L'Idée de bonheur chez Stendhal, Gide, Giono
Auteure: Françoise Cespedes , Bernard Baritaud , Véronique Anglard
Nombre de pages: 126
Pourquoi Stendhal, Gide, Giono après Montaigne, Pascal, Voltaire, Rousseau dans cette réflexion sur le bonheur continuée à travers les siècles ? Parce que chacun d’entre eux, en se nourrissant des prédécesseurs, a mis le problème du bonheur au cœur de sa vie et de son œuvre. Stendhal, toute sa vie, ira à la « chasse au bonheur ». En dépit d’une existence parfois précaire, il connaîtra quelques moments privilégiés grâce à l’amour, à la beauté de la nature, à la musique, à la peinture, aux conversations où l’on invente, à l’écriture. L’important à ses yeux a toujours été de ne pas devenir un médiocre, de ne pas se confondre avec ces âmes basses ou plates ou sèches qui ramènent tout à la considération sociale et aux questions d’argent. Il a toujours vécu, comme ses personnages préférés, à une certaine altitude. Son bonheur est d’enthousiasme. Gide est nourri de Montaigne, de Rousseau, de Stendhal. Il recherche comme eux une forme d’authenticité. Et, comme chez eux, cette authenticité repose sur la lucidité. Il s’agit de ne pas mentir aux autres, du moins dans les limites du raisonnable, et plus encore de ne pas se mentir ...