
Causeries corses
Auteure: Étienne Antonelli
Nombre de pages: 84Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Dans ce roman inédit écrit en 1934, Arthur Koestler met en scène des enfants allemands placés dans un foyer français, L'Avenir. Leurs parents, déjà emprisonnés dans les camps de concentration ou eux-mêmes exilés, ont dû se séparer d'eux, ne pouvant plus subvenir à leurs besoins. Ces petits héros – Dédé le Voleur, Ullrich l'Opposition, Mathile aux Polypes – ont des jeux bien étranges : ils s'amusent à reproduire les débats qu'ils ont connus dans leurs familles. Ils élisent leurs représentants, organisent des réunions hebdomadaires, émettent des revendications, et créent un tribunal pour statuer sur le cas d'un voleur de chocolat... Dans ce récit teinté de surréalisme, l'auteur parvient à rendre avec acuité l'ambiance intellectuelle de l'époque, à la fois sarcastique, canaille et tragique. Il écrit ici l'un des premiers textes consacrés aux exactions de la SA en Allemagne, aux premiers départs pour les camps de concentration, aux angoisses des exilés. Cette dimension historique en fait un roman splendide et bouleversant.
Arthur Koestler, militant communiste, et Juif hongrois d'origine, aura connu beaucoup des années sombres de l'Europe. Durant l'hiver 1941, alors qu'il a été interné au camp du Vernet en Ariège par la République française en tant que communiste, il écrit son témoignage La Lie de la terre. Au Vernet, Koestler expérimente l'absurdité d'une administration française qui enferme les ennemis de ses ennemis, des réfugiés antifascistes et antinazis qui, parce qu'allemands ou autrichiens de nationalité, ou communistes de conviction, sont considérés a priori comme une potentielle « 5e colonne ». C'est un camp disciplinaire où les conditions d'hygiène, la sous-alimentation, le froid, la surveillance continue, l'ennui, le désespoir couplé à l'impuissance, rongent chacun. Koestler aura connu ces affres, et c'est cette violence nue qu'il rapporte sans pathos. Ce texte donne à comprendre comment dans la crainte d'une nouvelle marche à la guerre, une partie de l'opinion française se radicalise dans les années 1937-1939. Il montre aussi le drame des communistes depuis septembre 1939, la trahison de Staline, leurs contorsions pour rester fidèles au Parti, les...
Après avoir évoqué, dans La Corde raide, son adolescence dans une Vienne encore heureuse, la Palestine des premiers kibboutz, la bohème journalistique du Berlin des années 20, Arthur Koestler fait revivre dans ce volume l'euphorie de son adhésion au communisme (1931 il adhère au Parti communiste allemand), quand les lendemains chantaient en URSS (voyage en URSS de 1932-1933) ; et que, comme l'annonçait Trotsky "le citoyen moyen de la société sans classe" qui s'édifiait à l'Est allait "s'élever au niveau d'un Aristote, d'un Goethe, d'un Marx". Notre édition rassemble en un seul volume Hiéroglyphes I et Hiéroglyphes II. Ce livre autobiographique narrant sa relation personnelle au communisme demeure aussi une étude documentée de l'Europe qui précède la Seconde Guerre mondiale puisque A Koestler voyage en Hongrie, en Autriche, en Allemagne, en Espagne, en France et en Angleterre. L'auteur rapporte les expériences qui ont marqué sa vie notamment lorsqu'il fut accusé d'espionnage au profit d'une puissance étrangère pendant la guerre civile espagnole et emprisonné dans les geôles franquistes ou encore sa détention au camp de Vernet par les autorités...
Ce livre est surtout un livre neuf. Il rompt délibérément avec les ouvrages similaires, et de plusieurs façons. Il analyse, assez brièvement, mais en profondeur, plus de mille titres, repris sur divers rayons : romans, poèmes, essais, aventures vécues, attitudes de vie, biographies, critique. Et il oriente surtout son choix vers les lettres contemporaines. Il est destiné aux lecteurs de 15 à 18 ans, mais ne les traite ni en enfants, ni en adultes formés. Il leur fait totale confiance, sans oublier de les mettre en garde. C’est la vraie littérature qu’il leur propose, les vrais livres, où l’écrivain s’engage comme artiste et comme homme, les œuvres qui essayent de retrouver l’éternel humanisme. En même temps qu’une initiation à l’art de lire, c’est une introduction à ce que la littérature contemporaine, dans toutes ses manifestations, offre de plus sain, et de plus fort. Le critique est sûr et loyal. Tout le livre est structuré sur une attitude : rechercher le vrai drame, celui de l’homme qui lutte pour assurer sa vérité. Tout le choix est orienté vers les vraies valeurs, et ne sépare jamais le message de l’expression. Comme l’auteur...
Mémoires de la classe des sciences mathématiques et physiques de l'Institut national de France
Après avoir appris à compter sur ses doigts, l'homme a créé le mètre, le kilogramme et le pétasabord, qui vaut mille milliards de mille sabords. Ce cheminement l'a amené vers la notion d'infini, dont il a perçu toute la complexité mais qu'il emploie parfois pour fonder des illusions trompeuses sur des raisonnements faux. Il s'est parfois illusionné aussi sur la simplicité apparente de la notion de zéro, qu'il s'agisse de températures, de l'instant du big bang ou du nombre de décibels correspondant au "zéro bruit". Le fait de voir des étoiles dans un ciel noir pourrait prouver que notre Univers est fini ; mais alors qu'y a-t-il au-delà ? Cela étant, on ne rencontre jamais d'au-delà en allant toujours "tout droit" sur la surface de la Terre, qui est finie elle aussi. Pourtant elle n'a pas de fin, ni d'ailleurs de début car il n'existe aucun zéro absolu des longitudes. Il n'existe ni début ni fin non plus dans le cycle de l'or, quand on part de lingots pour en tirer des pièces que l'on refond ensuite en lingots. En revanche, quand les étoiles transforment de l'hydrogène en hélium pour créer de la chaleur, la boucle ne se re-boucle pas ; alors notre univers...
Notre réalité est liée à notre perception visuelle du monde. En vérité, la perception est une énigme. Quelle est la nature de ce qui est vu ? Comment peut-on être sûr que ce que l'on voit, est ce qui est ? Comme Platon, le célèbre philosophe grec, l'a montré dans le mythe de la caverne : « Le monde est un théâtre d'ombres, et les hommes vivent dans l'illusion en prenant ces ombres pour les objets réels. » S'appuyant sur la physique quantique et sur les théories de grands scientifiques et penseurs contemporains, l'auteur démontre que tout ce que nous voyons et touchons, n'est qu'une projection d'une réalité invisible mais présente dans tout l'univers et en communication avec la conscience de l'homme.
Mémoires pour l'histoire des sciences & des beaux-arts
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