
Les cinquantes premières années du XIXe pourraient être appelées Le Demi-Siècle de Lamartine, tant le rôle de cet homme hors série fut important, aussi bien sur le plan de la littérature que sur celui de la politique. En littérature, Lamartine est le premier poète romantique, puisque les Méditations ont paru en 1820. Victor Hugo n'avait alors que dix-huit ans, George Sand, seize, et Musset, dix ! En politique, il a été l'âme de la Révolution de 1848. C'est grâce à lui que ces événements dramatiques n'ont pas provoqué une nouvelle coalition européenne contre la France. Tous les peuples, alors opprimés, ont vu en Lamartine le garant de la paix, le symbole de la République et de la liberté. Quelques éclatantes que fussent Le Lac, Le Vallon, Le Crucifix, Jocelyn ou Graziella, elles ne suffiraient pas à expliquer la renommée universelle de Lamartine. il y a donc autre chose - beaucoup d'autres choses - et c'est ce que nous fait découvrir l'ouvrage de Maurice Toesca : Lamartine ou l'amour de la vie.
Depuis des générations, fidèles aux lois de leurs ancêtres, quatre clans de chats sauvages se partagent la forêt. Mais le Clan du Tonnerre court un grave danger, et les sinistres guerriers de l'Ombre sont de plus en plus puissants. En s'aventurant un jour dans les bois, Rusty, petit chat domestique, est loin de se douter qu'il deviendra bientôt le plus valeureux des guerriers...
Les sociétés traditionnelles connaissent-elles l’amour ? Le débat demeure toujours ouvert entre la position de certains courants en sciences humaines (sociologie, anthropologie...) pour qui seul l’Occident connaîtrait l’amour, et celle défendue par les littéraires et les psychologues, qui soutiennent le contraire. Entre ces deux tendances, cet ouvrage rend compte des multiples compromis opérés par différentes sociétés d’Asie (Chine, Corée, Japon, Népal, Inde) et de l’Océan Indien (Madagascar) pour naviguer entre des expressions individuelles de l’amour, s’inspirant des pratiques occidentales, et les normes sociales qui les contrôlent fortement. Les enquêtes ethnographiques menées sur les pratiques en vigueur de nos jours montrent comment ces compromis s’expriment toujours dans des « institutions de l’amour » menant la plupart du temps au mariage. Ces institutions se manifestent dans trois domaines : le choix du conjoint, l'expression des sentiments amoureux et les rites de mariage. Si les individus de ces sociétés font maintenant de « l’amour romantique » une de leurs valeurs, il n’en reste pas moins qu'ils doivent l'accorder aux...
Sébastien et Christine vont se marier. Le jour du mariage, Sébastien se retrouve coincé en caleçon sur son palier. Il sonne chez la voisine, Sylvie avec laquelle il entretient de bonnes relations. Celle-ci, en lui ouvrant, croit son voeu réalisé : en effet, elle aime Sébastien depuis le premier jour. Devant l’occasion, elle le drogue pour l’endormir. Sébastien finit par arriver avec plus d’une heure de retard à son mariage...
« L’amour au deux visages » est une histoire de la jalousie, où la femme est pièce maîtresse du puzzle, Nic Maure n’y renie pas l’adage connu : « Ce que femme veut... »
Cet ouvrage analyse le Rwanda dans son ensemble historique, socio-politique et économique depuis 1898 jusqu'à 1994. De la domination Tutsi sur les Hutus vers le XVIIème siècle à la révolution sociale de 1959 à 1961, de l'avènement des institutions républicaines nées en janvier 1961 aux événements douloureux de 1990 à 1994, l'auteur décrit les feux de la haine grandissants entre Hutu et Tutsi. Il montre aussi la société rwandaise régie par le code ésotérique "Ubwiru" qui a coloré les règles implicites et renforcé haine et clivages ethniques.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
« Le sang, c’est la dernière citadelle des femmes : celle qui témoigne encore de leur grand pouvoir sur la vie. L’homme s’est depuis si longtemps absenté de son propre corps qu'il ne sait plus compter le temps qu’en regardant une horloge porteuse. Si la femme a pu résister, c’est qu’elle reste par son corps actrice des rythmes humains : les règles, la fertilité, la maternité. Son fameux "mystère" passe par le sang. Le sang. Témoin gênant qu’on occulte et dont on parle sans le nommer. Il n’est pas fortuit que, parmi les toutes dernières recherches sur la contraception hormonale, certaines se soient orientées vers la suppression pure et simple des règles : ainsi disparaîtrait cette ultime preuve de notre humanité. Les machines s’incarneraient enfin. Que pensent les femmes et les hommes de cette ascension de l’effacement du sang ? Avons-nous repoussé des ordres fondamentaux ? La contraception par pilule et stérilet est-elle un affranchissement pour le corps, ou, au contraire, une domestication ? Le désir de la femme, "libéré", n’est-il pas de plus en plus dépendant de critères masculins ? La reproduction humaine, plus que jamais, une...
