
Edmond Nocard, 1850-1903
Auteure: Gaston Simonot
Nombre de pages: 56Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Pour sa 8 e livraison, la revue Sensibilités interroge les relations que nos sociétés contemporaines entretiennent avec la mort, alors que l'année 2020 a vu cette dernière nous surprendre, faire irruption dans nos quotidiens, avec ses chiffres égrenés, avec, aussi, le terrorisme. Beaucoup a été dit sur la mise à distance de la mort dans les sociétés occidentales du second XXe siècle, après qu'elles ont sombré à corps perdu dans la violence extrême des guerres et des crimes de masse. En proie à une sécularisation toujours plus profonde, doublée d'une forte tendance à la médicalisation, elles auraient cherché à esquiver le cru de la mort – remisé dans l'univers aseptisé de l'hôpital, délégué à une chaîne de professionnels. À ce cadre de pensée, qui postule jusqu'au déni de la mort, un renouvellement des travaux sur le deuil s'intéresse toutefois aux possibilités de liaison entre des réalités données pour séparées. S'il est indéniable, par exemple, que certains rituels funéraires font l'objet d'un long désinvestissement, d'autres s'élaborent avec l'époque. Peau tatouée, vêtement de deuil, minute de silence, traversée attentive d'un...
Pasteur et ses disciples, comme Roux, Yersin, Calmette et d’autres encore, ont mis au point des vaccins et des sérums qui ont permis de lutter contre les infections et de vaincre enfin les épidémies mortelles de la peste, de la diphtérie et du typhus. Mais ce que nous ignorions, et que nous révèlent Annick Perrot et Maxime Schwartz dans ce livre, c’est comment toutes ces découvertes ont aussi sauvé des vies durant la guerre de 1914-1918. Sans Pasteur et ses successeurs, les armées auraient très vite été décimées par la typhoïde ou le paludisme. En imposant vaccination et mesures d’hygiène, ils ont ainsi radicalement changé le sort de la Grande Guerre. C’est sous le feu et les bombes que ces savants d’exception ont cherché à mettre la science au service de l’histoire. Et c’est à leur rencontre que nous sommes ici conviés. Annick Perrot est conservateur honoraire du musée Pasteur. Elle est l’auteur, avec Maxime Schwartz, de Pasteur et ses lieutenants et de Pasteur et Koch. Maxime Schwartz est biologiste moléculaire. Il a été directeur général de l’Institut Pasteur. Il a publié Comment les vaches sont devenues folles, Des microbes ou des...
Les grandes étapes de la sécurité sanitaire en France au cours du XXème siècle. Face aux risques retrace l'histoire de la sécurité sanitaire en France, du siècle des Lumières à nos jours. Une histoire dans laquelle se croisent et se répondent le progrès scientifique et médical, l'impact de crises majeures comme celle de l'amiante ou de la vache folle, la sophistication croissante de notre système de santé publique, et l'évolution des préoccupations sociétales. Décennie après décennie, les évolutions notables apportées à la sécurité des aliments ont mis fin aux contaminiations meurtrières des siècles passés, alors qu'en parallèle ont émergé de nouvelles inquiétudes concernant l'effet de l'environnement sur la santé des hommes, des animaux et des écosystèmes. Il s'est forgé au fil du temps une expertise spécifique à la sécurité alimentaire, la santé animale et la santé environnementale. Tantôt saluée, tantôt controversée, elle fait face à un afflux de connaissances et de questions toujours plus difficiles à investiguer - pollutions chimiques multiples, perturbateurs endocriniens, impacts combinés des risques sanitaires... - sur fond...
De Lascaux et ses représentations animales rupestres à Dolly, première brebis clonée, des mythes antiques au scandale de la vache folle, l'animal a profondément marqué les sociétés humaines. Avec le néolithique et la domestication de certains animaux, l'élevage devient fondateur de civilisations. Aujourd'hui, l'élevage est devenu une activité industrielle qui suscite bien des interrogations et des angoisses, au point que l'auteur se demande si, dans les décennies à venir, nos sociétés ne deviendront pas végétariennes. À partir de multiples exemples, il nous montre que, loin d'être un sujet de nostalgie, l'agriculture se situe au cœur de nos grands problèmes de civilisation. Ce livre a obtenu le prix du manuscrit Terra 2007.
