
Les problèmes du monde et de l'Église (9)
Auteure: Paul Chauchard
Nombre de pages: 168Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage a paru en cinq traductions européennes. Dans les études consacrées aux recherches contemporaines sur « Jésus » et « Jésus-Christ », il figure comme un classique. Les pages de ce livre apportent la preuve qu’il est possible d’être vraiment marxiste, athéisme compris, et de porter cependant à Jésus « un intérêt passionné et positif ». Qu’est-ce qui peut bien conduire un marxiste conséquent à s’intéresser à Jésus de Nazareth ? M. Machovec répond : son marxisme même ! Ainsi, M. Machovec vient nous apprendre : que les chrétiens ne sont pas fondés à confisquer Jésus : que Jésus est aussi « pour les athées » ; qu’il est vital pour les marxistes d’entrer résolument en dialogue « avec les problèmes fondamentaux de la tradition millénaire de l’Occident » : qu’il y va pour eux de leur véritable identité. Une collection de référence en christologie sous la direction de Monseigneur Doré.
Depuis deux siècles, l'athéisme est devenu, semble-t-il, une des solutions au problème de Dieu. Dieu n'existe pas, mais quel Dieu ? Celui de la religion ou celui de la philosophie ? Pascal déjà doutait que ce fût le même. Peut-être l'athéisme, niant une conception de Dieu qui résulte de la « mortelle collision » dénoncée par Heidegger, manque-t-il son objet illusoire, au terme d'une enquête qui va de Meslier à Bonhoeffer, en passant par Sade, Marx et quelques autres, de séparer provisoirement les protagonistes.
Livre culte, publié pour la première fois en 1942, cette étude est centrée sur le problème de l'athéisme au XVIe siècle, autour du personnage de Rabelais.
Peut-on fonder une morale indépendante de la religion ? Cette dernière est-elle nécessaire au maintien de la société ? En est-elle, au contraire, l'ennemie ? Comment penser le problème du mal ? Telles sont les questions que pose Bayle au fil de quatre ouvrages polémiques, dans lesquels la réflexion sur l'athéisme est liée à une enquête sur la superstition, les rapports entre société et religion, les ressorts de l'esprit humain. Protestant et libre-penseur, Bayle écrit dans un contexte de radicalisation religieuse. L'indépendance d'esprit du philosophe n'en est que plus admirable, au service du seul principe qui l'anime : le goût de la vérité, quoi qu'il en coûte. Prenant le contre-pied du préjugé qui associe l'athéisme à l'absurdité et à l'immoralité, Bayle y substitue le constat de l'irrationalité de la foi et des dangers du culte ; de sa vigoureuse entreprise critique se dégage une morale rationnelle et purement laïque. Dans la pensée paradoxale de ce premier homme des Lumières, dans son refus du dogmatisme, l'ironie cinglante de sa plume, la vigueur de son engagement, nous trouvons le précieux auxiliaire de nos propres préoccupations....
L'athéisme, refus conscient et motivé de l'idée de Dieu, a inspiré des humanismes divers, positiviste, marxiste, nietzschéen, sartrien. Les données du problème se sont modifiées récemment avec l'écroulement de l'athéisme d'Etat des pays de l'Est et le retour d'un certain "religieux" à l'Ouest. Qu'en révèle l'histoire de l'athéisme?
La métaphysique n'est pas quelque chose de mystique, ni de magique, ni d'irrationnel. La métaphysique est tout simplement l'analyse logique complète, intégrale, du donné de notre expérience. Il s'agit tout simplement de s'instruire en ce qui concerne ce qui est donné dans notre expérience, dans toute notre expérience, et de s'efforcer de raisonner correctement." A l'opposé du nominalisme, Claude Tresmontant jugeait que le choix préalable de la démarche des sciences expérimentales inaugurée par Aristote peut seul nous prémunir contre ce risque de croire que nos idées sont des réalités, quand, dans les faits, elles ne sont le plus souvent que des constructions sans objet, ce qui est la mort de la philosophie. Il s'est toujours efforcé d'analyser les problèmes de manière rationnelle en partant de la réalité donnée objectivement dans l'expérience. Et au coeur de cette expérience, celle du peuple hébreu et la langue dont elle est le compte-rendu ont, dans la genèse de sa pensée, une fonction originelle et décisive. Une oeuvre magistrale, ouverte et décisive pour l'avenir de la pensée..."
