
La madone de l'arsenic
Auteure: Henri Ramet , Paul Voivenel
Nombre de pages: 272Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
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Le Rugby à XIII est un rugby de rêve. Avec des temps de jeux très importants proches du football, ce rugby joué par 26 acteurs attire les foules notamment en Australie, Nouvelle-Zélande, Angleterre, Tonga, Fidji, Nouvelle-Guinée Papouasie et existe dans plusieurs autres pays européens dont la France, l'Italie, la Serbie, la Hollande, la Russie, l'Ukraine, l'Allemagne, la Suède. Ce livre vous fera découvrir de nouveaux horizons avec des chapitres dédiés à la naissance de ce sport, son arrivée en France, son interdiction par Vichy, son évolution en France, le Pays-Basque et le 13, l'âge d'or , l'armée et le XIII, les coupes du Monde, l'Art et le 13, et même la Franc-Maçonnerie liée au Rugby à XIII,
Depuis 1840, il existe un mystère Marie Cappelle Lafarge. La question lancinante n'est pas de savoir si elle a empoisonné son mari avec de l'arsenic. Des centaines de crimes de cette nature ont été commis et leurs auteurs sont rapidement tombés dans l'immense fosse de l'oubli. Il faut se demander pourquoi, plus de 175 ans après sa condamnation, elle reste d'une inexplicable actualité dans les livres, les émissions de radio, les reportages et les films à la télévision. Ce dictionnaire, sorte de pièce de théâtre à plusieurs centaines de personnages, apporte des réponses: Marie était écrivaine et nous a laissé des preuves de son talent, elle revendiquait sa liberté de femme (elle adorait George Sand!), elle renâclait devant le mariage obligatoire et arrangé, était passionnée de littérature et de musique. Son mystère est accentué par l'incertitude sur ses origines, peut-être royales! Partez à la rencontre d'une extraordinaire personnalité décapitée par la prison et la maladie mais qui nargue toujours le temps qui passe. En 2016, Marie Cappelle Lafarge sera au coeur de manifestations qui célébreront le bicentenaire de sa naissance.
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Le docteur Paul Campa fut mobilisé le 2 août 1914, au 57e Régiment d’Artillerie, avec le grade de médecin aide-major de 1re classe. Du premier au dernier jour de sa mobilisation, il a tenu un journal minutieux ; ses notes composent quatre gros volumes que ne possèdent pas plus de 500 bibliothèques, auxquels l’Académie française a décerné le Grand Prix Montyon, et d’où l’essentiel du « Toubib » est extrait. La valeur de son document, illustré par France Paul-Voivenel, tient à son objectivité crue sur cette période de notre histoire.
En décembre 1918, à Annecy, l'armistice est signé, mais les trains continuent de ramener du front des hommes à jamais meurtris. L'un d'eux, à l'identité inconnue, semble ne pas vouloir se réveiller. C'est à Claire, une jeune novice travaillant depuis quatre ans dans son service, que le professeur Tournier confie la tâche de ramener à la vie ce corps muet, refermé sur ses souvenirs. Par fragments, l'inconnu se dévoile au lecteur et la jeune infirmière à elle-même... Les débuts de la psychiatrie, les vestiges de la guerre et l'apprentissage du désir forment un violent mélange qui en quelques semaines peut faire basculer toute une vie.
Transvaluant les signes de l'échec et de la réussite, la malédiction de l'écrivain est l'un des grands mythes de la littérature moderne. « Il faut des malheurs, et des plus grands, pour faire ce qu'il y a de plus beau dans le plus beau des arts », écrivait un Louis de Bonald. « Le ressentiment est nécessaire à toute création artistique véritable », écrit plus près de nous un Michel Houellebecq. Ce mythe de la malédiction n'en est pas moins une croyance vécue, ayant orienté des vies entières d'artistes et d'écrivains. Un vaste continent de maudits se dessine ainsi, du XIXe au XXIe siècle, où le poète crotté voisine avec le styliste martyr de son art, où le nègre de génie le dispute au grand artiste sombrant dans la folie, où l'écrivain populaire ne se prive pas quelquefois de cette forme singulière de légitimité que procure le malheur. Le propos du présent volume n'est pas de dresser un nouveau palmarès des poètes maudits ou des acteurs obscurs de la scène littéraire, mais d'examiner les conditions de perpétuation d'une croyance - le malheur de l'auteur comme fondement de la valeur d'une œuvre - à travers un ensemble de textes et d'images...
