
Magie à Marsal
Auteure: Gérard de Sède , François Lourbet
Nombre de pages: 216Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Ce livre est un trésor. Un trésor d’histoires, d’archives et de documents. Depuis janvier 1956, date du premier article publié par la presse régionale, le trésor de Rennes-le-Château a suscité un flot incroyable d’études, de chroniques et de livres. Mais aussi de films et de récits enregistrés. À tel point, que ce village de cinquante habitants dispose d’une littérature aussi importante que celle qui est consacrée à l’Atlantide ou aux Templiers. Aujourd’hui, confronté avec cette documentation riche et confuse, le lecteur passionné de cette « affaire » n’en a plus aucune perspective. Aussi, ce nouvel ouvrage de Pierre Jarnac s’imposait-il de lui-même. Autant pour dresser un inventaire - pittoresque, coloré, critique - de ce qu’il est désormais convenu d’appeler les Archives de Rennes-le-Château, que pour en assurer leur protection, car leur dispersion les vouait — inexorablement — à disparaître. L’auteur ne s’est pas contenté de dresser une bibliographie tranquille et parfaitement académique, il s’est livr頗 systématiquement — à une recension du document, prenant un plaisir évident à le discuter, le critiquer,...
Quelle fut l’attitude du Saint-Siège face à la révolution russe et l’avènement du premier régime communiste ? Pour répondre à cette question, l’auteur aborde cette révolution dans une large séquence temporelle, ouverte par la révolution de 1905 et poursuivie jusqu’aux profondes transformations politiques, sociales et internationales des années 1930. En effet, la révolution russe apparaît autant comme un phénomène local, qui modifie les conditions d’existence des catholiques, que comme un événement de portée mondiale qui jette sur les routes de l’exode de nombreux réfugiés tout en cherchant à s’étendre dans un élan internationaliste. La recherche présentée ici est le fruit d’un travail approfondi, mené dans différents fonds d’archives européens et russes. L’apport des archives vaticanes permet d’analyser le traitement des affaires russes au sein de la Curie romaine, de la collecte de l’information aux mécanismes de prise de décision, de l’action diplomatique et humanitaire à la création de dévotions. La recherche dans d’autres fonds d’archives et sources imprimées éclaire la réception des actions vaticanes pour la...
Ainsi donc, Sauniere avait trouve un tresor ? C'est en effet la reponse la plus paisible qui vient a l'esprit quand on s'interroge sur l'origine de sa fortune. Et pourtant, si cette hypothese ne peut etre niee, elle n'est certainement pas la seule valable. Que l'abbe ait trouve de l'or, des joyaux, des objets precieux, c'est un fait indubitable, et la manoeuvre qui tend aujourd'hui a reduire cette trouvaille a quelques pieces merovingiennes ou wisigothiques, ainsi qu'a quelques depot de la famille noble du coin fuyant la tourmente revolutionnaire, cette manoeuvre est plutot curieuse, ne fut-ce que face au bon sens. En realite, on peut meme envisager tres serieusement que Rennes ait abrite - entre autres - une bonne part du butin que Titus enleva au Temple de Salomon en 70. Or l'hypothese du tresor ne peut necessairement pas etre la seule, et ce, pour une raison tres simple. S'il se fut agi d'un tresor, de deux choses l'une: ou bien le magot etait epuise quand Sauniere connut sa periode creuse, et il ne pouvait evidemment pas refaire surface, ou bien le pactole continuait a couler, et l'on ne voit pas bien pourquoi il s'est retrouve dans la deche... Autrement dit, les huit millions ...
"Si le rôle des religions en politique est bien connu, celui de l'occultisme, leur frère ennemi, n'a guère été étudié et révélé jusqu'ici. Pourtant, de nombreux épisodes de l'histoire ont été marqués ... ". Cet énoncé de la quatrième de couverture présente bien cette recherche intelligente et sobre qui couvre même notre actualité avec Moon et l'Opus Dei.
Pourquoi cette passion, jamais démentie en France depuis deux siècles, du grand public pour l'archéologie ? Est-ce parce que l'irruption dans le présent des traces d'un passé soudain tangible parait offrir la possibilité d'un rapport direct avec les hommes qui les ont laissées ? L'archéologie, discipline douée d'une indéniable puissance évocatrice, ouvre la porte à de multiples réactions individuelles, de l'émotion esthétique à la naissance d'une vocation, de la reconstruction de véritables récits historiques à la production d'une oeuvre littéraire ou plastique. Les apparitions de l'art préhistorique, la sidération du jeune archéologue tombé amoureux de la jeune morte antique Gradiva, les controverses sur l'Atlantide, les quêtes folles des chercheurs de trésor; l'invention artistique de la civilisation pessinoise, l'amour exigeant des propriétaires de grottes ornées: les auteurs étudient ici dans le détail quelques-uns de ces imaginaires produits par l'expérience archéologique. Ces contributions s'inscrivent dans une généalogie qui, depuis le recueil des légendes attachées aux mégalithes par le folklore préhistorique de la fin du xixe siècle...
En 1917 s'éteignait Bérenger Saunière, ancien curé de Rennes-le-Château, personnage emblématique de la plus connue et captivante des histoires de trésors. Un siècle plus tard, Patrick Mensior, chercheur émérite et reconnu dans la saga castelrennaise, propose de découvrir le quotidien de ce prêtre peu ordinaire à travers un témoignage on ne peut plus direct communiqué amicalement par Philippe Marlin, éditeur, lui aussi passionné par l'histoire de l'affaire : le journal personnel de Bérenger. Patrick Mensior met ses qualités de chercheur et de documentaliste au service de cette archive inédite, en y apportant des commentaires avisés. En annexe, il émet une hypothèse documentée en guise de conclusion : tout proche du village, l'abbé aurait retrouvé un trésor dissimulé au XVlllème siècle dans Iequel il s'autorisa à puiser jusqu'en 1905. Cette année-là, après la survenue d'un accident qu'il considéra comme un avertissement du Ciel, il décida d'en refermer l'accès et n'y retourna jamais...
