
Pandora
Auteure: François Ponthier
Nombre de pages: 296Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Par la transmission du « magnétisme animal » à ses patients, le médecin Franz Anton Mesmer (1734-1815) crut avoir révolutionné l’art de guérir. L’influence de ses théories s’étendit rapidement à toute l’Europe. Bientôt, le débat déborde le cadre de la médecine pour s’élargir à la littérature et à la philosophie. Les contributions du présent volume confrontent l’influence du mesmérisme subie par des auteurs français à celle exercée sur des auteurs allemands. Cette comparaison permet de constater l’unité du courant mesmériste dans les diverses littératures européennes du xixème siècle mais témoigne aussi des spécificités nationales dans sa réception. La question de l’héritage légué par Mesmer à l’époque actuelle est évoquée en guise de conclusion.
L'auteur reconstruit le contexte intellectuel dans lequel s'est développée la pensée du philosophe allemand et fait apparaître des sources inattendues : ce serait la puissante tradition péripatéticienne transmise dans le monde arabe (Avicenne, Maïmonide et Averroès), reçue chez les pères de la philosophie allemande qui fournirait la clé des principales positions spéculatives de Maître Eckhart.
This study examines public opinion in the Napoleonic era in the area between Rhine and Maas (1810–1814). Pierre Horne uses a transnational approach to analyze local approval and rejection of the Napoleonic régime, thereby making a major contribution to reconciling French, German, Belgian, and Luxembourgian historiography.
Le duc de Brunswick est l'archi-célèbre auteur du "Manifeste de Brunswick", qui promettait la destruction de Paris, en 1792, en cas d'attentat à la personne sacrée du roi Louis XVI. Le duc a eu une vie extraordinaire, grand adversaire de la France, depuis Louis XV jusqu'à Napoléon, conduisant plus de vingt batailles en Allemagne et en France. En même temps, il fut l'admirateur et l'ami des grands écrivains français des Lumières, tels que Voltaire, d'Alembert ou Marmontel. Il était le neveu bien-aimé de Frédéric II le Grand, mais aussi l'oncle du tsar Alexandre 1er de Russie, le cousin des rois George II et George III d'Angleterre, et même le cousin proche de Marie-Antoinette. Il a donc connu un nombre considérable de grands personnages historiques. Et pourtant le duc n'a pas de biographie française, une seule en allemand ; or il figure dans tous les ouvrages traitant des guerres de Louis XV, de la Révolution et de l'Empire. Etant moi-même né à Brunswick, ayant pu accéder aux archives allemandes, il m'est apparu utile de combler cette lacune.
Parmi les nombreux Etats que comptait l'Allemagne en 1803, seule la Prusse pouvait espérer jouer un rôle. Mais le 14 octobre 1806,1es victoires françaises d'Iéna et d'Auerstedt révélèrent l'état de décomposition du pays dirigé par Frédéric-Guillaume III, monarque conservateur et indécis. Or, sept ans plus tard, la Prusse prenait une part éclatante dans la bataille des Nations à Leipzig. Comment ce retournement de situation a-t-il été possible ? Simplement grâce à l'éveil d'une nation galvanisée par la religion de Luther, facteur de cohésion, par une langue qualifiée d'essence divine, facteur d'unité, et, ironie du sort, par les idées de la Révolution française ! Comment cette transformation a-t-elle pu être aussi rapide sous un pouvoir aussi absolu et rétrograde ? C'est l'objet de cet ouvrage qui nous fait découvrir, pas à pas, les actions souterraines de la plupart de sociétés secrètes, fondées à partir de la franc-maçonnerie prussienne En six années, appuyées par les loges militaires maçonniques, elles allaient reconstruire le pays sous le joug de l'occupation française, et faire naître la nation allemande. Lorsqu'elles sentirent que la...
