
Propose, accompagné d'un commentaire, douze lais d'aventures et d'amour, composés entre 1160 et 1180, où les fées viennent à la rencontre du mortel dont elles sont éprises ; où un chevalier peut se révéler loup-garou ou revêtir l'apparence d'un oiseau.
Directeur du Centre de Recherches sur l'Imaginaire (Grenoble 3), Philippe Walter a incontestablement su donner une image moderne, ouverte et enrichissante des etudes medievales et des recherches sur l'imaginaire. Le present ouvrage collectif, publie en son honneur, temoigne justement de la richesse des perspectives ouvertes par sa reflexion et ses questionnements: mythologie indo-europeenne (voire eurasiatique) comparee, imaginaire medieval (mythes et litterature), folklore et traditions orales, mythe et ecriture, theorie du mythe (mythocritique et mythanalyse)... Ces 34 articles, rediges par des chercheurs des quatre coins du monde (de l'Europe au Japon en passant par l'Afrique du Sud et le Mexique), constituent ainsi autant de - voix des mythes - qui s'organisent elles-memes en une - science des civilisations - ou tout a sa place. En bref, ce livre se propose, pour reprendre les mots de Philippe Walter, d'orienter le lecteur - vers une comprehension nouvelle de l'imaginaire humain et vers une observation de l'humanite une et indivisible -."
Merlin, Lailoken, Suibhne : trois figures du devin appartenant à trois provinces celtiques, respectivement le Pays de Galles, l’Écosse et l’Irlande. Trois personnages, trois énigmes et trois destins qui se rencontrent sur le champ du mythe. À partir de trois textes majeurs du xiie siècle ici traduits : la Vita Merlini du clerc gallois Geoffrey de Monmouth, la Vita Kentigerni et la Folie de Suibhne, texte mythologique irlandais, cet ouvrage dessine un portrait du devin celtique d’après ce que le Moyen Âge chrétien en conserve. Disqualifié par le prêtre ou l’évêque qui lui ôtent son privilège sacré, le devin ne possède plus guère que la science encyclopédique pour fonder sa légitimité. De son antique don prophétique, il ne reste plus que l’étrange discours d’une poésie sacrée où se lisent les signes incertains de l’Histoire.
Le Moyen Age, période de naissance de notre littérature, voit simultanément ou successivement la naissance d'une langue, la naissance de la Littérature proprement dite, la naissance de l'Ecrivain, la naissance du Livre et celle du Lecteur, autant de genèses qui ne sont ni naturelles ni spontanées et qui s'expliquent par une multitude de facteurs. La présente anthologie de textes littéraires français du IXe au XVe siècle voudrait avant tout attiser la curiosité et bannir quelques idées simplistes dont la littérature médiévale est encore parfois l'objet. En effet, le retour actuel au Moyen Age procède d'une réévaluation totale des valeurs littéraires et conduit à s'interroger sur l'essence même du phénomène littéraire saisi dans sa genèse historique, culturelle et poétique.
Pourquoi les sorcières utilisent-elles un balai pour se rendre au sabbat ?Comment guérir une verrue ? Comment raviver l'amour de son mari ?Comment deviner le sort d'un malade ? Le Moyen Âge répond à ces questions par des croyances. Elles sont innombrables : il y en a pour chaque moment de la vie. On les croit saugrenues. En fait, elles reposent sur une logique très particulière qui relève de la pensée magique. Pour tenter de les comprendre, il faut les replacer dans l'univers mental qui les a produites. C'est l'un des objectifs de ce livre. Le Moyen Âge représente mille ans d'histoire occidentale. Il vit l'établissement et la consolidation du christianisme qui dut combattre les rites archaïques et les croyances païennes rebelles à sa nouvelle vision du monde terrestre et de l'au-delà. L'exploration de ces survivance populaires permet ainsi de saisir l'univers médiéval de l'intérieur. Malgré la répression qui les frappe, les superstitions témoignent du pouvoir intact de l'imaginaire sur la part inconnue et angoissante de la vie humaine. Philippe Walter est professeur émérite à l'Université de Grenoble Alpes où il a dirigé le Centre de Recherche sur...
