
Histoire de Tramayes
Auteure: Pierre Rohmer
Nombre de pages: 116Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Depuis la disparition de François Truffaut, de nombreux ouvrages lui ont été consacrés mais personne n’avait encore entrepris de raconter son extraordinaire destin. Sa vie est l’histoire d’un acte de foi, d’une véritable vocation pour le cinéma. Du gamin de Paris marginal au jeune critique révolté des Cahiers du Cinéma, sa jeunesse est un passionnant roman d’apprentissage. Son premier long métrage, les 400 coups, triomphe à Cannes en 1959. On savait qu’Antoine Doinel était une sorte de double autobiographique de Truffaut : on mesurera ici combien toute son œuvre, des Mistons à Vivement Dimanche, est une confession intime. Grâce aux sources les plus diverses, à de nombreux entretiens et à une minutieuse enquête, cette première biographie permet de découvrir toutes les facettes du personnage : cinéaste, pygmalion, écrivain. Passionné par les femmes et les actrices, Truffaut chercha tout au long de son existence la réponse à cette grande question : le cinéma est-il plus important que la vie ?
L'évolution de la littérature et des arts en général est le plus souvent envisagée comme une succession de ruptures, chacune définissant une école ou un mouvement. Peut-être devient-il important de s'interroger sur la face cachée de ces ruptures, des continuités, de la tradition, des avant- et arrière-gardes qui s'inscrivent dans les marges de cette évolution. Cet ouvrage collectif (issu d'un colloque interdisciplinaire tenu à l'Université de Lyon III et publié en 2004 par les PUF) a pour ambition de renouveler notre perception de l'histoire littéraire et artistique du XXe siècle. Face cachée de la "modernité", l'arrière-garde pourrait aussi en être la clef en ouvrant de nouvelles perspectives. "Penser" les arrière-gardes est utile pour comprendre les temps actuels.
L'ouvrage contient 25 études réalisées par des praticiens et enseignants, principalement avocats, dans le cadre du troisième programme de spécialisation en droit du travail en Suisse romande. Ce Panorama III couvre des aspects de droit privé, de droit public, de droit des assurances, de droit collectif, de droit transfrontalier et de droit international. Le lecteur y trouvera notamment des articles consacrés à l'allaitement, à la maternité, à la protection de la santé au travail, à la protection des données, aux bonus, aux assurances sociales et privées couvrant l'activité du travailleur, à la résiliation, aux plan sociaux, à la négociation collective, à la protection des données, au détachement des travailleurs venant en Suisse, au droit international pour les situations transfrontalières. Dans une approche pratique, ce recueil aborde non seulement des thèmes traditionnels, mais également ceux qui apparaissent nouvellement, en raison de l'évolution du droit et des sensibilités. Un index des dispositions légales citées facilite son utilisation. Public cible: avocats, responsables des ressources humaines, délégués et secrétaires syndicaux,...
Guides touristiques, reportages de mode, publicités pour parfums ou grands magasins exaltent le charme ineffable des femmes de Paris, subtile alchimie d'élégance, d'esprit, de " chien ", et de ce " je-ne-sais-quoi " qui justifie sa réputation. D'où vient cette représentation ? Pourquoi s'est-elle ainsi pérennisée, solidifiée, canonisée au fil des siècles ? N'est-elle qu'un cliché paresseux, un mythe duplice, une mystification des élites privilégiées et de la domination masculine ? Ou bien demeure-t-elle un référent vivace, apte à défendre une " certaine idée de la femme " dans un monde de plus en plus globalisé ? Prenant au sérieux les stéréotypes, ce livre a l'ambition de remonter aux sources de ce qui est d'abord et avant tout une construction culturelle, pour analyser son développement, repérer ses usages, interpréter ses fonctions. La Parisienne est un mythe – moins futile et moins lisse qu'il n'y paraît. Construit dans la tension entre l'aristocratie et les femmes du peuple, entre Paris et la province, entre l'émancipation des femmes et la domination masculine, il a résisté au temps. Ce succès, cette plasticité, cette indéniable capacité...
