
Un Juif improbable
Auteure: Dominique Moisi
Nombre de pages: 354Couverture : Illustration originale Studio Flammarion d’après une photo © Hulton Archives / Getty Images
Couverture : Illustration originale Studio Flammarion d’après une photo © Hulton Archives / Getty Images
Alors que la France va prendre pour six mois la présidence tournante de l'Union européenne, Hubert Védrine, ministre français des Affaires étrangères, dialogue avec Dominique Moïsi, directeur adjoint de l'IFRI (Institut français des relations internationales), de la politique étrangère de la France à l'heure de la mondialisation : relations avec l'" hyperpuissance " américaine, élargissement de l'Union européenne, prolifération nucléaire, instabilités régionales - Moyen-Orient, Balkans, Afrique, etc. -, relations avec la Russie et la Chine, inégalités croissantes, nouveaux intervenants - firmes multinationales, médias tout-puissants, organisations non gouvernementales, avènement d'une " société civile internationale " -, permanence ou déclin de la spécificité nationale, dialectique du réalisme et de l'éthique... Aucune question, fût-elle délicate ou controversée, n'est esquivée dans ce dialogue d'une liberté de ton et de réflexion sans précédent de la part d'un ministre des Affaires étrangères en exercice, et qui esquisse un véritable " discours de la méthode" en matière d'analyse géopolitique et d'action extérieure.
L’Amérique latine incarnait hier une démocratisation politique irrépressible, une tension des sociétés vers la réduction de violentes inégalités, l’insertion croissante dans une économie mondialisée. Le rêve se défait. Au Brésil, l’expérience du Parti des Travailleurs butte sur des inégalités persistantes, une croissance qui marque le pas, un système politique décrédibilisé. L’Argentine a, elle, fait l’expérience de deux mandats « kirchnéristes », difficiles à analyser, et dont la postérité apparaît incertaine. Quant à la Colombie ou au Mexique, les logiques de sortie des violences des rébellions ou du narcotrafic y apparaissent toujours aussi complexes, voire dangereuses. L’Amérique latine témoigne-t-elle désormais d’autre chose que de sa diversité, de son échec provisoire à consolider ses propres choix démocratiques ? Crise de l’Europe comme continent, crise du processus de construction européenne, crise des institutions de l’Union européenne : l’espérance européenne lutte pour sa survie. Guy Verhofstadt et Dominique Moïsi réfléchissent dans ce numéro aux chemins qui restent ouverts : faut-il aux Européens un saut ...
« Pour qui sait les lire, les émotions constituent autant de petits cailloux sur le chemin de la compréhension du monde. Et plus le monde est complexe, plus ces clés de lectures additionnelles et subjectives sont nécessaires. »Au lendemain des attentats survenus à Paris en janvier 2015, qui ont vu la France et le monde entier submergés par des émotions parfois contradictoires, ce livre est plus d’actualité que jamais. À partir d’un vaste travail d’observation nourri de mille exemples, d’une connaissance approfondie de multiples pays et cultures, il décrit l’ordre du monde selon les émotions qui le traversent et souvent le dirigent.Car la cartographie des émotions du monde a évolué de manière très significative au cours des dernières années. La peur s’est approfondie, étendue et diversifiée. Elle n’est plus seulement l’émotion dominante du monde occidental : on la retrouve désormais sur tous les continents. Comment y faire face ? Comment penser les émotions pour les transcender, ou plus simplement pour les comprendre, comprendre l’Autre et, ce faisant, réparer le monde dans lequel nous vivons ?Nouvelle édition
Voici le premier livre qui explique les émotions du monde par les séries télévisées. Au lendemain du 11 septembre 2001, la géopolitique a envahi non seulement le réel mais aussi nos imaginaires. Les séries sont devenues des références politiques tout autant que culturelles. Par la force de leurs intuitions, les scénaristes ne sont-ils pas les meilleurs analystes du monde contemporain ? Que perçoivent-ils de nos sociétés ? Avant tout la peur. La peur de la barbarie et le triomphe du chaos avec Game of Thrones, la peur de la fin de la démocratie avec House of Cards, celle du terrorisme avec Homeland, celle d'un ordre du monde qui disparaît dans Downton Abbey, enfin la peur de la menace russe avec Occupied. Ces séries provoquent un raz-de-marée à travers le monde : Barack Obama est suspendu à chaque saison de Game of Thrones. Quant aux terroristes de Daech, par la mise en scène de leurs massacres, on dirait qu'ils invitent nos yeux horrifiés au prochain épisode... Un ouvrage défricheur, une démonstration brillante par l'un des spécialistes de géopolitique les plus connus internationalement.
