
L'identité provisoire
Auteure: Bessaoud Mohand-Arab
Nombre de pages: 216Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
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Ce livre est le deuxième volume d'une sélection de textes publiés auparavant dans ABC Amazigh qui paraissait, difficilement, en Algérie. Ce second volume reprend divers thèmes: linguistique, littérature, éducation et culture, histoire ancienne et contemporaine, toponymie, monographie, biographie, onomastique, patrimoine équin, azref le droit amazugh, l'art berbère, les droits es enfants... D'émouvants hommages aux militants, intellectuels, artistes et journalistes viennent compléter cet ouvrage.
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Il y a ceux qui font l’Histoire : Par leur volonté et leurs actions, ils déterminent et impriment le cours de l’Histoire. Elle s’identifie à eux, les phagocytes, et ils deviennent les Hommes de l’Histoire. Il y a ceux qui sont faits par l’Histoire : Comme deux routes se croisent, leur destin a croisé l’Histoire. Éclairés l’espace d’un carrefour, ils ont l’auréole de l’Histoire. À force de vouloir à tout prix s’identifier à elle, de manœuvres en intrigues, ils finissent par devenir des hommes à histoires. Cheik Amejdoub. « On ne saurait dire que ce soit talent que de tuer ses concitoyens, trahir ses amis, n’avoir point de foi, de pitié, de religion. Par ces moyens, on peut conqueter quelque seigneurie, non pas honneur ». Machiavel.
Ce livre met en comparaison les travaux sur le Maroc de deux grands anthropologues anglophones, Ernest Gellner et Clifford Geertz. L’hypothèse est que l’opposition des approches de ces deux auteurs renvoie au débat en sociologie entre Durkheim et Weber, entre le positivisme et la phénoménologie. Outre cet aspect théorique fondamental pour la discipline, ce livre, qui s’adresse aussi bien aux spécialistes qu’aux lecteurs profanes s’intéressant à l’Afrique du Nord, apporte un éclairage stimulant sur de nombreux aspects de l’anthropologie du Maghreb, relatifs à l’islam, à la segmentarité, à la bérbérité, à la langue, à la construction de l’Etat…
S'écartant des sentiers battus ce livre restitue le cadre historique dans lequel est née en Algérie, entre 1830 et 1962, une conscience culturelle et politique berbère. Un livre original et salutaire qui entend dépasser la guerre des " récits identitaires " en Algérie et qui, en France, intéressera notamment nombre de lecteurs dont les racines plongent dans cette culture. Comment l'affirmation berbère s'est-elle construite en Algérie, et plus particulièrement dans le cas de la Kabylie ? À rebours des clichés sur les problématiques régionalistes, Yassine Temlali entreprend dans ce livre de définir un cadre d'analyse rigoureux à partir de questionnements essentiels : quelle était la situation réelle des communautés berbères à la veille de la conquête coloniale ? L'occupation française a-t-elle pu être un agent d'intégration des régions berbérophones à une nouvelle entité, l'Algérie ? Y a-t-il eu une " politique kabyle " de la France ? Pourquoi les berbéro-nationalistes du PPA-MTLD, critiques envers sa doctrine arabo-islamique, sont-ils restés minoritaires ? Y a-t-il eu au sein du FLN, entre 1954 et 1962, une guerre entre " Arabes " et " Kabyles " ?...
L'Algérie, plus grand pays d'Afrique, est un acteur politique et économique central du Maghreb et du bassin méditerranéen. Issu d'une riche histoire mélangeant un fond berbère encore vivace et des influences punique, latine, arabe et française, le pays est libre depuis 1962, à l'issue d'une longue guerre contre la France. Mais la mainmise des militaires sur la politique algérienne a anéanti les espoirs suscités par l'indépendance. Traumatisée par une ouverture démocratique avortée en 1992 et par la décennie de guerre civile qui s'en est suivie, l'Algérie a observé avec défiance les tumultes du « Printemps arabe » chez ses voisins. Dans un environnement régional et international incertain, le régime joue plus que jamais la carte de la sécurité et de la stabilité, tout en achetant la paix sociale par une redistribution clientélaire du revenu des hydrocarbures.
