
La diplomatique
Auteure: Georges Tessier
Nombre de pages: 152Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Les actes des dix-neuvièmes journées belgo-néerlandaises d’histoire du droit offrent un aperçu général de la recherche actuelle en histoire du droit et de la justice, en particulier des travaux de jeunes chercheurs. Les études réunies dans ce recueil couvrent une large palette chronologique: - Droit et justice au XXe siècle - De l’Antiquité romaine au Moyen-Âge - Histoire de la justice du Moyen-Âge au XVIIe siècle - Le temps des Révolutions - XIXe siècle : le pouvoir judiciaire face au bouillonnement sociétal - Quelques aspects oubliés de l’histoire récente du droit.
Écrire une histoire de l'identité nécessite de mobiliser une documentation très variée comme une historiographie ouverte. Car l'identité emprunte des voies multiples et les marques de reconnaissance vont du plus fruste au plus élaboré. Comment s'impose la mise en registre des sujets, comment naît l'état civil en 1792, comment la biométrie complète aujourd'hui une identité déclarative et administrative par une identité scientifiquement établie... Autant de moments essentiels d'une histoire souterraine dont le fil rouge est clair cependant : le recul de l'oralité, la multiplication des déplacements imposent peu à peu d'avoir des « papiers » et c'est en somme un chapitre particulier de l'histoire de la croissance de l'État qu'il s'agit d'écrire là.
Les contributions ici réunies en hommage à Claude Gauvard viennent compléter un triptyque éditorial, initié en 2010 : après Un Moyen Âge pour aujourd’hui et Violences souveraines (PUF, 2010), le bouquet d’études rassemblées témoigne de la dette contractée d’une ultime génération de doctorants, tous devenus depuis docteurs en titre. Il s’agit ici d’un acte collectif visant à rendre justice à l’incroyable capacité que Claude Gauvard de « faire jeunesses » du savoir dispensé, à travers l’enseignement et l’encadrement de travaux de recherches de longue durée. Ainsi pourrait-on qualifier un legs intellectuel inestimable : agir pour les autres et leur donner ce qui est inaliénable, soit la passion du savoir et, en l’occurrence, le désir de comprendre la société médiévale dans la profondeur de sa complexité, de ses ambitions morales comme de son rêve de totalité.
Le Dictionnaire des écrits de l’Ontario français (1613-1993) est l’aboutissement d’une entreprise lancée en 1982 par un collectif de chercheurs de Sudbury. Publiée en l’année du 400e anniversaire de la présence francophone en Ontario, il recense tous les ouvrages autonomes parus en français, depuis le Quatriesme voyage du Sr. de Champlain [...] en la Nouvelle France, fait en l’année 1613, jusqu’aux écrits beaucoup plus nombreux de l’année 1993. Le Dictionnaire des écrits de l’Ontario français (1613-1993), c’est ainsi la somme de tous les écrits connus de la langue française dont l’auteur est né en Ontario ou y a vecu et publié ou ayant l’Ontario comme sujet. Le Dictionnaire des écrits de l’Ontario français (1613-1993), c’est aussi la première lecture intégrale de quatre siècles d’écriture en français dans tous les domaines des sciences humaines soit 2 537 écrits imprimés de 1613 à 1993 par 1000 auteurs et présentés en un dictionnaire alphabétique et encyclopédique. Le Dictionnaire des écrits de l’Ontario français (1613-1993), c’est encore le fruit de la rédaction collégiale de 166 collaborateurs, un outil de...
"Bulletin bibliographique" in each number, 1839/1840-1848/1849; "Bibliographie" including "Livres nouveaux" (titles numbered continuously for each year) in each number, 1849-1959.