Includes section "Revue des livres."
Ce livre fournit quelques clés importantes de lecture pour comprendre l'actualité internationale et la géopolitique des relations internationales au Moyen-Orient, mettant en scène deux grands pays, les Etats-Unis et le royaume wahhabite d'Arabie saoudite. Il met en évidence les contradictions qui sous-tendent les rapports entre ces deux univers et leurs perspectives à court et moyen termes.
« Les deux extrémismes que sont l’organisation de l’État islamique et le régime de Téhéran se livrent à un jeu de trône mortel », disait le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, dans son discours au Congrès des États-Unis, le 3 mars 2015. Il n’a donc pas hésité, pour convaincre son auditoire, à faire référence de manière explicite à la série culte de HBO, Game of Thrones. Au lendemain du 11 septembre 2011, la géopolitique n’a pas seulement envahi le réel, elle envahit nos imaginaires. Un monde nouveau apparaît, reflété par une nouvelle manière de raconter des histoires à la télévision. Les séries deviennent des références culturelles mais aussi politiques : les scénaristes et réalisateurs de ces séries ne se contentent pas d’analyser froidement la réalité du monde. Ils la sentent et la devinent, par le pouvoir de leur intuition, par la lucidité de leur imagination. De fait, ces scénaristes sont devenus les meilleurs analystes du monde contemporain – et peut-être de notre futur. Que perçoivent-ils de nos sociétés ? La peur. La peur de la chute de la démocratie, avec House of Cards, celle du terrorisme avec Homeland, ...
À l'occasion du vingtième anniversaire de la communauté Sant'Egidio de Belgique, sa cofondatrice et actuelle présidente, Hilde Kieboom, propose une réflexion sur les grands problèmes sociaux de ce début du troisième millénaire à la lumière de la spiritualité de Sant'Egidio. Cet ouvrage rafraîchissant sur ce que signifie être chrétien dans le monde d'aujourd'hui combine d'une manière passionnante le témoignage personnel, l'analyse sociale et l'engagement spirituel. L'idée centrale de ce livre est que rien n'est plus nécessaire dans ce monde que l'art de promouvoir le dialogue et la rencontre, pour apprendre à vivre avec ceux qui sont différents, et garder ce monde vivable pour les générations suivantes.
Partout dans le monde, l'économie de marché est considérée comme une donnée, sauf à Cuba, en Corée du Nord... et en France. Les Français ne l'aiment pas, cette économie « capitaliste », et, comme rien ne peut se construire sans amour, la France passe à côté de la croissance et des bénéfices de la mondialisation après s'être ruinée à essayer de démontrer la viabilité d'une illusoire « troisième voie » qui faisait la part belle à l'État actionnaire, à ses énarques, à sa fonction publique et aux syndicats de ses services publics, qui rêvent de grand soir tout en vivant grassement aux crochets de la collectivité. D'où nous vient cette haine d'une économie de marché qui pourtant nous nourrit ? À droite, de nos vieux fonds paysan et catholique qui diabolisent l'argent et le commerce ? À gauche, de notre tradition égalitariste issue de la Révolution, qui culpabilise la réussite individuelle ? Ou d'un mélange toxique des deux ? Toujours est-il que la moitié de l'économie française vit hors marché, et que l'autre moitié le récuse, avec des conséquences calamiteuses : perte de prestige et d'influence de la France sur la scène internationale,...
Chacun garde présentes à l’esprit deux ou trois de ces « petites phrases » mordantes dont le député-maire d’Issy-les-Moulineaux a le secret. Cet ouvrage nous fait découvrir un personnage insoupçonné, résolu mais sensible, peu soucieux des modes, souvent irrespectueux à l’encontre des pensées établies, et qui sait à l’occasion utiliser le brocard à ses dépens. Pas un sujet n’échappe à ses salutaires impertinences. André Santini passe ainsi des institutions aux chevaliers du Temple et de l’Europe des Douze à l’obstiné travail de Cézanne. Etonnante déambulation d’un « honnête homme » qui n’oublie jamais qu’en progressant la connaissance se convainc de ses limites.
