Et te voici permise à tout homme
Auteure: Eliette Abécassis
Nombre de pages: 208« Femme ? Epouse ? Non. Tu es Agouna. Enchaînée, ancrée, enlisée. »
« Femme ? Epouse ? Non. Tu es Agouna. Enchaînée, ancrée, enlisée. »
Mort d'un tyran - Alors qu'il est chargé d'une enquête sur la disparition d'une Anglaise en voyage à Paris, enquête qui ennuie Maigret et dont il ne s'occupera que distraitement, le commissaire reçoit la visite de Fumal. Cet homme d'affaires de grande envergure se plaint d'être l'objet de lettres anonymes... Mort d'un tyran Alors qu'il est chargé d'une enquête sur la disparition d'une Anglaise en voyage à Paris, enquête qui ennuie Maigret et dont il ne s'occupera que distraitement, le commissaire reçoit la visite de Fumal. Cet homme d'affaires de grande envergure se plaint d'être l'objet de lettres anonymes dans lesquelles on le menace et demande à être protégé. Maigret, qui l'a connu dans son enfance, le trouve toujours aussi antipathique et s'occupe de lui à contrecœur. Bien que sa maison soit surveillée, Fumal est découvert assassiné... Adapté pour la télévision en 1987, dans une réalisation de Gilles Katz, avec Jean Richard (Commissaire Maigret), Jean-Paul Roussillon (Fumal), Françoise Christophe (Mme Fumal), Annick Tanguy (Mme Maigret), Catherine Rouvel (Louise Bourges) et en 2003, par Jacques Fansten, avec Bruno Cremer (Commissaire Maigret),...
Chasse à l'héritage et mirages tahitiens - Venant de Panama, le major Owen se rend à Papeete à bord de l'Aramis. En cours de voyage, s'apercevant qu'un passager clandestin se cache dans un canot de sauvetage, il lui vient en aide et le ravitaille. Chasse à l'héritage et mirages tahitiens Venant de Panama, le major Owen se rend à Papeete à bord de l'Aramis. En cours de voyage, s'apercevant qu'un passager clandestin se cache dans un canot de sauvetage, il lui vient en aide et le ravitaille. On apprend qu'il s'agit d'une jeune femme, Lotte, embarquée pour Tahiti dans le même but qu'Owen : retrouver le fils naturel d'un certain Joe Hill, magnat récemment décédé de l'industrie cinématographique... Adapté pour le cinéma en 1957, sous le titre The Stowaway, par Ralph Habib et Lee Robinson, avec Martine Carol (Lotte de Panama), Karl-Heinz Boehm (Jean), Arletty (Gabrielle), Serge Reggiani (Alfred Mougins) ; et pour la télévision en 1995, sous le titre El pasajero clandestino, par Agusti Villaronga, avec Simon Callow (Major Owens), Bruno Todeschini (Alfred Mougins), Mercè Pons (Lotte). Simenon chez Omnibus : les enquêtes du célèbre commissaire Maigret, et les très...
« Pour bien faire les choses, il faudrait commencer par divorcer. »
Paris, 1917. Un tout jeune garçon se presse pour rejoindre sa maîtresse, de dix ans son aînée. Il veut aller vite, trop vite. Il ne sait pas encore qu’il porte en lui le génie de la littérature et que son parcours de comète se mêlera aux destinées de Coco Chanel, Max Jacob, Picasso, Breton et Aragon, et surtout à celle de Jean Cocteau... Mais il est persuadé qu’il a de grandes choses à accomplir et peu de temps pour y parvenir. Raymond Radiguet, futur auteur du Diable au corps, va tutoyer les étoiles et s’y brûler. Jessica L. Nelson fait revivre une époque culturelle et intellectuelle, celle de l’immédiat après-guerre de 1914-1918, au fil du portrait tout en finesse d’un personnage dont le nom, un siècle après sa mort, résonne encore comme une légende.
Marie-Antoinette fut-elle jamais plus heureuse que pendant les « années Trianon » ? Autour d'elle gravite le « Cercle enchanté » de ses amis les plus proches, spirituels, charmeurs, prodigues, avides surtout d'honneurs et d'argent, dans le bouillonnement des idées qui agite alors la France. Du comte d'Artois, frère du roi, à Yolande de Polignac, l'amie intime, l'âme soeur, du duc de Lauzun au beau Fersen, tous virevoltent autour d'une jeune reine de plus en plus sûre d'elle, exigeante, capricieuse, frivole... Mais derrière cette vie de plaisirs, gronde le vent de l'Histoire. Tous seront emportés.Catherine Hermary-Vieille restitue avec une grâce, une élégance et une précision saisissantes l'atmosphère et la vie à la Cour de Versailles entre 1774 et 1792. Chronique cruelle et passionnante d'un règne, Les Années Trianon dressent un portrait intime et complexe de Marie-Antoinette, de ses premiers pas de souveraine à sa chute.