Dues à des spécialistes en science politique, histoire, histoire de l'art, littérature et philosophie, réunis autour du projet de recherche "Ordre institutionnel, écrit et symboles", ces contributions sont consacrées à la notion de codification en tant que concept-clef non seulement dans l'histoire du droit, mais aussi dans l'histoire du livre, les arts, les lettres et la technologie informatique
Fondée en 1950 par Eugénie Droz, la collection des Travaux d'Humanisme et Renaissance a réuni, en soixante-cinq ans, plus de 550 titres. Elle s'est imposée comme la collection la plus importante au monde de sources et d’études sur l'Humanisme (Politien, Ficin, Erasme, Budé...), la Réforme francophone (Lefèvre d'Etaples, Calvin, Farel, Bèze...), la Renaissance (littéraire et artistique, Jérôme Bosch ou Rabelais, Ronsard ou le Primatice...), mais aussi la médecine, les sciences, la philosophie, l'histoire du livre et toutes les formes de savoir et d’activité humaine d’un long XVIe siècle, des environs de 1450 jusqu’à la mort du roi Henri IV, seuil de l'âge classique. Les Travaux d'Humanisme et Renaissance sont le navire-amiral des éditions Droz.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Pierre Rebuffe fut l'un des plus grands juristes de son temps, un canoniste de premier plan qui ne négligea pas le droit civil et un auteur très prolifique soucieux de produire des textes utiles tant aux étudiants qu'aux pragmatici. Son oeuvre, évoluant entre le bartolisme tardif et l'humanisme juridique, est très largement consacrée à l'étude des matières qu'ils sont susceptibles de rencontrer dans leur pratique quotidienne du droit : procédure, modes de preuve des normes applicables. Mais, rédigée sous les règnes autoritaires de François Ier et d'Henri II, elle est sous-tendue par une vision juridique et politique globale de l'Etat royal fondé sur et structuré autour de la personne du prince : roi législateur, roi justicier, et, de plus, roi administrateur. Ses écrits prennent spécialement la mesure, à travers d'imposants recueils et commentaires de la législation royale, de l'apparition d'un droit national fortement dominé par une action normative monarchique toujours croissante. A la fois partisan de l'absolutisme et défenseur des prérogatives parlementaires, patriote français et chantre de la Chrétienté, Rebuffe témoigne des contradictions du...
Ce premier volume (en deux tomes) de la collection Le Pouvoir symbolique en Occident (1300-1640), publiée conjointement par les Publications de la Sorbonne et l’École française de Rome, contient les actes des deux premiers colloques internationaux du cycle Les vecteurs de l’idéelqui ont été organisés à Rome en 2010 et 2011 avec la collaboration de l’École française de Rome dans le cadre du programme SAS (Signs and States), un advanced programdu European Research Council. La collection regroupe l’ensemble des rencontres organisées dans le cadre de ce programme.
Italienne (elle est née à Venise vers 1365), Christine vient, à quatre ans, vivre à Paris où son père, médecin et astrologue, a été appelé par Charles V. Elle passera presque toute sa vie auprès de la cour royale et des hôtels princiers, à l’époque brillante et troublée de Charles VI le roi qui perdra la raison et d’Isabeau de Bavière, du premier humanisme, de la guerre de Cent Ans et du Grand Schisme. Son milieu familial (les métiers de robe proches du trône), son goût pour l’étude et la nécessité de gagner sa vie elle se retrouve très jeune veuve et sans ressources la poussent à écrire. On la connaît aujourd’hui surtout comme poète, mais elle compose également des traités de morale. Réputée pour sa défense et illustration de la femme, elle figure parmi les tout premiers penseurs politiques du xve siècle : elle est un observateur sans complaisance de la société et des pouvoirs. Réfugiée dans un cloître pendant l’occupation anglaise, elle meurt en 1430. Son dernier poème est pour saluer Jeanne d’Arc. A la lecture de cette biographie d’une scrupuleuse précision historique, on est frappé, sans verser dans l’anachronisme, par...
Serviteurs des ames du souverain et de son entourage, les confesseurs et les aumoniers royaux ont necessairement joue un role capital dans le developpement de la fonction monarchique, dans ce qu'elle a de plus mystique. Au-dela de la trame anecdotique et des fondements juridiques de la vie religieuse curiale, ce sont les trajectoires biographiques et les domaines d'influence qui sont evoques sur une longue periode. De Philippe Auguste a Charles VIII, confesseurs et aumoniers royaux ont vu leurs attributions spirituelles, administratives et politiques subir une profonde evolution. La fonction curiale devient une fonction d'Etat. Cette etude est aussi une contribution a l'histoire de la cour medievale dans sa dimension religieuse, a travers une approche des hommes et des institutions. Elle s'adresse a quiconque s'interesse a la naissance de l'Etat moderne."
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