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Justifier l'injustifiable

Justifier l'injustifiable

Auteure: Olivier Jouanjan

Le livre se propose, à titre d’hypothèse heuristique, de prendre au sérieux le discours des juristes qui cherchent à donner une assise intellectuelle au « droit » nazi. C’est pourquoi le droit nazi est qualifié de « droit monstrueux » plutôt que de « non-droit ». Cette dernière manière ne permet en effet pas de comprendre les ressources et ressorts intellectuels mobilisés par ces auteurs pour les renvoyer simplement à l’irrationalité, comme si le monde des juristes était tout à coup devenu fou ou purement opportuniste en 1933. À un tel type d’approches psychosociologiques, nous préférons ici une approche tératologique, permettant de décrypter la logique interne, la grammaire générative d’un discours monstrueux sur un droit monstrueux qui autorise à justifier « en droit » l’injustifiable moral. Sont analysés successivement le problème de la conversion de l’élite juridique au nazisme (1. Conversions), les torsions et retournements opérés sur le discours juridique classique (2. Inversions), puis les caractères de la normativité nazie (3. Perversions).

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Le droit, l'état et la constitution démocratique

Auteure: Ernst-Wolfgang Böckenförde

Nombre de pages: 318

L'Etat s'est affirmé dans l'histoire politique européenne à la fois comme une puissance distincte de la société à laquelle il fait face, muni d'un pouvoir de commandement, et comme puissance légitimée par et fondée sur cette société. L'Etat est tout ensemble cette puissance qui menace la liberté des individus et la condition même de possibilité de cette liberté. Le droit est l'instrument à travers lequel passe le contrôle étatique de la société, mais aussi la mesure des limites imposées à l'Etat (de droit). La démocratie est le gouvernement du peuple par lui-même, et pourtant ce peuple ne peut jamais être présent à soi-même et ne se présente politiquement que " représenté ". La constitution démocratique, enfin, doit donner au pluralisme son unité. Ce sont toutes ces tensions et contradictions de la politique et du droit des Modernes que les essais réunis dans le présent ouvrage s'efforcent de penser. A travers ces textes consacrés à l'Ecole historique du droit, à la pensée axiologique, à l'histoire de l'Etat, aux méthodes du droit constitutionnel et à la démocratie représentative, c'est l'aventure de l'Etat moderne et de son droit que...

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L'État moderne et son droit

Auteure: Georg Jellinek

Nombre de pages: 593

De G. Jellinek (1851-1911), on ne sait généralement en France qu'il a été un des maîtres de Kelsen. L'ignorance de la langue allemande et le manque de curiosité intellectuelle de trop de contemporains ont conduit à une sous estimation plus que regrettable d'un des auteurs majeurs de la doctrine publiciste d'outre Rhin. La réédition présentée ici, d'une traduction datant du début du XXe est sans conteste, comme l'écrit O. Jouanjan dans une préface remarquable, l'un des grands monuments de la science juridique allemande. L'ouvrage ne traite pas uniquement de la théorie juridique de l'Etat. Les deux premières parties consacrées respectivement aux questions méthodologiques et à la théorie sociale de l'Etat constituent, elles aussi, des monuments de la pensée allemande. La première partie " Recherches introductives ", est une contribution considérable et influente dans les milieux de la sociologie allemande à la problématisation des méthodes dans les sciences sociales. Dans le dialogue qu'il entretient notamment avec Max Weber, Jellinek n'est pas à considérer comme une espèce de disciple du grand maître, mais comme un partenaire à part entière dont la...

L’abstention de la puissance publique et la garantie des droits fondamentaux

L’abstention de la puissance publique et la garantie des droits fondamentaux

Auteure: Damien Fallon

Nombre de pages: 536

L’abstention de la puissance publique entretient un lien étroit avec les droits fondamentaux. En effet, la fonction première des droits fondamentaux a historiquement été d’imposer des obligations d’abstention à la charge de la puissance publique. À cette fonction initiale, s’est peu à peu ajoutée une dimension positive. Ainsi, la puissance publique doit aujourd’hui, non seulement s’abstenir de porter atteinte aux droits fondamentaux, mais également s’abstenir de ne pas les garantir. Cet ouvrage a pour objet la construction d’un concept théorique d’abstention permettant d’apporter un nouvel éclairage pratique sur le droit positif en revisitant des thématiques classiques comme les droits sociaux, le principe de précaution, l’incompétence négative du législateur, ou encore la théorie des obligations positives. L’abstention apparaît ainsi comme un véritable mode d’action entre les mains des pouvoirs publics. Elle se distingue alors de l’inaction, qui désigne l’absence de toute action. Cette distinction fondamentale entre abstention et inaction emporte de nombreuses conséquences pratiques. Par la mise en lumière d’un élément...