Vivez l’Apocalypse selon Sixtine ! C’est enfin la consécration pour Sixtine : elle signera l’article central du prochain numéro d’ActuParis ! Est-ce un test de son directeur, ou un nouveau piège tendu par les Marcus Meilleur ? Peu importe, la pétillante journaliste, accompagnée de son photographe Melchior, est prête à relever le défi. Et cette fois, sa grand-mère aussi distraite qu’attachante, l’adorable Maminou, fait partie du voyage. Direction Angers et son festival sur les visions de l’Apocalypse à travers les âges. La mission de Sixtine prend une tournure encore plus intéressante lorsqu’une mystérieuse petite fille lui fait part d’une théorie étonnante : et si l’Humanité réussissait à échapper à toutes les Apocalypses prévues (épidémies, guerres...), car « quelqu’un » parvenait à les neutraliser à chaque fois ? Un sujet en or pour notre enquêtrice du paranormal, mais qui pourrait bien lui attirer quelques ennuis... Une enquête pleine d’humour et de rebondissements qui clôt la série en beauté!
Le crime s’invite dans un château du Bordelais. Été 2017. Après un épisode de gel qui a dévasté ses vignes, Bernard Mazet se range à l’idée de sa femme d’ouvrir des chambres d’hôtes pour sauver la propriété familiale de Haut Méac. Le château affiche complet avec la venue d’un groupe de trentenaires pour une semaine. La fantasque Olivia, Vincent, le célibataire volage, Clara, si discrète, et leurs deux couples d’amis semblent heureux de se retrouver. Mais dans la chaleur écrasante, les esprits s’échauffent et les drames personnels refont surface. À l’aube du quatrième jour, un cadavre est découvert dans la chambre froide du château. Le major Dambérailh, chef de la brigade locale, est chargé de l’affaire. Tandis que les conflits d’intérêt émergent au sein de son équipe, sa tante Daphné, vieille fille loufoque, s’invite dans l’enquête. Il faudra exhumer bien des secrets honteux ou douloureux pour que la lumière se fasse.
La vocation d’écrire naît-elle toujours de la perversion ? De la perversion subie ou de la perversion active ? Qu’y a-t-il avant la littérature ? L’enfance, bien sûr. Une enfance à laquelle il faut survivre. Christophe Mouton est romancier. Chez Fayard il a publié Excursion dans les bas-fonds.
« La France va très mal et elle désespère. Mais quand sexpriment ceux qui voudraient sortir de lornière et redonner un véritable avenir à notre pays, cest une misérable cacophonie. Ni cap, ni chef, ni volonté ! Incapables de redresser la barre de la France en perdition, les « professionnels de la politique » se chamaillent et nous conduisent au gouffre. Enfermés dans leur logique partisane et carriériste, ils ne comprennent pas, et parfois combattent le réveil de la nation, de plus en plus désireuse dune réhabilitation des valeurs fondamentales sur lesquelles elle sest construite. Il sen suit un divorce chaque jour plus patent entre la nation et ses élus, et un climat social chaque jour plus explosif. » Général de division, Didier Tauzin a occupé de nombreuses fonctions au sein de larmée de terre, des forces spéciales à linsertion de jeunes défavorisés. Dans cet ouvrage, il sort de sa réserve et propose les conditions dun redressement de notre pays. Un livre ambitieux et salutaire qui expose les réformes à mettre en oeuvre pour rebâtir la France avant quil ne soit trop tard.
