
Poétique de l'amour chez André Breton
Auteure: Paule Plouvier
Nombre de pages: 204Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Paule Plouvier, Christiane Anglés Mounoud, Jean Godebski : trois générations, trois itinéraires, trois voix et plusieurs croisements entre poésie et psychanalyse. Ce livre-entretien est survenu lorsque Paule Plouvier constata un jour qu'il lui restait à « écrire sur la sagesse ». Une histoire hors norme, de révolte, d'invention et enfin de compassion. Entre amour-haine et humanité, entre Orient et Occident. Un passeport pour la vie, entre la force de la poésie et l'ouverture fragile de la psychanalyse-parcours initiatique-succession de passages, combat et sagesse mêlés.
En quoi et à quelles conditions la notion d'engagement peut-elle aider à éclairer la représentation de la littérature ? Et en retour : quelle représentation de la littérature l'usage de la notion suppose (ou implique)-t-il ? Faut-il revenir à l'acceptation sartrienne du terme, ou en proposer de nouveaux modes d'interprétation ? Est-ce seulement le propre d'une certaine littérature que d'être engagée ?
Finalement pour la fille, le père est un refuge, un abri, la fillette se détache de sa mère et se réfugie auprès de son père "comme dans un port" dit Freud. Un port d'attache, un havre. — Et aussi un lieu de passage, de traversée. — Je pensais à vous, à cet entre-deux, entre une mère absente et un père inconnu. — La Poésie a été pour vous une sorte de " passeport" ? — Mon passe-port, oui, on peut le dire comme ça. Paule Plouvier, Christiane Angles Mounoud, Jean Godebski : trois générations, trois itinéraires, trois voix et plusieurs croisements entre poésie et psychanalyse. Ce livre-entretien est survenu lorsque Paule Plouvier constata un jour qu'il lui restait à "écrire sur la sagesse". Une histoire hors norme, de révolte, d'invention et enfin de compassion. Entre amour-haine et humanité, entre Orient et Occident. Un passeport pour la vie, entre la force de la poésie et l'ouverture fragile de la psychanalyse-parcours initiatique-succession de passages, combat et sagesse mêlés.
F. Alquié (1906-1985), philosophe et membre de l'Institut, a tenu de 1924 à 1937 ces cahiers où l'on découvre ses liens de l'époque avec les surréalistes, son intérêt pour les rêves éveillés, l'écriture automatique, etc.
Auteurs universitaires fribourgeois: Jean-Robert Gisler, Joël Gapany, Raymond Delley, Alessandro Martini.
Ces trois textes de Luigi Pareyson, le premier tié du cours universitaire de 1958-59 sur "l'esthétique de Valéry" qui concerne la genèse de cette pensée, les deux autres qui mettent en lumière la notion de "règle" et le rapport du "son" et du "sens" chez Valéry, forment une véritable introduction à l'esthétique de Paul Valéry, une explication éclaircissante de l'œuvre.
Quand André Breton, théoricien du surréalisme, nous raconte un épisode de sa propre vie : la rencontre avec Nadja (diminutif de nadezhda : espérance en russe), maman d'une petite fille, et qui sombrera quelque temps plus tard dans la folie. Le roman autobiographique de ces 9 jours de la vie du poète reprend tous les éléments de la littérature surréaliste.
C’est en termes de participation à l’esprit de l’époque, de hauteur identique de vue, de correspondance de formation et de destin que nous rapprochons Rimbaud et Nietzsche, car les grands événements d’une culture ne sont pas le fruit d’individualités totalement séparées auxquelles de simples coïncidences de formulation viendraient prêter un semblant d’identité. Bien au contraire le front d’une culture se construit (ou se déconstruit) globalement, posant à chacun le même type de questions et induisant, chez ceux dont l’oreille est capable d’écouter ce qui s’avance «à pattes de colombes», ces réponses dont avec le recul nécessaire on peut enfin voir les points de convergence. Paule Plouvier est professeur de poétique à l’université Paul-Valéry, Montpellier III.