Comprendre le monde qui vient - Le sexe après sa révolution

Comprendre le monde qui vient - Le sexe après sa révolution

Auteure: Collectif

Nombre de pages: 239

La révolution sexuelle a eu lieu : la liberté et l'égalité des désirs sont désormais inscrites dans le droit et les mœurs. Pourtant, avec le sida, les violences et une norme de réflexivité, le sexe est habité par une inquiétude nouvelle. Ce dossier, coordonné par Jonathan Chalier et Michaël Fœssel, cherche à en prendre la mesure. A lire aussi dans ce numéro : la police des favélas et le péril du populisme, ainsi que des commentaires de l'actualité politique, artistique et éditoriale. La révolution sexuelle a eu lieu : la liberté et l'égalité des désirs sont désormais inscrites dans le droit et les mœurs. Pourtant, avec le sida, les violences et une norme de réflexivité, le sexe est habité par une inquiétude nouvelle. Ce dossier, coordonné par Jonathan Chalier et Michaël Fœssel, cherche à en prendre la mesure. A lire aussi dans ce numéro : la police des favélas et le péril du populisme, ainsi que des commentaires de l'actualité politique, artistique et éditoriale.

Aujourd'hui la guerre

Aujourd'hui la guerre

Auteure: Catherine Hass

Nombre de pages: 400

Le 13 novembre 2015, beaucoup d’acteurs politiques, médiatiques ou de témoins des attentats parisiens répétaient en boucle : « Nous sommes en guerre. » Cette expression ambigüe n’a pas permis de mieux comprendre ce qui s’était passé. Elle interroge d’autant plus si l’on considère que, durant les années 2000, l’on avait annoncé la fin de la guerre au profit de l’avènement d’« opérations de police » et d’« états de violence ». En s’attachant à restituer ce qui fut pensé sous le nom de guerre à partir des écrits de Clausewitz, Mao, Schmitt et l’administration Bush, Catherine Hass nous montre que la guerre n’apparaît pas ou ne disparaît pas selon les périodes mais qu’elle change de mode selon la politique à l’œuvre, redistribuant ses catégories – ami, ennemi, antagonisme, nation, révolution, terrorisme... Le pari de ce livre est que des pensées révolues de la guerre peuvent constituer une forme de recours pour réfléchir notre contemporain, à l’instar de la Syrie ou de Daech. Docteure en anthropologie politique, Catherine Hass est spécialisée dans l'étude du contemporain. Après avoir mené des enquêtes...

Oppressions et résistances

Oppressions et résistances

Auteure: Stéphane Rials

Nombre de pages: 368

Il est assez étrange que les Facultés de droit ne comprennent, en France du moins, rien qui puisse ressembler à un grand cours de présentation générale des doctrines de l'éthique, alors que les jeunes juristes seront en fait appelés à disserter d'une part sur le sens des fins et d'autre part sur la mesure (la proportionnalité, disent les juristes) des moyens. Reprenant quelques articles remaniés et augmentés, l'auteur plaide ici pour que le droit ne soit pas une discipline de normes exclusivement techniques mais une discipline de réflexion ouverte sur la philosophie.