« Observe et Frappe » est l histoire d une petite unité, rarement plus de 80 hommes, qui pendant 6 ans a sillonné les djebels de l ouest algérois. Ce livre raconte tout simplement le quotidien des parachutistes de ce commando, les bons et les mauvais jours, les bons et les mauvais coups, les actions, glorieuses ou non, la chaleur de l amitié : « la vie ». Leur quotidien, c est à la fois « terre des hommes » de Saint Exupéry, et « piste sans fin » du général Bigeard. C est la sueur, la fatigue, la peur parfois, les traits creusés dans leurs treillis camouflés, avec ce bien précieux, qui leur colle à la peau, leur vraie richesse, l amitié En restituant les témoignages de ses hommes, j ai souhaité rester dans le domaine de « la petite histoire », cependant, elle n est pas sans grandeur, vous allez le découvrir. Format 210 x 280, 294 pages, 320 photos inédites, 60 témoins et plus de 170 témoignages Didier Philippi, l auteur, né en 1957 est originaire de Toul en Lorraine. Il a servi dans les troupes de marine pendant 34 ans. Passionné par l histoire militaire il signe ici son premier ouvrage
La jeune fille d’un bourgmestre possédée par le diable, des villageois qui meurent chaque jour, une abbaye hantée depuis la mort de son abbé, une Dame blanche errant dans la forêt, et une jeune fille à la capuche rouge qui semble ne pas craindre les loups. Trop de tensions dans un espace trop restreint, et une enquête étonnante pour le commissaire aux morts étranges. Quelque part entre L’Exorciste, Le Nom de la rose et Le Petit Chaperon rouge, Entretien avec le diable est sans conteste le volet le plus détonnant de la série.
Et si en commençant son nouveau roman sur la magie noire par un accident de voiture fatal, la narratrice avait provoqué la mort de son amie Diane, guérisseuse et médium ? Dans la forêt de Brocéliande, où elles se retrouvaient l’été, les légendes celtes, la pratique de la sorcellerie sont toujours prégnantes. Le mystère grandit autour de Diane, sa tragique disparition et ses pouvoirs exceptionnels dont semble avoir hérité sa fille cadette, Soann, une adolescente sombre et troublante, hantée par le deuil et la certitude que sa mère a été assassinée. Habité par les mystères de la terre bretonne, Le Réveil des sorcières est sans doute l’un des romans les plus personnels et envoûtants de Stéphanie Janicot. L’auteur de La Mémoire du monde (Prix Renaudot poche) y interroge, à travers le personnage singulier d’une adolescente, les liens obscurs de la transmission et les limites entre la vie et la mort.
Mariage contrarié à la grande époque des bougnats. À la fin XIXe siècle, dans un village du Cantal. Martin, jeune charpentier, décide de devenir compagnon du devoir. La veille de son départ pour son tour de France du compagnonnage, il promet à sa bien-aimée, Bérangère, qu’il l’épousera à son retour. Puis la jeune fille, encore écolière, retourne à Paris car depuis que ses parents s’y sont installés comme restaurateurs, elle ne revient plus au pays que pour les vacances. Ce projet de mariage n’est pas du goût des parents de Bérangère qui ont déjà en vue un bien meilleur parti pour leur fille parmi les Auvergnats de la capitale. Et ils ne démordent pas davantage de leur idée quand Bérangère leur révèle qu’elle est enceinte de Martin...
Au fond des eaux gelées, près de Nantucket, repose la silencieuse épave d'un somptueux paquebot italien, l'Andrea Doria. Peu de gens savent que dans ses entrailles se cache une antiquité précolombienne qui prouverait l'existence de rapports entre le vieux continent et le Nouveau Monde, bien avant l'arrivée de Christophe Colomb. Kurt Austin, le chef de l'équipe d'exploration de la NUMA, vient de sauver Nina Karov, l'archéologue qui avait été attaquée au large des côtes du Maroc alors qu'elle venait de découvrir une tête antique en pierre sculptée. C'est à ce moment que les disparitions inexpliquées de plusieurs équipes archéologiques financées par un milliardaire mexicain, Halcon, se multiplient. En quoi les chercheurs contrarient-ils les plans du démoniaque Halcon ? Que manigance-t-il ? Kurt Austin et son équipe, secondés par Nina, se lancent aussitôt dans une implacable poursuite et tentent de déjouer les projets diaboliques qui mettent en péril le destin des États-Unis.
