
Le corps de ma mère
Auteure: Fawzia Zouari
Nombre de pages: 320Présentation de Boualem Sansal
Présentation de Boualem Sansal
En mai 2016, se sachant condamné par la maladie et manquant de force pour écrire, Malek Chebel avait souhaité se faire aider afin de continuer son oeuvre malgré tout, et de consigner une partie, au moins, de ce qu'il avait encore à dire... C'est Fawzia Zouari qui endossa ce rôle de scribe, recueillant les mots et les idées de l'anthropologue, disparu le 12 novembre 2016. Le présent ouvrage est le fruit de ces échanges. On y découvre, derrière l'historien et le philosophe, chantre d'un « islam des Lumières » et traducteur du Coran, le cheminement d'un Chebel intime : ses souvenirs d'enfance, ses passions secrètes, ses opinions sur la politique, l'amitié ou la musique... Bref, la chronique d'un destin personnel chevillé aux inquiétudes et aux espoirs de notre époque. Ces entretiens sont enrichis par trois textes inédits, rédigés comme dans un dernier souffle, intense et mélodieux, qui révèlent cette fois, au-delà du penseur, l'écrivain et le poète qu'était aussi Malek Chebel. Fawzia Zouari est romancière, essayiste et journaliste tunisienne.
" Du fil, du sang et des mots. Il n'en faut pas plus pour faire disparaître le corps d'une fille. La dématérialiser d'un coup, un seul. Net et sec. Une entaille. Et le liquide qui coule, tout naturellement, dans une odeur de femmes et de secret. " Une fillette grandit dans l'ombre d'une famille traditionnelle et dans la soumission à une mère toute-puissante. Mais ce coin de Tunisie rurale est bousculé par la modernité, avec l'avènement de l'Indépendance, le départ des colons français, l'arrivée de Bourguiba, l'école obligatoire pour les filles. Alors l'enfant, destinée à vivre et à mourir voilée et analphabète comme ses sœurs aînées, va, première de sa tribu, prendre le long chemin de l'émancipation. Le prix à payer sera lourd pour celle qui devra se libérer des sortilèges, des interdits et des secrets maternels.
Identifie les causes du rejet ou du port du voile chez les musulmanes françaises afin de permettre de se prononcer pour ou contre le voile.
Depuis la première guerre du Golfe jusqu'à l'émergence de l'État islamique, les malentendus entre l'islam et l'Occident n'ont cessé d'ériger des barrières entre chrétiens et musulmans. L'intégrisme et les menaces brandies par les djihadistes contre les « Croisés » ont fini par accréditer l'idée que les musulmans sont les ennemis héréditaires des chrétiens.Comment lutter contre ces préjugés ? Comment revendiquer l'héritage commun dans une actualité centrée sur le « choc des cultures » ?C'est ainsi que l'idée de ce livre s'est imposée : faire entendre une parole sur le Christ portée par des musulmans. Douze, comme les apôtres. Des écrivains de traditions, de langues et de pays divers, pratiquants ou non, croyants ou agnostiques. Chacun y évoque « son » Christ, celui qu'il a découvert, imaginé ou aimé, celui de ses souvenirs, de ses interrogations, de ses espoirs...Une façon originale de refonder la force du lien entre les deux communautés à travers la figure universelle de Jésus. Textes recueillis par Fawzia Zouari, romancière, essayiste et journaliste tunisienne.
En novembre 1998, un fait divers hors du commun fait la une des journaux. Une jeune Maghrébine de vingt-six ans vient de mourir de faim à Paris, dans le petit appartement du quatorzième arrondissement qu'elle partageait avec sa sœur. Celle-ci, secourue dans un grave état de sous-nutrition, va être sauvée de justesse. Comment les deux jeunes femmes ont-elles pu préférer une dignité muette à la survie ? Bouleversée par cette affaire, l'auteur a imaginé leur histoire. Leur mère, jamais guérie de son exil, organise les retours au village natal, bras chargés de cadeaux qui la ruinent. Amira, la petite, née en France, blanche de peau, se fait appeler Marie, mais perd l'appétit, aux prises avec une maladie que, là-bas, on ne connaît pas, l'anorexie. Et puis, l'accident du père... Les mots simples, dépouillés de toute dramatisation, empreints de la nostalgie et des parfums du passé, mettent en place le mécanisme impitoyable qui broie les exilés. Attirés par le mirage français, réduits à une précarité aggravée par la référence à une double culture, ils ne peuvent revenir en arrière. Ni avouer leur défaite et leur misère. Il ne s'agit pas ici d'un...
