
L'apologie de la guerre dans la philosophie contemporaine
Auteure: Panaïte Juganaru
Nombre de pages: 292Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
La philosophie medievale est en general mieux connue que ses auteurs. Ce livre s'interesse aux acteurs intellectuels auteurs des textes qui ont servi de materiaux a l'histoire de la philosophie medievale. Qui sont-ils? Dans quels lieux institutionnels et dans quelles conditions culturelles ont-ils travaille? Quelles conceptions se faisaient-ils de leur mission, de ses interets et de ses fins? Dementant un prejuge repandu, les scolastiques se revelent interesses a la politique culturelle; ils avaient une conscience aigue des enjeux epistemiques, ethiques et sociaux de leurs pratiques professionnelles. Cette etude documente ces autorepresentations et les contraste au moyen d'un regard plus exterieur, qui decrit les pratiques savantes des auteurs scolastiques et reconstruit leurs differentes conceptions du savoir et de la societe chretienne. A l'etude des contextes intellectuels et sociaux, elle presente des mises en serie, de la division des sciences a la structuration du champ social en eveque, docteur, moine et laic. A la lecture de textes issus de divers milieux et temps, elle articule des distinctions, entre clerc et laic, eveque et docteur, arts liberaux et arts mecaniques,...
L'Institut supérieur de philosophie de Louvain, créé en 1889, est né du souci du Pape Léon XIII de restaurer la pensée catholique en s'appuyant sur la pensée de Thomas d'Aquin. Son fondateur Désiré Mercier fait évoluer ce projet. Les archives rassemblées et conservées à Louvain-la-Neuve ouvrent à l'histoire matérielle et intellectuelle de l'Institut et de ses membres, dont Jean Ladrière, et invitent à considérer un parcours exemplaire de la philosophie dans l'Occident chrétien contemporain.
Après avoir publié des ouvrages sur les passions sociales, la nostalgie, la honte et les remords, Antigone Mouchtouris poursuit un cycle de réflexions sur le rôle des émotions dans la vie sociale. Les analyses sociologiques sur la dimension sociale des émotions sont peu nombreuses. Ce livre comble cette lacune en privilégiant l'idée que tout commence par des émotions. Toutes les grandes transformations des actions humaines ont la particularité d'être à la fois personnelles et collectives ; elles ont la capacité de créer les liens sociaux qui aboutissent à de nouveaux rapports au monde. En privilégiant les émotions, cet ouvrage met en lumière leur propriété de mobiles des actions transformatrices.
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