Maître et disciple. Ces mots gardent-ils encore un sens aujourdhui, alors que des bouleversements nombreux ont modifié léconomie traditionnelle des connaissances et affecté bien des croyances qui ont longtemps fondé la civilisation occidentale ? Un libre parcours entre le XVIIe siècle et nos jours révèle, au fil des récits, des rituels et des pratiques, la profondeur de sens que ces mots simples contiennent. Des exemples pris dans des champs disciplinaires multiples restituent la variété des figures magistrales qui ont leurs archétypes dans Socrate et limage du père. Ils traduisent la diversité et la complexité dune relation fondée sur le pouvoir et laffection, dévoilant « un lien dâme », quand ce nest pas une filiation. Cette relation de personne à personne apparaît, dans le contraste avec les institutions et les livres, comme le mode par excellence de la transmission du vrai savoir : celui qui passe en écoutant le maître parler et en le voyant travailler ; celui qui ne se paie pas, mais qui se donne. Une relation ambivalente qui peut figer les connaissances en orthodoxie et produire des clones ou, au contraire, liant pour le meilleur la tradition et...
La liste est riche et très variée : Brummel, Gillette, Balladur, Backeland, Bich, Poulain, Guitton, Carnegie, Constantin, Frégoli, Léotard, Cambon, Nattier, Nobel, Halley, Pavlov, Beaufort, Tupperware, Lamourette, Goncourt... Laissez-vous guider, dans le monde des noms propres qui sont devenus si communs !
" Pourquoi les vaches sont-elles devenues folles ? On prétend que c'est parce qu'on les a nourries avec des farines animales. Dès lors, que devons-nous faire pour nous protéger ? Pouvons-nous manger de la viande de bœuf et boire du lait ? Combien y aura-t-il de victimes humaines ? Des dizaines ou des centaines de milliers ? Il importe de pouvoir évaluer de façon raisonnée les informations souvent alarmistes qui nous parviennent. Or, lorsqu'on recherche les origines du Mal qui nous inquiète et l'évolution des connaissances à son sujet, on découvre une histoire qui a les apparences d'un roman policier dont le début remonte à fort longtemps. Au temps de Louis XV, en effet, le Mal rôdait déjà. " Un livre indispensable pour faire le tri entre vérités et contre-vérités. Un livre essentiel pour faire le point.
" Vers trois heures de l'après-midi, je vis des petites anguilles ou des petits vers qui s'enchevêtraient et se tortillaient. C'était parmi toutes les merveilles de la nature, la plus prodigieuse, et je dois ajouter que je n'ai pas éprouvé de plus grand plaisir que celui de voir plusieurs milliers de créatures dans une gouttelette d'eau se déplacer les unes parmi les autres, chacune animée de son propre mouvement. " Dans une infusion de poire, avec un microscope rudimentaire, Antonie van Leeuwenhoek, obscur drapier de Delft, fut le premier être humain à observer des bactéries. Cette incroyable découverte date du 10 juillet 1676, et pourtant, les microbes furent les premiers créatures vivantes apparues sur Terre il y a plus de trois milliards d'années. D'êtres unicellulaires, les microbes ont évolué vers des organismes complexes qui ont donné naissance aux plantes, aux animaux et... aux hommes. À l'heure où de nouvelles menaces liées à l'émergence de nouveaux microbes, de nouvelles pandémies et du bioterrorisme peuvent mettre en péril notre survie, cet ouvrage érudit et vivant est un plaidoyer pour une science maîtrisée au service du progrès humain....
Faut-il encore présenter Charles Mérieux ? Digne successeur et prolongateur de Claude Bernard et de Pasteur, il est l'une des grandes figures de ce siècle pour avoir su développer la biologie et la virologie industrielle, et en avoir doté la France. Dans Virus Passion, Charles Mérieux raconte et nous fait vivre cette merveilleuse épopée. Parti d'un très modeste laboratoire et surtout d'une bioéthique à laquelle je suis toujours demeuré fidèle, j'ai vécu la virologie industrielle avec la même passion que mon père l'épopée pasteurienne. Je suis passé du ballon de verre à la cuve d'acier, de la fièvre aphteuse à la poliomyélite, de la production animale à l'ingénierie cellulaire. Mais, après la vaccination de cent millions de Brésiliens contre la méningite africaine, j'ai compris qu'il fallait aussi former des hommes capables de mener une nouvelle politique de santé et développer le concept de vaccinologie... Aujourd'hui, l'Institut Mérieux a cent ans et occupe la première place au monde dans la production des vaccins en médecine humaine et vétérinaire, après avoir assuré un véritable service public avec les gammaglobulines spécifiques de la...
