
Chagrin de justice
Auteure: Martial Kernévot
Professeur exemplaire, Martial Kernévot a cru flirter, en 2010, avec une amie de 17 ans qu’il aidait dans son travail scolaire. Elle ne signalait que des faits légers, et une souffrance psychologique due à ce comportement inattendu. Brutalisé, menacé, humilié et drogué en garde à vue, le prof a avoué et signé tout ce que les gendarmes ont voulu lui faire signer. Mis en examen pour « agression sexuelle », expression générique qui, en justice, a une amplitude sémantique énorme et ne correspond pas au sens qu’elle a dans les dictionnaires, Martial a été l’objet d’une « enquête de moralité » uniquement soucieuse de détruire sa réputation et de lever d’autres plaintes. Son beau-frère et sa belle-sœur l’ont calomnié en lui attribuant des attouchements imaginaires sur leur fille, âgée de 8 ans. Malgré les incohérences de leurs propos, Martial a été mis en examen et encore condamné. Après sept ans de calvaire judiciaire et administratif, ce prof intègre a été révoqué, sa carrière et sa vie brisées pour satisfaire le bon plaisir d'une institution judiciaire qui ne risque rien à condamner des innocents, car elle est au-dessus des lois....