Depuis près de quarante ans, Jacques Julliard consigne dans ses carnets réflexions, notes de lecture, portraits et récits de rencontres. Un document intellectuel et politique de premier ordre. Depuis près de quarante ans, Jacques Julliard consigne dans ses carnets réflexions, notes de lecture, portraits et récits de rencontres. Les observations d'un homme qui s'engagea très tôt dans le sillage des valeurs d'un socialisme puisant dans les racines profondes du catholicisme social. Dans ce document intellectuel et politique de premier ordre, il évoque ses échanges avec, entre autres, les présidents Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande, sur un registre ni courtisan ni opposant, animé par une liberté d'esprit et d'expression qui lui vaut le respect de tous au-delà de ses options personnelles. Au tournant du siècle, Jacques Julliard voit ses inquiétudes se vérifier quant au devenir du socialisme : le PS perd de plus en plus son âme. Il détecte tous les signes de ce déclin et les analyse avec une lucidité clinique, à la mesure de la déception éprouvée. Il rappelle alors, en puissant écho à Péguy, la nécessité de faire entendre une voix dissidente quand il...
Vincent Ducrey a reçu le Prix de l'Académie des Sciences commerciales début 2011 pour cet ouvrage. Comment analyser son environnement médiatique ? Comment élaborer une stratégie d'influence ? Comment exécuter un plan d'action ? Comment mesurer et analyser les impacts de sa stratégie ? A l'heure de l'information live et de la multiplicité des supports, les anciens schémas de communication sont devenus obsolètes. Il revient aux décideurs d'aujourd'hui de réinventer leur stratégie de communication globale avec des outils innovants. C'est pour répondre à cet enjeu que Vincent Ducrey a écrit Le guide de l'influence. Grâce à la cartographie exhaustive des relais médiatiques et la démonstration de leur pilotage en temps réel, il présente une méthode de gestion de l'information optimale : centralisée et systématisée. Que vous soyez une grande ou une petite entreprise, une association ou une collectivité locale, un leader ou un outsider, cet ouvrage a été pensé pour vous. L'ouvrage de référence pour : Comprendre les nouveaux mécanismes de l'influence Acquérir une méthode structurée de communication et d'influence Communiquer mieux et à moindre coût...
Les États-Unis représentent aujourd’hui la plus grande puissance de l’histoire. Pour autant, à la différence de beaucoup d’Européens, Josef Joffe refuse de diaboliser le Grand Satan américain. Il s’interroge plutôt : l’antiaméricanisme n’a-t-il pas aussi des racines en Europe même ? Et n’est-ce pas parce qu’ils sont impuissants que les Européens prétendent répudier la force ?L’Amérique doit, quant à elle, résister à la tentation de l’hubris impériale. Trop de puissance entraîne le rejet, la résistance, comme le montre l’histoire. L’Amérique connaîtra-t-elle le destin qu’ont eu tous les États hégémoniques par le passé ? Ou bien saura-t-elle se donner une légitimité susceptible de créer autour d’elle un consensus ?« Le meilleur livre sur le sujet depuis des années. » Fareed Zakaria, auteur de L’Avenir de la liberté, éditorialiste à Newsweek. « Grâce à sa puissance d’analyse et à son brio intellectuel, Josef Joffe embarque le lecteur pour un voyage au cœur des défis auxquels est confrontée la seule superpuissance mondiale qui soit. Le résultat est lumineux. » Zbigniew Brzezinski, auteur du Grand Échiquier et...
L’histoire de la politique à l’Est (l’Ostpolitik) de la République fédérale d’Allemagne est une histoire complexe d’interaction entre la politique étrangère et la politique nationale. La politique à l’Est s’est définie à la fois comme une politique à l’égard de la République démocratique allemande, de l’Europe de l’Est et de l’Union soviétique. Elle a suscité des contradictions – normalisation des relations avec les pays de l’Est et anticipation géopolitique sur la (ré)unification –, au risque d’apparaître comme une entreprise nationale. Depuis l’unification allemande, la politique à l’Est s’inscrit dans la logique d’une politique au service de l’ensemble de l’Europe. L’ancrage occidental reste la ligne directrice de la politique étrangère allemande. En même temps, la résurgence de représentations géopolitiques d’une position centrale de l’Allemagne en Europe relance d’anciens débats ou réveille de vieux fantasmes : la Mitteleuropa des années 1990 est-elle une idée vivante ou périmée ? Peut-on parler de la constitution d’un bloc germanique (Allemagne et Autriche) dominant en Europe centrale ?...