État et société politique

État et société politique

Auteure: Bruno Karsenti

Nombre de pages: 384

La question de l'État, dans les sciences sociales, ne peut se cantonner à étudier les rapports entre l'État et la société. Bien que souvent spontanément présente dans ces disciplines, une telle représentation les condamne de facto à démissionner devant l'État et à adopter des langages étrangers à leur épistémologie. Au mythe de la dissociation de l'État et de la société, les sciences sociales sont obligées d'opposer une autre conception de l'État qui le maintient dans une étroite dépendance de l'ensemble social dont il est un élément de différenciation. État et société ne sauraient par conséquent être considérés comme deux entités de nature équivalente, car l'un est contenu par l'autre. Cela n'empêche pas toutefois de reconnaître à l'État une place prééminente et de concevoir qu'il participe à la reproduction des rapports sociaux de pouvoir. La perspective sociologique donne ainsi à l'État une physionomie particulière. Elle fait porter des exigences fortes sur l'enquête empirique. Elle modifie également profondément le concept de l'État lui-même. Les contributions à ce volume, qui proviennent de la plume de juristes et de...

Les cinquante ans de la République Fédérale d'Allemagne

Les cinquante ans de la République Fédérale d'Allemagne

Auteure: Michel Fromont , Centre de recherche de droit constitutionnel (Paris)

Nombre de pages: 160

Marquant le cinquantième anniversaire de la République fédérale, cette journée d'études a pour but de débattre sur cinq thèmes empruntés aux quatre grands principes qui dominent le droit constitutionnel allemand, à savoir la démocratie, le parlementarisme, le fédéralisme et la suprématie de la Constitution.

La puissance de l'État

La puissance de l'État

Auteure: Olivier Beaud

A une époque où l'État et la souveraineté occupent à nouveau l'actualité politique et juridique, cet ouvrage propose une réélaboration théorique de ces deux notions centrales. Il esquisse une théorie générale de l'État à travers la figure centrale de la souveraineté dont les deux modalités, monarchique et démocratique, sont examinées sous l'angle de la théorie générale du droit. Par là même, il voudrait contribuer à ce que les juristes, conscients de la richesse et de l'intérêt de leur savoir (notamment de la dogmatique juridique et constitutionnelle), se réapproprient leur propre territoire.

La laïcité en question

La laïcité en question

Auteure: Collectif

Nombre de pages: 324

Cet ouvrage inscrit la réflexion sur la laïcité dans la longue durée de l’histoire française et allemande, tout en croisant les approches disciplinaires, afin d’éclairer respectivement chacun des deux modèles dans sa spécificité. Les contributeurs (historiens, philosophes, théologiens, juristes, sociologues, germanistes) s’y écartent de conceptions philosophico-idéologiques de la laïcité et se placent sur le terrain de l’histoire et du droit pour se mettre à distance de partis pris militants qui biaisent la réflexion sur un sujet si brûlant. Si le mot laïcité n’a pas d’équivalent en allemand, cela ne veut pas dire cependant que les réalités françaises et allemandes en la matière ne soient pas comparables. Divers éléments entrent en ligne de compte pour ce faire : outre le critère de neutralité réciproque du politique et du religieux, le respect de la liberté religieuse dans ses diverses facettes, la séparation des Églises et de l’État sous ses différentes formes, le statut juridique accordé aux sociétés religieuses, la mise en oeuvre du droit à l’incroyance. L’ouvrage, organisé selon une structure à la fois chronologique et ...

La conscience politique

La conscience politique

Auteure: Geoffroy de Lagasnerie

Nombre de pages: 240

La politique est peut-être le domaine de notre existence que nous pensons le plus faussement : nous ne cessons d’utiliser des catégories totalisantes (peuple, volonté générale, souveraineté populaire), des récits mystificateurs (le contrat social, la démocratie délibérative) ou encore des notions abstraites (le législateur, le corps politique, le citoyen) dont nous reconnaissons la plupart du temps le caractère fictif, tout en affirmant la nécessité d’y recourir. Mais pour quelles raisons faudrait-il adosser la pensée politique à des fictions ? À quoi voulons-nous échapper de cette manière ? Et surtout, que se passe-t-il sitôt que nous rompons avec ces modes de pensée et regardons la réalité telle qu’elle est ? Geoffroy de Lagasnerie propose d’élaborer une conception réaliste de l’État, de la Loi et de notre expérience comme sujets. Il pose les principes d’une théorie qu’il appelle « réductionniste », qui conduit à faire vaciller les oppositions qui structurent toute l’histoire de la philosophie politique entre démocratie et colonie, force légitime et violence illégitime, État de droit et exception ou arbitraire, crime politique...