D'avril 1915 à fin 1918, les armées alliées d'Orient (britannique, française, italienne, serbe, russe puis grecque) affrontent dans des conditions effroyables les troupes turques, austro-hongroises, allemandes et bulgares. Au plus fort de la bataille, ce sont près de 600 000 hommes de part et d'autre qui s'opposent. Les débarquements et les combats des Dardanelles débutent en avril 1915, avec l'objectif de prendre Constantinople. Décevants, sanglants, ils vont durer neuf mois, au terme desquels les Alliés prennent conscience de l'ampleur du désastre et de l'échec de l'opération. Puis, pendant deux ans, les tensions entre Alliés, le manque de troupes et la complexité de la situation se conjuguent et aboutissent, malgré quelques opérations, à une quasi-neutralisation du front de Salonique. Des centaines de milliers d'hommes y sont immobilisés, souvent dans l'inaction et la douleur, car loin d'avoir vécu une expédition exotique, " la fleur au fusil ", les poilus d'Orient y ont connu des souffrances terribles, autant, si ce n'est plus, qu'en France. Il faut attendre fin 1917 pour que le général Guillaumat, nommé à la tête des armées alliées, redresse la...
Victoria Jones a beaucoup de défauts, mais au moins trois qualités : elle est très jolie, elle est courageuse, et elle aime l'aventure... Qu'avec cela, une heure après avoir été licenciée de son emploi de dactylo, cinq minutes après avoir rencontré un séduisant jeune homme, elle décide de le suivre à Bagdad, ce n'est pas étonnant. Ce qui l'est plus, c'est le tourbillon d'aventures d'espionnage qui l'attend là-bas, dans l'inquiétante atmosphère d'un Orient bouillonnant.
1759. Une femme sans visage est retrouvée dans Paris. Volnay, le "commissaire aux morts étranges", se charge de l’enquête. Surveillé de près par Sartine, qui voit d’un mauvais œil ce policier hors normes, Volnay, secondé par un moine étrange et Casanova lui-même, remonte la piste d’un crime qui pourrait impliquer la Pompadour et jusqu’à Louis xv en personne. L’épisode inaugural d’une série policière historique extrêmement prometteuse.
Dans la Venise du XVIIIe siècle qui agonise lentement en s’oubliant dans de splendides fêtes, des pendus se balancent sous les ponts comme autant de fleurs au vent. Volnay, répondant à l’appel de son ancien amour, mène l’enquête dans les eaux troubles de la Sérénissime tandis que le moine fait face à ses démons. Avec cette quatrième enquête du commissaire aux morts étranges, Olivier Barde-Cabuçon confirme son goût de l’intrigue et des masques.
Madeleine est assise dans le fauteuil de ma soeur, ses mains jointes sur les cuisses. Sourire aux lèvres. Depuis quand exactement est-elle ici ? Avant, Elena était consultante en philosophie et rédigeait une thèse, jusqu'au jour où tout s'est effondré. Depuis, elle passe ses journées enroulée dans sa couette, un café au sauvignon à portée de main, et pense à Théo. Théo qui est parti, mais qui est encore partout. Un matin, sa voisine Madeleine frappe à sa porte. Ses cheveux sont longs et gris, ses vêtements sont noirs. Sa peau est constellée de taches de vieillesse et elle pue le médicament. Elle dit qu’elle vient juste pour le café. Juste pour discuter. Mais les jours passent et Madeleine est toujours là, bien décidée à s’insinuer dans la vie d’Elena, à lui chuchoter des pensées de plus en plus sombres.
En janvier 1937, Frida Kahlo, mariée au peintre Diego Rivera, n'a pas encore trente ans. Le couple bat de l'aile. Aux infidélités de Diego répondent celles de Frida. La jeune femme n'est pas heureuse. Revenue d'une fugue à New York elle songe à se suicider. Un événement va bouleverser sa vie : l'arrivée de Trotski dans un Mexique postrévolutionnaire en pleine ébullition. Entre le rescapé de la Guépéou et l'artiste flamboyante, naît une passion dévorante. Affolant ses gardes du corps, mettant en déroute les tueurs lancés à ses trousses, Trotski lui donne des rendez-vous secrets, s'enfuit avec elle dans une hacienda, glisse des billets enfiévrés dans les livres qu'il lui offre. Frida sera son dernier grand amour. Des années plus tard, l'artiste confiera que cette rencontre fut l'une des meilleures choses qui lui soit arrivée et cette période l'une des plus fécondes de sa vie de peintre. Fabuleuse évocation d'un Mexique à la vitalité inouïe, ce roman trépidant, à l'image de son héroïne, nous plonge dans l'effervescence intellectuelle et politique de la fin des années 30 à travers le parcours rayonnant d'une femme animée par un insatiable désir de...
