
La théorie bergsonienne de la religion
Auteure: Hjalmar Sundén
Nombre de pages: 346Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
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Au tournant des XIXe et XXe siècles, la critique d'art prolifère en Europe et aborde non seulement les origines de la création contemporaine, picturale en particulier, mais pose aussi les jalons d'une véritable anthropologie culturelle et religieuse.
Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ? Ce livre s'interroge sur les rapports entre religion et politique à travers les tentatives d'unification entre les Églises anglicane et orthodoxe grecque, pendant une période historique cruci
A l'occasion du centenaire de la naissance de la princesse Astrid, propose des études sur la vie et la personnalité de celle qui devint princesse de Brabant en épousant Léopold en 1926, puis reine des Belges en 1934, ainsi que sur la dimension mythique de son personnage après sa mort accidentelle en 1935.
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Une collection de référence sur l'histoire du christianisme. Deux guerres d'une ampleur et d'une barbarie sans précédent constituent les repères majeurs et le phénomène totalitaire la note dominante de ce tome XII. À côté des trois pontificats (Benoît XV, Pie XI et Pie XII), une large place est faite aux grandes régions plus ou moins christianisées du monde, tout comme aux confessions non catholiques, en particulier au protestantisme. La plupart des questions humaines et spirituelles qui se posent aux hommes d'aujourd'hui trouvent leurs origines dans cette période de terribles bouleversements.
Mgr C.-J. Dumont, qui a préfacé ce volume, dirige le Centre Istina, dont on sait le rôle important dans le dialogue œcuménique, tant par ses contacts que par ses deux revues : Istina et Vers l’unité chrétienne. Les participants de cette rencontre sont tous des spécialistes des questions œcuméniques. Elle a été organisée par le R.P. M.-J. Le Guillou, o.p. du Centre Istina, professeur de théologie à la Faculté de théologie du Saulchoir, observateur officiel à la 3e assemblée du Conseil œcuménique des églises à New-Delhi. Il est inutile de présenter le R.P.Y. Congar, o.p., cet éminent théologien qui fut, dès 1937, avec Chrétiens désunis, l’un des pionniers de la compréhension des mondes protestant et orthodoxe. Dom Olivier Rousseau, o.s.b., est le directeur de la revue Irénikon ; il représente le monastère de Chevetogne, dont nul n’ignore l’influence profonde sur le développement de la recherche œcuménique, depuis sa fondation par Dom Lambert Beauduin. Le pasteur Charles Westphal, l’un des acteurs des grandes assemblées du C.O.E., a succédé au pasteur Marc Bœgner à la présidence de la Fédération protestante de France, tandis que...
Qu’est-ce que la religion ? présente onze définitions de la religion formulées par autant d’anthropologues, sociologues et historiens des religions, du XIXe siècle à nos jours. Que ce soit l’animisme d’Edward Burnett Tylor, l’idée d’une opposition entre sacré et profane de Durkheim ou la conception politico-religieuse de Bruce Lincoln, on découvre un passionnant parcours historique et critique sur la notion de religion. Ces onze définitions originales sont à chaque fois précédées d’une introduction générale présentant les enjeux théoriques et pratiques qu’implique l’acte de définir ainsi que de brèves notices situant l’auteur et son œuvre. Dans ces temps troublés, où la religion est sans cesse invoquée – sans que l’on sache réellement de quoi il en retourne –, ce livre de vulgarisation de l’historien des religions Nicolas Meylan se révèle aussi précieux qu’indispensable.
Contributions sur l'oecuménisme et l'évangélisation par les missions chrétiennes depuis 1948, date de la création du Conseil oecuménique des Eglises, à aujourd'hui. Analyse les changements connus par l'oecuménisme et les missions depuis la décolonisation : institutions, pratique missionnaires sur le terrain, influence de l'évolution de la société mondiale.
