
Les joies de la création
Auteure: Joseph Biaggi
Nombre de pages: 180Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Le corps préfectoral constitue depuis 1800 l’épine dorsale de l’administration de la France. Le préfet du XXème siècle diffère autant du préfet du XIXème que de celui du XXIème, au gré de la transformation du rôle de l’État dont il est le fidèle représentant. Critiqué, jalousé, vilipendé surtout par les élus et parfois par la doctrine, le corps préfectoral a survécu, même si ses missions diffèrent aujourd’hui profondément de celles qui furent les siennes à l’origine. Chaque administré a grand intérêt à prendre la mesure de cette évolution qui conditionne sa vie quotidienne, tout en prenant une vue interne du fonctionnement de l’administration locale.
A partir de nombreux documents d'archives et d'entretiens de première main, de repérages faits au cours de voyages au Vietnam, au Cambodge et en France même, jean Vallier s'est livré à une véritable enquête sur Marguerite Duras. Il s'attarde avec minutie sur les origines familiales et les lieux où a grandi Marguerite Donnadieu, fille de fonctionnaires français de l'Instruction publique dans l'Indochine coloniale et dégage de sa jeunesse une vision réaliste, non entachée de littérature, ainsi que de la personnalité de sa mère et de ses deux frères, lesquels ont joué un rôle fondamental dans sa vie, et au-delà, dans l'élaboration de son oeuvre. Il parvient à reconstituer le cadre précis et l'atmosphère véridique transposés plus tard et magnifiés dans des romans tels que Barrage contre le Pacifique, Le Vice-consul (d'où sortira Indice Song) ou L'Amant. Il nous apporte des précisions inédites sur des personnages devenus des héros durassiens. De la naissance de Marguerite près de Saigon en 1914, à son installation définitive à Paris en 1933 (où elle suivra des études de droit avant de travailler quatre années au ministère des Colonies), nous...
Personnage contrasté, souvent incompris, malheureux dans sa carrière militaire, Joseph Bonaparte souffre d’une image particulièrement négative en regard de la légende qui auréole la statue de son frère cadet Napoléon. Et pourtant, l’aîné de l’empereur fut le soutien permanent de son élévation et un pilier du nouveau régime instauré après le coup d’État du 18 Brumaire. Homme politique aux convictions modérées, grandement influencé par les idées des penseurs des Lumières, mais proche également des théories de Germaine de Staël, Joseph, est un personnage incontournable de la vie politique française. Devenu roi de Naples en 1806, puis roi d’Espagne en 1808, il s’attache, sans succès, à allier les principes du système de famille napoléonien à ses propres conceptions du pouvoir. Comme tous les souverains faisant partie intégrante de l’Empire, il ne parvient pas à éviter les tensions avec le maître de l’Europe, et le « meilleur des frères », et se mue peu à peu en un opposant résolu. Cette étude, qui se fonde sur les archives personnelles de Joseph, sa correspondance et des témoignages de contemporains, aborde successivement...
Juillet 1989. Les deux inspecteurs Des Cartes et Spinoza occupent leur temps entre les chats et le défilé du bicentenaire. Un vol a été commis dans le petit musée de Glozel : trois objets dont une tablette à écriture. Le déplacement aurait pu ressembler à une promenade touristique, d’autant qu’Émile Fradin est très volubile sur l’histoire de ses découvertes... sauf que l’on découvre dans les ruines du château de Montgilbert le cadavre nu d’une jeune fille, accompagné d’un des objets volés. L’autopsie révèle qu’elle est enceinte de quelques semaines...
Cet ouvrage s’inscrit dans une série de quatre tomes, dirigée par Dominique Borne, inspecteur général de l’Éducation nationale ; 1 : De la monarchie à la République, 1815-1879 ; 2 : L’enracinement de la République, 1879-1918 ; 3 : D’une République à l’autre, 1918-1958 ; 4 : La Ve République, 1958-1992. Ils offrent une nouvelle lecture de la France contemporaine : « Chaque volume de cette histoire de la France propose un cheminement simple. En ouverture, le portrait de la nation dessine la situation de départ. Un récit chronologique restitue ensuite les rythmes essentiels de la vie politique et de la conjoncture, c’est le temps de l’événement. Mais cette histoire rend compte aussi d’un temps long, celui des transformations plus lentes qui, peu à peu, modifient les comportements démographiques, l’économie, les structures sociales et les attitudes culturelles, ainsi que le poids relatif de la puissance française dans le monde. » Dominique Borne. Le texte s’appuie sur de nombreux documents, chronologies, biographies, cartes, qui font de cette série l’instrument de travail indispensable des étudiants en histoire et des élèves de classes...
« C’est ne rien comprendre que d’accuser les services de renseignements de faire dans l’illégalité. Bien sûr qu’ils font dans l’illégalité. Ils ne font même que ça ! Parce que pour les actions légales, l’État a suffisamment de fonctionnaires, de diplomates, de militaires, de juges, de policiers... Si tous les États du monde entretiennent des services spéciaux, c’est pour pouvoir faire des opérations spéciales, c’est pour pouvoir s’affranchir de la légalité et des engagements internationaux ». Cette déclaration de l’ex-responsable de la DGSE, Alain Chouet, est très explicite ! Lorsqu’il surenchérit avec la révélation suivante : « Notre job était de présenter aux politiques la gamme complète des possibilités d’intervention, jusqu’à l’élimination physique si nécessaire », on comprend pourquoi la Ve République a pu être le terreau idéal des « coups tordus » effectués éventuellement par les services secrets français tels que DGSE, DRM, DPSD, DCRI (ex-DST et RG) et DNRED. La « main rouge », constituée de policiers, d’anciens militaires et de voyous, était devenue la machine à tuer des services secrets français,...
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
De Staline à Kennedy : ce titre recouvre toute l'histoire de l'après-guerre. Chaque sujet traité évoque l'un des grands problèmes qui ont mobilisé l'attention du monde. L'affaire de l'"Exodus" soulève la bouleversante question des survivants des camps. Face à la mort, Staline se révèle dans sa vérité. Quand l'URSS et les Etats-Unis intiment l'ordre à l'Angleterre et à la France de se retirer de Suez au risque de recevoir des fusées atomiques sur la tête, les deux puissances européennes comprennent qu'elles ne sont plus que de second ordre. La capture de l'avion de Ben Bella marque un épisode dramatique de cette guerre d'Algérie qui a tant divisé les Français. Parce que Khrouchtchev a dénoncé les crimes de Staline, les Hongrois ont cru venu le moment d'une liberté retrouvée ; or c'est une tragédie qui commence. Des complots se tissent dans l'ombre pour ramener le général de Gaulle au pouvoir. La capture d'Eichmann, grand responsable du génocide, est un véritable film policier. Le Mur de Berlin est le terrible symbole de la guerre froide. Il s'en est fallu de peu, en 1962, qu'éclate à Cuba une troisième guerre mondiale ; deux hommes de bonne volonté ...
Au-delà du panorama qu'elle brosse des trente années les plus tumultueuses de notre histoire contemporaine, cette biographie propose un regard nouveau sur les rapports conflictuels du chef de la France libre avec celui de la Résistance intérieure. « Copyright Electre »
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