Emigrée à San Francisco à l'âge de 17 ans, Tina Modotti y devient très vite une actrice de théâtre et une vedette du cinéma muet. Éprise d'Edward Weston, le célèbre photographe américain, elle part vivre à México où elle intègre les milieux intellectuels d'avant-garde. Devenue à son tour photographe, elle voit son nouvel amant, le révolutionnaire cubain Julio Antonio Mella, assassiné sous ses yeux, ce qui décide de son engagement dans la lutte politique. Commence alors pour elle une vie d'errance : Berlin, Moscou, Paris, l'Espagne en guerre... Photographe de génie, femme à la beauté ravageuse, celle que d'aucuns surnommèrent la « Mata Hari du Komintern » construit un des destins les plus exceptionnels de son siècle. Mais qui était-elle vraiment ? Après la princesse Belgiojoso, Frida Kahlo, Violette Morris, Gérard de Cortanze, prix Renaudot pour Assam, se penche, dans ce livre plein de bruit et de fureur, sur le parcours libre et intense d'une femme perpétuellement partagée entre l'art et la vie.
Un adolescent en haillons, crasseux, observe sa mère adoptive préparer d'étranges mixtures malodorantes. Il se nomme Pontus, mais son nez très proéminent lui vaut le surnom de « Patate ». Grâce à sa malformation, qui lui donne la capacité de sentir le plus infime parfum à des dizaines de mètres, il est promis à un destin exceptionnel, plein de fougue et d'intrigues. En effet, en pleine « affaire des Poisons », Pontus est repéré par Monsieur de la Reynie, le lieutenant général de police qui l'engage en tant que renifleur personnel de Louis XIV. Ses capacités vont lui permettre de confondre des empoisonneuses, de déjouer des assassinats et de devenir, rapidement, une célébrité. Mais dans les couloirs sombres de Versailles, égorgeurs et manipulateurs aiguisent leurs couteaux. Cet empêcheur d'empoisonner doit disparaître, car dans ce monde cynique et implacable, il n'y a pas de place pour un homme au coeur simple avec un don si dangereux...
Avec Roger, l’Homme étoilé met une claque à la maladie sur les sons endiablés des tubes de Queen. Avec Mathilde, il apprend à parler le suédois, Edmond lui lance un véritable défi gastronomique et Nanie finit par l’adopter, en parfaite nouvelle grand-mère. Dans ce roman graphique plein d’humanité, émouvant et drôle, l’Homme étoilé, l’infirmier aux plus de 1OO OOO abonnés sur Instagram, raconte la vie aux soins palliatifs avec douceur, pudeur, amour et humour.
Césarée : un port qui ressemble à celui d’Alexandrie, un phare bâti sur le modèle de Pharos, et, au premier plan, un palais royal aux colonnades de marbre grec. Séléné, la fille de Cléopâtre, peut se croire revenue « chez elle », dans cette Égypte dont les Romains l’ont arrachée à l’âge de dix ans. Mais Césarée n’est pas Alexandrie, et si Auguste l’a libérée, c’est pour la marier en Afrique au prince « barbare » qui gouverne la Maurétanie, immense pays formé par le Maroc et l’Algérie d’aujourd’hui. À la surprise de Séléné, ce roi berbère se révèle aussi beau et cultivé qu’il est riche et puissant. Mais on ne renoue pas la chaîne des temps. Pour la fille des Pharaons, prisonnière de son passé, la nuit de noces tourne au cauchemar... avant que les jeunes époux, tous deux issus de lignées détruites par Rome, ne parviennent peu à peu à s’apprivoiser, à faire de leur capitale un haut lieu de la culture grecque, et à fonder une dynastie capable de venger un jour leurs familles. Après Les Enfants d’Alexandrie et Les Dames de Rome, Françoise Chandernagor déroule un autre chapitre de la vie étonnamment romanesque de...
En 1948, Magda rêve d'une vie meilleure. Cette jeune Espagnole décide de fuir l'Espagne pour échapper au chômage et au régime autoritaire de Franco. À ses yeux, la France est une terre de cocagne et, en s'installant dans un petit village provençal, elle espère se faire engager comme coupeuse de lavande. Mais dans ce paysage idyllique, entre blés dorés et champs bleus de lavande, les mentalités sont étroites. Les paysans voient d'un mauvais oeil cette belle jeune femme qui menace leurs intérêts. Même la passion naissante entre Magda et André, l'érudit fils de paysan de la région, est violemment contrariée par les parents du jeune homme : la jeune Espagnole, sans argent et sans dot, n'a rien de bien concret à offrir. Face aux douloureux préjugés et rongée par un désir de vengeance, Madga va devoir faire des choix. Au risque de mettre en marche l'effrayante mécanique d'un drame...
