville
Nombre de pages: 230Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
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« Quel roman que ma vie ! » Ce mot de Napoléon peut tout aussi bien s’appliquer à son plus jeune frère, Jérôme, devenu, par la volonté de l’Empereur, roi de Westphalie. Entré dans la marine à 16 ans, il a navigué de l’Egypte au Brésil, de Sainte-Hélène aux Etats-Unis. Revenu en Europe, il participe à la campagne de Prusse en 1806-1807 avant d’épouser Catherine de Wurtemberg et de prendre possession du royaume de Westphalie. Pièce essentielle du système européen élaboré par Napoléon, ce royaume doit aussi être un Etat modèle dans l’Allemagne française. Souverain prodigue et charmeur, il multiplie les conquêtes féminines et mène avec sa cour une vie de plaisirs qui lui vaudra le surnom de « König lustig ». Mais il est aussi un roi réformateur, qui introduit les principes de 1789 dans son royaume. Associé aux grandes étapes de l’histoire de l’Empire, il sombre avec lui, avant de revenir en France aux Cent-Jours et de s’illustrer à Waterloo. Commence ensuite pour Jérôme et sa famille un long exil qui ne s’achève qu’à la veille de la révolution de 1848. Il est à Paris aux premières loges pour mesurer la popularité du nom...
Dans la presse, en octobre 1789, on peut lire : « Jean Jacob, le bon vieillard, s’est présenté ; les membres de l’Assemblée nationale se sont levés et cet homme extraordinaire (proche de 120 ans), qu’on peut appeler le doyen des hommes, qui a vu trois règnes si différents – ceux de Louis XIV, de Louis XV et de Louis XVI –, est venu s’asseoir au milieu des législateurs. » Cet étonnant destin exigeait une enquête historique. Retrouver les empreintes laissées par l’existence de Jean Jacob. Retracer sa vie d’infortune et de providence par les monts et les vallées du Jura. Comprendre comment s’est fabriquée sa célébrité et pourquoi il s’est soudain trouvé à Paris. Éclairer la portée symbolique d’une telle cérémonie du grand âge en politique. Mais ce « supercentenaire » n’échappe pas à ces interrogations : Jean Jacob a-t-il vraiment vécu 120 ans ? Est-il un vénérable phénomène ou un imposteur ? L’enquête ici déployée au plus près des archives y répond. Car si l’on connaît l’usage politique que fit la Révolution de Jean Jacob, « doyen du genre humain », les faits n’en possèdent pas moins une implacable vérité.
Après le succès du beau livre événement de la rentrée 2011 et des trois documentaires associés, en voici la version " texte ", brochée et sans illustrations, amenée à devenir la référence au carrefour de la culture, de l'histoire et des mémoires croisées de trois siècles de présences des communautés noires en France. Le long cheminement de l'histoire des populations afro-antillaises en France a longtemps été absent des représentations de l'histoire de France, dont il est pourtant partie intégrante. C'est dire l'importance de ce livre, retraçant pour la première fois la formidable aventure qui a vu évoluer le regard de la France sur les Afro-Antillais à travers les siècles. Reprenant l'ensemble des textes qui accompagnaient la première édition largement illustrée du beau livre publié sous le même titre en 2011, cet ouvrage événement constitue une référence majeure sur plus de trois siècles de présence des Noirs en France, issus d'Afrique subsaharienne, des Antilles, des Comores, de Madagascar, de la Réunion, de Nouvelle-Calédonie ou de Guyane. L'histoire de la France noire commence au XVIIe siècle, quelques décennies avant le terrible Code...
Trois millions d’étrangers formant 7 % de la population totale : ainsi pouvait être évaluée en 1930 l’importance de la colonie immigrée en France. Ouvriers venant remplacer les morts tombés pendant la guerre de 1914-1918, réfugiés fuyant les révolutions, les dictatures et les persécutions raciales, riches étrangers avantagés par le change, artistes et étudiants attirés par le renom culturel de la France, de nombreuses catégories d’allogènes franchissaient les frontières. Les nouveaux venus étaient si nombreux et jouaient un rôle dans la vie économique sociale et même politique que leur présence ne pouvait passer inaperçue ; on les rencontrait dans la rue, sur les lieux de travail, dans les magasins, les églises, les stades... Les étrangers apparaissaient encore dans les articles de journaux, les discours parlementaires, les romans, les pièces de théâtre, les films. Le présent ouvrage, version abrégée d’une thèse d’histoire, s’appuie sur une documentation d’une ampleur impressionnante, ce qui lui permet d’analyser minutieusement et objectivement les réactions de l’opinion face à cette massive présence étrangère. L’écheveau...
À l'intention de nos très nombreux amis, qui connaissent — aussi bien et mieux que nous — l'histoire de la Franche-Comté, il paraît nécessaire de préciser la nature de notre propos en écrivant ce livre. Si nous avons eu le souci constant d'éviter tout contre-sens historique, et de demeurer fidèle à une méthode pratiquée depuis longtemps, sur le plan professionnel, cet ouvrage n'est pourtant qu'un récit romancé, et non pas une publication de caractère scientifique. Nous avons donc essayé de faire revivre la Conquête de 1674 à travers des personnages et des événements traités, les uns et les autres, avec une grande liberté, mais dans une vraisemblance qui respecte profondément l'histoire de notre province.
Le général Gazan de la Peyrière commença sa carrière sous l'Ancien Régime, puis répondit à l'appel de la Révolution pour combattre les "rois conjurés" sur le Rhin. Ses exploits le firent général. En Suisse et au siège de Gênes sous les ordres de Masséna, il participa ensuite à la bataille de Pozzolo, aussi importante que Marengo. Napoléon confia à Gazan le commandement d'une division de la Grande Armée. Son plus brillant combat en 1805 fut celui de Dürrenstein. Gazan combattit avec distinction à Iéna, sous les ordres de Lannes, fit la campagne de Pologne avec Lannes et Masséna. Il fut récompensé par des dotations et le titre de comte. Dès 1808, Gazan fut employé en Espagne, au siège de Saragosse, puis aux opérations contre les Espagnols et les Anglais. En 1810, chef d'état-major du maréchal Soult en Andalousie, il assista à la sanglante bataille d'Albuera. L'évacuation de l'Andalousie entraîna le départ de Soult. Gazan fut alors nommé commandant en chef de l'armée du Midi ; ce poste révéla les limites de ses capacités militaires : il commit des erreurs irréparables à la bataille de Vitoria qui sonna le glas de la présence française dans...
Cet ouvrage raconte la brillante carrière du général Gazan. Napoléon lui confia le commandement d'une division de la Grande Armée après des débuts prometteurs comme général. Il s'illustre en 1805 à la bataille de Dürrenstein, à Iéna puis en Pologne. Il prend alors le titre de comte. Après sa campagne en Espagne, il devient commandant en chef de l'armée du Midi mais ce poste révèle les limites de ses capacités militaires.
Issue for Oct. 1967 includes index to Revue des études napoléoniennes, 1932-40.
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