Tolérance et modernité juridique

Tolérance et modernité juridique

Auteure: Bjarne Melkevik

Nombre de pages: 168

Il ne faudrait surtout pas s'imaginer que la tolérance règne en maître sur notre Terre. Trop d'informations doivent convaincre du contraire même le plus borné des naïfs. Les haines, les rancunes, les suprématies de tout ordre, les fanatismes et les intolérances au quotidien n'ont guère disparu, anesthésiés par une quelconque aufhebungen sublime. Le début choc de notre XXIe siècle, qui a véritablement commencé le 11 septembre 2001, doit nous servir de leçon et surtout nous pousser vers un brin de lucidité. Retenons pourtant que les feux et les braises de la haine, du fanatisme, de la suprématie, de l'inégalité et de la discrimination ne sont, hélas, guère réservés à une journée distincte, mais s'imposent souvent en maîtres en transformant chaque jour en enfer pour des millions et des millions de personnes, un peu partout sur notre planète bleue. A l'intérieur donc d'une conception démocratique de la modernité juridique et politique, nous avons simplement besoin de la tolérance pour transformer les enjeux sociaux, religieux, ethniques et autres, en mots et en dialogues, pour montrer que vivre en paix et dans la coopération est bénéfique pour tous,...

Philosophie du droit 02

Philosophie du droit 02

Auteure: Bjarne Melkevik

Nombre de pages: 612

La philosophie du droit, c'est avant tout un lieu de réflexion, d'investigation, d'analyse et de dialogues intellectuels. C'est un acte de pensée pratique et public qui a fait ses preuves, qui a su s'imposer avec noblesse, qui a donné des textes qui ont inspiré et enrichi la culture juridique dans tous ses coins et recoins. S'engager dans la bataille du sens, dans la joute intellectuelle de notre temps, au sujet d'un topoï (lieu) comme le " droit " (ou ce qui prétend l'être), ne se fait qu'en déployant, honnêtement et en tout respect, cette bannière de réflexion, de jugement et d'engagement qu'est la philosophie du droit dans son sens moderne. La philosophie du droit moderne se révèle aujourd'hui un acteur de première importance dans les grands débats se rapportant à l'auto législation moderne (et démocratique) et au choix qu'il convient d'effectuer quant à ce qui doit compter pour nous mutuellement sous le mode du " bien " et du " juste ", et en tant qu'assurance (textuelle et potentielle) pour nos cosociétaires qu`il existe toujours une possibilité de faire appel au " droit " devant la violence, l'oppression, la discrimination, le crime.

Carl Schmitt, penseur de l'État

Carl Schmitt, penseur de l'État

Auteure: Sandrine Baume

Nombre de pages: 320

La doctrine de l'Etat de Carl Schmitt, souvent délaissée au profit d'autres facettes de son oeuvre, constitue pourtant le lieu où s'incarnent ses théories du politique et de la Constitution. Le juriste allemand y consigne les bouleversements institutionnels traversés par l'Allemagne au 20e siècle. En 1914, il pense encore l'Etat dans sa conformité à la légalité, alors qu'à la chute de l'Empire, il ne considère les organes étatiques que dans leur usage de la décision et leur aptitude à affronter les situations d'exception.Dans une perspective inédite, à partir d'une étude systématique de ses écrits relatifs à l'Etat, cet ouvrage relie la théologie politique de Schmitt, son anti-individualisme, comme sa définition singulière du politique, à ses propositions de refonte des institutions.La reconstitution de sa doctrine de l'Etat éclaire d'un jour nouveau l'affrontement entre ses partisans et ses adversaires et explique, malgré les compromissions avérées de Carl Schmitt avec le nazisme, la persistance de sa pensée dans la vie intellectuelle après Nuremberg.