Que sait-on d’Éric Rohmer, sinon qu’il incarne une manière très française et très raffi née de faire du cinéma ? De lui, on connaît quelques titres : Ma nuit chez Maud, L’Amour, l’après midi, Les Nuits de la pleine lune... On sait aussi combien le cinéaste aimait fi lmer de jeunes et jolies femmes, les « rohmériennes », d’Arielle Dombasle à Rosette, de Pascale Ogier à Marie Rivière... On se souvient encore qu’il lança plusieurs acteurs, qui devaient faire leur chemin sans lui : Jean-Claude Brialy, Fabrice Luchini ou Pascal Greggory. Mais sait-on par exemple que l’ensemble de ses vingt-cinq longs métrages ont attiré en France plus de huit millions de spectateurs, et quelques millions d’autres autour du monde ? Sait-on qu’un autre homme, Maurice Schérer, se cachait derrière le pseudonyme d’Éric Rohmer, tant il aimait s’inventer des doubles et masquer son visage derrière ses films ? Voici la première biographie d’Éric Rohmer : puritain et esthète, catholique pratiquant et amoureux de la beauté sous toutes ses formes, rédacteur en chef des Cahiers du cinéma et homme de télévision, citoyen désengagé, nostalgique de l’Ancien...
Quelle contemporanéité singulière chercher chez Rohmer, dont l'oeuvre théorique, télévisuelle et filmique dialogue ouvertement ou secrètement avec Chrétien de Troyes, Blaise Pascal et Honoré d'Urfé autant qu'avec Proust, Hitchcock, Antonioni, Godard et Ricardo Bofill? À sa disparition en 2010, on a tout naturellement, en France et à l'étranger, salué en l'auteur de La Collectionneuse, de Ma nuit chez Maud, du Genou de Claire et de Pauline à la plage, le Marivaux ou le "moraliste du septième art", le "Master of tact", "le cinéaste littéraire par excellence". Réunissant, autour d'une commune attraction, des spécialistes de la littérature française et du cinéma, ce Rohmer en perspectives propose d'aborder le cinéaste à travers le prisme d'une contemporanéité complexe et contradictoire où l'héritage humaniste et la quête de beauté, de vérité et d'ordre s'ouvrent, non sans ambiguïté, aux intrusions, empêchements, déséquilibres et désordres du vivant.
Salon de la Société lyonnaise des beaux-arts
" Truffaut est sans doute le cinéaste sur lequel on a le plus écrit. Guidés par notre passion pour l'homme autant que pour son œuvre, nous avons voulu un livre nouveau. Avec ses entrées (plus de 300), le dictionnaire offre une approche inédite et variée, en adéquation parfaite avec la personnalité du cinéaste, maître en archivage et classification. Tout chez lui communique, non seulement la vie et l'œuvre, mais aussi au sein de celle-ci, les thèmes, les séquences, les phrases magiques, les personnages, les acteurs, les objets. Par son système de renvois, ce dictionnaire permet donc de circuler à l'intérieur du monde truffaldien dont le lecteur découvrira combien il forme un réseau dense et riche. Réseau aux multiples ramifications entrecroisées à l'intérieur desquelles chacun pourra naviguer à son gré, selon ses préférences. A cet effet, nous avons voulu que l'ouvrage soit lisible aussi bien par les amateurs des films de Truffaut que par les cinéphiles avertis. C'est pourquoi nous avons attaché une grande importance à ce que les articles soient toujours clairs et vivants, à l'image du style du cinéaste. Avec le souci également d'apporter la...