Cette arrière-petite-nièce de Lamartine, d'unanticonformiste aussi affiché dans ses publications et ses chorégraphies quedans sa vie privée, fut l'égérie de l'avant-garde artistique et littéraire dela Belle Époque. La beauté et les provocations deValentine de Saint-Point, tout comme ses liaisons illustres, lui offrirent l'imaged'une scandaleuse à la mode. Elle posa pour Mucha et Rodin, Satie et Ravel mirenten musique ses vers. Apollinaire, Stravinski, Picabia, Chagall, Léger, Sonia etRobert Delaunay fréquentèrent son salon. Mais la Grande Guerre fut pour cette idéaliste effrontée une prise de conscience du matérialisme et de la violence du monde occidental. Convertieà l'islam, elle s'installa au Caire, devint une intime et René Guénon et fut l'une des premières voixoccidentales à dénoncer la colonisation et à militer pour l'indépendance despays arabes. Dérangeante, combattue de tous les côtés, elle mourra dans la misère et l'anonymat. Sa vie passionnante, sa pensée avant-gardisteet son parcours à la Lawrence d'Arabie méritent d'être redécouverts. Fawzia Zouari est uneromancière et journaliste franco-tunisienne. Prenant partie pour les droits...
Inspiré d'un fait divers, ce roman met en scène quatre femmes aux prises avec la trahison masculine. Halima, première épouse, la cinquantaine, élevée en Algérie, plus surprise que scandalisée par la trahison de son mari, Rosa, deuxième épouse, magistrate et fille de harki, qui tente de se suicider, Lila, la jeune beurette qui veut échapper à sa cité et puis Farida, romancière happée par le destin de Rosa....
Analyse : Roman de société.
Bercée depuis l'enfance par le fantôme d'une aventurière qui régna parmi les bédouins, Valentine de Saint-Point, la petite nièce de Lamartine, décida de son destin comme une héroïne de roman. Écrivain, poète, journaliste, femme du monde, danseuse, amante passionnée et scandaleuse, elle domina le Tout-Paris de la Belle Époque, avant de l'abandonner pour cette terre d'Orient chantée par le poète. Fawzia Zouari a parcouru le monde pendant dix ans, pour faire revivre cette femme extraordinaire qui, convertie à l'Islam, rêva de recréer l'Empire arabe et trouva, enfin, dans le désert, un absolu auquel son âme aspirait.
"'De son côté, la langue française m'a reçue sans condition, sans l'accord des siens. (...) Elle ne m'a pas donné de consignes pour conserver son legs du passé. Elle a poussé ses effets et m'a fait de la place. Elle a rangé dans un coin ce qui lui appartient en propre pour que je puisse y poser mes propres affaires, et m'a filé ses réserves de mots. J'ai compris qu'il ne s'agissait pas forcément pour moi de mettre ma petite pierre dans sa demeure, mais qu'elle m'encourageait à aménager à ma façon ma demeure en elle. Et souvent, elle me rassure: 'Je ne prétends pas te rendre libre, je fais en sorte que tu puisses, à partir de ta demeure en la mienne, voir le monde comme un être libre.' Il me reste à lui poser la question: 'Puis-je dire ma mère dans la langue d'une autre mère?''"--Back cover.
Les femmes n'ont jamais été absentes de l'histoire du Maghreb. Mais elles n'ont pas toujours été reconnues comme elles auraient dû l'être, même si on a retenu leurs noms, de la Kahina aux militantes de la guerre d'indépendance. Toutefois, affronter les traditions, les situations difficiles, connaître le Coran par cœur ou se mesurer aux potes en des joutes oratoires, tout cela constitue une chose. L'écriture de fiction, elle, est une autre aventure : dure "je", dévoiler l'intime et le corps, révéler les conflits du couple et de la société sont aussi des actes d'audace. Jean Déjeux, à qui l'on doit déjà de nombreux écrits sur la littérature maghrébine, rappelle, en un ultime et posthume ouvrage, le nom des femmes du Maghreb qui ont écrit en langue française. Après avoir donné un aperçu historique de cette littérature, il montre comment l'affirmation de soi (dire "je") en langue française se pose en rupture avec les valeurs de la civilisation arabo-musulmane, notamment en ce qui concerne les femmes. Il analyse ensuite les divers types de littérature par lesquels ces femmes se sont exprimées. Puis il s'interroge sur les publics à qui sont destinés ces ...