Puissante dynastie de peintres qui s'est constituée au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, les Van Loo ont été au cœur des grands événements culturels de leur temps. Jacob Van Loo (1614-1670) a fréquenté Vermeer et Rembrandt, avant de s'enfuir vers la France et d'y devenir membre de l'Académie royale de peinture. On retrouve ses descendants dans toutes les cours et les académies de peinture d’Europe.Les Van Loo ne s’en tiennent cependant pas à la peinture. Louis-Michel Van Loo (1707-1771), premier peintre du roi d’Espagne, représentait en même temps l’une des grandes entreprises textiles lyonnaises : il avait pour clients la famille royale, des aristocrates, des ambassadeurs et des agents secrets. À partir de l’exemple de Louis-Michel, sont mis en lumière les liens entre les réseaux des artistes, des marchands, des diplomates et des espions, du Moyen Âge au début du XIXe siècle.Ce volume est surtout la première étude moderne portant sur l’ensemble de la dynastie des Van Loo, de 1617 à 1830, depuis Jacob, le pater familias, jusqu’à Jules-César-Denis, le « peintre des neiges ». Les principales œuvres de chacun des peintres y sont reproduites, ...
Ce tome XIX contient le texte du troisième volume de De la Religion, consacré aux éléments constitutifs du polythéisme sacerdotal et du polythéisme indépendant de la direction des prêtres (livres VI et VII) et dans le livre VIII à une analyse des poèmes homériques. Nous donnons le texte publié par Constant en 1827 avec, dans l’apparat critique, les variantes des manuscrits datables entre 1825 et 1827. Les textes complémentaires reproduisent les matériaux manuscrits de la même époque qui n’ont pu être intégrés dans l’apparat parce que les divergences textuelles étaient trop importantes ou parce que Constant les a écartées de son volume. A cela s’ajoutent des documents de travail (suites d’idées, notes bibliographiques commentées, notes de lecture) qui jettent une lumière vive surla composition parfois difficile de ce volume. L’introduction analyse dans sa première partie la place de la religion dans la pensée politique de Constant, et notamment le rôle des différents modèles qu’il dégage dans les livres VI et VII et retrace dans la seconde partie le travail de la rédaction extrêmement accidenté et difficile de ce volume.
This volume contains the definitive version of the second of the five volumes of Benjamin Constant's major study entitled "De la Religion, considérée dans sa source ...". Its unusually extensive annexes assemble a selection of manuscripts illustrating the working methods and strategies employed by the author. Further, the volume contains a general introduction, a chronology and a detailed critical apparatus comprising explanatory notes, biographical details of the persons referred to, a bibliography, and an index of proper names. As such it gives a graphic idea of the astounding originality displayed by Constant in his approach to research on religion.
Ne en 1934, diplome de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes (1965), Docteur es-Lettres (1969), Antoine Faivre a ete Professeur de Langue et Litterature allemandes a l'Universite de Bordeaux III (de 1972 a 1985), puis a l'Universite de Rouen (de 1985 a 1991). Depuis 1969, A. Faivre dirige un seminaire a l'Ecole Pratiques des Hautes Etudes (Section des Sciences Religieuses, Sorbonne), d'abord en tant que Charge de conferences (1967-1979), puis en tant que Directeur d'Etudes (il est titulaire de la Chaire Histoire des Courants esoteriques et mystiques dans l'Europe moderne et contemporaine, depuis 1979). Le present recueil vient tout naturellement rendre hommage au chercheur, qui a tant apporte a l'histoire critique de cette nouvelle specialite, mais aussi temoigner de la vitalite de celle-ci. Nombre de ses eleves, collegues et amis ont ainsi souhaite etre associes a cet hommage en lui offrant les quelque soixante et un articles (rediges en trois langues: francais, anglais et allemand) qui composent ce volume. Cinq parties principales regroupent les themes suivants: histoire de l'alchimie. Hermetisme. Kabbale (Partie I) ; Romantisme allemand. Naturphilosophie. Theosophie chretienne...
Tout tableau est un fragment. Mais qui, du cadre ou du mur, construit le lieu de la peinture ? Que s’est-il passé lorsque cette énigme occidentale fut confrontée à l’époque moderne à une autre représentation du monde ? Si l’Europe des Lumières est souvent caractérisée par les chinoiseries et l’ornement rocaille, c’est un nouveau regard sur l’Extrême-Orient qui est analysé ici, celui qui lie l’histoire du tableau à une idée de l’espace transmise par les décors des objets venus d’Asie. Dans quelle mesure la présence réelle ou fantasmée de l’Orient a-t-elle modifié le rapport de la peinture au support qui la donne à voir ? Tel est l’objet de ce livre qui présente le changement de paradigme dans la construction du goût suscité par les notions orientales de paysage, de lointain et de vide, pour que le sort de la peinture se transforme. D’où vient la place particulière qu’elle acquiert au xviiie siècle ? De quelle façon fut bouleversée son exposition pour qu’elle devienne le tableau que nous connaissons aujourd’hui ?