Voyage dans la Rome de l'Antiquité. P. Grimal montre dans ses études, souvent biographiques, comment la vie de ces Romains et de ces Romaines, plus ou moins sages, s'identifie à leur culture. Il laisse une place importante aux femmes. Il nous offre la vue des jardins et reconstitue les espaces.
Michel Foucault avait engagé le projet d'une histoire de la sexualité dès les années 1960, et lui avait notamment consacré deux cours, jusqu'ici inédits. Le premier, donné à Clermont-Ferrand en 1964, s'interroge sur les conditions d'apparition, en Occident, d'une conscience problématique et d'une expérience tragique de la sexualité, ainsi que de savoirs qui la prennent pour objet. Partant d'une réflexion sur l'évolution du statut des femmes et du droit du mariage, ce cours aborde l'ensemble des savoirs sur la sexualité, de la biologie ou l'éthologie à la psychanalyse. Le second, donné à Vincennes en 1969, prolonge en même temps qu'il déplace ces interrogations. Foucault s'y intéresse en détail à l'émergence d'un savoir biologique sur la sexualité et à la manière dont celle-ci a été investie dans un ensemble d'utopies au long des XIXe et XXe siècles : utopies transgressives de Sade à Histoire d'O., utopies intégratives, visant à réconcilier la société et la nature sexuelle de l'Homme, de Fourier à Marcuse. C'est l'occasion pour Foucault d'approfondir sa généalogie critique du double thème de la sexualité naturelle et de la libération...
À l'aube de son dix-huitième anniversaire, Lan a un pressentiment. D'autres suivent, douloureux, annonciateurs de terribles évènements. Chez les Arc'Helar, des ennemis qui avaient été neutralisés disparaissent dans la nature. Des dirigeants sont tués, on a besoin de Lan et de ses dons uniques. Du côté des Kallikantzari, le chef du clan d'Alexis est assassiné, et le jeune vampire devient le guerrier qui doit empêcher le désordre de s'installer. S'affirmer. Devenir des chefs. Pour Lan, il s'agit d'être le chamane des Arc'Helar. Grandir. Devenir adulte. Lan et Alexis veulent changer les choses. Au cœur des alliances et des jeux de pouvoirs, entre les Arc'Helar et les vampires, ils veulent aussi préserver leur amour. Et, soudain, le plus grand des adversaires, l'origine des maux, fait son apparition, pour la plus effrayante des batailles qu'ils aient jamais eu à mener. Lan et Alexis vont affronter la guerre, la mort. Ils doivent tout faire pour demeurer l'horizon l'un de l'autre.
Alors que l’Alliance des nouveaux royaumes se déchire et menace de basculer dans une guerre totale, les anciens peuples, retranchés au-delà des haies, luttent pour leur survie. Au milieu du chaos déclenché par l’avidité de quelques-uns, trois cousins voient leur destin profondément bouleversé par les événements. Véritables grains de sable dans un conflit qui les dépasse, dispersés et reliés par la seule lueur d’un cristal, ils vont lutter pour rétablir l’équilibre entre les peuples, grâce au courage de Meltem et aux pouvoirs magiques d’Allia et de Hégoa. Publiée dans son intégralité, la saga Allia de Sylvie Kaufhold vous emporte dans un univers différent et magique, peuplé de personnages étranges et passionnants. La magie côtoie épreuves et dépassement de soi dans une histoire où rien ni personne n’est complètement bon ou mauvais.
Les mutations du travail ont des effets sociaux et anthropologiques très profonds. Elles bouleversent l’identité des individus et fragilisent la cohésion sociale. Comment doit se redéployer, dans ces conditions, l’État social ? Réformes libérales ou réformes de gauche ? Comme toujours, dans ses analyses de la question sociale, l’auteur croise les regards et les interrogations. Il montre les conséquences diverses et multiples des transformations du travail, à la fois pour la vie des individus menacés de désaffiliation et pour la vie collective, la reconfiguration des rapports de classe, l’effritement de la propriété sociale. Partout naît et se renforce une insécurité sociale aux visages multiples, parfois contradictoires. Il faut donc repenser la protection sociale, dans une « société des individus », ce qui contraint l’État à redéfinir son rôle et le droit du travail à redéfinir ses principes. Autrement dit, forcément intervient le politique. Mais dans quel sens ? Et d’abord, pourquoi choisir encore l’« État social » ? Le parcours proposé par Robert Castel allie, comme toujours, limpidité et acuité du regard. Il s’apparente à un...
Qu'est-ce que l'esprit ? Comment a-t-il évolué ? Comment nous permet-il de voir, de penser, d'avoir des sentiments, d'interagir avec autrui, de jouer et d'éprouver des émotions esthétiques ? Steven Pinker, l'un des phares des sciences cognitives, aborde, avec l'humour et l'inventivité qui ont fait sa célébrité, ces problèmes théoriques ambitieux à travers une foule de questions quotidiennes : pourquoi sommes-nous naturellement séduits par un visage maquillé ? Pourquoi l'idée de manger des vers nous dégoûte-t-elle ? Pourquoi les fous aussi tombent-ils amoureux ? Pourquoi aimons-nous la peinture et la musique ? La synthèse la plus puissante et la plus accessible à ce jour sur ce que les neurosciences peuvent nous dire aujourd'hui de nous-mêmes.
