
Au XVIIIe siècle, les femmes sont naturellement confinées à jouer leurs rôles de mère et d’épouse et les hommes ont seuls accès aux sphères d’action et de pouvoir. Condorcet publie alors ce texte en 1791 qui révèle à l’opinion des inégalités « nouvelles » de genre. Pertinent, précis et concis à la fois, alors politiquement incorrect, ce texte fondateur ouvre la voie à ce que sera après Condorcet, le féminisme politique et les luttes des femmes pour leurs droits et leur liberté.
Ce volume 51 contient 13 oeuvres de Condorcet. Version 2.1 : On consultera les instructions pour mettre à jour ce volume sur le site lci-eBooks, rubrique "Mettre à jour les livres" CONTENU DE CE VOLUME : ŒUVRES 1774 : LETTRES SUR LE COMMERCE DES GRAINS 1782 : DISCOURS PRONONCÉ DANS L’ACADÉMIE FRANÇAISE LE JEUDI 21 FÉVRIER 1782, À LA RÉCEPTION DE M. LE MARQUIS DE CONDORCET.* 1784 : RÉFLEXIONS SUR L’ESCLAVAGE DES NÈGRES 1789 : VIE DE VOLTAIRE 1789 : DÉCLARATION DES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN 1789 : SUR LA FORMATION DES COMMUNAUTÉS DE CAMPAGNE 1790 : SUR L’ADMISSION DES FEMMES AU DROIT DE CITÉ 1791 : LETTRES D’UN JEUNE MÉCANICIEN AUX AUTEURS DU RÉPUBLICAIN 1791 À 92 : CINQ MÉMOIRES SUR L’INSTRUCTION PUBLIQUE 1793 : SUR LA NÉCESSITÉ DE FAIRE RATIFIER LA CONSTITUTION PAR LES CITOYENS, ET SUR LA FORMATION DES COMMUNAUTÉS DE CAMPAGNE 1793 : SUR LE SENS DU MOT RÉVOLUTIONNAIRE 1795 : ESQUISSE D’UN TABLEAU HISTORIQUE DES PROGRÈS DE L’ESPRIT HUMAIN IDÉES SUR LE DESPOTISME, À L’USAGE DE CEUX QUI PRONONCENT CE MOT SANS L’ENTENDRE VOIR AUSSI 1841 : CONDORCET (ARAGO) Les livrels de lci-eBooks sont des compilations d’œuvres appartenant au...
Begining with Jan. 1792 each no. contains an engraved portrait.
Le Docteur Assenguet Yogoulou Joly établit dans cet essai un état des lieux de la situation de l’égalité homme-femme aujourd’hui, à travers l’exemple du Gabon.
Dans le discours public, la république et ses « valeurs » sont invoquées en permanence, suscitant souvent l’indifférence et parfois l’irritation. Devant ce constat, il importait de redonner du sens aux mots, car la vie démocratique et la construction de l’intérêt général sont aussi une affaire de langue. Comment poursuivre une forme ou une autre de « vivre-ensemble » sans se parler et sans se comprendre ? Ce livre fait donc le choix de donner la parole à des chercheurs européens qui interrogent les mots de la République et du républicanisme dans une perspective internationale et sur la longue durée, des démocraties grecques aux enjeux contemporains. Son ambition : inviter le lecteur à prendre du recul et à penser la République non comme un dogme, mais comme un objet vivant où doivent se conjuguer l’intérêt commun et la liberté de tous.
“Ce qu'on appelle la Révolution était tramé depuis longtemps par les prétendus philosophes du siècle, connus sous le nom d'économistes. Les académies et les différents clubs, les jansénistes et les protestants étaient leurs principaux agents. Les membres de la majorité de l'Assemblée n'ont été que les simples artisans.” Anonyme, 1791 “Dans votre inconcevable animosité contre les Économistes, vous dites que l'Assemblée constituante avait les oreilles rebattues de leurs principes, et qu'elle poussa trop loin les impositions directes (à moi la tape, et à moi seul ; car j'étais alors le seul économiste de l'Assemblée, et il ne restait en France que Morellet, Abeille, Germain Garnier et moi). Vous ne savez pas qu'à l'Assemblée constituante, dès qu'il était question de commerce ou de finance, on commençait par quelques violentes invectives contre les Économistes." Dupont de Nemours “Les économistes ont eu moins d'éclat dans l'histoire que les philosophes ; moins qu'eux ils ont contribué peut-être à l'avènement de la Révolution ; je crois pourtant que c'est surtout dans leurs écrits qu'on peut le mieux étudier son vrai naturel [...]. Toutes...
La pression que les activités humaines font peser sur le Système Terre s’accroît si vite que les sciences de la Terre annoncent l’entrée dans une nouvelle époque géologique. L’Anthropocène, Âge de l’homme, est ainsi le temps où les effets conjugués de la consommation, de la technologie et de la démographie deviennent la force géologique dominante. Mais au croisement des temps géologique et historique, le récit que propose l’Anthropocène est controversé. Sommes-nous les héros de cette nouvelle époque ? Ou les bâtisseurs d’un nouvel Âge de pierre, avec une planète de plus en plus hostile et un accès raréfié aux ressources ? Finalement, qui est cet homme que mettent en scène les discours sur l’Anthropocène ? En montrant que nous arrivons au terme d’un long parcours, celui de la modernité, cet ouvrage ouvre une réflexion philosophique sur un monde où l’entrelacs nature-société est devenu inextricable.
Au cours des quatre derniers siècles, les projets de pacification permanente de l’Europe, ou du monde entier, ont constitué un véritable genre littéraire. À un premier niveau, le plus superficiel, le livre offre une vue panoramique de ces projets, depuis le « Grand Dessein » attribué (faussement) à Henri IV jusqu’à la Charte de l’ONU, en passant par les propositions de William Penn, de l’abbé de Saint-Pierre, d’Emmanuel Kant, du comte de Saint-Simon et de tant d’autres, célèbres, moins connus ou oubliés. De règle, ces auteurs sont qualifiés, non sans condescendance, d’utopistes : à un deuxième niveau, le livre est une critique de cet usage paresseux, et les traite comme membres de la famille des réformateurs radicaux. Ayant dressé, chacun à son époque, un réquisitoire sans indulgence contre l’état existant des rapports entre les nations, ils en proposent une réorganisation profonde. Ennemis de l’ordre international établi - un désordre intolérable à leurs yeux -, ils se font les architectes d’un monde nouveau, le meilleur des mondes possibles, dont ils précisent le mode de construction. Si différents soient-ils, leurs écrits se...