
Dialogues des carmélites
Auteure: Georges Bernanos
Nombre de pages: 144Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
La marche au martyre de seize carmélites de Compiègne qui furent quilllotinées en place de Grève le 17 juillet 1794.
Ce livre est surtout un livre neuf. Il rompt délibérément avec les ouvrages similaires, et de plusieurs façons. Il analyse, assez brièvement, mais en profondeur, plus de mille titres, repris sur divers rayons : romans, poèmes, essais, aventures vécues, attitudes de vie, biographies, critique. Et il oriente surtout son choix vers les lettres contemporaines. Il est destiné aux lecteurs de 15 à 18 ans, mais ne les traite ni en enfants, ni en adultes formés. Il leur fait totale confiance, sans oublier de les mettre en garde. C’est la vraie littérature qu’il leur propose, les vrais livres, où l’écrivain s’engage comme artiste et comme homme, les œuvres qui essayent de retrouver l’éternel humanisme. En même temps qu’une initiation à l’art de lire, c’est une introduction à ce que la littérature contemporaine, dans toutes ses manifestations, offre de plus sain, et de plus fort. Le critique est sûr et loyal. Tout le livre est structuré sur une attitude : rechercher le vrai drame, celui de l’homme qui lutte pour assurer sa vérité. Tout le choix est orienté vers les vraies valeurs, et ne sépare jamais le message de l’expression. Comme l’auteur...
Quand j'ai remis ce récit à mon éditeur, celui-ci, après l'avoir lu, m'a dit : C'est une histoire folle. C'est une histoire complètement folle ! Cette histoire folle, je l'ai vécue, et cela se passait en des temps très lointains, puisqu'il y a maintenant plus de trente ans ; et que le Sahara était français. J'y étais l'hôte de la Légion étrangère J'y ai découvert que le mythe de L'Atlantide de Pierre Benoit est totalement faux. Il n'est pas besoin d'une femme exceptionnellement belle pour que le Sahara soit à feu et à sang. Sous le ciel incandescent, empli d'orages magnétiques qui mettent les nerfs à fleur de peau, la moindre maladresse peut provoquer des explosions en chaîne. C'est pourquoi je n'y fus pas supporté et qu'aussi vaste que soit ce territoire immense, j'en fus expulsé, au bout de vingt mois. Je m'y étais fait pourtant quelques amis : les Sœurs blanches, les légionnaires, et ce grand seigneur musulman, chef à la fois religieux et politique du Sahara occidental, qu'on appelait Le Bachaga, image fascinante de ce qu'est l'islam civilisé, et même raffiné. Ce temps était pour moi un temps de retraite et d'exil. Ce fut aussi le temps trouble...
A la fin de la Première Guerre mondiale à Paris, se constitue le groupe des Six autour d'Erik Satie, puis Jean Cocteau. Au contact des écrivains de cette époque (Cocteau, Claudel, Apollinaire), les Six engagent leur production dans une voie qui privilégie la musique vocale sous toutes ses formes et écrivent près de 900 pièces apparentées au genre mélodique.
« J'avais dix-neuf ans quand a paru Sous le soleil de Satan et que je l'ai lu : dès ce jour, Bernanos devint pour moi le grand Initiateur, je savais que ce serait de lui que j'apprendrais les grandes choses sur l'esprit et la vie, sur un certain comportement dans la vie et dans l'exercice de l'esprit. C'est dire avec quelle anxieuse impatience - celle de la toute première jeunesse - je me suis mis à attendre chacun de ses livres, comme si, de quelque manière, mon sort en dépendait, et il en dépendait en effet. Chacun, sitôt paru, je le lisais, le relisais indéfiniment, moins pour apprendre - apprendre quoi ? - que pour accorder mon souffle à cette puissante respiration, pour sentir en moi des portes s'ouvrir magiquement, silencieusement : mon espace intérieur élargi à l'infini. La vision que Bernanos me donnait de la vie chrétienne était tellement libératrice; ample, généreuse que, tournant vers moi mon regard, je ne pouvais plus attribuer les mesquineries de mon existence qu'à ma propre ladrerie : c'était merveilleux ! »
Revue mensuelle de lettres françaises.
“Lui” est en dépression. Il a renoncé à un bonheur fragile, a des pensées suicidaires, cherche à se diminuer par le châtiment physique et les situations humiliantes. Point d'orgue présente le parcours intérieur de ce personnage en trois étapes. Purgatoire : 2 hommes, 1 femme / 1 h Enfer : 2 hommes / 1 h Paradis : 2 hommes / 1 h
Contient: "Ramuz ou l'ami impossible" par Daniel Maggetti.
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