Le prix Emmanuel Vossaert décerné par l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique à été attribué à cette étude. Les principes d'action et les conditions d'exécution de la littérature sont envisagés ici, pour la première fois de manière approfondie, sous l'angle du rite. Réfléchir aux enjeux et aux modes opératoires de la littérature en référence à la ritualité permet d'articuler de manière innovante les théories de la création et de la réception. Un texte se présente pour son auteur comme un pari sur le partage possible avec des lecteurs inconnus, appelés à constituer un « nous » dans le rituel renouvelable de la lecture. À cet effet, on observe que l'écrivain construit une représentation et en assure l'efficacité en s'appuyant sur des substrats mémoriels - marques identitaires à l'égard d'une culture -, mais aussi en convoquant du symbolique et de l'émotionnel. Sur cet horizon théorique, ce livre éclaire par une série d'analyses les enjeux de la mise en oeuvre de rites par les écrivains de la modernité littéraire française, du XIXe siècle à nos jours. Il examine comment la littérature peut convoquer les...
Dans la quotidienneté de la vie, le malheur est presque invisible, et, comme celui de solitude, sans voix: les nouvelles de ce livre s'attachent aux séparations à bruit feutré d'êtres qui se sont rencontrés, aimés, et qui se perdent irrémédiablement.
A travers une irrésistible pulsion de haine – c’est-à-dire d’amour brisé au départ – une femme intente à sa mère un formidable procès imaginaire. C’est le récit d’une obsession de tous les instants, désordonnée et rejetant une quelconque logique narrative. Qui est cette mère, à la fois grandiose et coupable ? Une Eurasienne qui a eu, hors mariage, une fille refusée dès sa naissance puisqu’elle porte le sceau du rejet racial, puis, plus tard, après avoir épousé un Français, un fils aimé, car considéré exempt de toute souillure. L’enfant chassée a grandi, moyennant finances, chez le Vieux Fou, ex-médecin d’Alger exilé en France, radié de l’Ordre, obsédé sexuel impuissant ayant sa servante pour concubine. La misère, l’exil, l’abandon ont transformé la narratrice en féroce animal justicier. Elle ressasse inlassablement ses griefs, ses élans matés, ses humiliations. Loin de se limiter à un cas personnel, le roman parvient à poser un des problèmes bouleversants de l’époque : celui des races d’Extrême-Orient violentées depuis plus de trente ans par la civilisation blanche. Cependant qu’à l’occasion de ces événements ...
Héritier d'une ancienne et tenace tradition cléricale, le Siècle des Lumières est fortement tracassé par le comique. De la comédie larmoyante à Mme de Staël, en passant par Fontenelle, Diderot, Mercier, Beaumarchais, Goldoni, etc., il s'efforce de le moraliser, de le sentimentaliser, bref, de le réconcilier avec la philosophie, malgré les violents sarcasmes de Rousseau. Si un malaise du comique travaille le siècle, il reste que ses deux meilleurs auteurs, Marivaux et Beaumarchais, chacun à sa manière, tentent d'échapper aux appels de l'époque, qu'ils ont maintenant charge d'incarner.
Cet ouvrage aborde le problème du passage de la perception à la représentation, à partir de textes et de gravures peu connus de voyageurs britanniques du XIXè siècle. Ces récits de voyages constituent une inépuisable source de renseignements sur les régions visitées : on y voit défiler l'observation botanique, l'étude ethnologique, l'analyse des langues que ces voyageurs approfondiront. Ces récits montrent également la relation qui s'instaure entre le voyageur et la montagne, l'observation le conduisant de l'identification de ses éléments à la révélation du lieu.
