
Peu de livres narrent l’implication du Québec dans les guerres : encore moins sont ceux qui cherchent à en faire comprendre les mécanismes spécifiques. Le but de cet ouvrage est de proposer une analyse historique des relations entre le Québec et la guerre depuis l’époque de la Nouvelle-France jusqu’au début du XXIesiècle. Aucun livre n’a jusqu’à présent proposé une telle approche. Il s’agit de donner au lecteur les clés de lecture pour comprendre les grandes permanences de l’histoire permettant de mieux saisir la spécificité de la Belle Province ; de rendre intelligible la position particulière des Québécois face aux conflits armés ; de dévoiler, sans jugement de valeur, les enjeux et intérêts des États en Amérique du Nord face au Québec. Le livre est structuré en 25 chapitres organisés selon un plan chrono-thématique. L’ouvrage s’attache à éclairer le lecteur sur tous les conflits dans lesquels le Québec a été impliqué, y compris ceux très éloignés de l’Amérique du Nord. Sont notamment étudiées : les guerres à l’époque de la Nouvelle-France, la révolte du chef Pontiac, la guerre d’indépendance américaine, la...
Entre 1759 et 1871, le Québec est occupé militairement par l’Angleterre. Invasion britannique. Conquête. Des évènements qui vont sceller pour longtemps le sort des habitants francophones et autochtones de la Nouvelle-France. L’Amérique francophone entre dans une période de grande noirceur. Convaincus par l’idée d’une prétendue supériorité des anglo-saxons sur tous les autres peuples de la planète, les Anglais cherchent à détruire l’héritage de la Nouvelle-France et à assimiler par la force la population locale. Pour les Amérindiens, ce sera le commencement d’un immense génocide. Pour les colons francophones, ce sera le début d’une longue résistance à l’impérialisme britannique. Cet ouvrage remet en question l’idée défendue par les historiens anglophones que l’occupation coloniale de la Nouvelle-France par les Anglais a constitué un progrès pour ses habitants. Ce livre, issu de travaux de recherche d’une thèse menée par l’auteur, met en lumière les faces cachées d’une histoire mouvementée qui explique les spécificités du Québec d’aujourd’hui. * * * Ludovic MARIN est un chercheur, un auteur et un investisseur français. ...
Cette bibliographie constitue la liste la plus complete jusqu'a ce jour des romans canadiens-francais publies avant 1900. Les compilateurs presentent une description exacte et detaillee de chaque edition publiee en volume separe, avec indication des bibliotheques ou un exemplaire de l'edition est conserve. La description est suivie d'une liste des etudes et articles qui ont ete consacres au roman en question, et dans la plupart des cas, de note bibliographiques ou biographiques. Un index des noms d'auteurs et des titres facilite la consultation des 1100 références que contient le volume. A l'heure actuelle les etudes de litterature canadienne-française sont en pleine expansion non seulement dans les universites canadiennes mais aussi dans de nombreux centres aux Etats-Unis. Par consequent cet ouvrage de reference, fruit de longues annees des recherches consacrees a l'histoire du roman canadien-francais, rendra de grands services aux professeurs et aux etudiants, aux bibliothecaires et bibliographes, aux libraires et aux amateurs du livre canadien.
Les faussaires fascinent. On leur prête du talent, parfois du génie et en prime des gains considérables. Ils n’éveillent pas la crainte comme les voleurs. Dans le domaine du faux, la dupe, c’est toujours l’autre. Et pourtant, que de faux nous menacent... Faux billets (que la banque n’échangera pas contre des vrais), faux meubles anciens et faux tableaux de maîtres (les illusions de l’oncle à héritage), faux produits alimentaires (du mousseux baptisé champagne à l’huile frelatée et mortelle), fausses montres (et vrais rendez-vous manqués), faux ordinateurs (et puces en détresse), faux papiers (faux gendarmes - vrais voleurs), faux de collection (on a même vendu un cadavre convenablement emmailloté pour une authentique momie égyptienne !). Ce guide révèle les faussaires dans tous leurs états. Et l’on découvre - en même temps que des histoires passionnantes et souvent cocasses - leurs trucs, leurs techniques, et les pièges qu’il convient d’éviter.