Dieu est mort au XIXe siècle, dit-on. Mais dès, le IV siècle avant notre ère, Théodore l'Athée proclamait qu'il n'existait pas. L'athéisme est aussi vieux que la pensée humaine. Depuis les origines de l'humanité, il est l'une des grandes façons de voir le monde, un monde où l'homme est seul face à lui-même et à la nature aux règles immuables. L'histoire de l'athéisme n'est donc pas le simple négatif de l'histoire des croyances religieuses : c'est celle de tous les hommes - septiques, libres-penseurs, libertins, déistes, agnostiques, matérialistes - qui ont cherché à donner un sens à leur vie en dehors de toute foi religieuse. A l'instar des religions, l'athéisme est pluriel : au fil des siècles, il a pris des formes différentes, successives et simultanées, parfois antagonistes : athéisme de révolte contre l'existence du mal, contre les interdis moraux ou contre la limitation de la liberté humaine : athéisme spéculatif dans les périodes de crise de valeurs ; athéisme confiant de Hegel et de Marx ; athéisme volontaire de Nietzsche ; athéisme de notre époque où la frontière entre croyants et incroyants semble de plus en plus floue. Georges...
Si la production de textes sur l'histoire des religions à destination du jeune public s'est singulièrement étoffée ces dernières années, manquait dans ce paysage éditorial un ouvrage sur l'athéisme. Paul Desalmand, avec ses grandes qualités de vulgarisateur, comble la brèche en nous offrant un tableau remarquable sur le sujet, tant par sa clarté et son exhaustivité, que par son respect pour les diverses sensibilités de ses lecteurs. Sans concessions mais avec délicatesse, il nous propose de comprendre les sources de ce mouvement de pensée, d'en peser les qualités et les dérives, parfois, pour nous permettre tant de comprendre mieux, que d'expliquer mieux cet engagement qui a forgé la pensée de nombre de grands intellectuels de notre histoire, en France et ailleurs.
On pense encore souvent que l’athéisme était impossible et impensable avant la Révolution française. Cette idée est l’une de celles qui a été battue en brèche par les deux colloques qui sont à l’origine de ce volume. Les textes ici rassemblés montrent en effet qu’on trouve, sous diverses formes, des conceptions du monde athées durant toute la modernité. Mais les auteurs ne se sont pas contentés de montrer l’une ou l’autre revendication d’athéisme, ils ont analysés ce que signifiait alors l’athéisme et la manière dont il peut se donner à voir à une époque où la liberté d’expression n’est pas de mise et où la croyance est généralement considérée comme le garant de toute moralité. Textes réunis sous la direction d’Anne Staquet Contributions de Miguel Benítez, François Berriot, Gilbert Boss, Jean-Pierre Cavaillé, Jean-Pierre Cléro, Pierre F. Daled, Serge Deruette, Daniel Droixhe, Pierre Gillis, Hichem Ghorbel, Gaëlle Jeanmart, Alain Mothu, Didier Ottaviani, Gianni Paganini, Paolo Quintili, Anne Staquet, Monique Weis
La question de Dieu est sans doute l'une des questions les plus décisives de l'existence humaine. Elle concerne chacun de nous, athée ou croyant, dans la mesure où à travers elle se dessinent les enjeux de l'existence elle-même. Depuis Kant, qui a mis en lumière les antinomies de la Raison pure, on sait que la seule démonstration rationnelle ne peut suffire à prouver l'existence d'un Être parfait, éternel, créateur du monde et des hommes. L'auteur, à partir d'une anthropologie philosophique originale – et de portée historique, élabore dans cet ouvrage une méthodologie nouvelle, susceptible d'aborder cette question sous un jour nouveau, sans céder à l'idéalisme – qui consisterait ériger en absolu un système de valeurs sublimes et de croyances en Dieu. Cette réflexion s'adresse aussi bien aux partisans de l'athéisme qu'aux croyants, quelles que soient leurs confessions.
