
L'authentique tombeau de Sully est toujours à Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir)
Auteure: Georges Fauquet
Nombre de pages: 130Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Une économie moins inégalitaire et moins destructrice, qui renforcerait le lien social mis en péril par la concurrence économique exacerbée, est-elle possible ? Pour concevoir une alternative crédible au capitalisme, il est nécessaire de produire une théorie générale distincte de ce qu’il est convenu d’appeler le libéralisme. Cet ouvrage n’a pas l’ambition de produire cette théorie, mais de mesurer les limites de l’économie sociale et solidaire, présenter des pistes pour une critique du capitalisme, puis inviter à une mise en question radicale en proposant des voies de réflexion et d’action générale.
La rédaction de la loi sur l’économie sociale et solidaire (2014) a suscité de nombreux débats qui montrent la difficulté à définir cette notion. L’économie sociale prend son envol à la fin des années 1970, puis l’économie sociale et solidaire émerge deux décennies plus tard. Elles reposent sur trois mouvements fort anciens : les sociétés de secours mutuels et les coopératives apparues dans les années 1830, ainsi que les associations à la fin du XIXe siècle. Mutuelles et coopératives commencent alors à se structurer à l’échelle nationale ; de leur côté, les associations restent dispersées. Ces trois mouvements n’ont aucun lien à l’heure où la notion d’économie sociale, défendue par des penseurs les plus divers, progresse. Mais la Grande Guerre introduit une rupture : l’économie sociale disparaît complètement de la scène. Dès lors, associations, coopératives et mutuelles poursuivent leur développement avec discrétion, au moment où l’État joue un rôle croissant dans l’économique et le social. Les trois mouvements restent à l’arrièreplan de la scène à la Libération et durant les Trente Glorieuses ; ils n’en...
Voici une page importante, inconnue jusqu'à nos jours, du patrimoine coopératif québécois. II s'agit de l'une des premières tentatives de théorisation typiquement canadienne-française de la pensée coopérative. C'est Georges-Henri Lévesque, O.p., fondateur de la Faculté des sciences sociales à l'Université Laval et promoteur du Conseil de la coopéra¬tion du Québec, qui en est le concepteur. Depuis le krach de 1929, il appert aux yeux de nombreux intellectuels que le libéralisme est un modèle économique défaillant. Plusieurs d'entre eux puiseront dans la Doctrine sociale de l'Église les éléments constitutifs d'un nouveau modèle économique fondé sur les coopératives, Georges-Henri Lévesque est de ceux-là. Inspiré par Charles Gide, il élabore une imposante « doctrine» qu'il présente au grand public lors d'une série de cours, qu'il appellera les « mercredis coopératifs ». Ces cours énoncent les balbutiements de ce qu'il est convenu d'appeler le « modèle québécois ».
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