Une polyphonie s’orchestre ici selon des mouvements bien distincts : le premier consiste à envisager les « affinités électives » qui inspirent le cinéma de Rohmer - depuis sa filiation éprouvée avec Kleist, avec André Bazin, jusqu’à ses interprétations plus personnelles de Murnau ou de Jean Renoir (en passant par des coïncidences inattendues avec l’art d’un David Hockney...). Le second cercle est celui des études transversales, qui s’attachent à dégager la modernité du récit rohmérien à travers tous les manques qui le constituent ou les ambiguïtés du point de vue ; une modernité à quoi se dérobent en même temps ses personnages, dans leur idéalisme amoureux et leur nostalgie d’une « nature humaine » devenue problématique. Autant d’éléments que précisent six analyses de films, tout en remontant vers un sous-texte métaphorique (dans Le Signe du Lion, dans L’Amour, l’après-midi), ou une re-présentation picturale et historique (dans L’Anglaise et le Duc). Enfin, une série d’entretiens dessine ce qu’on pourrait appeler « l’atelier d’Éric Rohmer » : qu’il s’agisse de production ou de montage, du recours au son direct, ...
Figure de proue de la Nouvelle Vague, Eric Rohmer a signé les réalisations parmi les plus atypiques du cinéma français. Pour le cycle des Comédies et proverbes, il pose un regard sans complaisance sur la société des années quatre-vingt. Chez le héros rohmérien, le dire l'emporte sur le faire, l'illusion sur le réel, l'individu, emblème d'une décennie, se dépersonnalise. Etre creux et fantomatique, il semble ignorer que : " parler d'une chose, c'est lui donner l'importance qu'elle n'a pas. " Mu par une logorrhée irrépressible, il annihile le langage par un excès de mots. Dans ces pages, l'auteur s'attache à un aspect particulier de chaque film : l'organisation de l'espace pour La Femme de l'aviateur (1981), le rôle de la comédienne pour Le Beau mariage (1982), les jeux d'écriture pour Pauline à la plage (1983), la dimension philosophique pour Le Rayon vert (1986), la détermination sociale pour Les Nuits de la pleine lune (1984) et L'Ami de mon amie (1987). Où se prouve que, chez le personnage rohmérien, l'authenticité ne se réalise qu'au prix de l'artifice.
Comment faut-il vivre, comment faut-il aimer ? Telles sont les questions fondamentales auxquelles se heurtent les personnages d'Eric Rohmer. Comment ils s'en sortent, c'est la réponse ironique, humoristique, que déclinent ses comédies. Et Pascal Bonitzer éclaire dans cet ouvrage la pertinence du discours qui se glisse entre ces questions et ces réponses. S'en dégage une nouvelle " physiologie du mariage " (Rohmer est un grand balzacien), des variations sur le bonheur, la vie à deux, le choix entre le mariage qui assure la durée mais menace le désir, et l'aventure qui rompt la quotidienneté au risque de mettre le couple en péril. Se dévoile ainsi, à la lecture de cet essai, la morale ambiguë qui anime les grandes séries cinématographiques qui composent l'oeuvre d'Eric Rohmer. Des Contes moraux aux récents Contes des quatre saisons, en passant par les Comédies et proverbes ou des films hors-série comme Perceval et La Marquise d'O... L'originalité du propos de Pascal Bonitzer dessine autant de chemins de traverse par lesquels il interroge les faux-semblants du récit, les chausse-trappes de l'espace ou la folie discrète des protagonistes. Par rapport à...
Eric Rohmer se lance dans la realisation de ses Contes des quatre saisons a plus de soixante-dix ans. Le troisieme film de la serie, Conte d'ete est une reussite artistique et financiere complete, fruit d'une longue maturation du scenario et du travail avec les comediens. Conte de saison intimement lie au decor des cotes bretonnes, cette chronique estivale s'attache aux fluctuations des sentiments de personnages qui ne cessent d'hesiter sur leur destinee sentimentale. Conte philosophique ou se posent les questions de l'identite et de l'alterite, cet opus est aussi un conte moral qui interroge la nature des relations entre les sexes et montre comment le jeu de la seduction construit un regard genre.
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