Ce travail s'inscrit dans le cadre des Etudes culturelles, plus exactement au sein de la spécialité littératures francophones du Maghreb et des Antilles. Il se propose d'analyser la construction de l'identité féminine individuelle dans ses rapports avec le phénomène des migrations dans les textes de Malika Mokeddem, Fawzia Zouari, Gisèle Pineau et Maryse Condé. Il se compose de trois grandes parties. La première replace les textes et leurs auteures dans leurs contextes historiques, sociaux et littéraires et montre que les origines de l'aliénation identitaire de leurs personnages féminins sont à rechercher dans l'histoire collective, et la culture machiste et sexiste de leurs sociétés. La seconde étudie les différentes formes de migrations auxquelles se livrent les héroïnes de notre corpus pour échapper à un univers particulièrement aliénant et pour découvrir qui elles sont vraiment. Les migrations apparaissent alors comme une trajectoire obligatoire dans la construction identitaire du sujet féminin. Ces migrations réelles et virtuelles sont d'une part des facteurs de crise et de déconstruction identitaires et d'autre part, des outils pour la...
En novembre 1998, un fait divers hors du commun fait la une des journaux. Une jeune Maghrébine de vingt-six ans vient de mourir de faim à Paris, dans le petit appartement du quatorzième arrondissement qu’elle partageait avec sa sœur. Celle-ci, secourue dans un grave état de sous-nutrition, va être sauvée de justesse. Comment les deux jeunes femmes ont-elles pu préférer une dignité muette à la survie ? Bouleversée par cette affaire, l’auteur a imaginé leur histoire. Leur mère, jamais guérie de son exil, organise les retours au village natal, bras chargés de cadeaux qui la ruinent. Amira, la petite, née en France, blanche de peau, se fait appeler Marie, mais perd l’appétit, aux prises avec une maladie que, là-bas, on ne connaît pas, l’anorexie. Et puis, l’accident du père... Les mots simples, dépouillés de toute dramatisation, empreints de la nostalgie et des parfums du passé, mettent en place le mécanisme impitoyable qui broie les exilés. Attirés par le mirage français, réduits à une précarité aggravée par la référence à une double culture, ils ne peuvent revenir en arrière. Ni avouer leur défaite et leur misère. Il ne s’agit pas...
Créée en 2015, l'association SOS MEDITERRANEE a pour vocation de porter assistance à toute personne en détresse sur mer, notamment aux hommes, femmes ou enfants, migrants ou réfugiés, qui se retrouvent en danger de mort lors de la traversée de la Méditerranée. Son bateau L'Aquarius, dont Laurent Gaudé a écrit qu'il était l'Antigone de l'Europe - qui transgresse les lois humaines pour mieux respecter celles des dieux - est aujourd'hui à quai, faute de pavillon, mais la mobilisation n'a pas faibli. Ce recueil de courtes fictions, francophones ou traduites, d'auteurs de toute la Méditerranée vient rappeler l'importance de son action, et la soutenir financièrement puisque les bénéfices seront reversés à l'association.
La sociocritique se présente comme un point d'interrogation qui ouvre un grand débat: quelles sont ses frontières, ses limites épistémologiques? Quels sont ses outils analytiques et pédagogiques? En d'autres termes, comment appréhender cette base matérielle qu'est le social inscrit dans l'oeuvre? La réponse à cette préoccupation a suscité une hétérogénéité des démarches méthodologiques. Cet ouvrage joint la réflexion théorique à l'analyse textuelle pour tenter de comprendre la diversité des écoles de sociocritique, d'évaluer leurs énoncés théoriques et méthodologiques. Creusant le sillon entamé au travers de deux précédents volumes, Adama Samaké réunit à nouveau une dizaine de chercheurs pour explorer plus avant les rouages de la sociocritique. Autour de trois orientations qui constituent, à ce jour, les écoles officielles de sociocritique – celles de Vincennes, Montpellier et Montréal – cette réflexion collective s'attache à mieux connaître cette discipline, dans ses conditions d'émergence, ses outils théoriques et pratiques, en vue d'une étude plus rationnelle, plus scientifique, plus systématique des oeuvres.
