
Heinrich Heine
Auteure: Georges Cogniot
Nombre de pages: 28Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cette collection s’adresse aux candidats des concours du CAPES et de l’Agrégation d’allemand. Chaque volume propose, à travers une dizaine d’articles de fond (rédigés en allemand ou en français), de nombreuses pistes de réflexion permettant d’aller plus loin dans la lecture d’une œuvre ou l’étude d’un thème. Une communis opinio voudrait que Heine soit un auteur facile. La réalité est bien différente. Ses œuvres, à l’exception d’une partie des poèmes lyriques, ne récompensent les efforts du lecteur que si celui-ci est très averti. Il y a de multiples raisons à cela, dont la principale est la multiplicité des références de détail de toute nature, spécialement historiques, qu’il faut absolument posséder. Les Reisebilder et, dans une certaine mesure, les poèmes de la Nordsee que Heine y avait primitivement associés, appartiennent à cette catégorie d’œuvres littéraires « loin des genres et en dehors des rubriques » - en un mot inclassables - dont Maurice Blanchot a naguère fait l’éloge. Cet ouvrage rassemble des études consacrées aux principaux aspects des Tableaux de voyage : diversité et unité des sept récits, principes ...
Bienvenue dans la collection Les Fiches de lecture d’Universalis Le Romancero (1851), dernier grand recueil lyrique de Heinrich Heine (1797-1856), l’écrivain allemand exilé à Paris, expose dans une veine grinçante et radicale le bilan d’un rapport singulièrement déchiré avec le genre poétique. Une fiche de lecture spécialement conçue pour le numérique, pour tout savoir sur Romancero d'Heinrich Heine Chaque fiche de lecture présente une œuvre clé de la littérature ou de la pensée. Cette présentation est couplée avec un article de synthèse sur l’auteur de l’œuvre. A propos de l’Encyclopaedia Universalis : Reconnue mondialement pour la qualité et la fiabilité incomparable de ses publications, Encyclopaedia Universalis met la connaissance à la portée de tous. Écrite par plus de 7 200 auteurs spécialistes et riche de près de 30 000 médias (vidéos, photos, cartes, dessins...), l’Encyclopaedia Universalis est la plus fiable collection de référence disponible en français. Elle aborde tous les domaines du savoir.
E. Pawel évoque, dans le contexte social et culturel de l'époque, l'exil à Paris du poète allemand. Il montre comment, condamné à l'exil par une Allemagne hostile à sa judéité et à son irrévérence, le poète frappé à 49 ans d'une étrange et douloureuse maladie qui devait l'emporter après huit ans de souffrance, sut tirer de sa lucidité morale les plus incroyables ressources.
Heinrich Heine, écrivain juif d'origine allemande et de passion française, incarne nombre de contradictions de son époque, exacerbées par sa propre appartenance à deux mondes complémentaires dans leur antagonisme : le germanique et le latin. Selon son ami Théophile Gautier, " jamais nature ne fut composée d'éléments plus divers que celle de Henri Heine ; il était à la fois gai et triste, sceptique et croyant, tendre et cruel, sentimental et persifleur, classique et romantique, Allemand et Français, délicat et cynique, enthousiaste et plein de sang-froid, tout, excepté ennuyeux ; c'était vraiment l'Euphorion, enfant de Faust et de la belle Hélène. " De la bouche de ce sagittaire, né à Düsseldorf, le 13 décembre 1797, et décédé à Paris, le 17 février 1856, jaillissaient en sifflant des flèches sarcastiques qui ne manquaient jamais leur but. Mais il fut aussi ce grand poète dont Schubert, Schumann, Mendelssohn, Brahms et beaucoup d'autres mirent en musique d'innombrables Lieder. Aussi Théophile Gautier dira-t-il pertinemment que " nul écrivain n'eut à la fois tant de poésie et tant d'esprit, deux choses qui se détruisent ordinairement ". Gérard de...
A partir de l'œuvre et de la correspondance du poète Heinrich Heine, il s'agira de mettre en évidence le rôle joué par son séjour à Munich en 1827-1828 dans son itinéraire personnel et intellectuel, grâce à l'analyse du contexte politique et culturel de la capitale bavaroise à cette époque et l'étude de personnalités rencontrées lors de ce séjour. C'est en particulier la période de 1825 à 1848, celle du règne de Louis 1er, qui attirera notre attention, puisqu'il faudra s'interroger sur les raisons des réminiscences munichoises dans l'œuvre de l'écrivain. Il s'agira par-là même de confronter le regard qu'il jette sur le pays avec les réalités de l'époque, et d'étudier en quelle manière son séjour a pu modifier sa perception du royaume. Cette analyse de l'influence d'une ville sur un écrivain nous conduira enfin à brosser de la Bavière et du Munich de l'époque, méconnus en France, un tableau historique, culturel et politique aussi complet que possible.