Les "Printemps arabes" ont pris l'Occident par surprise. Pourtant, face aux Etats autoritaires nés après les indépendances, des hommes et de femmes se sont toujours levés. Ce sont à proprement parler des dissidents politiques, comme en connut l'Europe de l'Est à l'époque soviétique. Mais, à la différence des régimes autoritaires du passé, l'autoritarisme contemporain ne peut pas s'abstraire de son siècle : tous les habitants et tous les dirigeants savent qu'il existe un monde libre, quelque part, et que dans de nombreux Etats, y compris souvent les plus proches culturellement et géographiquement, les libertés politiques, publiques et privées sont en vigueur. Au Maghreb, cette conviction est d'autant plus forte qu'il existe un espace de circulation à la fois physique (15 millions de Maghrébins avec leurs descendants vivent en Europe au début du XXIe siècle), linguistique et culturel avec l'Europe, et en particulier avec la France. Deux grands spécialistes du Maghreb, l'historien Pierre Vermeren et la politiste Khadija Finan, écrivent une histoire méconnue du Maghreb. Des militants ont combattu au sein d'organisations nationales de droits de l'Homme (contre...
En Afrique du Nord, les revendications linguistiques et culturelles amazighes mobilisent toute une série d’acteurs collectifs. La structuration organisationnelle, la trajectoire, les répertoires d’actions et le pouvoir de se faire entendre de ces derniers varient selon les situations nationales tandis que se développent des références communes pan-amazighes. L’ancrage historique, la nature et la radicalité de ces réalités revendicatives divergent d’un État à l’autre et au cœur des diasporas. Récemment, le statut de la langue berbère a significativement changé avec l’officialisation de celle-ci inscrite dans les constitutions algérienne (2016) et marocaine (2011). En Tunisie, l’amazighité de certaines populations très minoritaires n’a pas été mentionnée dans la mouture finale du texte constitutionnel. En Libye, la cause amazighe pourtant très présente au début de la « révolution », semble avoir échoué à imposer l’officialisation de la langue amazighe à côté de l’arabe dans la construction du futur État. Dans le sillage des mobilisations dites des « Printemps arabes », cet ouvrage collectif propose une mise à jour des...
Indépendance algérienne de 1962 : médecins, agronomes ou artistes, beaucoup de Français militants s'improvisent instituteurs, journalistes, éducateurs. " Alger, c'était La Havane ", résume l'un de ceux qu'on désigne alors sous le terme de " pieds-rouges ". Cette histoire de passions - et de violentes désillusions - totalement méconnue, est ici racontée pour la première fois, après deux ans d'enquête et de témoignages. L'histoire d'une génération. Que s'est-il passé après l'indépendance de l'Algérie en 1962 ? À quoi ressemblait le pays au sortir de la guerre, une fois disparus les bateaux des pieds-noirs, une fois l'improbable tandem Ahmed Ben Bella/Houari Boumediene installé au pouvoir ? Quelles ont été les espérances de ces années-là, qui résonnaient des mots de révolution, de socialisme, d'autogestion ? En quoi éclairent-elles le destin de l'Algérie et de ses relations avec la France ? Fort mal connue, cette période est, pour la première fois, retracée dans ce livre, à travers la mémoire vive d'étrangers " amis de l'Algérie nou-velle ", français le plus souvent. Qu'ils soient médecins, instituteurs, artistes ou journalistes, qu'ils...
Comment l’Algérie qui a défié la puissance coloniale française a-t-elle pu sombrer dans le chaos des années 1990 ? Pour répondre à cette question, il faut remonter le temps pour situer la dérive : celle de la primauté du militaire sur le politique et la confiscation de l’indépendance par l’armée des frontières. Le coup d’État contre le GPRA, durant l’été 1962, ouvre une série de violences dont a été victime la volonté populaire et la véritable légitimité historique. L’armée des frontières, qui prendra le pouvoir, étouffe alors la vie politique, fait taire les divergences, écarte les récalcitrants et élimine les opposants. C’est ainsi que les véritables héros de la Révolution algérienne seront emprisonnés, exilés ou assassinés. Leurs noms seront bannis de l’histoire officielle, laquelle sera dédiée à la gloire des nouveaux maîtres d’Alger. Mais la société évolue et les contradictions feront éclater le vernis qui cachait la triste réalité algérienne. Le modèle socio-économique et politique n’arrivait plus à contenir les aspirations des masses à plus d’égalité, de liberté et de bien-être social et implosera...
