
"Messe papale. 1690; Messe royale": t. 3, 4 p. (music) between p. 44-45.
Il n’existe pas de psychanalyse française mais une situation française de la psychanalyse. En 1885, Freud arrive à Paris pour rencontrer Charcot qui vient de décrire l’hystérie. En 1981 Jacques Lacan meurt au terme d’un itinéraire psychanalytique commencé dans l’entre-deux-guerres. Entre ces deux dates, un siècle de batailles et de crises consacre l’implantation de la psychanalyse en France. Le premier volume de cette histoire couvre la période 1885-1939. Il relate la découverte de l’hystérie à l’hospice de la Salpêtrière, la fondation à Vienne, du premier cercle psychanalytique, le conflit qui oppose Freud à Jung et enfin l’essor international du mouvement freudien. Dans le contexte français se développent la théorie de l’hérédité-dégénérescence et la pensée psychologique. Avec La Société Psychanalytique de Paris et le groupe de l’Évolution psychiatrique le freudisme est reconnu en France.
La bohème littéraire, ce sont des images de grisettes, de jeunes peintres et poètes vivant d’amour et d’eau fraîche sous les toits, moquant bourgeois et propriétaires. Des scènes de cafés, des blagues, des mystifications, des histoires de petits journaux. C’est en quelque sorte une maladie infantile de la littérature mais qui structure toujours nos représentations de ce monde. Les débuts difficiles, la vache enragée, les amours de jeunesse, la pauvreté comme gage d’authenticité, tout ce légendaire a été écrit, mis en scène, chanté, peint, et c’est cette histoire à la fois drôle et mélodramatique qui est racontée dans le premier volet de cette anthologie de la Bohème.L’ouvrage est organisé autour de deux textes-phares repris en intégralité. Le premier, l’Histoire de Murger par trois buveurs d’eau, publié en 1862 au lendemain de la mort d’Henry Murger, raconte l’aventure du groupe baptisé «Les Buveurs d’eau», les uns en quête de l’art pour l’art, les autres faisant face à la précarité en faisant du petit journalisme. Le second texte, lui aussi emblématique, Les Derniers Bohêmes, est signé de Firmin Maillard. Fortement...
Bulletin archéologique publié par le Comité historique des arts et monumens
Ce volume renferme les regards croisés de spécialistes sur les 130 années de relations franco-coréennes. Les premiers contacts directs remontent à 1836, l'année pendant laquelle, trois missionnaires français ont mis le pied sur le sol coréen. Le traité d'amitié et de commerce signé entre les deux pays le 4 juin 1886 ouvre les relations officielles. Celles-ci ont ensuite été interrompues pendant la colonisation de la Corée par le Japon (1910 -1945) pour ne reprendre qu'en 1949. Aujourd'hui, d'intenses échanges humains, économiques, culturels, technologiques et éducatifs témoignent des relations entre les deux pays.
L'artisanat regroupe en France, comme dans tous les pays industrialisés et en, développement, des entreprises dynamiques et innovantes aussi bien sur le plan technique que social. Mais si les artisans font notre quotidien, ils rencontrent de nombreuses difficultés économiques, politiques et sociales. L'ensemble de ces contributions traite de ces questions sous divers aspects, temporalités et aires géographiques. L'objectif de ce volume est de montrer par petites touches la diversité de l'artisanat aujourd'hui.
« Parler d’Amérique latine, c’est affirmer l’unité de ce monde, en opposition à l’Amérique anglo-saxonne, et des 215 millions d’hommes qui parlent dans leur immense majorité, plus ou moins déformées dans des bouches étrangères, les langues castillanes et portugaises. On pourrait écrire les histoires des Amériques latines, c’est l’histoire de l’Amérique latine que nous voulons écrire, parce qu’il faut choisir, parce que nous estimons aussi que l’unité l’emporte finalement sur la diversité. » Des conquistadores à une indépendance mâtinée de colonisation yankee, Pierre Chaunu nous retrace l’histoire d’une terre de 21 173 000 kilomètres carrés. Lucien Malson est docteur d’État ès lettres et agrégé de philosophie.
Les pratiques mémorielles et patrimoniales, adaptées au contexte de leur époque, traduisent toutes un besoin de spécifier des manières d'être, des manières de faire, des contextes de cohabitation pluriethnique, un rapport nouveau à établir avec des clientèles touristiques, des professionnels du tourisme, de la culture, de la protection du patrimoine. Les auteurs de ce livre plaident pour le développement d'une anthropologie politique du patrimoine d'où émerge la transmission des connaissances et des savoir-faire, mais aussi sur la multiplication des commémorations et des musées d'histoire.