Pour les Français, Louis Pasteur n’est pas seulement celui qui a inventé les vaccins, il est aussi le père de la microbiologie. S’ils connaissent le nom de Robert Koch, celui-ci n’évoque pour eux que le bacille de la tuberculose. À l’inverse, de l’autre côté du Rhin, on ne retient de Pasteur que la découverte du vaccin contre la rage, alors que Koch est un héros national, découvreur des bactéries causant les maladies infectieuses les plus meurtrières. Une rivalité féroce a opposé ces deux savants. Nourrie, du côté de Pasteur, par un nationalisme exacerbé résultant de la défaite française lors de la guerre de 1870, et, pour Koch, de sa difficulté à s’imposer face à un savant de vingt ans son aîné et bénéficiant d’un immense prestige international. Mouvementée et violente, cette opposition, qui s’est étendue aux écoles qu’ils ont créées, n’a pour autant pas été stérile, bien au contraire. Elle a conduit les savants français et allemands à se surpasser, accomplissant des oeuvres d’une étonnante complémentarité. Grâce à eux, la plupart des maladies infectieuses qui décimaient jadis l’humanité ont été vaincues....
Depuis cinq siècles, les inventeurs français se sont souvent trouvés à la pointe du progrès technique et intellectuel. Qui sait quau XVIIe siècle, Blaise Pascal invente la machine à calculer et démontre lexistence du vide ? Qui sait que la première tentative de transfusion sanguine a été pratiquée par Jean-Baptiste Denys en 1667 ? À la même époque, Dom Pérignon invente le champagne ! Au siècle des Lumières, la France simpose avec Lavoisier, les frères Montgolfier, Denis Papin Le XIXe siècle marque une accélération des savoirs : Champollion, Ampère, Louis Pasteur, Clément Ader, Gustave Eiffel Le XXe siècle sera celui des révolutions scientifiques avec les Curie, de Broglie, Lépine, Montagnier, Moreno sans oublier les inventeurs des produits de grande consommation comme Lacoste ou Bich, le père du stylo BIC. Plus de 130 inventeurs et découvreurs sont ici présentés, retraçant la grande aventure qui a classé la France parmi les premières puissances de la planète. Lauteur y montre comment le génie français, alliant rigueur scientifique et sensibilité littéraire, a permis des avancées décisives dans tous les domaines. Une suite d'aventures...
En 1894, la diphtérie est la première maladie infectieuse grave à être fréquemment vaincue, grâce à un médicament d’un type nouveau, le sérum antidiphtérique, entièrement conçu en laboratoire et non à l’hôpital. Il devient l’emblème de la médecine scientifique moderne. Le présent ouvrage retrace dans un premier temps l’histoire de la maladie et celle des différentes méthodes utilisées pour pallier ses effets, l’asphyxie due au croup en particulier. La mise au point du sérum antidiphtérique est ici replacée dans le contexte des relations scientifiques franco-allemandes, moins hostiles qu’on ne l’aurait supposé, voire amicales. L’ouvrage examine ensuite les conditions qui permettent à l’Institut Pasteur de transformer les résultats positifs d’un essai clinique en la construction d’un monopole de fait sur la production de sérum et le contrôle de sa qualité. L’ensemble pose les bases d’un établissement industriel de plus en plus performant et le succès financier qui accompagne la production permet la construction de l’hôpital de l’Institut Pasteur et celle de laboratoires de chimie, puis, au début du XXe siècle, la...
L'aventure commencée par Pasteur et ses proches disciples se poursuit aujourd'hui à l'Institut Pasteur. Les chercheurs y sont animés par la même ambition de percer les secrets du vivant et par la même volonté d'éradiquer les grandes maladies - du cancer au sida - dont souffrent encore les hommes. Mettant en évidence l'unité profonde qui peut exister entre un destin, une œuvre et une postérité, cette biographie d'un genre nouveau nous révèle des savants dans leur humanité. Auteur de nombreux ouvrages, essais, biographies, Pierre Gascar a publié une enquête sur la biologie, sous la direction de Jean Rostand. Il a reçu divers prix littéraires, dont le prix Goncourt et le Grand Prix de l'Académie française.