Si Arsène Lupin est un grand séducteur, force est de reconnaître que dans ses aventures, les scènes d’amour sont loin d’être torrides. Pourtant, Maurice Leblanc, père du célèbre gentleman cambrioleur, n’a pas échappé à la "tentation érotique". Au cours des années 1890, l’écrivain a rédigé de nombreux textes à la fois provocateurs et polissons pour Gil Blas ou Le Journal. Ces cinquante petits chefs-d’oeuvre d’amours troubles et d’humour cruel, jamais réédités pour la plupart depuis la Belle Époque, sont enfin réunis. Dans ces histoires aux titres parfois évocateurs (Le Cueilleur de bouches, Possession, La Chair triomphante, Le Vieillard et la Vierge, etc.), Maurice Leblanc s’autorise à mettre en scène le sexe dans des situations cocasses, tragiques ou romanesques, et dans tous les décors, du salon parisien à l’île déserte, de la chambre de bonne à la ferme normande.
La victoire de deux soeurs contre un prédateur. Un conte noir sous haute tension. Premier roman de Catherine Robert, La caresse du loup est un conte noir de deux soeurs face à un prédateur. Le prédateur c'est Jean-Loup, qui, sous de beaux habits de violoniste, va briser à tout jamais le destin des deux soeurs inséparables, Chloé et Clara. Un après-midi ensoleillé, il attire Chloé, 7 ans. La voilà victime d'une agression sexuelle. N'osant l'avouer, elle s'emmure dans le silence et enfouit ce traumatisme au fin fond d'elle-même. Les deux soeurs grandissent, différemment. Quand la première efface peu à peu toute trace de féminité, la seconde devient une jeune femme épanouie. À l'âge adulte, le terrible secret explose au sein de cette famille qui se trouve alors dévorée par la culpabilité, prise entre la tentation du silence et le désir de vengeance. Fortes de ce lien qui les attache l'une à l'autre, Clara, la protectrice, décide de ramener Chloé à la vie. La puissance de la sororité terrasse le mâle et inonde ce récit de lumière.
Une journée particulière. Gustavo, père de famille, directeur financier, doit effectuer une présentation importante devant l’état-major de sa multinationale. Des mois de préparation, un tournant pour sa carrière. Au lieu de l’heure de gloire espérée, la police faire irruption à son domicile, à l’aube. Perquisition, accusation d’homicide volontaire, indices concordants, Gustavo va être placé en garde à vue et traité sans ménagement. Heures sombres, qui vont déstabiliser un cadre supérieur sans histoires et le conduire à redouter le pire pour son avenir. Son épouse Sophie va mobiliser son réseau et son énergie pour démontrer l’innocence de son mari et préserver leurs deux garçons des conséquences dévastatrices de cette mise en cause. Mais comment rétablir la balance de la justice dans un univers gouverné par l’émotion et la recherche immédiate d’un coupable ? Avec un style direct et tendu, Mathieu Menegaux nous livre un roman haletant, une plongée en apnée dans le monde de l’injustice.
Il était une femme qui avait une folle envie d'aimer. Mais le garagiste bien foutu est trop timide, le dragueur du rayon surgelés est quasi borgne et celui qui lui plaît vraiment est déjà pris. Aux terrasses de café, sur les quais de gare, elle ne voit que des amoureux. Il y a ces vieux couples qui durent, et ceux qui font semblant, il y a les grands romantiques qui ne la font pas rêver du tout. Heureusement, il lui reste Babar, le zonard alcoolique du quartier. Babar avec ses tonnes de compliments, pour les jours où elle ne se sent pas belle. Babar le fidèle. En quelques courtes scènes, Sandrine Sénès campe la vie d'une célibataire d'aujourd'hui. Et brosse un portrait plein d'humour et d'autodérision. Sandrine Sénès est scénariste et comédienne. Elle est l'autrice d'un premier livre, Je regarde passer les chauves (Quadrature, 2016).
