
Pays d'Othe
Auteure: Patrice Debeure , Monique Duret
Nombre de pages: 84Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
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Izieu, 6 avril 1944 : la maison qui abrite les quarante-quatre enfants et les six éducateurs s'éveille dans un fumet de chocolat chaud et les cris de joie des petits, qui se réjouissent de ce premier jour des vacances scolaires... 6 avril, c'est le jour où intervient la rafle supervisée par Klaus Barbie... Aucun des enfants ne reviendra d'Auschwitz, où ils sont gazés dès leur arrivée. Oradour-sur-Glane, 10 juin 1944 : en un seul après-midi ce bourg tranquille est rasé de la carte de France par les Allemands et entre dans l'histoire ; ses habitants, 700 hommes, femmes et enfants, sont massacrés, ses 328 maisons incendiées. Un enfer dont seuls quelques-uns échapperont miraculeusement... Les lettres présentées dans cet ouvrage sont fictives. Leurs auteurs, élèves de 3e, se sont imprégnés des sensations ressenties lors de leur visite de recueillement à la maison d'Izieu, puis dans la silencieuse Oradour-sur-Glane. Après un travail de recherche historique ils ont procédé au travail de mémoire, car tel est l'objet de ce livre.
Claude Chabrol est un cinéaste à la fois célèbre et méconnu. Il fut, jusqu’à sa disparition en septembre 2010, un personnage public pendant un demi-siècle et il a, de lui-même, façonné un portrait de bon vivant gourmand, joyeux ou sarcastique. Il a attiré dans les salles françaises près de cinquante millions de spectateurs – ils ne sont pas nombreux à pouvoir en dire autant. Pourtant, son œuvre proliférante – cinquante-sept films, vingt-trois téléfilms – n’a jamais permis à Chabrol d’entrer au Panthéon culturel du cinéma français. Aucun César, aucun prix au Festival de Cannes. Il faut donc redécouvrir Chabrol, immense metteur en scène, auteur d’une œuvre, bien sûr inégale, mais beaucoup plus profonde et cohérente que sa réputation n’a bien voulu la dire. Claude Chabrol adorait les entretiens ; il parlait de lui, de son travail et de ses films mieux que personne, de manière juste et subtile, sans s’aveugler ni s’envoyer des fleurs. Loin de tout narcissisme et de toute mythomanie, il a toujours voulu dire la vérité. Pour un biographe, ces confessions forment un trésor. « J’ai trois masques, disait-il, derrière lesquels je me...
La différence des sexes ne serait-elle que la conséquence d'un conditionnement culturel, comme le prétend l'idéologie unisexe ? En s'appuyant sur des données scientifiques et sur son expérience clinique, Jean-Paul Mialet, psychiatre et neuropsychologue, conteste cette simplification.À partir de la manière dont nous nous approprions notre corps dans l'enfance, il montre comment se construit chez chacun une conscience sexuée, où le désir érotique occupe une place spécifique. Si certains signaux suffisent à déclencher le désir chez l'homme, le désir de la femme s'inclut dans une histoire porteuse de sens, où elle se sent aimée et désirée. Leur évolution affective est également distincte : pour devenir un homme, le petit garçon doit rompre avec la dépendance maternelle alors que la petite fille poursuit la voie de sa mère.Mais la femme et l'homme ont en commun le besoin de s'attacher et d'aimer. À une époque où s'aimer dans la durée semble un pari impossible, il rappelle que l'harmonie de la relation est une conquête où chacun s'enrichit des différences de l'autre.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Traditionnellement, la fête était un temps de compensation et de respiration dans une vie de travail et d'activités diverses. Pour une partie croissante de la jeunesse actuelle, elle désigne tout autre chose : un état durable, un mode de vie où se joue moins une compensation qu'un oubli du monde. Les noms qui lui sont associés – la " déjante ", la " défonce ", etc. – traduisent par ailleurs une recherche d'expériences extrêmes et de mise en danger de soi. Des conduites à risques qui peuvent avoir des issues dramatiques. Fondé sur une vaste enquête de terrain, ce texte décrit et interprète un phénomène émergeant où résident quelques-uns des symptômes les plus préoccupants du désordre des générations. Monique Dagnaud est sociologue, spécialiste des médias. Directrice de recherche au CNRS, elle enseigne à Sciences-Po et à l'EHESS. Elle a notamment publié Les Artisans de l'imaginaire. Comment la télévision fabrique la culture de masse (Armand Colin, 2006), Enfants, consommation et publicité télévisée (La Documentation française, 2005) et L'Etat et les médias. Fin de partie (Odile Jacob, 2000).