Cet essai sur les origines du roman « gothique » anglais tente de cerner les phénomènes divers qui ont présidé à l'émergence de ce genre littéraire vers la fin du XVIIIe siècle en Angleterre. En examinant ses sources et en le remettant en situation, cet ouvrage entend redonner au gothique sa juste place dans l'histoire des idées, du goût et des lettres. L'étonnante vague de terreur qui déferle sur le roman anglais dans la seconde moitié du dix-huitième siècle ne se comprend que dans le contexte culturel, esthétique, philosophique, voire politique de l'époque, qui a permis la réhabilitation d'un style architectural longtemps méprisé. Ces références architecturales ont influencé les romanciers gothiques au même titre que la redécouverte de monuments du passé littéraire tels que Shakespeare, ou la lecture des poètes des premières décennies du XVIIIe siècle, aux vers empreints d'une profonde mélancolie engendrée par la méditation nocturne sur les tombes ou devant les ruines d'édifices jadis prestigieux. La mélancolie est bien la caractéristique d'une époque troublée où violence et sensibilité se côtoient. Le malaise ambiant va se révéler...
Les études réunies sous le titre La beauté et ses monstres sont nées d'un constat de rupture entre l'idéal platonicien qui posait l'alliance étroite du Beau et du Bien et les pratiques esthétiques des XVIe, XVIIe siècles. La poétique baroque, expression d'une crise de la pensée analogique et de l'idéalisme platonicien, procède en effet d'une reconnaissance implicite de la dangereuse contiguïté entre le beau et le monstrueux et trouve son originalité créatrice dans la mise en mouvement de formes « dépravées », dans l'invention de formes qui contreviennent aux lois de la « proportion ». Métamorphoses et anamorphoses jouent de cette virtualité du monstmeux latent en toute forme parfaite qu'un rien peut déformer, déjouant toute tentative de figier des rhétoriques littéraires ou d'immobiliser des genres dans une codification rigoureuse. De même, par l'attraction qu'elle exerce, tant physique que métaphysique, la beauté a suscité la défiance devant l'envers toujours possible de cet attrait, la séduction par une beauté frelatée ou trompeuse. L'étrange et fascinante intimité entre la beauté et ses monstres fonde de la cohérence d'une dynamique de...
L'ouvrage revient sur les origines et l'organisation des pouvoirs politiques dans les îles Britanniques. La glorieuse Révolution de 1689, qui a vu Jacques II, arrière-petit-fils de Marie Stuart, détrôné au profit de Guillaume III d'Orange, a provoqué une césure mal comprise par la plupart des citoyens des démocraties modernes. L'auteur propose un éclairage original de l'exil des Stuart et de nombreuses personnalités jacobites, mouvement proche des Tories. En dépit de leurs tentatives de restauration dirigées contre Guillaume III d'Orange, les prétendants Stuart, catholiques, ne bénéficieront pas de soutiens de la France, de l'Espagne ou de Rome. Les traces de ces impitoyables luttes pour le pouvoir se révèlent décisives pour comprendre, en termes de « Realpolitik », l'histoire européenne du XXIe siècle.
Isabelle Durand-Le Guern s’attache à faire émerger les diverses représentations du Moyen Âge, telles qu’élaborées et véhiculées par les romantismes allemand, anglais et français. C’est en effet un Moyen Âge rêvé, recomposé que nous donnent à voir les œuvres romantiques, un Moyen Âge dans lequel s’expriment moins des réalités historiques que les fantasmes d’une génération romantique porteuse de bouleversements esthétiques et idéologiques. L’exploration des différents genres littéraires – conte, ballade, théâtre, roman historique – qui s’ouvrent à la présence du Moyen Âge permet de mettre en évidence les diverses colorations et distorsions que subit la période sous la plume des écrivains romantiques. L’analyse de ce qui apparaît déjà comme un processus de mythification se poursuit par l’évocation de grands personnages médiévaux revisités par les romantiques, et sur lesquels se projettent nombre de préoccupations contemporaines. L’ouvrage propose une typologie des Moyen Âges romantiques en distinguant les représentations qui s’attachent à l’aspect « grotesque » de la période, celles qui l’associent au...
Naissance de Jeffrey. — Sa famille. — Son éducation. — Situation morale et littéraire de l’Écosse au commencement du dix-neuvième siècle. — Luttes de la jeunesse. — Mariage. — Société et mœurs d’Édimbourg. Francis Jeffrey, l’homme qui, depuis les premières années du présent siècle, a donné au sens critique en Europe et à travers le monde civilisé l’impression la plus vive, le premier directeur de la Revue d’Édimbourg, est né dans cette métropole de l’Écosse, le 23 octobre 1773. Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.