Hülya a quitté Istanbul à 16 ans et s’est installée à Paris. Elle s’est inventée peu à peu une vie ordinaire et a coupé tout lien avec sa mère : une actrice adulée, le « Trésor national » du cinéma turc. Le putsch raté de juillet 2016 l’oblige à se souvenir : d’une enfance passée sur les plateaux, de la diva flamboyante qu’était sa mère, de la disparition de son père, de cette Turquie laïque qui n’est plus, ces années d’insouciance fracassées par trois coups d’Etat. Malgré les années passées, l’absence, sa mère n’a pas changé : elle continue à vivre dans son rêve, pour ses rôles, pour sa gloire. Elle prépare le dernier spectacle de sa vie : son enterrement somptueux au Théâtre de la ville d’Istanbul. Elle charge sa fille d’écrire un discours. Hülya hésite puis se décide : elle écrira l’histoire de cette mère qui l’a si peu été, cette femme soleil et démon. Elle cherchera la vérité. Un premier texte d’une force romanesque inouïe qui mêle l’histoire turque, une passion amoureuse bouleversante et un hommage à la fiction, au cinéma.
La métamorphose est le motif principal des récits merveilleux. Elle constitue l'essence même du processus de transmission de tout conte par l'appropriation que chaque nouveau conteur réalise dans sa parole vivante. Celle-ci n'est pas simple répétition, mais toujours un échange dont le change est donné sous le couvert des mots mêmes: il en est ainsi de ce Petit Chaperon Rouge inaugural que Charles Perrault aurait conçu en dialoguant tacitement avec Jean de la Fontaine dans le contexte de l'oralité savante de l'Académie française. Ce volume tient compte de la mutation que représente, depuis les bords de la mer Baltique jusqu'à l'Afrique et jusqu'aux terres d'Outre-Atlantique, l'émergence d'une convivialité culturelle internationale présente ici dans la voix de quelques conteurs, qu'il s'agisse des porte-parole de pays anciennement colonisés ou d'autres, soumis, il n'y a pas si longtemps, au joug des occupants. Le conte est l'expression d'une sagesse immémoriale, la revendication de particularismes inaliénables, le moyen le plus sûr de forger ou de ressouder une unité nationale en quête d'une identité renouvelée. Le livre offre surtout un foisonnement...
Un livre qui parle de notre langue et de la manière dont elle unit les peuples ! L’âme d’une langue n’est pas qu’une affaire de mots. Elle est aussi l’affaire de tous ceux qui l’emploient, la parlent, l’écrivent et construisent son univers linguistique si singulier. L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), qui regroupe 88 États et gouvernements, membres ou observateurs, est au service de la vaste communauté d’acteurs ayant le français en partage. Son 50e anniversaire, en cette année 2020, est donc l’occasion de redire combien ce lien qui nous unit est fort. De l’Afrique à l’Europe en passant par l’Asie et l’Amérique latine, la langue française a tissé entre nous des liens profonds, hérités de notre histoire commune, même lorsque celle-ci est douloureuse, et toujours fécondés par la modernité. Ce petit livre ne prétend pas tout dire de l’âme de la langue française. Il est écrit avec le coeur et dit la passion que nourrissent les écrivains et les artistes pour ces mots qui les ont, tous, rendus plus grands et leur permettent d’écouter battre le pouls des peuples. Un récit de Jean-Marie Gustave Le Clézio, suivi...
Les rapports entre politique et littérature dans le contexte de l’Amérique du Nord francophone sont riches et féconds. Autour de la question « Écrire pour gouverner, écrire pour contester », ce recueil réunit des praticiens, des artistes et des médiateurs culturels, jumelés à des universitaires et des spécialistes de la culture. Ensemble, ils partagent leurs expériences et leurs analyses. Plusieurs collaborateurs proposent des études qui prolongent leurs réflexions respectives. Celles-ci donneront au lectorat un regard neuf sur les formes d’engagement littéraire et politique, les usages de la littérature à des fins politiques et identitaires, l’écriture de mémoires et de biographies politiques. L’aire géographique est large, de la Louisiane au Manitoba, en passant par le Québec et le Nouveau-Brunswick. Ce collectif contribue à la mission de la Chaire pour le développement de la recherche sur la culture d’expression française en Amérique du Nord (CEFAN), qui veut promouvoir l’interdisciplinarité par un décloisonnement des disciplines, la contextualisation qui tient compte des différentes conditions culturelles de la francophonie...