Minceur, rondeurs et beauté. Régimes, crèmes miracle, gant de crin, bistouri, liposuccion, pourquoi tant de haine ? Trop grosses, forcėment trop grosses, jamais les fesses n'avaient ėtė autant torturėes. Jean-Claude Kaufmann à mené l'enquête. Il nous entraîne dans une surprenante géopolitique du derrière où s'opposent l'hémisphère Nord, martyre d'une irrésistible injonction à la minceur extrême et le Sud, qui ne le conçoit que bien rebondi. Il décrypte la tyrannie des normes imposées aux femmes par le regard supposé de l’autre, plus encore par leur propre regard qui varie suivant les modes et les époques. Par quel singulier miracle leur corps lui-même suit-il cette dictature des canons de beauté ambiants ? Entre minceur et rondeurs, où cette guerre planétaire nous mène-t-elle ? Quelle sera la silhouette, demain ? Jean-Claude Kaufmann nous livre les clés de ces mystères et prévient : il faut suivre les fesses de très près pour saisir vers où va le monde.
En Guinée, pendant le " règne " sans partage du président Sékou Touré - depuis l'indépendance en 1958, jusqu'à sa mort, fin mars 1984 -, l'Église catholique a connu son épreuve la plus sévère depuis le début de l'évangélisation en 1875. Les missionnaires pourtant - surtout ceux de la jeune génération -, étaient disposés à travailler à la réussite de l'expérience guinéenne. Sékou Touré avait gardé de sa formation en Europe de l'Est, au temps de la guerre froide, des préjugés antichrétiens, encouragé en cela par un certain nombre d'intellectuels anticléricaux. S'y ajoutaient un nationalisme très fort et un sens exacerbé de la dignité africaine. Pour les dirigeants, l'Église était un " vestige du colonialisme " et le missionnaire européen, l'agent d'un pays colonisateur désireux de perpétuer sa domination. Progressivement, les mouvements d'Action catholique, les écoles, les émissions catholiques sont supprimés. L'Église renouvelle alors sa pratique pastorale en travaillant catéchèse et liturgie. Surtout, elle s'efforce de former le plus possible de laïcs, catéchistes et responsables de communautés chrétiennes. Fin 1967, la Guinée...
Ils ont entre 15 et 25 ans et ils ont grandi avec internet. Ils participent massivement aux réseaux sociaux et le web a révolutionné leur façon de regarder le monde et de sy projeter. Émergence dune « identité numérique expressive », conversation en continu, productions artistiques amateurs, culture lol, raids de hackers, actions protestataires, attachement à une économie du gratuit : se dessinent ainsi de nouveaux profils psychologiques, une façon inédite de vivre ensemble et de sorganiser, un mode de consommation dont le modèle économique reste à créer. Mais, face à une innovation technologique dune telle ampleur et aux transformations sociales quelle génère, ne peut-on dores et déjà parler de rupture anthropologique ?
Phénomènes sociaux de grande ampleur, les pèlerinages ne sauraient être réduits à leur seule dimension religieuse. Ils participent en effet pleinement aux mobilités qui traversent la région, alimentant le développement touristique et les échanges commerciaux. Carrefours éphémères, évènements extraordinaires, les pèlerinages forment un creuset où viennent se croiser non seulement les hommes, mais également les biens et les idées qui essaiment au retour des pèlerins, entraînant des transformations matérielles, politiques, voire psychologiques, importantes et souvent durables. Rassemblant des foules parfois immenses, accompagnés d’intenses activités festives, ils sont à la fois défis à l’ordre public et mises à l’épreuve de l’espace public urbain qu’ils transforment et remodèlent. Les contributions réunies dans ce volume s’attachent à rendre compte, en multipliant les situations observées et les angles d’approche, de cet événement polymorphe qu’est le pèlerinage au Maghreb et au Moyen-Orient. Phénomène universel, il revêt dans cette vaste région maints traits spécifiques et il y demeure l’un des principaux vecteurs de...
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