Quelles nécessités, et quel type, ont depuis les temps les plus anciens, ponctués de seuils notre ligne de vie, l'établissant comme une succession réglée de périodes accomplies, identifiables et balisées ? La première partie de cet ouvrage propose quelques éléments d'une approche anthropologique et historique de l'imaginaire des âges de l'homme, de l'histoire et du monde, selon les cultures et selon les époques. Plus précisément consacrée à quelques âges de la vie, la seconde partie permet de réfléchir, à partire de l'opposition d'images archétypales comme celle du vieillard et de l'enfant, à partir de la valorisation des quêtes de l'adolescence, aux structurations temporelle de notre imaginaire. Après une mise en perspective philosophique, la dernière partie de l'ouvrage convoque quelques grands noms des âges antérieurs comme de notre modernité ; elle se présente comme une suite d'études comparées de l'imaginaire des âges de la vie et des âges du monde, organisée autour des notions récurrentes de passage et de dynamique.
Replacé dans une longue durée de l'imaginaire qui va du IVe siècle - celui d'Athanase qui écrivit la première Vie de saint Antoine - jusqu'à la fin du XVe siècle, avec le Mystère de saint Antoine en Viennois, en passant par les légendes dorées médiévales, saint Antoine l'ermite, « père des moines », révèle un nouveau visage. Le croisement des savoirs, faisant appel à l'anthropologie et au comparatisme, à l'histoire des idées et des croyances religieuses (pour expliquer le symbole du tau ou celui du cochon associés au saint), à l'histoire de l'art enfin (avec le témoignage d'Huysmans sur la représentation picturale des tentations), permet de scruter cette figure-clé de la «mythologie chrétienne». Ainsi, entre légende et mythe peut se définir, autour d'Antoine le mélancolique et l'initié, l'unité d'une tradition culturelle qui, par-delà les siècles et peut-être même les civilisations, fait dialoguer l'Orient et l'Occident, le texte et l'image, l'Antiquité, le Moyen Âge et la Modernité.
Que nous apprennent la physique et la chimie sur le sourire de la Joconde ? Des techniques d’analyse performantes, mobiles et non invasives, utilisant des rayons X, des lasers ou la lumière ultraviolette, visible et infrarouge, permettent aujourd’hui de mieux comprendre le rôle des matières et des techniques picturales dans la création artistique. Elles contribuent également à l’expertise et à la restauration des œuvres, notamment pour reconstituer l’éclat des couleurs d’origine. Indissociable d’une démarche pluridisciplinaire, la physico-chimie nous fait remonter le temps et nous livre les secrets d’atelier des artistes, allant jusqu’à reconstituer le geste créateur.
Arthur, Lancelot, Perceval, la fée Morgane, Escalibor, Brocéliande... nul n'ignore ces noms célèbres, mais qui connaît Guivret le petit, le chevalier Outredouté, Gormon Coeur Fier ou Le Beau Couard ? A vrai dire, il n'est guère facile de s'aventurer seul dans le vaste palais des mythologies arthuriennes. En éminent médiéviste, Philippe Walter nous offre le sésame permettant de pénétrer et de découvrir le monde foisonnant de la légende de la Table ronde. Il restitue à la matière celtique - bretonne, mais aussi galloise et irlandaise - la place privilégiée qui lui revient, sans négliger toutefois l'héritage indo-européen ou la greffe biblique si manifeste dans la quête du Graal. Avec près de six cents rubriques, ce dictionnaire se veut d'abord un guide de lecture, allant des premiers textes du VIIIe siècle à l'épanouissement courtois du XIIe siècle jusqu'à la christianisation tardive de la fin du Moyen Âge. Novateur dans sa démarche pluridisciplinaire, entrecroisant littérature, histoire, anthropologie, archéologie et philologie, il nous offre une synthèse magistrale jamais réalisée jusqu'alors.