Histoire de la philosophie du droit

Histoire de la philosophie du droit

Auteure: Jean-Cassien Billier , Aglaé Maryioli

Nombre de pages: 328

« Il est peu de questions relatives à la société humaine qui aient été posées avec autant de persistance et qui aient fait l'objet, de la part de théoriciens réputés, de réponses aussi différentes, étranges et même paradoxales que la question "Qu'est-ce que le droit ?" ». Telles sont les lignes inaugurales, en 1961, de l'un des ouvrages marquants de la philosophie du droit au XXe siècle, celui de H.L.A. Hart : Le concept de droit.Qu'est-ce, en effet, que le droit ? Une telle question générique implique immédiatement une réflexion philosophique, dès lors que l'on décide de ne pas se satisfaire des définitions sans doute partielles que tel ou tel système de droit peut donner tout à la fois de lui-même et du droit en général.Que cette question difficile soit persistante, comme le dit Hart, le lecteur s'en convaincra en lisant cette étude qui tente de retracer les grands moments de l'histoire de la philosophie du droit occidentale depuis l'Antiquité. Que les réponses proposées au long des siècles soient parfois « étranges et paradoxales », le lecteur pourra également en juger en saisissant cependant en quoi leur éventuelle étrangeté peut...

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La lutte pour le droit

Auteure: Rudolf von Jhering , Olivier Jouanjan

Nombre de pages: 113

La paix est le but que poursuit le droit, la lutte est le moyen de l'atteindre. Aussi longtemps que le droit devra s'attendre aux attaques de l'injustice - et cela durera tant que le monde existera - il ne sera pas à l'abri de la lutte. La vie du droit est une lutte : lutte des peuples, de l'État, des classes, des individus. Tous les droits du monde ont été acquis en luttant ; toutes les règles importantes du droit ont dû commencer par être arrachées à ceux qui s'y opposaient, et tout droit, droit d'un peuple ou droit d'un particulier, suppose que l'on soit constamment prêt à le soutenir. Le droit n'est pas une pure théorie, mais une force vive. Rudolf von Jhering

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L'esprit de l'École historique du droit

Auteure: Olivier Jouanjan , Friedrich Carl von Savigny

Nombre de pages: 285

Carl von Savigny et son disciple Georg Friedrich Puchta sont considérés comme les fondateurs de l'École historique du droit, jalon essentiel de la pensée juridique moderne. Traduits pour la première fois en français, les deux textes fondateurs de cette école sont ici partiellement présentés, entourés d'une introduction et d'une étude critique. Le propos des commentateurs est de faire apparaître la filiation historique et philosophique de cette pensée avec le mouvement de l'idéalisme et du romantisme allemand au 19e siècle, par opposition avec la philosophie des lumières. Dans une seconde partie, le Groupe de sociologie politique européenne, s'interroge sur l'identité des jeunes. Il s'agit de comprendre cette problématique à la lumière de la crise des valeurs fondamentales qui organisaient jusqu'à maintenant notre société : la famille, l'Église, la politique.

Le droit et les paradoxes de l'universalité

Le droit et les paradoxes de l'universalité

Auteure: Danièle Lochak

Nombre de pages: 256

La forme prise, en France, par les controverses sur la parité ou la discrimination positive, sur le port de signes religieux à l’école ou sur les statistiques ethniques a mis en lumière la dimension idéologique et même polémique de la notion d’universalité qui a servi de toile de fond à ces débats entre les tenants du « modèle républicain » universaliste et ses détracteurs. L’universalisme abstrait hérité de la Révolution française qui s’exprimait dans l’affirmation que « la loi doit être la même pour tous » cède progressivement du terrain face à une conception plus exigeante de l’égalité qui ne se satisfait pas de l’égalité en droit. Il est parallèlement remis en cause par les revendications des groupes minoritaires qui réclament non seulement un accès effectif à l’exercice des droits universels mais aussi la reconnaissance de leur identité propre. L’universalité des droits de l’homme proclamée en 1948 comme une évidence est contestée au nom du pluralisme culturel. L’émergence du concept d’humanité en droit international, expression d’un universel aux dimensions de la planète, trouve ses limites dans la...

L’invention de la gestion des finances publiques

L’invention de la gestion des finances publiques

Auteure: Philippe Bezes

Nombre de pages: 580

Le vote et la mise en œuvre de la loi organique relative aux lois de finances du 1er août 2001 ont rappelé l’importance de la régulation et de la gestion des finances publiques. Pour ses promoteurs, la LOLF introduirait de manière inédite des préoccupations managériales dans le droit budgétaire et comptable, volontiers présenté comme peu soucieux de considérations d’efficacité ou d’efficience. Cette actualité de la LOLF incite l’historien, le juriste ou le politiste à prendre de la distance en réinscrivant ces mutations dans la longue durée. À travers une série d’études inédites, cet ouvrage retrace l’histoire mal connue des principes, des règles, des instruments et des pratiques qui ont façonné le droit budgétaire et compta ble tout au long du XIXe siècle, depuis sa refondation sous la Restauration jusqu’au début de la Première Guerre mondiale. Comment et à travers quels enjeux sont produites les normes du droit budgétaire et comptable ? Quels débats de doctrine suscitentelles ? Que nous apporte la perspective historique pour (re)penser les relations entre la mise en place d’un droit des finances publiques et les préoccupations...