Ils ne sont pas morts et pourtant ils ne sont jamais rentrés du Front où la Grande Guerre les avait envoyés. Le baptême du feu, l'horreur, la tragédie, ils n'ont pas tenu et sont devenus fous ou paralysés. Jean-Yves Le Naour revient sur l'histoire méconnue de ces soldats qu'on estime aujourd'hui au moins à 100.000... Un livre émouvant qui a touché le grand public et reçu le prix du grand livre d'histoire 2011. C'est par la révolte d'un paysan, Baptiste Deschamps, qu'a été révélé le sort atroce qu'on réservait aux poilus atteints du syndrome du shell shock, ces soldats qui n'avaient pas résisté psychologiquement à l'épreuve du feu et que l'on avait retrouvé pétrifiés, l'air hagard, parfois même fous. En haut lieu, on les appelait les " embusqués du cerveau ", soupçonnés d'être des simulateurs. Pour le prouver, on les soignait à coups de décharges électriques. Les Français n'en auraient sûrement jamais rien su si Baptiste Deschamps n'avait été traduit en justice parce qu'il refusait d'être brutalisé. L'affaire fit scandale et ouvrit la boîte de Pandore des traumatismes de guerre. Jean-Yves Le Naour donne ici toute la mesure de ce drame...
Des temps éloignés où le rugby était encore un enfant bâtard du dieu football, se forgeait — en bord de Garonne — une bien étrange religion. Une secte élevait — en une lande — un temple simple, avec un autel gazonné, des poteaux qui se dressaient comme une incantation vers les cieux, et des filtres qui devaient permettre la venue, ardemment souhaitée, d'une princesse aussi belle qu'inaccessible : la Vierge Rouge. Belle comme la victoire inaccessible, parce que farouchement protégée par un double rempart d'anges sélectionnés — une histoire gravait là ses premières pages. De la Vierge Rouge aux Anges Blonds, nous nous proposons de vous la conter.
Carl que j’avais pris en passant comme on fume une pipe d’opium un soir de détresse, à Hambourg […] Un petit officier boche ! c’était comique hein ? Je l’appelais en riant : « l’ersatz ». Pauvre imbécile que j’étais tout de même, d’avoir goûté à cet ersatz-là ! Et puis après, on en crève... On en crève ma parole. L'Ersatz d'amour et Le Naufragé se situent dans le contexte élargi de la première guerre mondiale : l'action commence pendant l'été 1913 et se termine à la Noël 1919. La révolution allemande de 1918-1919 et la relance du mouvement homosexuel constituent l'arrière plan du second volume. Willy et Ménalkas croisent "les races", comme on disait à l'époque. Sur fond de guerre, un jeune allemand s'éprend d'un peintre français, à moins que ce soit le contraire... L'ensemble romanesque est construit sur le modèle du « roman d'éducation », mais il a la particularité de croiser « roman d'apprentissage » ou Bildungsromane, et « roman de développement personnel » ou Entwicklungsroman. Tandis que le jeune noble passe de la toute puissance de la jeunesse à la maturité, le peintre français accepte petit à petit la ...
« tante et plus » (Willy) Henri Gauthier de Villars dit Willy (1859-1931) est un fantaisiste au sens de l’école littéraire du même nom, qui fut l’esprit du cabaret Le Chat noir à Montmartre. Il connut une gloire de dandy, d’abord avec ses chroniques musicales qu’il signait L’Ouvreuse du cirque d’été, puis avec la découverte de Colette, épousée en 1893, qu’il transforme un temps en Claudine, un modèle d’ « ingénue libertine » . Willy devenait une marque de fabrique. Son nom, seul ou accompagné du véritable auteur, augmentait sensiblement les tirages. Toute sa vie, il s’est documenté sur la vie homosexuelle de son époque : – Dès 1923, il publie avec Ménalkas (Suzanne de Callias) une passion amoureuse pacifiste entre un artiste français et un officier allemand, en deux volumes, L’Ersatz d’amour et Le Naufragé. En 1927, il dresse une synthèse des ses connaissancs : Le 3 e Sexe où il se montre tel que le décrivent ses contemporains, « la Loïe Fuller de la littérature » et le « Dr Cabanès de la pédérastie », c’est-à-dire un fou littéraire et un sacré archiviste défenseur cynique des homosexualités au croisement...