L'olifant de Roland est une source de conflit qui ne cesse d'intriguer le lecteur de la Chanson de Roland. Pour cerner le rôle du cor dans le poème, cette étude s'intéresse aux diverses fonctions de l'objet - à la fois instrument à vent et récipient - dans un corpus de textes narratifs français, scandinaves et celtiques. Dans Érec et Énide et dans la Queste del Saint Graal, le motif est associé à l'abolition d'une mauvaise coutume. Le cor merveilleux, mesurant la qualité physique ou morale de celui qui tente d'y boire ou de la faire retentir, est aussi d'un grand intérêt: confié à un prêtre, l'instrument miraculeux de la chanson tardive de Lion de Bourges reconnaît l'héritier légitime, seul capable d'en tirer un son, tandis que le cor féerique envoyé au roi Arthur dans le Lai du Cor de Robert Bicket détecte sans faute les infidélités amoureuses. Celui qui réussit à le vider pourra léguer son fief à sens enfants. L'hagiographie et le folklore apportent des éléments importants à l'égard de l'origine du motif qui reflète un enjeu lié au temps et à la souveraineté. Replacé dans un contexte littéraire et calendaire, l'olifant permet de faire une...
Le Roman du Chevalier à la manche conte l’histoire d’un jeune homme, anonyme, abandonné par sa mère à la naissance, qui part à la recherche de ses parents. Le roman, construit sur le modèle bipartite de Chrétien de Troyes, est défini par deux quêtes : celle de la chevalerie et de l’amour dans la première partie et celle du père conclue par le mariage des parents, dans la deuxième partie. Le récit, inséré dans la version la plus étendue en moyen néerlandais de la trilogie Lancelot - Queste del Saint Graal - Mort le Roi Artu, la Lancelotcompilatie, présente un intérêt certain pour le médiévisme européen, car c’est un des quatre romans arthuriens en moyen néerlandais considérés comme « originaux », leur modèle français n’étant pas attesté à ce jour. Les quêtes et aventures racontées, les motifs évoqués tels l’enfant trouvé, le don d’une manche en gage d’amour, le secours porté à une jeune fille maltraitée, l’envoi d’un chevalier vaincu à la cour, l’abolition de mauvaises coutumes, le tournoi en vue de la conquête de la bien-aimée, le duel judiciaire sont caractéristiques de la « matière de Bretagne » et rappellent...
Cette anthologie présente des textes littéraires portugais de l'époque médiévale et donne un aperçu des liens étroits qui se sont tissés entre mythe, littérature et merveilleux : "La dame au pied de chèvre", "Don Afonso Henriques", "Le roi Ramiro", etc.
L'Histoire d'Arthur et de Merlin est la première traduction-adaptation en moyen-anglais de certains pans du cycle du Lancelot-Graal français, à une époque - le xive siècle - où la vogue des romans arthuriens s'estompe sur le Continent et commence à prendre son essor en Angleterre. Basé sur le Roman de Merlin et les Premiers faits du roi Arthur, ce texte réorganise les données initiales de la légende arthurienne de façon originale : de la succession difficile du roi Constant aux fiançailles d'Arthur, en passant par l'usurpation de Fortiger, la naissance de Merlin puis celle d'Arthur lui-même, et les multiples guerres que mène le jeune roi contre les envahisseurs saxons, le géant roi Rion d'Irlande ou ses propres vassaux révoltés. Toutes les grandes figures du monde arthurien sont présentes dans un texte qui est un moment important de l'histoire littéraire médiévale. L'introduction replace l'œuvre dans son contexte à la fois littéraire et culturel, avant d'attirer l'attention sur les variantes qu'elle introduit dans la Vulgate arthurienne.
Le Roman de Torec conte l’histoire d’un jeune homme, Torec, qui part en quête de la couronne d’or volée à sa grand-mère longtemps avant sa naissance, et son mariage avec la jeune fille qui possède le diadème. Fondé sur quelques motifs de deux contes-types populaires, L’Anneau magique et L’Homme à la recherche de sa fiancée ou femme perdue, le récit trace le cheminement du héros éponyme. À travers de nombreuses aventures, autant d’épreuves, il retrouve la couronne et épouse la jeune fille, Miraude, qui la possède. Les éléments merveilleux de l’univers du conte associés à la réécriture de nombreux aventures et motifs de l’univers arthurien, tels l’adoubement, l’amour de loin, le tournoi pour la main d’une jeune fille, les festivités à l’occasion d’un mariage, le secours porté à une jeune fille en difficulté, les mises en garde contre un danger, les duels, le combat contre des lions et /ou des géants, les combats au gué d’aventure, caractérisent le récit comme une oeuvre intertextuelle et un roman arthurien nouveau et original. La technique narrative du récit rappelle celle du roman arthurien en vers, mais aussi celle du...