Il s'agit là d'un texte inédit qui était tronqué dans diverses parutions de la revue Giornale di Metafisica. Dans ce texte, Stelio Zeppi nous invite à un autre regard sur la notion d'athéisme, mais aussi sur le monde religieux grec. En passant par Platon, les sophistes, Démocrite, Socrate, Parménide, mais aussi par Thucydide, il renvoie à de nombreux textes dont Eschyle et Euripide, mais aussi à des textes scientifiques, médicaux, religieux ou encore législatifs. Il amène aussi de nombreuses notions grecques - Zeppi veut nous donner une vision dans l'ambiance grecque de la notion qu'il travaille. Nous rencontrons ici un auteur en plein travail de recherche, qui nous plonge avec lui dans le monde grec pour en sortir avec un oeil nouveau où l'athéisme n'est pas l'opposé de la religion. Texte à la fois technique et truculent, éristique et solide base de données grecques, Zeppi livre une vision de l'athéisme antique qui conjugue son savoir encyclopédique avec sa vision personnelle.
Porte notamment sur le rapport de Spinoza à Epicure ou à Descartes, sa relation à l'athéisme ou au matérialisme, l'usage qu'il fait du vocabulaire psychologique ou des textes bibliques traitant des prêtres ou des prophètes, la signification que prennent sous sa plume des notions comme la lumière naturelle, l'amour, le jugement.
L'objet de ce livre est le rapport complexe et assez conflictuel du socialisme/ communisme avec la religion (ou les religions), comme conséquence de la sécularisation, du développement de la pensée matérialiste-athée et de la critique radicale de la religion par Feuerbach, Marx et tous les autres représentants d'une pensée socialiste, communiste ou athée aux XIXe et XXe siècles. Après avoir abordé la problème de la "guerre" déclarée à la religion, au nom de l'athéisme et de la vision du monde scientifique du matérialisme historique et dialectique, par Lénine, Staline et les bolcheviks, pendant les campagnes anti-religieuses, menées en Union Soviétique, notamment à partir de l'année 1925, ainsi que la situation a priori difficile des Eglises dans les pays satellites de l'URSS, en Europe de l'Est, dans l'après-guerre, l'auteur consacre une partie importante de ce livre à l'analyse de l'amorce d'un dialogue entre marxistes (athées) et chrétiens, dans les pays de l'Est, dans la période 1960 à 1975, en focalisant notamment sur la situation en R.D.A. et sur la contribution importante et originelle à ce dialogue par le philosophe marxiste allemand Ernst...
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Pour faire simple, il y a toujours eu ceux qui croient et ceux qui ne croient pas, soit deux grands courants, ou systèmes, de philosophie : le système théiste où tout revient à Dieu, au divin et le système athée, qui se passe de Dieu, remplacé parfois par la Nature. Ces deux systèmes sont-ils conciliables ? Sur bien des points : non ! Mais tout au long de l'histoire, des évolutions se sont produites. Paul Desalmand tente ici d'en faire la synthèse de façon didactique pour la rendre accessible au plus grand nombre. Sommes-nous libres ? Voulons-nous être libres ? Ou sommes-nous soumis à la loi de Dieu ou de différents dieux qui déterminent, prédéterminent ce qu'il advient de nous et nous privent ainsi plus ou moins de liberté ?
A propos de Dieu, le monde serait partagé en deux camps irréconciliables : d’un côté, ceux qui y croient ; de l’autre, ceux qui nient son existence. Qu’a-t-il bien pu arriver à Victor Grezes, étudiant athée, pour qu’il s’embarque à vingt ans dans un tour du monde des initiatives interreligieuses en compagnie de quatre amis, respectivement juif, chrétien, musulman et agnostique ? Pourquoi donc un athée convaincu a-t-il souhaité rencontrer le pape François, des rabbins, un cardinal, des imams, des prêtres shintos ? Intrigué par la foi de ses amis croyants, Victor Grezes raconte son voyage dans l’univers des religions. Découvrant, parfois perplexe, le mur des Lamentations, les mosquées, les églises, les pagodes, Victor Grezes intrigue certains de ses interlocuteurs : « My God ! Comment peut-on vivre sans Dieu ? » Il questionne à son tour le sens des rites, de la prière et redécouvre les origines religieuses de sa famille... sans renoncer à son athéisme. Une conviction émerge de cet itinéraire atypique : la foi et la fraternité ne sont pas le monopole des religions. Ensemble, les hommes de bonne volonté, qu’ils soient croyants ou non, peuvent...
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