Les vingt-deux études rassemblées ici en l’honneur d’Élisabeth Mornet suivent les chemins du savoir à l’époque médiévale à travers les institutions, les hommes, les textes et les images. La Scandinavie médiévale est choisie comme champ d’étude spécifique et permet une ouverture sur la culture européenne, celle des laïcs par la littérature, l’écriture de l’histoire, la constitution de bibliothèques et celle des clercs dans le cadre spécifique des universités. La profonde unité culturelle de l’Occident à la fin du Moyen Âge ressort avec évidence des différents thèmes abordés : de l’arrivée des premiers cisterciens en Scandinavie au départ des clercs scandinaves vers les universités créées dans l’Empire ; des différentes constructions hagiographiques, en Islande, en Suède ou en Italie, à la fondation des collèges à Paris ou à Oxford ; de la constitution de nouveaux modèles historiographiques, en France ou en Finlande, aux habitudes culturelles des élites norvégiennes ou françaises. Enfin, ce livre, qui réunit des auteurs venus du Danemark, de Finlande, de France, d’Islande, de Norvège et de Suède, a pour ambition de...
Les religions se sont largement impliquées dans la Grande Guerre. Leurs responsables, qu’ils soient chrétiens, musulmans ou juifs, ont accompagné toutes les dimensions du conflit : de la légitimation de la guerre au soutien à la mobilisation des peuples belligérants, en passant par la charité à l’égard des victimes, voire des appels à la paix. Or, jusqu’à présent, aucun historien n’avait traité ce thème à l’échelle du monde en guerre, un défi que Xavier Boniface a relevé. Dans les deux camps en présence, l’auteur observe les évolutions spirituelles des combattants et des civils, ainsi que les attitudes des hiérarchies confessionnelles. Il montre les initiatives religieuses, comme celles du Vatican, en faveur de la paix et du respect des populations. Mais il pointe aussi le rôle parfois ambigu des hommes de foi, prompts à justifier la guerre et ses horreurs. En privilégiant le fait religieux, à travers ses composantes géopolitique, sociale, politique, culturelle et théologique, il décale notre regard sur la Grande Guerre.
"Lors du banquet organisé à l’Hôtel de Ville de Stockholm pour la remise des prestigieux prix Nobel, la présidente du comité est tuée d’une balle en plein cœur. Annika Bengtzon, reporter à La Presse du soir, est un témoin clé dans l’affaire : elle a croisé le regard de la tueuse – des yeux jaunes, dorés et froids – quelques secondes avant qu’elle abatte sa cible. Bien que contrainte au silence par la police, la jeune femme décide de mener sa propre enquête pour découvrir qui est le commanditaire de ce crime. Outre son mariage partant à la dérive et des difficultés professionnelles, Annika va rapidement se retrouver plongée au cœur d’une histoire violente et passionnée dont les racines remontent loin dans le passé, jusqu’à Albert Nobel lui-même. Si Annika veut découvrir la vérité, elle devra révéler des secrets que quelqu’un cherche à protéger, et ce quel qu’en soit le prix..."
L'objet de ce livre consiste en une éludication croisée de la philosophie organique whiteheadienne et de la gnose thomasienne. Il cherche à répondre à deux questions. La philosophie de l'événement, du processus ou du procès, d'Alfred North Whitehead (1861-1947) possède-t-elle, volens nolens, un fond gnostique syrien ? L'évangile apocryphe de Thomas, le gnostique juif qui a couché par écrit l'enseignement de Jésus probablement trente ans après son décès, offrant ainsi une source qui pourrait être plus ancienne que les évangiles canoniques et leur hypothétique texte-racine Q, gagne-t-il a être lu à partir de prémisses whiteheadiennes ?
Il est impossible de s’intéresser à l’art et à la préhistoire, donc à la préhistoire de l’art, sans rencontrer un jour ou l’autre la notion d’archétype. Certains auteurs avancent, par exemple, que les peintures pariétales de Lascaux illustreraient les archétypes suivants : animal, grotte, chasse... L’existence d’un archétype de la mère serait pareillement suggérée par la présence de nombreuses figurines féminines dans l’art préhistorique. D’autres archétypes sont couramment utilisés pour expliquer romans, tableaux, films...Mais qu’est-ce qu’un archétype ? La notion attribuée à Jung désignerait, selon les spécialistes, des structures invariantes de l’inconscient collectif, des représentations symboliques d’une personne, d’un objet, sortes de structures psychiques a priori qui seraient universellement répandues... Oui mais voilà, où sont les preuves ? s’interroge J.-L. Le Quellec dans cet ouvrage. À travers ce livre, l’auteur tente d’apprécier la validité de la notion d’archétype, d’en faire l’historique, d’en examiner la construction et les présupposés, d’en évaluer la solidité au regard des données de...