This collection contains 24 articles on the history of linguistics written between 1978 and 1988, divided into three parts:1. Methods and Models in Linguistic Historiography 2. Tradition and Transmission of Linguistic Notions 3. Schools and Scholars in the History of LinguisticsThree articles are written in German, two in French and one in Italian. The remaining eighteen articles are in English.
Au cours de la seconde moitié du XIXe siècle, Shakespeare est élevé dans un grand nombre d'histoires littéraires allemandes au rang de « troisième auteur classique allemand » aux côtés de J. W. Goethe et de F. Schiller. Ce Shakespeare façonné par l'historiographie littéraire a longtemps influencé les chercheurs dans leur perception de sa réception allemande durant le XIXe siècle tout entier. La période post-romantique de son accueil, considérée comme académique, fut ainsi longtemps oubliée. Cette étude s'intéresse aux processus et aux pratiques de la réception de Shakespeare durant la période dite du Vormärz. Elle montre d'abord que les débats continuent à porter entre 1815 et 1850 sur les conditions nécessaires pour la constitution d'un théâtre national allemand et l'apparition sur scène d'un « deuxième » Shakespeare. L'analyse des différents vecteurs de sa diffusion (édition et traduction des oeuvres, périodiques, almanachs, anthologies, documents iconographiques, essais critiques, monographies) dans la deuxième partie témoigne de l'étonnante ampleur de ce transfert culturel, tout en offrant une vue instructive du contexte d'accueil. La...
Ce volume XVII contient le premier des cinq volumes de De la Religion publiés par Benjamin Constant dès 1824. Il est composé de deux livres très distincts l’un de l’autre. Le premier livre développe les bases théoriques de ce que Constant appelle le«sentiment religieux», une constante anthropologique qui est la notion-clef sur laquelle reposela théorie de la religion. Le livre deuxième parle du fétichisme qui est, selon Constant, «la forme la plus grossière que les idées religieuses puissent revêtir». Les recherches pour dresser un tableau original et innovateur exploitent les très riches matériaux ethnographiques qu’on trouve dans les récits des missionnaires, des officiers des administrations coloniales, ou des voyageurs-explorateurs qui ont parcouru les régions les plus reculées du monde. Les textes complémentaires ajoutent tous les documents actuellement connus qui se rapportent à la publication de ce premier volume. Ils offrent en plus la première édition du Carnet de notes depuis le 29 septembre 1824, un journal de travail qui nous permet de suivre de très près la rédaction des volumes suivants jusqu’en 1827.
Comprendre un mythe, exige la prise en considération d'un triple engrenage. Celui du mythe en question lui-même, et de tous ceux qui lui sont reliés par la communauté des actants et des thèmes. Celui des rapports au monde qu'il met en récit, et des représentations construites par la société qui le crée - ou le recrée - à tel ou tel moment de son histoire. Celui, enfin, des significations symboliques constantes que lui prête la tradition dont il relève, et des grilles de lecture, toujours innovantes, qui lui sont appliquées par ses manipulateurs, qu'il s'agisse des auteurs, des destinataires ou des érudits spécialisés dans son étude. Le présent volume vise à montrer le fonctionnement de certains des mécanismes de cette combinatoire complexe, dans les diverses formes dont nous avons besoin pour vivre, de la production du sens.
En associant le mot rocaille, référence aux formes alambiquées des coquillages, à l’italien baroco, les Français donnèrent naissance au terme de « rococo ». Apparu au début du XVIIIe siècle, il s’étendit rapidement à l’ensemble de l’Europe. Extravagant et aérien, le Rococo répondait parfaitement à la désinvolture de l’aristocratie d’alors. Dans bien des aspects, cet art s’apparenta à son prédécesseur baroque, ce qui lui valut parfois le qualificatif de Baroque tardif. Et, si des artistes tels Tiepolo, Boucher ou Reynolds portèrent le Rococo à son apogée, il fut souvent condamné pour sa superficialité. Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, le Rococo entama son déclin. À la fin du siècle, face à l’avènement du Néoclassicisme, il fut plongé dans l’obscurité et il fallut attendre près d’un siècle pour que les historiens de l’art lui rendent, à nouveau, l’éclat de son âge d’or, que nous font redécouvrir ici Klaus H. Carl et Victoria Charles.
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