Lassé de la vie urbaine, Lucas, trente ans, rend régulièrement visite à Emilien, son arrière-grand-père, qui s’est retiré dans un petit appartement proche du hameau où il a grandi. Lucas est très attaché à la maison de famille qui le rappelle à ses origines car il sait que c’est là que s’est joué le destin des siens. Un jour, il décide de restaurer les vieux murs qui résonnent encore de l’histoire familiale et, pour mieux s’en imprégner, demande à son arrière-grand-père d’écrire le récit de sa vie. Emilien raconte alors comment il est né dans ce hameau du Limousin en 1915, et comment, malgré un travail acharné, il a assisté à la désertification des campagnes qui tentaient de basculer dans la modernité. C’est pourtant là, dans ces venelles qu’il faut aujourd’hui défricher, que Lucas et son arrière-grand-père aiment à rêver que tout n’est pas perdu. Dans ce roman sensible et plein d’espoir, Christian Signol évoque la transmission entre des générations que tout semble séparer mais qui ont en commun l’essentiel : le vrai sens de la mémoire et de la vie.
« Aventino regarde par la fenêtre de la berline. Il est tombé cette nuit beaucoup de neige. On ne voit plus les sentiers, les chemins, plus une seule route destinée aux hommes. Dans le lointain, les Alpes hérissent leur muraille blanche. Turin, le château familial, la campagne alentour, le fond de son être, tout n'est plus qu'une immense solitude qui le suit au long de la route, jusque dans Gênes. Et sur le bateau, Aventino ne perçoit rien du vacarme du port : quelque chose, en lui, s'est déchiré. Perdu dans la contemplation du grand bassin noir et luisant, le voilà dans un monde qu'il ne reconnaît plus. Une eau pâteuse se soulève et s'abaisse. Pourquoi tout ce temps sans revoir Maria Galante ? Pourquoi ce silence ? Pourquoi ce départ ? Parce que Aventino n'a plus rien à dire aux hommes de son siècle. » Lorsqu'Aventino Roero Di Cortanze, aristocrate rebelle, part en Indes à la recherche d'une hypothétique pousse de thé, il ne sait rien du pays où il finira par rester cinq ans. Aventure spirituelle d'un homme partagé entre son amour pour deux femmes qui n'en forment peut-être qu'une, Assam raconte la nécessité de s'engager et la difficulté d'accepter la...
Maxime, enfant unique d’Élise, a tout du fils parfait : brillantes études et carrière fulgurante ; c’est un mari aimant comme un père attentionné. Un jour, sa femme Daphné va découvrir la faille dans ce tableau idyllique. Le conflit est inévitable : il sera sans merci. Jusqu’où une mère doit-elle aller pour protéger ses filles et faire valoir ses droits, alors que personne n’accepte de la croire ? Inspiré d’une histoire vraie, Mathieu Menegaux nous livre ici le récit du combat d’une mère contre la machine judiciaire.
À l'aube de la trentaine, le bilan de Juliette n'est pas très réjouissant : un quotidien qui lui semble vide de sens, une énième rupture amoureuse, une carrière sans intérêt... La solution : tout changer. Alors quand son employeur lui propose une mutation au Québec, elle accepte de s'envoler outre-Atlantique. Mais Juliette est loin d'imaginer les surprises qui l'attendent. Sur place, elle fait des rencontres improbables et noue des amitiés complices avec des femmes et des hommes qui, eux aussi, sont à la croisée des chemins. Et surtout, elle vit de folles aventures bien éloignées de son ancienne vie trop casanière ! Au fil de ses péripéties, on rit et on pleure, à la reconquête du bonheur. Juliette va retrouver le sourire et voir sa vie transformée à jamais : il suffit parfois d'oser pour que revienne la joie de vivre.
New Babylon n’existe pas. Mais s’il fallait créer cette ville, les duels y seraient permis et il n’y aurait pas d’autre loi que celle interdisant les hommes de loi. On y aurait constamment le souffle coupé, à cause des paysages, et ultimement parce qu’on y finirait la gorge tranchée. Ce serait un endroit dangereux où, enfin, chacun connaîtrait sa vraie valeur. Dans ce western enlevant, qui dépeint avec minutie l’Ouest américain des années 1800, le Révérend Aaron, Charles Teasdale, Russian Bill et Pearl Guthrie fouillent le désert à la poursuite d’un idéal impossible, laissant derrière eux les empreintes de leurs destins. Dans un monde où rien ne dure, « il n’est pas question de fuir la mort, mais de choisir son arène ». À la recherche de New Babylon révèle qu’il faut bâtir soi-même la vi(ll)e rêvée.