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Expression d'une critique à l'encontre des représentants de l'ordre social et politique, les émeutes tirent leur particularité de la brièveté et de la soudaineté de l'irruption dans la rue de la violence, celle des manifestants à laquelle répond celle des forces de " l'ordre ", légitimée par l'Etat. Comme le montrent les événements de 1965 au Maroc, le Jeudi noir de 1978 en Tunisie, ou Octobre 1988 en Algérie, les émeutes au Maghreb sont marquées d'une symbolique qui imprègne la vie nationale sur la longue durée. Cet ouvrage fait appel à plusieurs dimensions pour expliquer ces troubles. Approche économique qui peut considérer ces événements comme résultats des programmes d'ajustement structurel, de la sécheresse ou de l'exode rural ; produits de la maturation des contradictions qui traversent ces sociétés ; conséquences d'un manque de représentation politique ou exacerbation d'une crise politique ; ou encore résultats d'attentes déçues, de désillusions accumulées et d'un ressentiment croissant devant la perception des injustices. Ces approches croisées abordent des questionnements qui aident à la compréhension des désordres urbains, comme les...
Les auteurs maghrébins entrent de plain-pied dans le champ francophone; cependant, s'ils écrivent en français, ils ne le font pas en tant que Français, mais en tant qu'Algériens, Marocains et Tunisiens. Et francophone ne signifie pas nécessairement francophile. « Copyright Electre »
Epoustouflant ! Du camp de concentration de Lodi en Algérie où, à l'âge de huit ans, il rendait visite à son père incarcéré jusqu'à l'élection présidentielle française. Un parcours hors du commun digne des plus grand films d'aventures : du contre-terrorisme, des complots, des coups d'état, un gouvernement provisoire, des garden-parties élyséennes, un parti politique, la naissance d'un peuple, l'esquisse d'un nouveau monde.
La premiere partie de l'ouvrage comprend: (1) des generalites sur la langue berbere, et en particulier des rappels de systhematique ou sont exposes les principales procedures traditionnelles de generation lexicale; (2) un chapitre sur l'amenagement linguistique qui contient des generalites ainsi que des developpements concernant le berbere. La deuxieme partie presente, selon l'ordre chronologique, les materiaux neologiques berberes produits depuis un demi-siecle: les premiers neologismes (1945), les pages lexicales du Bulletin de l'Academie berbere de Paris, la grammaire berbere de Mammeri (1976), l'Amawal (1974-1980), le Lexique francais-berbere de mathematiques (1984), la traduction berbere de la Declaration universelle des droits de l'homme (1990), le Vocabulaire de l'education de Boudris (1993), quelques materiaux neologques touaregs (Mali, Niger), etc. La mise en situation historique et l'analyse interne des materiaux produits constituent l'essentiel de cette partie qui contient aussi des elements d'approche critique. La troisieme partie concerne l'usage des neologismes. Un premier chapitre expose des etudes de cas qui abordent separement les principaux canaux de diffusion:...
Une étude d'ensemble, sur les plans littéraire, ethnographique et juridique de la situation des couples mixtes franco-maghrébins, qui s'appuie également sur une étude détaillée de la presse. « Copyright Electre »
C’est un livre qui arrive à point nommé. Peu d’auteurs n’ont abordé la question de l’islamisme avec autant de rigueur dans le détail, d’investigation, de sources. Cet ouvrage est le bienvenu en cela qu’il remet les pendules à l’heure. À sa lecture, beaucoup de commentateurs, de journalistes, de politiciens mettront à jour leur connaissance sur l’islamisme et notamment la Confrérie des Frères musulmans. L’islamisme n’est pas une religion, c’est un mouvement politique qui vise la prise de pouvoir à l’échelle mondiale en manipulant la foi ou en usant de la peur selon le public visé. Tel un caméléon, l’islamisme a su s’adapter aux circonstances à travers les siècles. De l’empire ottoman qui a su exploiter l’attachement des Arabes à l’Islam et qui a favorisé le développement de l’arabo-islamisme en passant par l’influence inattendue et surprenante de la Révolution française jusqu’à la fondation de la Confrérie des Frères musulmans en Égypte dans les années 1920, l’islamisme que d’aucuns qualifient de fascisme vert, s’adapte au régime politique en place, à la nature du terrain, aux circonstances, chante la...