La trahison des élites allemandes

La trahison des élites allemandes

Auteure: Christian Baechler

Nombre de pages: 648

Comment et pourquoi une élite cultivée a-t-elle abdiqué face au nazisme ? C’est la réponse à laquelle un des plus grands spécialistes de l’Allemagne répond dans ce livre. Christian Baechler trace l’itinéraire ignoré d’une bourgeoisie culturelle méconnue de la fin du XVIIIe siècle à la Seconde Guerre mondiale. Le parlement de Francfort de 1848-1849 marque l’apogée de son influence politique, qui décline dans l’Allemagne bismarckienne. Confrontée au développement de la société industrielle, elle subit une « crise existentielle » qu’elle surmonte par le nationalisme. Accentué par la défaite de 1918, par une flambée d’antisémitisme et par la crise des années 1930, ce nationalisme devient raciste. Ce sont des conditions favorables à une adhésion au national-socialisme pour certains ou au retrait dans l’abstention ou l’indifférence pour la plupart. Toutes les conditions étaient réunies pour qu’elle se compromette dans l’entreprise hitlérienne. Voici la fresque totale, fascinante et apocalyptique de l’effondrement d’une des élites les plus prometteuses de l’ère moderne.

Le pouvoir de révision constitutionnelle

Le pouvoir de révision constitutionnelle

Auteure: Kémal Gözler

Nombre de pages: 774

Kemal Gözler, Le pouvoir de révision constitutionnelle, Villeneuve d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 1997, 2 volumes, 774 pages. Titre préliminaire. - Le pouvoir constituant Chapitre 1. - Les notions générales Chapitre 2. - Les questions préalables Première partie: Les limites à la révision constitutionnelle Titre 1. - Les limites à la révision constitutionnelle inscrites dans les textes constitutionnels Chapitre 1. - L'inventaire des limites à la révision constitutionnelle inscrites dans les textes constitutionnels Chapitre 2. - La question de la valeur juridique des limites à la révision constitutionnelle inscrites dans les textes constitutionnels Titre 2. - Existe-t-il des limites à la révision constitutionnelle non inscrites dans les textes constitutionnels ? Chapitre 1. - Les thèses favorables à l'existence de normes supraconstitutionnelles s'imposant à l'exercice du pouvoir de révision constitutionnelle Chapitre 2. - Les thèses déduisant des limites à la révision constitutionnelle de l'esprit de la constitution Deuxième partie: Les sanctions des limites à la révision constitutionnelle Titre 1. - Les sanctions autres que le contrôle...

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Le droit social, le droit comparé

Auteure: Nikitas Aliprantis , Fabrice Bocquillon

Nombre de pages: 346

Hommage à Pierre Ortscheidt, président de l'université Robert Schuman à Strasbourg, l'ouvrage constitue une somme de droit social comparé, spécialité de l'auteur. Les aspects les plus variés de la question sont abordés, y compris dans leur dimension internationale.

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La crise de la théorie de l'Etat

Auteure: Hermann Heller , Olivier Jouanjan

Nombre de pages: 4

Voici un document majeur de la « querelle des méthodes » qui secoua le droit public sous Weimar, à l’heure de l’affaissement des prétentions à la neutralité de la science constitutionnelle classique. Cette crise ne doit nullement être réduite à l’affrontement Kelsen/Schmitt. Hermann Heller (1891-1933) ne se contente pas de critiquer à la fois le normativisme viennois et les mythologies décisionnistes : son texte revêt un caractère programmatique et esquisse les prolégomènes de la grande théorie de l’État que l’exil puis la mort lui interdiront de mener à bien. L’importance du « moment Weimar » éclate dans ces pages qui reconduisent au fondement de tout droit « public » : le politique.