Que reste-t-il, en ce début de siècle, des acquis de ta civilisation européenne qui soit susceptible d'être repris, réagencé, voire restauré ? Et qu'est-ce qui demeure intraitable, irreprésentable, persistant toutefois à hanter la réflexion et la création ? S'il est ce qui subsiste après une disparition, le reste est aussi ce qui a été exclu pour qu'un ensemble se constitue. Cependant, ce qui a été exclu subsiste, obligeant à reconsidérer les procédures qui ont produit cette part à la fois rétive et spectrale, invitant à repenser la constitution du tout dont le reste, selon une représentation courante, serait un fragment. Au-delà de l'inventaire et du bilan, de la nostalgie comme de la célébration, ce recueil voudrait offrir l'occasion d'une interrogation conceptuelle, y compris sur la pertinence même de la notion de reste. Les auteurs ici rassemblés tentent, dans les domaines littéraire, philosophique et artistique, d'identifier les formes du reste auxquelles ils ont affaire, d'en dégager un potentiel agissant capable de nous aider à penser le présent ; ils proposent de donner un contenu pratique - sinon praticable - à la pensée du reste.
En 1905 Matisse et Derain font de longs séjours à Collioure : se met en place ce que le peintre Philippe Vigier nomme " l'effet Méditerranée " en peinture. Effet Méditerranée dont il est lui-même l'acteur. Fils de la Catalogne de laquelle il se revendique, nourri de l'éclat abrupt des paysages de ce Sud si spécifique, il emprunte à cette lumière et à ce sol les éléments alchimiques de sa création. Des années 1980 où il complète à Paris sa formation picturale aux années 2006 où, dans une série de tableaux nommée Après Barcelone, il donne à voir la maturation de son inspiration créatrice. Les premières toiles témoignent en effet d'une intrication étroite entre le signe graphique et l'intervention de la couleur à la manière d'Alechinsky. Peu à peu, la couleur se libère en direction d'un emploi du pigment pur ; le geste qui pose la touche devient " danse " devant la toile. Aux leçons de l'Ecole de Paris, des inventions formelles d'un Picasso et d'un Dali, viennent s'ajouter les voix américaines de Pollock et de De Kooning. C'est désormais son propre chemin que suit le peintre, broyant ses couleurs, inventant ses instruments, en particulier le...
Cette expérience spirituelle est celle d'une émergence de l'infini dans la finitude : "l'homme n'est pas, mais l'être est son oeuvre". La mutilation du poète, reconnue comme stigmate d'une déchéance dont l'homme serait le fruit, n'a jamais servi que d'aiguillon dans cette quête.
Comparer les projets poétiques de Victor Segalen et de Paul Claudel dans leur commune relation à l’Orient, tels qu’ils s’actualisent dans leurs livres respectifs : Peintures et Cent phrases pour éventails : voilà l’objet de cet ouvrage. Segalen et Claudel ont chacun puisé dans la culture orientale (chinoise et japonaise) pour produire une œuvre poétique personnelle qui reflète leur singularité. Chez Segalen, la peinture chinoise est interprétée comme une sorte de « miroir sans objet », elle devient un lieu de projection. En revanche, Claudel aborde la peinture japonaise comme « espace de signes ». Deux attitudes très différentes qui réfractent à leur tour les choix philosophiques des deux auteurs. Victor Segalen veut lire dans l’œuvre picturale chinoise une rupture avec la mimesis, en important une question qui agite l’esthétique occidentale fin-de-siècle ; Claudel voit dans la peinture japonaise, un territoire de signes, déjà présent dans l’idéographie chinoise, qui suppose une exégèse, conforme en cela à une esthétique enracinée dans la foi catholique. Outre la comparaison des deux projets qui inaugurent cette lecture, la relation...
Montre quels sont les rapports d'Antonin Artaud avec les revues, depuis "ilboquet " qu'il créa et signa sous le pseudonyme d'Eno Dailor jusqu'à des citations dans la presse littéraire actuelle (" Monde littéraire "...) en passant par les revues qui l'ont publié de son vivant (" Cahiers du Sud ", "Troisième convoi "...) ou après sa mort ("La tour de feu", "Tel quel "...).
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