Le Roman de Moriaen conte l’histoire du fils d’Agloval, chevalier de la Table Ronde et d’une Maure. Il part à la recherche de son père qui a abandonné sa mère avant sa naissance. Grâce à sa rencontre avec Gauvain et Lancelot, il réussit à le retrouver et à restaurer les droits de sa mère par le mariage de ses parents. Le récit, inséré dans la version la plus étendue en moyen néerlandais de la trilogie Lancelot - Queste del Saint Graal - Mort le roi Artu, la Lancelotcompilatie, présente un grand intérêt pour les médiévistes européens car c’est un des quatre romans arthuriens en moyen néerlandais, considérés comme « originaux », leur modèle français n’étant pas attesté à ce jour. Gauvain, Lancelot et Perceval, sont présents du début à la fin du récit. Les quêtes et aventures racontées, les motifs évoqués sont caractéristiques de la « matière de Bretagne ». La technique narrative de l’auteur/ narrateur rappelle celle du roman arthurien en vers, mais aussi celle du roman en prose avec ses annonces et clôtures d’épisodes. Fin connaisseur de la matière arthurienne, et aussi du relationnel familial intime, l’auteur du « scone ...
Performance d’un conteur qui se produit dans la rue, le cantare est un récit chanté ou psalmodié qui peut aborder de nombreux sujets. De ce genre intrinsèquement oral, les témoins écrits sont très précieux : ceux du présent recueil sont inspirés par les adaptations italiennes de la matière arthurienne tout autant que par les contes merveilleux. Tristan et Lancelot se livrent à un combat sans merci au Perron de Merlin, dans un récit suivant d’assez près un épisode de la réécriture du Tristan de Rusticien de Pise ; la cour arthurienne est menacée par un chevalier inconnu aux armes enchantées dans les cantari de Lasancis et du bouclier traître. Dans un troisième texte au sujet comparable, Hector, ensorcelé par Morgane, abat ses compagnons sans les reconnaître ; c’est Galaad, devenu chevalier ermite, qui intervient pour briser le charme et, dans le cantare qui lui est consacré, est le héros d’un conte hagiographique qui condense nombre de traits folkloriques. Enfin, Carduino, dans le cantare homonyme, et Gauvain, dans celui de la Pucelle Joyeuse, partent à la conquête d’une vouivre en traversant forêts, villes ensorcelées et châteaux enchantés...
Que ce soit grâce à ses apparitions au cinéma ou à la télévision, tout le monde ou presque connaît Robin des Bois. Pourtant, en dépit de cette notoriété, rares sont les lecteurs francophones ayant pu lire les textes originaux qui ont immortalisé la naissance et l’évolution de ce personnage légendaire. Longtemps inaccessibles au grand public et ignorés des chercheurs, les textes qui ont construit le mythe n’étaient en effet jusqu’à présent disponibles qu’en anglais. Sont présentés ici, pour la première fois en France, une sélection de poèmes, saynètes et ballades traduits et annotés, représentative de la légende au cours des différentes époques que l’œuvre a traversées. Quelle que soit la façon dont vous avez pour la première fois entendue parler de Robin des Bois, ce livre vous guidera sur ses traces et vous accompagnera, non loin de Nottingham et du repère de son shérif, à travers les forêts de Sherwood et Barnesdale jusqu’à l’arbre sacré où demeure le plus célèbre hors-la-loi anglais.