Une histoire des missions chrétiennes à l’époque contemporaine, confessionnellement décloisonnée et rattachée à l’histoire religieuse générale, tel est le projet que poursuit, depuis 40 ans, le Centre de Recherche et d’Échange sur la Diffusion et l’Inculturation du Christianisme (Crédic). Depuis 1979, il organise un colloque annuel sur divers sujets tous liés à la mission, dont les Actes sont régulièrement publiés en un volume accessible. C’est pourquoi, lors de son colloque d’août 2019 consacré à la jeunesse et les missions, tenu à Lyon lieu de sa naissance, le Crédic a souhaité rappeler les étapes de son parcours. Une équipe de chercheurs s’est attelée à cette mise en perspective qui permet de comprendre en quoi l’entreprise missionnaire contribue, à travers ses penseurs, ses acteurs, ses collaborateurs, à l’histoire humaine mondialisée.
Le modernisme catholique, cette tentative d'adaptation du catholicisme au monde moderne, ne fut-il qu'un « rhume des foins », selon un propos de Jacques Maritain ? Ce livre magistral de François Laplanche démontre le contraire. Traversant le XXe siècle, les questions radicales d'Alfred Loisy sur la Bible, refoulées par la sévère répression de 1907, continuèrent leur chemin jusqu'aux réponses de Vatican II et même au-delà. L'histoire de cette décrispation, loin de couler comme un fleuve tranquille, connaît tantôt des temps d'arrêt, tantôt des accélérations précipitées. Elle marche au rythme des mouvements ; oecuménique, elle s'inscrit dans les débats entre les différentes sciences sociales, elle s'ouvre à l'interrogation des catholiques sur la place de leur Église dans la société contemporaine. Dans l'espace de la France laïque et républicaine, ces forces historiques ont contribué à forger le destin de la « science catholique ». De proche en proche, toute l'histoire du catholicisme français au XXe siècle se voit appelée par le récit de François Laplanche à composer une vaste fresque aux multiples personnages.
Kenadsa et Timimoun, deux ensembles (un ksar est un lieu fortifié d'Afrique du Nord) de ksour du sud-ouest algérien, sont les témoins d'un passé aujourd'hui bousculé par une rationalisation de l'espace. Or, les contraintes rationnelles écosystémiques et technologiques ne suffisent pas à expliquer le choix du site et la morphologie des établissements humains: la donnée spirituelle est parfois bien plus déterminante. Les logiques qui déterminent l'organisation, l'aménagement et l'occupation de l'espace relèvent ici davantage du sacré que de l'économique. Pour le démontrer, l'auteur a choisi, dans cet essai d'anthropologie culturelle, de s'attacher plus particulièrement à la fête du mawlid, commémoration de la naissance du Prophète mais aussi fête du ksar et de son saint. La fête, en tant que retour sur les jalons constitutifs de la mémoire collective, met en lumière les fondements de la communauté. Les sites s'érigent alors en lieux débordants de sacré qui balisent les espaces en leur donnant du sens. En utilisant des sources locales inédites et des archives coloniales, en mettant à profit une longue expérience du terrain, l'auteur présente et...
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Déluge, vol du feu, origine de la sexualité, femmesoiseaux, autant de mythes que l'on retrouve, sous une forme ou sous une autre, un peu partout. Déluge, vol du feu, origine de la sexualité, femmesoiseaux, autant de mythes que l'on retrouve, sous une forme ou sous une autre, un peu partout. Autant de mythes recueillis, annotés, comparés, commentés par des savants qui, ce faisant, ont créé une discipline en développant des concepts spécifiques – comme agresseur, donateur, héros, initiation... – afin de répondre aux questions soulevées : quelle est l'origine de ces mythes ? comment sont-ils répartis ? comment peut-on les interpréter ? C'est autour de trois piliers, mythes, mythologues et concepts, que ce dictionnaire est conçu. Avec près de 1 400 entrées concernant les récits mythiques de plus de 1 300 peuples, il présente un tableau d'ensemble de la science mythologique d'une ampleur et d'une ambition sans égales.