"Enfant, lorsqu'il était en vie, il se couchait dans l'herbe, le soir, pour observer le ciel. Aujourd'hui, depuis son carré d'herbe étanche à la lumière, il a beau plisser les yeux, il ne peut plus rien voir." Jusqu'il y a peu, Alexis était vivant. A présent, il ne sait plus. Il perçoit encore la vie alentour, le bruissement des feuilles, le pas des visiteurs, et celui, sautillant, de sa petite soeur qui vient le visiter en cachette. Il se sent plutôt bien, mais que fait-il là ? Il ne sait plus. Ses proches n'y comprennent rien non plus. Quel est le mystère d'Alexis ? Qu'a-t-il voulu cacher à en mourir ? Caroline Valentiny explore le clair-obscur de l'existence dans un premier roman d'une subtilité et d'une douceur impressionnantes.
À quinze ans, Shéhérazade croyait être une jeune Française comme les autres. Son entrée dans un lycée prestigieux lui fait découvrir la différence, l'amitié, le secret, la violence et le drame.Cette année de seconde, elle va l&rsquoenfouir au plus profond de sa mémoire. Il lui faudra, comme la Shéhérazade des contes, en dérouler les épreuves, les effrois et les joies pour rompre avec ce sentiment d'inaccompli et d'imposture qui longtemps la hantera. Dans la tête de Shéhérazade est le roman d'apprentissage des adolescents d'aujourd'hui. La double culture, l'image de soi, la découverte des autres, les rapports familiaux : ce qui se joue à quinze ans engage pour la vie.
Certains auteurs attendent la fin de leurs jours pour revenir sur leurs premiers pas dans l’existence et en littérature. Oscar Coop-Phane n’aura attendu que ses trente ans pour raconter ce qu’est la vie d’un écrivain aujourd’hui. Ce que cet étrange travail représente pour lui de joies comme de sacrifices. Son récit n’est pas linéaire ou chronologique mais éclaté ; Oscar s’y livre par fragments (définition: morceaux cassés d’une chose), dans de courts chapitres aux titres éloquents (P.I : L’encre, La feuille, L’auteur, La fuite, Le titre... P.II : Parler, S’asseoir, Parader, Boire..). Il mêle ainsi des souvenirs d’âges différents – de son enfance, son adolescence, sa vie d’homme. Le propos peut d’abord sembler trivial ; les bêtises en classe, les copains, sa découverte des filles, de la littérature ; les petits boulots, pion, barman ou dealer, pour vivre et écrire ; les premiers manuscrits, les refus ; puis le succès, soudain, ses livres en librairie ; et les galères encore, le métier d’écrivain, les interviews, les salons, la peur de la précarité. Mais son récit fourmille de détails qui sont autant de clés : une montre...
« Quelque chose les enveloppait. Un écho, un murmure de rage, qui démangeait les âmes, les épluchait, réduisait les corps au sang. » Ludo et David enchaînent les nuits à damer les pistes de ski pour un salaire de misère. Au cœur des montagnes qui les ont vus naître, le petit fûté et le géant naïf ont toujours veillé l’un sur l’autre. Lorsque David trouve un corps dans les bois, à moitié dévoré, Ludo décide de le cacher pour leur éviter des ennuis. Bientôt le géant prend l’habitude de se confier au cadavre, enfoui au fond de son étable sous une épaisse couche de glace. Avec la sécheresse exceptionnelle qui sévit cet hiver-là, un mal étrange rode dans la forêt. Dans la commune, la colère gronde : quelle est cette rage qui transforme les animaux les plus paisibles en fauves ? Comment la station produit-elle encore de la neige artificielle alors que l’eau manque au robinet ? Le géant le sent : un fil se tend qui enserre les bêtes et les hommes et leur fait perdre la tête. Johann Guillaud-Bachet vit et travaille dans un village des Alpes. La Soif des bêtes est son second roman.
Au milieu du XIXe siècle, dans une ferme du Limousin, la famille Ribéroux mène une vie sans histoire jusqu’au jour où la petite Rose-May, confiée à la responsabilité de son frère, Léonard, par ses parents, occupés aux travaux des champs, est mystérieusement enlevée. On a beau interroger tout le village, fouiller les environs, l’enfant reste introuvable et la disparition inexpliquée. Plusieurs années après, Léonard croit reconnaître sa soeur dans les traits d’une ouvrière porcelainière rencontrée lors d’une foire aux bestiaux. Mais l’inconnue se dérobe, le laissant à ses questions. Pour le jeune paysan, c’est le début d’une quête enfiévrée qui le mènera des manufactures de porcelaine de Limoges jusque sur les traces d’un forçat du bagne de Rochefort à la poursuite d’une bouleversante révélation.
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