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Justifier l'injustifiable

Nombre de pages: 328

Le livre se propose, à titre d'hypothèse heuristique, de prendre au sérieux le discours des juristes qui cherchent à donner une assise intellectuelle au « droit » nazi. C'est pourquoi le droit nazi est qualifié de « droit monstrueux » plutôt que de « non-droit ». Cette dernière manière ne permet en effet pas de comprendre les ressources et ressorts intellectuels mobilisés par ces auteurs pour les renvoyer simplement à l'irrationalité, comme si le monde des juristes était tout à coup devenu fou ou purement opportuniste en 1933. À un tel type d'approches psychosociologiques, nous préférons ici une approche tératologique, permettant de décrypter la logique interne, la grammaire générative d'un discours monstrueux sur un droit monstrueux qui autorise à justifier « en droit » l'injustifiable moral. Sont analysés successivement le problème de la conversion de l'élite juridique au nazisme (1. Conversions), les torsions et retournements opérés sur le discours juridique classique (2. Inversions), puis les caractères de la normativité nazie (3. Perversions).

Victor Schoelcher, abolitionniste et républicain

Victor Schoelcher, abolitionniste et républicain

Auteure: Anne Girollet

Nombre de pages: 409

Deux années après la commémoration du cent-cinquantenaire de la IIe République, Victor Schoelcher (1804-1893) est présenté, plus que jamais, comme le symbole de l'abolition de l'esclavage. Or, cette approche réduit non seulement l'abolition à un seul homme - représentant d'une République généreuse - mais encore l'image de Schoelcher, car ses contradictions et surtout, son républicanisme sont passés sous silence. Schoelcher lutta, physiquement et politiquement pour une République démocratique et sociale en ayant sans cesse le souci de l'application concrète, pour tous, des principes républicains : Liberté, Égalité, Fraternité. La République se devait donc non seulement de garantir l'inviolabilité de la vie humaine et le respect de la dignité de l'homme mais encore de donner à chacun les moyens de participer activement à la vie de la société (droit de vote, instruction, secours public, notamment). Ce modèle de République, Schoelcher entendait le faire appliquer également aux colonies. Son action fut décisive dans l'abolition juridique de l'esclavage en 1848 et dans l'organisation du statut légal pour les affranchis. Cependant, il fut...

La Dénomination

La Dénomination

Auteure: Dominique Rousseau , Michel Morvan

Nombre de pages: 272

La Dénomination : Chaque époque a des modes de nommer qui lui sont propres. Dans ces modes se dit le pouvoir de celui qui inscrit chaque chose à sa place. Les dénominations ont une histoire : leur étude ne relève pas seulement de l’épistémologie ; elle ouvre sur la compréhension des sociétés. Contributions de F. Balibar, B. Bensaude-Vincent, C. Bernand, P. Cartier et K. Chemla, J.-M. Drouin, C. Gauvard, O. Jouanjan, C. Michon, C. Moatti, J.-P. Verdet. ACTUEL J.-D. Vincent, La biologie du plaisir » M. Fink, « Expériences de renversement du temps en physique »

Le savoir oublié de l'expérience des lois

Le savoir oublié de l'expérience des lois

Auteure: William E. Conklin

Nombre de pages: 328

Incapable de prendre en considération les rapports sociaux d'une communauté, le discours juridique de l'Etat moderne est en proie à une crise. Cette crise affecte le discours juridique international aussi bien que celui des Etats. Comme conséquence, les rapports sociaux d'une communauté se voient imposer avec violence un langage monologique. Notre époque est marquée par la violence au sein de l'Etat, sous prétexte de la loi. Le discours juridique moderne joue un rôle dans l'irruption de cette violence dans la société civile. Les essais du présent volume révèlent les raisons de cette crise. L'ordre juridique moderne y est décrit comme privilégiant l'Etat. Au contraire de ce qu'on croit communément, une loi n'est ni une règle ni une valeur. Elle n'est pas non plus la conséquence de formes posées par l'Etat. L'ordre juridique moderne est plutôt caractérisé par un langage et une technique de raisonnement que des juristes spécialement formés prétendent être les seuls à connaître. Le droit n'est pas comme un langage : il est un langage.

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