Les bouleversements en cours en Europe centrale et à l’Est annoncent la fin de l’après-guerre. Cette réorganisation de l’ordre européen de l’Atlantique à l’Oural est pleine de promesses, mais recèle bien des interrogations. Elle était en germe depuis des années avec le printemps de Prague, l’Ostpolitik ou la naissance de Solidarité. Elle ne manquera pas d’avoir des conséquences durables sur l’ensemble de la scène internationale. Plus que jamais, il est nécessaire pour procéder à l’analyse de notre temps de disposer d’outils de référence. Cet ouvrage en décrivant l’essentiel des événements de l’après-guerre (relations Est-Ouest, problèmes stratégiques, conflits et évolutions régionales, construction européenne, pays de l’Est, tiers monde et développement) y contribue largement. Les faits sont placés dans leur perspective globale et décrits dans leur dimension diplomatique, idéologique ou économique. La genèse, les enjeux et le déroulement de la plupart des conflits internationaux sont décrits avec précision. Par l’ampleur de ses développements, la multiplicité des questions abordées, la richesse de sa documentation,...
Compte-rendu des débats de la conférence sur le désarmement classique en Europe, tenue par l'UNIDIR en collaboration avec l'IFRI, à Genève, en janvier 1989. Le traité de Washington sur les FNI entre les USA et l'URSS a donné un nouvel élan aux discussions sur les mesures de désarmement à la fois nucléaire et classique. « Copyright Electre »
Ce livre propose 50 dissertations originales qui permettent de parcourir l’ensemble des deux années du programme d’ECS. Par la répétition et la multiplication des exemples, cet ouvrage permettra aux étudiants d’acquérir le savoir-faire d’une dissertation d’Histoire, de Géographie et de Géopolitique, nécessaire à la réussite aux concours. Il propose pour chaque sujet : Les corrigés commentés par l’auteur, professeur en CPGE-ECS ;Des conseils méthodologiques détaillés ;15 croquis de synthèse, réalisés dans les conditions du concours. C’est donc un manuel pratique d’exercices uniques pour mieux assimiler le programme et la complexité technique de la dissertation.
Pendant des années, nous sommes restés sourds face aux alertes annonçant une pandémie dévastatrice. Dans le chant des sirènes de la mondialisation elles étaient littéralement impensables. La propagation rapide de la Covid-19 a sonné brutalement l’heure des comptes. Dans la panique sanitaire et économique, la bataille de l’après a déjà commencé entre ceux qui veulent un retour à « la normale » et ceux qui appellent à un changement, relatif ou radical. Mais comment pourrait-on revenir à « la normale », c’est-à-dire à la multidépendance, l’insécurité financière, l’irresponsabilité écologique ? La question aujourd’hui est donc de savoir ce qui demeurera et ce qui doit être changé. Parviendrons-nous à éviter l’effondrement économique mondial sans sacrifier l’urgence vitale de l’écologisation ? Un système multilatéral international pourra-t-il être refondé, à commencer par un système d’alerte sanitaire ? Comment nous extraire des dépendances de nos économies, si dangereuses et révélées par cette crise ? Comment allons-nous repenser le tourisme ? Comment va-t-on gérer la réhabilitation de l’Etat-nation et la nouvelle...
Combien vaut un déporté ? Combien pour une victime des nazis ? Le 15 juillet 1960, un accord diplomatique est signé dans la plus grande discrétion par l’ambassadeur de France à Bonn. La RFA s’engage à payer la somme totale de 250 millions de deutschemarks, au bénéfice des « victimes françaises du national-socialisme ». Pourtant, il ne s’agit que d’une étape car bien d’autres dossiers restent à régler... Le Quai d’Orsay y travaillera jusqu’en 2001, soit plus de cinquante ans durant ! L’historien Jean-Marc Dreyfus raconte ici pour la première fois les négociations des suites de la déportation. Pour diverses raisons – la crainte de rééditer le traité de Versailles de 1919, les tensions de la guerre froide –, les accords furent délicats et souvent source d’incompréhension. Le rapatriement des corps, l’or volé aux juifs, les biens spoliés (avec Vichy en ligne de mire), les criminels de guerre, les comptes bloqués par les banques sont autant de sujets que les diplomates français eurent à traiter avec leurs homologues allemands, dont certains étaient d’anciens nazis. L’auteur montre à quel point l’antisémitisme était courant au ...