De plus en plus de chrétiens s'interrogent sur la réalité de l'islam et sur la place d'une religion apparue après l'avènement du Christ, confessé comme l'ultime manifestation de Dieu au monde. Mais à la différence de la tradition musulmane qui, dans ses textes de référence, le Coran et la sunna, a développé des positions relatives aux chrétiens et à leur foi, la tradition de l'Église a diversement intégré la question de l'islam. À l'aide de huit entrées spécifiques : l'islam pris dans sa globalité ; le Coran ; le prophète de l'islam ; la foi musulmane ; les rites et les pratiques prescrits et vécus ; l'anthropologie associée à la tradition musulmane ; la communauté des musulmans ; le dialogue islamochrétien, l'ouvrage de Michel Younès vise une double opération. La première présente une grande variété d'harmoniques de la parole prononcée au nom de la foi chrétienne : depuis Jean Damascène (v. 676-749) jusqu'à Mouchir Basile Aoun (n. 1966). La seconde envisage une expression musulmane tout aussi complexe et riche dans le temps et dans l'espace. En s'appuyant sur les études les plus récentes, l'ouvrage fait apparaître la variété des discours...
La suite de La Porte du Messie ! Au cœur des livres sacrés... Sabbah Shabi a fui la Syrie après avoir dérobé à une secte judéo-chrétienne millénaire trois preuves qui remettent en question 1 400 ans d'histoire. Traquée, la jeune franco-syrienne, enceinte de quatre mois, trouve refuge dans le Nagaland au sein de la confrérie du Serpent. Elle y fera une découverte exceptionnelle : la confrérie protège de précieux manuscrits menacés de destruction, dont un rouleau biblique de Qumrân qui rétablit la vérité sur les origines de l'humanité. Susceptible d'ébranler les fondements des trois religions monothéistes, ce texte révèle aussi l'existence d'un trésor inestimable qui peut sauver le monde. Mais Sabbah a entraîné le mal dans son sillage... Après La Porte du Messie, Philip Le Roy, grand prix de littérature policière pour Le Dernier Testament, poursuit son cycle romanesque dédié aux livres sacrés. Il remonte cette fois aux sources de l'humanité et s'attaque à sa plus grande menace : l'homme. Fondé sur des recherches historiques et archéologiques encore confidentielles, cet ouvrage spectaculaire, mystique et charnel, développe un suspense toujours...
Où l’on apprend que le jeune Gustave était mauvais en maths, que même un singe peut écrire au Maître, que son facteur a perdu des plis en route, que ses admirateurs et admiratrices souffrent de bovarysme, qu’il n’habite plus à l’adresse indiquée... Dans le carnet d’adresses de Flaubert, on dénombrait jusqu’à présent 279 correspondants. Ce chiffre dépasse désormais les 300, grâce à ces lettres d’épistoliers inattendus, qui sont autant nos contemporains que les siens. « Je pense souvent avec attendrissement aux êtres inconnus, à naître, étrangers, etc., qui s’émeuvent ou s’émouvront des mêmes choses que moi. Un livre, cela vous crée une famille éternelle dans l’humanité. Tous ceux qui vivront de votre pensée, ce sont comme des enfants attablés à votre foyer. » Flaubert, lettre à Louise Colet Yvan Leclerc est professeur émérite à l’université de Rouen. Spécialiste de Flaubert, il a aussi édité ses manuscrits et sa vraie correspondance. Auteurs : Jeanne Bem, Pierre Bergounioux, Belinda Cannone, Philippe Delerm, Benoît Dufau, Philippe Dufour, Joëlle Gardes, Sebastián García Barrera, Patrick Grainville, Yvan Leclerc,...