Que veut une femme ? Le premier constat que fait Freud est que l'homme ne cesse de parler de ce qu'il ne peut pas dire : la mort, le père, la femme... Que signifie " être une femme " ? C'est la Question par excellence. Quant à ce " que veut une femme ", comme l'affirme la sagesse ancestrale, on n'en est pas plus certain. D'où l'incessante oscillation entre le culte de la femme comme mystère, énigme, et la haine de cette même femme comme mystification, mensonge. Positions qui entretiennent de ce fait la méconnaissance de la féminité. Ce livre a pour objet de montrer comment, de Freud à Lacan, la psychanalyse est parvenue, elle, à de tout autres conclusions. Serge André Psychanalyste à Bruxelles, il a publié notamment L'Imposture perverse aux Éditions du Seuil.
Nous n’avons pas eu le choix... L’humanité a subi des frappes massives perpétrées par les Seths, une race inconnue au dessein insondable. À la faveur de ce premier contact hostile, d’autres races se firent connaître, persécutées elles aussi par les Seths, artisans séculaires de nombreux conflits intergalactiques. Pour organiser la contre-offensive, nous avons dû faire alliance. Un territoire humain fut aménagé sur Oreste, l’immense station spatiale qui sert de capitale intergalactique aux quatre autres peuples désormais connus de l’univers : les solariens, sages et altiers, les elfhayms, majestueux et fiers, les fallens, humanoïdes largement mécanisés, et les khrones dont l’attitude et la carrure impressionnent. Cela fait maintenant vingt ans que l’empire humain a rejoint les mondes alignés. Sur l’échiquier intergalactique, l’intégration de l’humanité ébranla l’équilibre des superpuissances. Des conflits ancestraux divisent encore les autres races, qui convoitent et redoutent le soutien de notre empire. Bien qu’une quantité d’informations phénoménale soit à notre disposition, nous ignorons encore beaucoup des peuples avec lesquels ...
" Et si nous nous trompions ? Et si le Seigneur Shiva n'était pas le produit d'une imagination débordante, mais un individu de chair et de sang comme vous et moi ? Un homme qui s'est élevé jusqu'à devenir l'égal d'un dieu. " Une épopée incroyable autour du personnage de Shiva, immigré tibétain et destructeur prophétique du mal qui doit affronter un adversaire capable de mettre en danger ceux qui l'entourent. Mû par une vengeance sourde, il est prêt à se lancer sur le chemin du mal, jusqu'aux portes des Nagas, le peuple serpent. Amish, né en 1974, a travaillé quatorze ans dans le secteur de la finance avant de se consacrer à l'écriture. Le magazine Forbes India l'a élu parmi les 100 célébrités les plus influentes en Inde de 2012 à 2015. Il a reçu le prix Society Young Achievers, le prix Pride of India, et le prix Raymond Crossword de la fiction populaire.
Comment raconter l’histoire des peuples originaires du nord, du centre et du sud de cet immense continent américain appelés « Indiens » par les conquistadores et missionnaires ? En ne se limitant pas à la seule période circonscrite aux sources écrites rédigées généralement par des chroniqueurs, des prêtres, des lettrés, fussent-ils d’origine indigène. Et en dépassant les barrières nationales, qui ne datent que du xixe siècle. Dans ce récit d’une richesse exceptionnelle et agrémenté d’illustrations, Carmen Bernand relève le défi avec brio. Elle s’intéresse aux trajets et réseaux d’échanges, à la violence sacerdotale et au sacrifice, qui est la dette que les hommes payent pour vivre, à la force agissante des signes sacrés gravés, peints, modelés sur des supports variés, à la Montagne sacrée, source de vie, et enfin au chamanisme, arrivé en Amérique avec les migrations asiatiques préhistoriques. Coquillages, maïs, drogues, dieux ou temples ponctuent ce grand voyage qui nous entraîne sur la trace des Mayas, des Aztèques, des Incas et bien d’autres encore, depuis les origines jusqu’à la Conquête, de la période coloniale à la...
« Elle est différente, c’est certain. Pas seulement différente des autres filles. Elle est Autre. » Aussi sûrement que ses cauchemars récurrents ne sont pas le fruit de son imagination, l’univers que s’apprête à découvrir Abigail va lui ouvrir les portes de son passé, mais aussi de son avenir. Les brumes mystérieuses de la lande, la force destructrice de la mer, la célébration du solstice d’hiver et la fête celtique de l’Alban Arthan : autant de secrets que la jeune étudiante ne pouvait soupçonner. À présent, Abigail devra puiser dans la puissance du cycle lunaire pour affronter son destin qui s’est rapidement mis en marche. Bien trop rapidement...
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