
Ma Bête, c'est ainsi que Weston Forrester surnomme Duncan Smith qu'il capture à Boston, sur le parking d'une station-service. Le ravisseur veut faire de sa victime le meurtrier qu'il n'a pas le courage de devenir. Weston Forrester a tous les atouts pour mener le jeu et faire de Duncan Smith un criminel. La rencontre de ces deux hommes, dans un face à face tendu, va les amener à se découvrir aux limites de leurs forces et de leurs valeurs respectives.
Deux anciens mercenaires au passé trouble et au présent sinistre se retrouvent embringués dans un baroud d’honneur. Leur objectif ? Sauver l’antique Terre d’Aldrak d’un anéantissement total, sous les fléaux lâchés par une créature aussi pernicieuse que puissante. Une tâche d’envergure pour des guerriers abîmés par le temps et ses épreuves, qui devront avant tout lutter contre eux-mêmes pour (re)trouver la force d’affronter la menace et soutenir les compagnons d’infortunes qui les rejoindront au fil de leur périple. La flamme des Âmes-Liges qui sommeille en eux finira-t-elle par les embraser ou... les consumer ?
A priori, Joe Goffman a tout pour lui : un quatre pièces dans les quartiers chic de Manhattan, des aventures sentimentales en série, une décapotable dernier cri et des dollars comme s'il en pleuvait. Une vie de rêve née deux ans plus tôt, avec la parution de son premier roman Bush Falls, un best-seller corrosif rapidement adapté à l'écran. Dans ce livre, il évoquait une adolescence passée entre un père et un frère moins préoccupés à l'aimer qu'à marquer des paniers au basket, ses deux meilleurs amis ne trouvant rien de mieux à faire que d'afficher leur relation homosexuelle dans une petite ville de province très conservatrice ! Seulement voilà, ce passé riche en névroses irrécupérables refait surface lorsque le père de Joe plonge brutalement dans le coma. Contraint de courir à son chevet, le romancier, qui n'a pas remis les pieds à Bush Falls depuis dix-sept ans, va se frotter à l'hostilité des résidents locaux, bien décidés à lui faire payer ses écarts autobiographiques...
Nantes, 22 décembre 1989. Le cadavre de Luc Kazian, dit l’Arménien, est retrouvé en forêt de Touffou. Deux balles dans la peau, et partiellement calciné. Assassiné. Mais par qui ? Et qui était vraiment l’Arménien ? Un trafiquant de cocaïne notoire, comme le pense l’inspecteur Greg Brandt ? Un copain de virées avec qui écumer les bars et draguer les filles, comme le voit Bertrand, son premier et peut-être unique ami ? Un jeune orphelin perturbé, mais à l’esprit vif et éveillé, comme le pense Françoise de Juignain, sa psychiatre depuis 20 ans ? Rien de tout cela, bien plus encore ? De la place Graslin au Château des ducs de Bretagne, des ruelles pavées du quartier Bouffay aux bars à hôtesses du quai de la Fosse, des pavillons de Rezé aux immeubles de Bellevue, Carl Pineau fait revivre dans ce thriller noir toute l’ambiance du Nantes des années 80.
À chaque coin de rue, diverses directions, diverses possibilités. Nous tenons tous notre destin entre nos mains. Mais parfois, une simple rencontre peut nous imposer d’emprunter une direction totalement différente à celle que nous avions prévue ou imaginée. C’est le sort que vont connaître Patrick Griffith, un riche héritier mexicain d’origine belge, et Harvey, un jeune mexicain vivant dans la misère, qui vont se retrouver face à une organisation des plus puissantes d’Amérique latine. Ce récit lie suspense et rebondissements. « Là où se trouve une volonté, il existe un chemin. » Winston Churchill.
Ils ont été assassinés à coups de pied, dans la rue, sauvagement. Leur seule faute : être étrangers. Quant à leur agresseur, il n’a même pas songé à éviter les caméras de surveillance. Visage masqué, il s’est planté devant elles pour signer son acte barbare d’un salut nazi. Et comme si cela ne suffisait pas à la section des crimes de haine, trois travailleurs immigrés sont renversés par un chauffard qui prend la fuite. L’inspecteur Zigic et sa partenaire, le sergent Ferreira, reçoivent alors une consigne claire : ne surtout pas ébruiter la piste raciste auprès des médias, que les deux affaires soient liées ou non. La ville de Peterborough est déjà au bord de l’implosion. D’ailleurs la police n’est pas la seule à s’inquiéter : pour Richard Shotton, député local d’extrême droite en pleine campagne électorale, ce serait une publicité fort malvenue... Entre jeux de pouvoir, haines identitaires et crise économique, Dolan dresse un portrait acerbe et lucide de l’Angleterre.