Oscillant sans cesse entre angoisse et fascination, le regard porté sur le corps féminin par ces deux poètes se révèle un véritable baromètre des mentalités masculines au XIXème siècle. Apparaissant tour à tour sous les traits de la prostituée, du vampire, du cadavre, de la sphinge ou de la statue, la femme subjugue l'homme moderne et le confronte, par le jeu de la séduction, à l'énigme de sa propre identité. A travers l'image qu'ils créent de la femme, Heine et Baudelaire ont élaboré un nouveau langage de l'amour aux dimensions divines et politiques, voire même révolutionnaires.
Propose des contributions sur la vocation du judaïsme pour le livre et ses héritages. A travers les différentes étapes de l'histoire, chaque intervention tente de mettre au jour l'imprégnation de la religion juive dans la littérature.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
"Sans Mephisto! - Heinrich Heine et Mathilde Mirat" est la traduction de la quatrième partie - lisible indépendamment - de la biographie, essentiellement fictive, de l'un des plus grands et des plus énigmatiques poètes amoureux d'Allemagne. Il décrit son exil volontaire à Paris avec l'épidémie de choléra de 1832, ses visites à Vinot de la Trétoire et ses voyages de vacances. En apparaissant sa bien-aimée Chloé Maurel, dite Morelle, et sa future épouse Crescence Eugénie Mirat de Vinot, dite Mathilde, sa mère Crescentia et sa partenaire Pauline, ses contemporains et amis Etienne Geoffroy Saint-Hilaire, Alexandre Weill, Gérard de Nerval, George Sand, la Principessa Cristina Belgiojoso, etc. Mais pas moins son amour secret Frisette et les idoles de son imagination érotique: Corinne d'Ovide, Didon de Carthage, la belle Hélène, Glykera, 'celle qui est trop gaie' de Baudelaire, Pandore, Luise, Candida, Manon, Jenny, Asunción ... Toujours l'éros est l'antagoniste de l'amour.
Alors que Berlin est redevenu capitale culturelle de l’Europe, le domaine de la littérature allemande couvre plus d’un millénaire et s’étend de la Lorraine jusqu’aux pays baltes et à la mer Noire.En quelque 250 articles empruntés à l’Encyclopaedia Universalis, ce Dictionnaire de la Littérature allemande rend compte de cette extraordinaire diversité. Les écrivains occupent évidemment la majeure partie du sommaire, mais les écoles, les genres et les époques font l’objet d’articles chaque fois que nécessaire.Les auteurs sont, comme il est de règle dans l’Encyclopaedia Universalis, des experts reconnus des sujets traités. Indispensable au spécialiste, ce Dictionnaire est aussi pour l’amateur et l’étudiant le plus stimulant et le plus sûr des guides.
L'identité de la France qui se constitue durant le XIXe siècle, est le résultat de mécanismes d'importation, de transferts de biens culturels étrangers, provenant notamment d'Allemagne. Or, parmi les populations qui servent de vecteur traditionnel aux échanges entre l'Allemagne et la France, le rôle des juifs de rite allemand qui, en grand nombre, se déplacent des provinces de l'Est, voire d'Allemagne même, vers Paris, a été essentiel. L'étude de leur assimilation met en évidence une racine judéo-allemande de la culture parisienne. Ce contexte éclaire, en outre, l'œuvre et le rayonnement de Heinrich Heine, qui vit et écrit à Paris durant un quart de siècle. Le poète, dont le bicentenaire sera célébré en 1997, incarne lui-même la rencontre décisive de la culture allemande, d'une mémoire juive et de la civilisation parisienne.
Au cours d'une visite à Marengo, lieu de la célèbre victoire militaire de Bonaparte le 14 juin 1800, Henri Heine sent venir le jour où " le soleil de la liberté réchauffera la terre ". Né Harry Heine dans une famille juive rhénane, Henri Heine, épris de cette clarté propre à l'esprit français du XVIIIe siècle, caresse en politique les idées nouvelles portées par la Révolution. Rejetant le nationalisme allemand francophobe et judéophobe, incessant médiateur entre les cultures françaises et germaniques, figure du Paris romantique, libéral et humanitaire de 1830 à 1848, liée à Gautier, Sand, Berlioz et Nerval son traducteur, il est également proche de Marx et de Saint-Simon. Mais s'il manifeste des idéaux progressistes et s'attache à défendre une forme de communisme primitif envisagé comme une réponse salvatrice au nationalisme, il pressent que cette utopie peut être inquiétante pour l'avenir de l'art et de la civilisation humaine. Quel homme de lettre pourrait nous être aussi contemporain ? Malgré cela, celui qu'on n'a que trop souvent présenté comme un " rossignol allemand niché dans la perruque de Voltaire ", est encore trop mal connu en France. ...
Les Ecrits Juifs de Heinrich Heine rassemblent des poèmes et de courts récits liés au monde juif dont est issu Heine. Le romantisme des poèmes d'amour laisse la place souvent au sarcasme et à l'ironie, visant l'antisémitisme de bon ton de ce début de XIXème siècle. C'est dans l'ambiguïté de cette ironie que l'on sent affleurer l'être de Heine tiraillé entre ses origines juives et l'Allemagne.
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