Chacun voit bien que depuis près de deux ans, nous sommes entrés dans un monde nouveau qui donne le sentiment de voir l’Histoire se faire – ou se défaire – sous nos yeux. Anne Sinclair le raconte à sa manière. Elle nous offre la chronique qu’elle a tenue au jour le jour avec sa liberté de ton, sa vivacité de plume, son regard sans complaisance. On revit ici la crise grecque de juillet 2015, les attentats de novembre, les migrants qui affolent la vieille Europe, la carte du monde qui se redessine entre Poutine et Erdogan, l’islamisme qui nous assaille, les populismes qui se répandent, les Français qui rejettent un ancien président et deux anciens Premiers ministres, la droite qui tente de s’imposer, la gauche qui finit par imploser. Du Brexit qui survient à Renzi qui disparaît, de Trump qui surgit à Clinton éconduite, de Hollande qui se saborde à Sarkozy rejeté, de Macron qui se lève à Fillon qui surprend chaque jour davantage, de Hamon qui se révèle à Le Pen qui s’implante, ces dix-huit mois imprévisibles nous sont contés à travers des rencontres, des portraits, des notes de campagne et des réactions très personnelles. L’allégresse du...
Réfléchir à la formule d'un féminisme méditerranéen, c'est dépasser le modèle des débats vains autour de "cette inégalité des sexes qui n'en finit nulle part de finir", disait J. Berque. Pour l'auteur, l'"approche méditerranéenne" consisterait à trouver au féminisme une tonalité plus authentique, plus savoureuse, plus chargée de sens. Si les femmes de la Méditerranée ont un rôle à jouer, c'est, entre autres, de renouer le dialogue entre les communautés et les cultures, de redonner à cette région des raisons d'espérer.
Les chroniques, commentaires et réflexions qui constituent la moelle de ce livre sont le fruit d’une dizaine d’années de lectures qui mettent en évidence les nombreuses questions que l’on est à même de se poser, sur le sens de la démocratie et l’alternance politique, sur l’utilisation des richesses (minières et humaines), sur la situation alarmante de la femme, la « corruption » qui gangrène les instances les institutions, sur le phénomène inquiétant du « terrorisme », les conflits ethniques et les guerres qui en découlent, etc. À travers ces textes, au ton cosmopolitique, le philosophe-poète Aloys Shanyungu s’adresse aux Africains - en particulier aux Congolais - mais aussi à l’Occident, au Monde. En fin de compte, il s’agit ici textes essentiels qui nous donnent matière à réflexion, et nous obligent surtout à méditer et à oser s’engager pour la non-chosification et la revalorisation de l’homme total.
Une famille franco-tunisienne subit malgré elle un confinement obligatoire au cours d’un de ses déplacements en Tunisie. Ce séjour forcé donne lieu à une introspection à laquelle se livrent involontairement les membres de cette famille. À la faveur de ce temps libre, ils redécouvrent leur double identité. Mais outre la menace angoissante de l’épidémie, d’autres éléments aussi imprévisibles que la covid 19, viennent compliquer leur situation. À PROPOS DE L'AUTEUR À la suite de ses trois premiers romans, Patrick Cherbé, chef d’entreprise retraité après une carrière en France et à l’étranger dans le domaine de la parfumerie, signe ici son nouvel ouvrage traitant du thème de la binationalité, de la double culture et du bilinguisme. Gageons que de nombreuses familles mixtes tuniso-françaises et franco-tunisiennes y reconnaîtront la singularité et la richesse de leur double identité.
14 juin 1830 : trente-sept mille fantassins et cinq cents cavaliers débarquent à Sidi-Ferruch pour soumettre le dey d'Alger. Parmi eux, un jeune provincial, le comte Philippe de Brassac. Éleveur et féru de chevaux, il s'engage non pour aller faire la guerre, mais pour vérifier ses intuitions sur les qualités exceptionnelles de ces infatigables petits chevaux d'Afrique du Nord qu'on appelle les barbes.Après bien des intrigues et des péripéties, il parvient à entrer en contact avec Abd el-Kader, qui n'est pas encore un adversaire déclaré. Âgé seulement d'une vingtaine d'années, le jeune cheikh aux yeux bleus est déjà un personnage puissant, réputé pour sa piété et sa sagesse, mais aussi pour ses connaissances d'homme de cheval. Le comte de Brassac trouvera auprès de lui bien plus que ce qu'il était venu y chercher, en rencontrant Atika, une de ses proches...Des rives de la Dordogne au désert algérien, Alain Gouttman retrace, à travers les aventures de son héros, les débuts de la Conquête, de l'arrivée du corps expéditionnaire jusqu'au massacre de Laghouat en décembre 1852. Il incarne, à travers le destin tragique du jeune couple, l'impossible...
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