Besson revisite le roman épistolaire avec une élégance d'une rare maîtrise.Sur un thème universel (la séparation), il propose une invitation au voyage,un témoignage sur la violence invisible de la rupture amoureuse,et une ode à l'écriture qui sauve. Lorsque l'homme qu'elle aime la quitte pour une autre femme, Louise décide de fuir Paris. Mais ni le voyage ni l'exotisme de Cuba ne suffisent à dissiper son chagrin, à détourner ses pensées de son amant. Afin de garder un contact avec lui, aussi dérisoire et masochiste soit-il, Louise décide alors de lui écrire une série de lettres, comme on lance des bouteilles à la mer.Depuis La Havane, New York, Venise, l'Orient Express et même Paris où s'achève son exil, naît une correspondance à une voix, implacablement honnête et poignante. S'y succèdent souvenirs des temps heureux, prémisses de la rupture, déchirement de l'abandon, désespoir de la solitude. Bientôt, l'évidence s'impose à Louise : la véritable destinataire de ces lettres n'est autre qu'elle-même. Tout au long de ce processus, se dessine alors la possibilité d'une guérison...Philippe Besson aime à s'imposer des contraintes formelles pour...
Myriam, créatrice de vêtements pour enfants, s’apprête à prendre sa retraite. Tessy, jeune maman épuisée, ne supporte plus les remarques déplacées de sa belle-mère. Sofia, comédienne paumée, voit sa vie se déliter et se confie à Marguerite, sa grand-mère italienne adorée. Victoire, sa sœur, joue de son côté à l’épouse modèle dans sa propriété du sud de la France, sous le regard de la femme de chambre Mai. Quant à Kim, elle est bénévole à l’orphelinat vietnamien dans lequel Lucy s’apprête à adopter sa fille. Par le plus pur des hasards, la turbulette va passer de main en main, et devenir pour chacune d'entre elles, le symbole d'un événement marquant de leur vie. De Paris à Hanoï, huit femmes, différentes et pourtant si proches dans leurs interrogations et leurs doutes. Huit manières de vivre et de penser la maternité, symbolisée par cette turbulette. Un conte de fées moderne, à la fois tendre et drôle.
Dans l’état actuel de la connaissance de nos fonds d’archives, le recensement ancien est une source rare. Son utilisation dans les travaux d’histoire urbaine n’est, dans la majorité des cas, que partielle. C’est que ce document est d’une mise en œuvre longue et peu assurée ; ses insuffisances et ses dangers ne sont d’ailleurs plus à souligner.Il est évident que les dénombrements de l’époque pré-statistique ne répondent nullement aux critères d’organisation, de compétence et de contrôle que nous avons appris à utiliser depuis lors, et sans doute s’éloignent-ils davantage encore de nos préoccupations d’aujourd’hui par l’esprit de leur réalisation : aussi convient-il de ne pas trop s’attacher aux chiffres antérieurs aux années 1660. Entachée d’erreurs et d’omissions de tous ordres, la valeur globale de tels recensements est très sujette à caution : il faut s’y résigner.
De 1491 date du mariage de Charles VIII et d’Anne de Bretagne à 1547 fin du règne de François Ier la Bretagne vit une étape importante de son histoire qui la voit passer du statut de principauté quasi autonome à celui de province intégrée au royaume. De cette évolution on a gardé le souvenir de l’édit d’Union de 1532, qui a défini les relations entre la Bretagne et la France jusqu'à la Révolution de 1789. L’étude de la politique menée par la monarchie dans le domaine financier au cours de la première moitié du XVIe siècle montre que cet acte n’a constitué que l’aspect le plus « spectaculaire » d’un processus d’intégration plus long et plus complexe engagé de façon résolue dès 1491 et poursuivi au-delà de 1532. Il s’est traduit par un remodelage profond de l’administration héritée de la période ducale, par une mainmise sur les ressources de la province et par un choix attentif du personnel chargé de la perception des impôts. Sans rencontrer d'opposition majeure, ce processus a connu des phases d’accélération- sous Charles VIII et après 1524- et des moments de temporisation surtout après 1498 quand Anne de Bretagne profitant ...
Une comédie cruelle sur la logique commerciale dans le monde des vendeurs au porte-à-porte.