Les vaccins sont souvent considérés comme le symbole du progrès scientifique accompli dans la prévention des maladies au cours des cent dernières années. Ils sont aussi considérés comme le triomphe d'une médecine simple et peu coûteuse, applicable à l'ensemble de la patrie. Pourtant, leur histoire n'a pas commencé à la fin du siècle dernier, leur mise au point a été lente, difficile, marquée par de nombreuses péripéties avec ses héros et même ses martyrs. Progressivement, les vaccins improvisés d'autrefois se sont transformés en produits raffinés et coûteux. De la paillasse de labo au fond de la brousse, le chemin est long. Des médecins et des biologistes commentent ici leur propre histoire; historiens, sociologues, anthropologues et économistes en révèlent les multiples facettes. Le livre n'esquive ni les contradictions ni les questions, pas même le problème crucial du bien-fondé d'un choix prométhéen qui a modifié le destin de l'espèce humaine. Après l'éradication de la variole, le recul de la poliomyélite et de la tuberculose, les maladies infectieuses font parler d'elles de nouveau. Le sida et les maladies émergentes attendent encore...
Cet ouvrage présente l'évolution historique des idées et des concepts sur les microbes et les maladies dont ils sont responsables, sur les méthodes mises au point pour les déceler et sur les produits pour les combattre. Il envisage les applications fructueuses qu'ont générées ces connaissances et leurs prolongements vers d'autres disciplines. De la naissance de la microbiologie, avec Pasteur et Koch, jusqu'aux nouvelles voies thérapeutiques antimicrobiennes et la guerre biologique, cet ouvrage fait la part belle aux hommes et aux femmes qui ont fait l'histoire de la microbiologie. Le lecteur est ainsi plongé au coeur de la recherche scientifique et pourra ainsi mieux comprendre comment la science progresse.
Qu’ont en commun la découverte du Nouveau Monde, le creusement du canal de Panama et la Première Guerre Mondiale ? Les épidémies, qui ont naturellement accompagné les grandes étapes de l’histoire de l’humanité. Covid, Grippe, SIDA, Syphilis, peste, typhus... : de la marine à voile au commerce international, l’Homme et ses microbes ont voyagé toujours plus vite, toujours plus loin, pour le plus grand épanouissement des épidémies. Celles-ci ont généré de véritables hécatombes, généré des bouleversements sociaux et culturels, opposé un frein à de nombreuses entreprises humaines. Cet ouvrage est une histoire comparée des plus grandes épidémies, replacées dans leur contexte global, scientifique comme historique : variole, choléra, peste, typhus, fièvre jaune, grippe espagnole, sida, SARS-cov-2. L'ouvrage se termine par une réflexion sur la façon dont apparaissent et disparaissent les épidémies.
La place que tiennent l'agronomie, la médecine et la biologie dans notre vie quotidienne est proportionnelle à l'augmentation sans cesse croissante des connaissances scientifiques et de leurs applications. Un regard rétrospectif indispensable sur l'histoire des sciences de la vie.
ESB, fièvre aphteuse, grippes aviaire et porcine ? Ces dernières années, plusieurs épidémies – ou mieux plusieurs épizooties – ont frappé les animaux d'élevage. Pour beaucoup, les abattages de masse et les incinérations semblent scandaleux. À quelle logique obéissent les pouvoirs publics, et comment le législateur a-t-il pu en arriver là ? La réponse se trouve dans la douloureuse genèse de ces mesures, genèse dans laquelle une maladie a joué un rôle exclusif, la peste bovine. Cette contagion, pratiquement disparue aujourd'hui, fut LA maladie des bovins pendant des siècles. Elle est venue d'Asie à six reprises de 1712 à 1872 ravager le gros bétail d'Europe occidentale dont elle anéantissait chaque fois 80 à 90 %. Faut-il continuer à méconnaître les conséquences de telles hécatombes sur la vie des campagnes et sur l'approvisionnement des villes ? Les États, désemparés devant le fléau, durent prendre un parti. Face aux opinions publiques hostiles, aux difficultés financières, aux incertitudes du monde médical, leur attitude alla de la réglementation timorée aux plus brutales opérations de police menées par la troupe. Les modèles politiques ...
Sur les hautes terres, les légendes sont vivaces. Seraient-elles portées à travers puys et vallons par les vents qui s'y battent ? Ou bien, par quelque fantastique alchimie, ne viendraient-elles pas avec l'eau vive des innombrables sources qui montent au jour à la faveur des moindres replis du sol ? Que l'on prenne à témoin le village de Millevaches, au plus haut de toute une région qui porte son nom ! Tout autour, des ruisseaux prennent naissance, d'abord insignifiants, puis se donnent de l'importance et se partagent en direction de la Dordogne ou de la Loire. En roulant, les eaux claires de l'altitude se regroupent, deviennent rivières. Dans leurs descentes, elles se contorsionnent, elles caressent les rochers, elles chantent pour accompagner la mémoire du granite et nous transmettre le savoir de nos anciens. Ecoutons !
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