Les historiens savent qu'ils construisent leurs objets, mais ils ne s'arrêtent guère sur la façon dont ils les construisent. Comment pensent les historiens ? Quels sont les mécanismes cognitifs mobilisés dans la construction des objets concrets de la connaissance historique ? Qu'entendre par imagination historique ? Ce livre pose ces questions en partant d'un cas emblématique : le vif débat sur ordres et classes, qui a joué un rôle déterminant pour l'histoire sociale française des années 1960. En reprenant les positions des principaux protagonistes, l'auteur s'interroge d'abord sur l'histoire et le statut des catégories sociales, sur les formes et la portée des classifications, puis, de proche en proche et selon une démarche de sémantique historique, il scrute la notion même de social et explore les formes contemporaines de l'imagination historique.
Les États-Unis sont-ils à la veille de « lâcher » l’Europe ? Dans les années 1980, l’engouement des élites américaines pour l’Asie et le Pacifique fait resurgir cette question, alors que se dégradent les relations transatlantiques. À partir de 1985, une évidence s’impose : tant que la stratégie européenne de l’URSS est ressentie comme la menace principale, l’Amérique ne peut pas se désintéresser de l’Europe. Une révision de la stratégie des États-Unis n’est pourtant pas exclue. L’Europe le comprendra-t-elle, saisissant cette chance pour affirmer son identité ?
Pacific America, c'est le double visage pacifique de l'Amérique. Celle qui penche à l'Ouest, espérant maîtriser l'ascension du Japon, en s'intégrant elle-même dans le développement du Pacifique, pour relever le défi asiatique. Celle, aussi, qui rêve de paix à l'Est et de détente avec Gorbatchev. L'auteur analyse les impératifs nouveaux des relations mondiales : la fin de l'ordre d'après-guerre, et l'instauration d'un décalage grandissant entre les politiques nationales et la globalisation des phénomènes ; l'incompréhension croissante de l'Europe par les États-Unis, qui s'éloignent de plus en plus, avec les conséquences politiques et économiques que cela implique. À la veille des élections américaines, ce livre dresse le bilan de l'héritage de Reagan. Un État dont la population vieillit et rajeunit à la fois, en se colorant. Un univers exubérant de dynamisme, qui rejoint le tiers monde par son endettement : c'est le choc des déficits. Une forteresse fragile qui a, une nouvelle fois, rendez-vous avec l'Histoire, et qui choisit de se tourner vers le monde. Bâtisseurs d'un nouvel ordre international, dans lequel leur leadership diminue, mais leur...
Le contexte international qui suit la Seconde Guerre Mondiale, avec la division de l'Allemagne et de l'Europe, permet à la France de se réconcilier avec une moitié de l'Allemagne. La RFA devient alliée, partenaire, " amie " de la France. La dynamique de coopération établie au niveau des ; gouvernements cherche aussi à impliquer la population et la société civile. Un modèle inédit de rapprochement entre les Etats et les peuples se développe. A l'automne 1989, la chute du Mur de Berlin et la dislocation du bloc soviétique bouleversent l'ordre européen. La réunification allemande se profile. Comment les Français ont-ils réagi face à la perspective d'une Allemagne réunifiée, comment ont-ils imaginé cette nouvelle Allemagne ? Première étude retraçant les réactions des Français face à cet événement majeur, l'ouvrage présente gui examen large et détaillé de l'opinion et analyse les origines profondes des comportements. Il met cri évidence la diversité des positions selon les orientations politiques et idéologiques, les valeurs, les histoires et les intérêts individuels ou de groupe, ainsi que les décalages entre élites et population. Les attitudes...
La liste exhaustive des ouvrages disponibles publiés en langue française dans le monde. La liste des éditeurs et la liste des collections de langue française.
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