Contradictions, errements, lubies, impasses, sadisations : la psychiatrie, en France et dans le monde, a une histoire qui peut faire peur quand on l’examine de près, car, comme toute discipline médicale, elle a eu du mal à naître. Au nom de quoi, par exemple, pendant la Grande Guerre, les Poilus recevaient-ils des décharges électriques pour retourner au front ? Comment les psychiatres allemands ont-ils justifié les expériences qu’ils menaient sur les fous pendant le nazisme ? Comment a-t-on pu penser un jour que la malaria pouvait guérir de la psychose ? Entourés par une dizaine d’experts – des psychiatres principalement mais aussi un hépatologue, un ethnologue et un épistémologue –, Boris Cyrulnik et Patrick Lemoine débattent sur le passé de cette discipline qui a peiné à exister, mais surtout proposent de se concentrer sur la seule question qui vaille pour demain : quelle confiance accorder à la psychiatrie ? Quels garde-fous mettre en place ? Et que serait une société sans psychiatrie ? Boris Cyrulnik est neuropsychiatre et directeur d’enseignement à l’université de Toulon. Il est l’auteur de très nombreux ouvrages qui ont tous été des...
Les deux auteurs furent médecins lors la Grande Guerre, attachés à l'ambulance Z, une formation sanitaire spécialisée dans le traitement des blessés par gaz. Ils racontent quelles furent les souffrances des soldats, les efforts du service de santé, les idées pour se protéger et l'insuffisant arsenal thérapeutique pour soigner.
Si la Grande Guerre fournit le cadre chronologique à cette étude, elle n'en est pas l'objet principal. Frédéric Rousseau décrit une guerre à hauteur d'homme ; il s'intéresse aux êtres qui combattent en première ligne, à ceux qui non seulement affrontent les intempéries, les privations mais encore doivent concilier leur sens du devoir patriotique avec la peur de flancher, de souffrir, la peur de mourir, la peur de tuer. Comment les hommes tiennent-ils ? Telle est l'une des questions auxquelles l'auteur tente de répondre en donnant la parole à des combattants, anonymes ou célèbres, originaires des principaux pays européens en guerre. En portant ce regard original sur cette grande guerre européenne, par-delà les drapeaux et les uniformes, Frédéric Rousseau dégage ainsi une véritable communauté européenne de la souffrance.
Gustave Flaubert sur les sentiers du GR20, André Gide sur les pentes du Monte d’Oro, Julien Gracq à la plage, Prosper Mérimée sur les pas de Colomba entre la Castagniccia et Sartène... Comment ces touristes peu ordinaires que sont les écrivains ont-ils vu la Corse ? Qu’ils en soient natifs (Salvatore Viale, Santu Casanova, Angelo Rinaldi...) ou étrangers (Mérimée, Dumas, Maupassant...), la Corse a inspiré l’œuvre de nombreux écrivains. Certains n’y ont été que de passage, d’autres s’y sont installés (Jean d’Ormesson, Marcel Conche...). Leurs regards diffèrent, mais tous partagent la même passion pour cette île. Avec La Corse des écrivains, vous suivrez les chemins balisés par ces auteurs, à travers les anecdotes et les aventures qui leur sont arrivées. En sept chapitres, depuis Corte et le Centre Corse jusqu’à la plaine orientale en passant par la Castagniccia et la Casinca, Bastia et le cap Corse, la Balagne, Ajaccio et, au sud, Bonifacio et Porto-Vecchio... vous visiterez et (re)découvrirez en même temps les endroits secrets de cette île sur les pas de ses écrivains. Un voyage en compagnie de Balzac, Hugo, Nietzsche, Carco,...
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Ce troisième tome de la correspondance « posthume » d’Arthur Rimbaud consacré à l’édification du mythe Rimbaud couvre la période 1912-1921. Paterne Berrichon, le beau-frère du poète auto-érigé en défenseur de sa mémoire, s’y illustre dans diverses querelles : avec Remy de Gourmont, qui se gausse de la prétendue « héroïque pureté » du poète et affirme l’homosexualité de celui-ci ; avec Georges Izambard, que Berrichon accuse d’avoir instillé chez le jeune Rimbaud des idées révolutionnaires ; avec Marcel Coulon, qui eut l’audace de contester certaines idées de Berrichon sur Rimbaud ; avec Ernest Raynaud, enfin, dont la lecture de Paris se repeuple suscite les foudres du gardien du temple. Celui-ci n’est pas le seul, toutefois, à disputer l’interprétation de l’œuvre du poète, comme le prouve, en particulier, le différend entre André Suarès et Paul Claudel, chantre du Rimbaud catholique. Cette décennie voit par ailleurs paraître de nouvelles lettres inédites de Rimbaud, dont la célèbre lettre sur le poète « Voyant » publiée en 1912 dans la Nouvelle Revue française. La guerre éclipse les conflits de récupération et...
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