Lauzier... nage tellement à contre-courant qu'il ferait pâlir d'envie le plus rose et le plus vigoureux des saumons. Au milieu de tous les archanges qui nous entourent et qui pensent "bien", il pense "mal" ; c'est d'ailleurs ce petit détail qui fait de lui, profondément, glandulairement, un humoriste. Avec une énorme jovialité, Lauzier vise tous ceux qui vivent avec leurs contradictions, tous ceux qui ne veulent pas rater le dernier train, tous ceux qui veulent faire partie des chœurs des lendemains qui chantent. Pour atteindre ses cibles, il se sert de son exceptionnel graphisme qui lui permet de dévoiler les visages sous les masques, et de sa plume terriblement acérée pour reproduire les jargons à la mode avec une invraisemblable précision. Bourgeois, militaires, ratés, tarés, paumés de la nuit, du petit matin et de la vie, révolutionnaires en peau de lapin, gavés qui prennent leurs troubles digestifs pour des crises de conscience, composent la galerie de Lauzier. Ils sont tous là pour déranger, étonner, et surtout, oui surtout, faire rire et de quel rire ! Lauzier se fait haïr et se fait admirer. Je vous le disais, c'est un véritable humoriste, et je...
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La Rouergue a connu une profonde mutation sociale aux environs de l’an mil : c’était jusque là un pagus d’origine antique où régnaient l’ordre public carolingien incarné par les comtes, le respect de la loi écrite, la grande propriété dispersée ; l’esclavage subsistait, mais les alleutiers paysans étaient nombreux sur leurs terroirs libres. Cet ordre ancien commence à faiblir à partir de 950, mais C’est quelques années plus tard que la crise éclate : la documentation révèle de violentes secousses sociales entre 985 et 10.50. le comte Raimond III ne parvient plus à se faire obéir, les moines de Conques chassent leur abbé en titre, les plaids ne sont pins respectés, les paysans vendent leurs alleux. L’ouvrage offre un remarquable panorama de l’état de la société du temps, des tensions qui la traversent, du changement qui la restructure pour déboucher sur une nouvelle société qui présente toutes les caractéristiques d’une société féodale. Reposant sur une recherche rigoureuse, alimentée aux sources les plus larges, chartes en latin et en langue d’oc, récits hagiographiques et sources littéraires, cet ouvrage fondamental pour...
Il en est de certaines villes, comme de certaines gens : elles ne se livrent que peu à peu, et il faut leur savoir grand gré de cette pudeur. Saint-Émilion est de celles-là. Revêtue de la pourpre impériale de ses vins, cette petite cité aquitaine fait — depuis longtemps — retentir son nom dans le monde entier ; et pourtant, sous l’armure de pierre de ses remparts ébréchés par les guerres et par les siècles, sous les voûtes et dans les cryptes de ses églises, au plus profond de ses grottes, elle recèle bien des secrets. Pour entrer dans l’intimité de cette illustre inconnue, il faut donc prendre son temps. C’est facile car, ici, tout vous retient : les harmonies subtiles du ciel et du paysage, la présence du passé, l’art de vivre. Nul n’est jamais pressé de quitter ce terroir aimable et ses habitants chaleureux. Dominé par sa Tour du Roi, encadré de coteaux boisés, Saint-Émilion — ostensoir élevé il y a mille ans par des mains ferventes au-dessus de la verte nappe des vignobles — vous invite à une lente flânerie. Mais, attention ! Une ville peut en cacher une autre. Derrière le Saint-Émilion des cartes postales et des images pieuses, se ...
Étant donnés deux points A et B, situés à égale distance l’un de l’autre, comment faire pour déplacer B sans que A s’en aperçoive ? (Jean Tardieu). Je ne crois pas en l’au-delà, mais j’emporte un caleçon de rechange. (Woody Allen). Il s’émerveillait de s’apercevoir que les chats avaient la peau percée de deux trous, justement à la place des yeux (Lichtenberg). Quand j’étais en Afrique, raconte Groucho Marx, j’ai tué un éléphant en pyjama... Ce que cet éléphant faisait en pyjama, je ne l’ai jamais su. Bien que nos renseignements soient faux nous ne les garantissons pas. (Erik Satie). En montant un escalier, on est toujours plus fatigué à la fin qu’au début. Dans ces conditions, pourquoi ne pas commencer l’ascension par les dernières marches et la terminer par la première ? (Pierre Dac). Cette réédition nous a paru aussi essentielle qu’urgente, si l’on considère que le non-sens se manifeste de préférence lors des périodes de récession économique, de dépression monétaire, lorsque le poids des soucis libère les esprits de leur gravité.
1885. L'abbé Bérenger Saunière arrive dans sa nouvelle paroisse à Rennes-le-Château, village perdu au pays des Cathares. Un an plus tard, le prêtre entame des travaux pharaoniques et fait du presbytère délabré un véritable domaine. Mais d'où vient l'argent ? Après son décès en 1917, la rumeur enfle sur un prétendu trésor qu'aurait découvert Saunière et sur ses possibles liens avec une société secrète... En 1982, Henry Lincoln se penche sur ce mystère et connaît un succès planétaire avec son livre L'Enigme sacrée qui inspirera le Da Vinci Code... Mais ce foisonnement littéraire a largement contribué à déformer les faits pour mieux exciter les passions.
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