20 ans après son exil, Salah Yataghène a décidé de publier " Fragments de mémoire" pour apporter ses modestes témoignages sur une des pages les plus sombres de l'histoire de son pays l'Algérie contemporaine. Il souhaite aussi, à travers ce document, immortaliser le souvenir des martyrs de la démocratie de son pays parmi lesquels, une centaine de confrères journalistes a péri dans des attentats terroristes et partager son parcours d'exilé.
Compte rendu du procès, tenu en décembre 1985 à Médéa, des membres de la Ligue des droits de l'homme, association fondée quelques mois plus tôt par diverses personnalités algériennes. Avec les positions de N. Farès, Kateb Yacine, D. Abouda et Idir. « Copyright Electre »
Près de soixante ans après la fin de la guerre d'indépendance algérienne, cette vaste fresque de l'Algérie coloniale, replaçant la guerre d'indépendance dans le temps long – car c'est bien dans la longue durée que le conflit s'enracine – est plus que jamais essentielle pour mieux comprendre la situation actuelle de la France et de l'Algérie, ainsi que leurs relations depuis 1962. Dans ce cadre historique, cet ouvrage, écrit principalement par des historiens (algériens, français et d'autres nationalités), met à disposition les travaux les plus récents, qui tiennent compte des interrogations actuelles des sociétés sur ce passé en France comme en Algérie. Il montre comment l'histoire de ces deux pays et de ces populations s'est nouée, dans des rapports complexes de domination et de violence, mais aussi d'échanges, dans les contextes de la colonisation puis de la décolonisation. Enfin, ce livre interroge les héritages de ces cent trente-deux ans de colonisation qui marquent encore les sociétés.
En 1962, une nouvelle forme de colonisation commence en Algérie, qui conserve les aspects les plus sombres de la précédente. La révolution à peine née, débute l’élimination des dirigeants de valeur, compétents et intègres : une petite clique d’officiers profite de la confusion de la guerre pour s’emparer graduellement du pouvoir. D’éliminations politiques en assassinats, se concentre au sommet de l’État ce que le pays nourrit de plus néfaste. Aux deux bouts de la chaîne, en amont et en aval de la spoliation à grande échelle, émerge un homme, Larbi Belkheir, l’un des architectes de la confiscation du pouvoir en 1962, et le promoteur en 1999 du régime présidé par Bouteflika. En décidant d’envahir l’Algérie, la France a-t-elle apporté Les Lumières ou l’incendie ? La colonisation a-t-elle eu un caractère positif ou génocidaire ? De Gaulle a-t-il offert l’Indépendance ou plongé le pays dans un cauchemar dont celui-ci n’arrive pas à sortir ? Boumediene a-t-il succombé à une mort naturelle ou fut-il empoisonné ? Le pouvoir qui lui succéda était-il souverain ou contrôlé en sous-main par un « clan français » derrière Chadli ?...