Monument de la littérature européenne du haut Moyen Âge, le Waltharius se distingue des autres épopées latines de cette époque par un caractère composite d’où il tire toute sa séduction mais qui le rend encore, malgré les très nombreuses études qui lui ont été consacrées, passablement énigmatique. Son héros, Walther, une magnifique bête de combat qui réussit à lui tout seul à vaincre et à tuer onze adversaires lancés contre lui dans un défilé des Vosges, est une très belle incarnation de l’héroïsme guerrier scandinave ou germanique. Mais la finesse d’un clerc érudit a su lui donner aussi des résonances nouvelles. Sentimentales, d’abord, grâce à l’amour plein de délicatesse qui l’unit à sa fiancée Hildegonde, toujours présente à ses côtés, selon un schéma narratif sans doute emprunté aux romans de l’antiquité gréco-latine. Chrétiennes voire humanistes, ensuite, à travers un regard acéré qui met à nu les faiblesses du vieil héroïsme guerrier, menacé par des vices comme l’orgueil, la colère ou la cupidité qui seront fatals aux adversaires du héros et l’amèneront lui-même à perdre la main droite. L’astucieuse ...
La littérature médiévale allemande comprend de nombreux trésors encore inconnus du public français. Le Pauvre Henri est le seul texte composé par Hartmann von Aue, poète souabe de la fin du xiie siècle, qui ne soit pas une adaptation d’un texte français. Ce récit bref, très proche de l’exemplum, relate la punition qui s’abat sur un jeune chevalier oublieux de Dieu. Devenu lépreux, le héros tente de trouver un remède à sa maladie et apprend par un médecin de Salerne qu’il ne peut être sauvé que par le sang d’une vierge qui accepte de se sacrifier pour lui. Quelques années plus tard, la fille du métayer qui l’a recueilli consent au sacrifice suprême et part avec le Pauvre Henri en direction de Salerne a n de sauver son seigneur. Cette œuvre originale, reposant sur d’anciennes légendes comme celle de saint Sylvestre, est à la croisée des croyances populaires et de la clergie de l’auteur. Elle est également le témoin de la variance des textes médiévaux : tandis que la version A demeure sans doute assez proche du texte aujourd’hui perdu de Hartmann, la version B nous offre une histoire différente dans laquelle la fille du métayer gagne...
Chrétien de Troyes est présenté souvent comme le premier grand romancier français conscient de ces nouveaux enjeux de la littérature. Cet auteur du XIIe siècle est le créateur de personnages illustres (Lancelot, Perceval) et d'un mythe (celui du Graal) qui a fasciné le XXe siècle. Une exploration de l'intérieur du projet littéraire de Chrétien de Troyes.
Death is equally frightening and fascinating. As we ignore much about it, try as we might to inquire into it, we surround it with a plethora of images and texts, geared either towards dissimulating and transforming it, or towards making it more accessible and acceptable.
Broceliande, cette foret mythique de la Quete du saint Graal, sillonnee en tous sens par les chevaliers du roi Arthur, comment et pourquoi s'est-elle implantee en foret de Paimpont ? De la Fontaine de Barenton au Val sans Retour, en passant par le Jardin des Moines, c'est le cheminement que l'auteur vous invite a continuer a suivre en sa compagnie, bien au-dela des apparences et des idees recues
Venue d'outre-Atlantique, la « cancel culture » menace de saper les fondements de notre civilisation : statues déboulonnées, auteurs classiques rayés des programmes scolaires, livres mis à l'index. Face à cela, il est urgent de faire oeuvre de transmission, en sortant de l'oubli ou en mettant en lumière des oeuvres fondatrices.Dans un premier volume, la Bibliothèque du jeune Européen, Alain de Benoist et Guillaume Travers présentaient 200 essais pour « apprendre à penser ». Ce second volume est tout entier consacré aux oeuvres de fiction, des récits mythologiques à la poésie, en passant évidemment par le roman ou la bande dessinée. Plus de 400 oeuvres sont présentées et analysées, offrant un précieux guide de lecture pour tous les âges. Le panorama ainsi offert, de l'Antiquité à nos jours, des pays latins à la Scandinavie, de l'Irlande à la Russie, donne à voir la richesse de l'univers esthétique européen. Les sensibilités qui s'y incarnent, les styles qui nous élèvent, les émotions dont on s'enivre par les grandes oeuvres, dessinent par petites touches la vaste fresque de notre héritage culturel propre. Alain de Benoist, essayiste, philosophe, ...
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