
Chroniques de la vie bergeracoise
Auteure: Jean Dalba
Nombre de pages: 192Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Si le nom de John Bost, indéfectiblement lié aux asiles de La Force, est aujourd’hui familier, qui connaît sa femme, Eugénie, dont le rôle fut déterminant ? John Bost, jeune pianiste virtuose, élève de Liszt et promis à un brillant avenir, décida de renoncer à la gloire et de mettre sa vie et ses dons au service des plus démunis. Après des études de théologie à Sainte-Foy-la-Grande, il est nommé pasteur et devient précepteur d’Eugénie Meynardie de Ponterie, riche héritière de la haute société protestante. Eugénie, de vingt ans sa cadette, s’attache passionnément à celui en qui elle voit un modèle et un phare. Mais c’est un amour que les préjugés du temps et les différences de fortune rendent impossible. Aussi, tandis que John Bost entreprend son œuvre : la construction d’asiles au bénéfice des handicapés que la société abandonne tels des rebuts, Eugénie espère. Refusant les plus beaux partis, elle attendra douze ans l’accord paternel... Commencera alors pour le couple une vie d’efforts incessants où Eugénie soutient par sa fortune, son travail, sa tendresse et sa force l’œuvre que John développe, avec une constance et une...
C’est autour de l’année 1859 que la préhistoire s’affirme, à l’échelle de l’Europe, comme un domaine de recherche nouveau et fécond. Les grandes disciplines des sciences naturelles (géologie, paléontologie...) et des sciences de l’homme (archéologie, histoire, philologie...) participent à la création de cette nouvelle science à travers les débats fondateurs portant sur l’ancienneté de l’homme et sur son origine animale. En une décennie, c’est toute la conception des origines de l’humanité qui s’en trouve bouleversée de façon profonde et durable au moment même où se diffuse la théorie darwinienne de l’évolution. Cet ouvrage propose une relecture de cette période primordiale de l’histoire de l’archéologie préhistorique. Pour cela, il s’intéresse non seulement aux découvertes et aux idées qui ont nourri la connaissance mais également aux acteurs (chercheurs officiels et amateurs) et aux institutions (congrès, revues, sociétés savantes, musées, Muséum...) qui ont porté son développement et son rayonnement. Cette étude se place en continuité avec les démarches actuelles de la recherche sur les premières industries du...
Biographie critique de l'égérie de la "NRF" et de son oeuvre, qui témoigne d'une quête personnelle souhaitant réconcilier le corps et l'âme, l'essai, la nouvelle et la poésie, tendue vers la vérité.
En restituant la carrière parlementaire, voire ministérielle, des 337 élus qui représentèrent l'Aquitaine au Palais-Bourbon et au Palais du Luxembourg sous la IIIe République, et en étudiant l'enracinement local des origines sociales, des alliances matrimoniales et des patrimoines — qui pose la question des filières du recrutement parlementaire —, se dégage peu à peu un portrait de groupe tout en nuances. Cette mine de renseignements biographiques permet une vue d'ensemble sur les parlementaires aquitains. Peut-on en brosser un portrait type ? Existe-t-il une identité régionale alors que l'Aquitaine n'avait au 19e siècle aucune existence administrative ? La prise en compte des variables départementales permet de souligner certaines convergences par delà des sensibilités politiques et culturelles différentes. En contrepoint, un chapitre spécifique est consacré à ceux qui ne franchirent jamais les portes des palais parlementaires, les battus.
Cet ouvrage est le fruit d’une recherche collective menée par les membres de l’Equipe de Recherches en Histoire Politique Contemporaine (ERHPC) de l’université Michel de Montaigne-Bordeaux III. Il s’efforce tout d’abord de restituer la carrière parlementaire voire ministérielle des 337 élus qui représentèrent l’Aquitaine au Palais-Bourbon et au Palais du Luxembourg. À travers l’étude de l’enracinement local des origines sociales et familiales, de la formation, du milieu professionnel d’extraction, des liens de sociabilité, des alliances matrimoniales et des patrimoines est posée la question des filières du recrutement parlementaire. Se dégage ainsi, peu à peu, un portrait de groupe tout en nuances. En contrepoint, un chapitre spécifique est consacré à ceux qui ne franchirent jamais les portes des palais parlementaires, les battus. D’abondantes annexes font aussi de ce livre un outil de travail.
En 1861, dès l’âge de 17 ans, Henry James étudie la peinture avec son frère aîné William dans l’atelier de William Morris Hunt. Troublé par l’intimité que cela implique avec le modèle, il découvre qu’il n’est pas fait pour « une attaque aussi directe de la réalité ». Il décide de « rempocher son crayon », et de traiter la réalité par le roman. Cependant, l’exercice de l’œil, l’acuité du regard posé sur les choses visibles masquant des vérités cachées, est resté un des fondements de son art littéraire, se mettant sciemment en rivalité avec l’art pictural, en puisant dans une sorte de musée intérieur constitué d’expériences vécues et de réflexions théoriques. Durant toute sa carrière, James n’a cessé de visiter galeries et musées, se liant avec des peintres, et rédigeant des chroniques qui le placent dans la lignée de Baudelaire ou de Zola, en particulier lorsqu’il traite d’artistes français, Daumier ou Delacroix. Un choix inédit de ces textes est proposé en annexe, ainsi que de nombreuses reproductions des tableaux commentés. Jean Pavans a traduit l’intégrale des nouvelles et de nombreux romans et essais de...
Options de téléchargement