Les ambiguïtés de la mystique ont été soulignées plus d'une fois. Expérience réservée à un petit nombre, ou voie accessible à tous ? Voie d'union à Dieu ou dissolution de l'humain dans le divin ? Identité ou différence entre la connaissance et l'amour ? Excès pathologiques des corps et des esprits, ou subversion des normes et des contraintes sociales ? Naïveté religieuse dans le siècle, ou nette lucidité sur ce qui se joue parmi les hommes et dans les sociétés ? Rappelons donc ces mots de Michel de Certeau : « Comme le sphinx de jadis, la mystique reste le rendez-vous d'une énigme. On la situe sans la classer ». Les études rassemblées dans le présent recueil envisagent ainsi quelques situations de la mystique, et tentent de dégager un rapport pertinent à entretenir avec elle aujourd'hui. Un coup d'œil sur la table des matières suffit pour percevoir la diversité des approches retenues, montrant qu'on ne procède pas par définitions a priori, ni par synthèse supposée assimilable par la théologie. Incontestablement, les mystiques, femmes et hommes, sont là. Dans l'histoire, jusqu'aujourd'hui, leur désir insiste, suscitant des langages et des...
Protestants dans les gouvernements de droite (Maurice Couve de Murville) et de gauche (Michel Rocard), protestants dans la haute fonction publique et dirigeants du secteur privé, protestants à l'origine de nombreuses initiatives sociales, protestants co-inventeurs de la France laïque et républicaine, protestants bénéficiant en France d'un capital de sympathisants très supérieur à leur nombre : et pourtant, "le protestantisme" doit-il mourir" ? Sera-t-il la victime de son intégration réussie ? A-t-il rempli sa tâche historique face ç un catholicisme à la fois transformé par le concile Vatican II – "protestantisé", disent certains – et revigoré sous la houlette exceptionnelle de Jean-Paul II ? Description sans concessions des faiblesses du protestantisme français, cet essai de Jean Baubérot est aussi un vigoureux plaidoyer pour un protestantisme dynamique dans la société sécularisée, pour une "différence protestante" assumée et affirmée sans peur dans une France pluriculturelle, pour une recherche œcuménique exigeante face au catholicisme dominant. Un protestantisme vivant ne serait-il pas un modèle positif pour de nouvelles minorités ?
Cet ouvrage propose une lecture nouvelle de la doctrine de la religion chez Bergson, en analysant la méthodologie originale empruntée par le philosophe, notamment dans Les Deux Sources de la Morale et de la Religion. Celle-ci met en jeu sa métaphysique spiritualiste et les acquis de la sociologie de son temps, en l’occurence celle de l’École française fondée par Émile Durkheim. L’originalité et la modernité de la démarche bergsonienne résident dans l’intégration différentielle de ces deux points de vue, où chacun d’entre eux se trouvent en retour redéfinis dans une perspective nouvelle. En adoptant ce « mixte » méthodologique, Bergson reconnaît ainsi la nécessité de traiter le fait religieux dans sa polymorphie, à la fois comme fait spirituel et social. Dans cette optique, le fait mystique, saisi indépendamment du dogme et de la foi, occupe une place centrale dans la mesure où, d’une part, il s’impose de manière inédite dans la doctrine bergsonienne comme l’« auxiliaire puissant de la recherche philosophique », et où, d’autre part, en s’incarnant dans des « individualités », il met à jour une dialectique subtile qui se joue...
Une histoire bien décantée — et de première main — des événements qui, depuis une cinquantaine d’années, jalonnent le Mouvement œcuménique — cette dramatique et passionnante épopée des Chrétiens à l’œuvre pour retrouver l’unité perdue ; une approche spirituelle des grandes confessions chrétiennes, tâchant de saisir celles-ci de l’intérieur, dans leurs lignes de force et dans les valeurs constructives qui les font converger vers le Christ ; une vision de l’œcuménisme spirituel dominant les tensions dialectiques, et accédant au cœur du « mystère » de l’Unité par une intégration à la Prière sacerdotale, toujours actuelle, et dans une attitude d’ « émulation spirituelle » capable de créer en chrétienté un climat inédit ; une esquisse de l’œcuménisme technique abordant la formation de l’ouvrier, la recherche d’une méthode théologique, et initiant à la conduite du dialogue interconfessionnel : tels sont les quatre thèmes majeurs de cette introduction qui, bien que l’auteur s’en défende, constitue, dans sa sobriété, un traité complet et — nous ne craignons pas de l’affirmer — le premier de cette sorte....
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