Le « Père » de Cagayous s'appelait Auguste Robinet. Né à Alger en 1862, très tôt orphelin, il fut commis du Service Vicinal de la ville avant d'obtenir, après concours, le poste l'inspecteur de l'Assistance Publique. Fonctionnaire mais aussi, pendant un demi-siècle, chroniqueur, critique de théâtre et surtout... barde de la langue et des mœurs populaires algéroises. Robinet débuta à 20 ans dans la presse en signant « Tête d'âne », des fantaisies liées à actualité qui paraîtront dans « L'Akhbar ». A partir de 1888, dans la « Revue algérienne » puis dans le « Turco », deux périodiques fondés par Ernest Mallebay, il donnera de régulières et spirituelles chroniques sous les pseudonymes de Rob ou de Jean de l'AGHA. Après s'être « exercé » dans quelques écrits en « pataouète », le langage parlé de Bab-el-Oued, qu'il avait parfaitement assimilé, il rédigea « Mardi Gras ». Pour cette première aventure du « plus grand voyou d'Alger » Robinet, curieusement, signa « Cagayous, vu et mis au point : Musette ». Elle fut publiée dans l'hebdo du dimanche « Le Turco » le 3 Mars 1895. L'immédiat succès de cette pochade incita à l'édition...
"Les Berbères ont toujours été un peuple puissant, redoutable, brave et nombreux, un vrai peuple comme tant d'autres dans ce monde, tels que les Arabes, les Persans, les Grecs et les Romains. (...) Faut-il parler des hommes extraordinaires, des personnages accomplis qui ont paru chez le peuple berbère ? (On a vu chez eux) des choses tellement hors du commun, des faits tellement admirables, qu'il est impossible de méconnaître le grand soin que Dieu a eu de cette nation, l'extrême bonté qu'il lui a toujours témoignée, la combinaison des vertus dont il l'a dotée, les nombreux genres de perfections auxquels il l'a fait atteindre et toutes les diverses qualités propres à l'espèce humaine qu'il lui a permis de réunir et de s'approprier."
Depuis une vingtaine d’années, l’histoire de l’immigration en France est passée du statut d’objet plus ou moins illégitime dans le champ des sciences sociales à celui d’objet relativement reconnu, comme en témoigne la création de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration. Mais l’histoire politique de l’immigration, l’histoire non pas tant des politiques migratoires que des immigrés en tant que sujets, reste encore a écrire. Ce déficit d’histoire a des conséquences fâcheuses tant du point de vue scientifique que politique. Alors que l’histoire de l’immigration et de la colonisation est au cœur de controverses mémorielles parfois houleuses, les termes du débat se fondent souvent sur une vision partielle ou erronée des mouvements politiques de l’immigration postcoloniale. Des événements historiques, comme la Marche pour l’égalité et contre le racisme de 1983 ou des mobilisations comme les mouvements de jeunes musulmans de France, font l’objet soit de discours mystificateurs, soit de disqualifications symboliques. Ce livre voudrait contribuer à combler ces lacunes en offrant une vision panoramique et dynamique de l’histoire ...
L'Année du Maghreb, réalisée par l'Institut de Recherches et d'Etudes sur le Monde Arabe et Musulman (IREMAM), succède à l'Annuaire de l'Afrique du Nord publié aux Editions du CNRS depuis 1962. Ce changement ne rompt pas avec l'ancienne formule, mais tient compte des mutations politiques et sociales à l'œuvre dans la région et de l'évolution du vocabulaire. Aujourd'hui, " Maghreb " est le terme le plus couramment utilisé dans la sphère francophone pour désigner les cinq Etats de la zone couverte par cette publication (Mauritanie, Maroc, Algérie, Tunisie et Libye). L'Année du Maghreb a pour vocation première d'analyser l'actualité maghrébine durant une année de référence, ici 2004. On y trouve les rubriques classiques par pays, comprenant les chroniques politiques et leurs annexes, un ou plusieurs " Gros plans " et des " Notes " sur des débats d'actualité. Cette approche nationale est complétée par des rubriques thématiques et transversales traitant de questions culturelles, économiques et juridiques communes aux cinq pays. Dans la première partie, moins soumise aux contraintes chronologiques, L'Année du Maghreb consacre son dossier thématique à...
Saïd Yahia-Cherif, c'est trois initiales connues de toute la communauté Franco-Algérienne, SYC un label d'insolence mais aussi de lucidité. Chroniqueur, SYC sévit au micro d'une radio communautaire, Beur FM, et collabore à de nombreux journaux. C'est sur Beur FM, que cet universitaire, historien, et journaliste a imposé sa voix prenante pour nous conter l'Histoire des Berbères "Mémos de l'Histoire", un style chaleureux !
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