
Ton amour me reste
Auteure: A. Prele
Nombre de pages: 68Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Depuis plus de vingt ans, les polémiques autour de la présence visible de l’islam en France n’ont cessé de s’amplifier : foulard à l’école, port de la « burqa », mise en cause de la laïcité... La société française nourrie d’universalisme républicain ne comprend pas pourquoi les enfants de l’immigration, au lieu de s’assimiler au sein d’une société sécularisée, y ont introduit une religion vigoureuse qui aspire désormais à se faire reconnaître. Cet état de fait semble tellement incroyable que, pour beaucoup, il ne peut s’agir que d’un projet politique manipulé. Le rejet de l’islam, qui se manifeste en France comme partout en Europe, est le résultat de cette perception. Et si on faisait l’hypothèse inverse ? Que ce « retour du religieux » surgit bien du cœur de notre société en mal de repères ? Et qu’il n’est ement incompatible avec la modernité démocratique, qu’il peut même contribuer à renforcer ?
Qui es-tu ? La réponse à cette question est difficile à formuler dans les quartiers dont parle ce livre. En milieu populaire, la double appartenance des jeunes issus de l'immigration est souvent vécue comme une "non-appartenance" double, handicapante et destabilisante. Ce livre relate une recherche-action qui fut menée durant trois années par des professionnels de la cohésion sociale et du travail social interculturel.
La gestion de la diversité convictionnelle est un défi pour tous les pays d'immigration, en particulier en Europe de l'Ouest. Qu'en est-il dans le monde du travail ? Nombreux sont ceux qui sont confrontés à des professionnels et/ou des usagers qui revendiquent la prise en compte de leur appartenance convictionnelle. Cet ouvrage partage expériences, pratiques, questionnements et propositions concrètes de professionnels. Un outil de prise en compte et de gestion de cette nouvelle réalité dans le monde du travail.
Au siècle des Lumières, tandis que se développe une mode européenne dominée par l'influence hégémonique de la France, une mode nationale néerlandaise conserve son originalité face à un modèle unificateur. Le Gemeentemuseum de La Haye et le musée Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris, ont en commun de posséder, chacun, une fabuleuse collection de costumes du XVIIIe siècle. Ces collections sont ici confrontées, comparées et mises en perspective de façon inédite. A travers une iconographie variée mêlant costumes et tableaux, et de nombreux textes de spécialistes français, anglais et néerlandais, cet ouvrage - fruit d'une collaboration originale entre deux musées européens - recrée l'atmosphère raffinée et spirituelle du temps des Lumières et nous conduit à modifier notre regard sur la mode européenne, notamment sur le rôle joué par Paris. [Résumé de l'éditeur].
Ce livre fait part d'une recherche-action sur les conditions de la participation citoyenne aux politiques de régénération urbaine pour le ministre en charge de la politique des grandes villes au sein du gouvernement fédéral belge. Cette recherche-action, coordonnée par l’équipe Habitat et Développement de l’unité d’Urbanisme et Développement territorial de l’UCL, a été menée en partenariat avec quatre associations membres du réseau HaCER (Habitants Citoyens d’Europe en Réseau): l’association des voisins de Trinitat Nova à Barcelone (Espagne), l’Estate Management Board de Bloomsbury à Birmingham (Royaume-Uni), le Stadtteilgruppe de Tenever à Brême (Allemagne), l’Unione Borgate à Rome (Italie) ainsi qu’avec le Comité de quartier Maritime à Molenbeek-Saint-Jean (Belgique). Au delà des 5 témoignages d’expériences de participation, la recherche permet de mieux saisir l’articulation entre les pratiques et l’environnement institutionnel dans lequel la participation évolue. Il en résulte une série de propositions applicables à la Belgique.
Pour l’individu comme pour la société, la question de l’héritage est au cœur de la construction identitaire et des productions culturelles. L’héritage désigne à la fois le legs lui-même et le processus incluant la filiation et la transmission. En littérature, son traitement se révèle capital : on ne peut écrire sans transmettre et, du même coup, on s’inscrit dans une filiation quand ce ne serait que pour s’y inscrire en faux. Si l’Ancien Régime peut apparaître comme stable sous cet angle, les Lumières et surtout le Romantisme vont faire advenir, dans un certain tumulte, un mode paradoxal d’hériter. L’autonomie croissante de l’individu s’accompagne désormais d’une fatalité autre que celle du sang et des tares physiques ou sociales. Plus près de nous, la compilation parfois douloureuse des héritages aboutira au « droit au souvenir », voire au « devoir de mémoire », avant qu’un impératif de créativité dans la résilience ouvre aussi, salutairement, le droit - fût-il partiel ou temporaire - à l’oubli.
L’administration est investie de missions multiples et variées, qu’elle a le devoir d’accomplir dans le respect de l’intérêt général. Pour ce faire, elle peut compter sur des moyens humains, matériels et financiers, tous indispensables à la réalisation de son action. Dans le cadre de l’action qu’elle mène, l’administration peut avoir besoin d’acquérir des biens qui, par hypothèse, sont la propriété de tiers. L’expropriation constitue, parmi d’autres, un instrument lui permettant d’atteindre ce résultat. Parce qu’il porte inévitablement atteinte au droit de propriété, l’instrument de droit public immobilier que constitue l’expropriation ne saurait être mis en oeuvre en toutes circonstances et sans condition. Qu’est-ce que l’expropriation ? Qui en sont les acteurs et quel est le rôle qui leur est assigné ? Que recouvre l’exigence d’utilité publique ? Quelle est la procédure à suivre pour exproprier ? Une indemnité est-elle due ? En toutes circonstances ? Par qui ? Pour qui ? Laquelle ? L’hypothèse de ce qu’il est convenu d’appeler la quasi-expropriation répond-t-elle à des mêmes exigences ? C’est à ces...
En juillet 2009, les institutions européennes ont adopté le « troisième paquet énergie ». Il s’agit d’une étape importante dans le processus de libéralisation des secteurs du gaz et de l’électricité. D’aucuns n’hésitent pas à parler d’une étape décisive dans l’ouverture de ces marchés. Les défis à relever sont nombreux. Les objectifs poursuivis ne sont pas moins ambitieux : séparation effective des activités de production et de fourniture des activités de réseaux, amélioration de la transparence du marché en ce qui concerne les activités de réseaux et de fourniture, renforcement des droits des consommateurs, renforcement de la sécurité d’approvisionnement, renforcement des régulateurs nationaux ou encore création d’une agence européenne de coopération des régulateurs de l’énergie. La transposition des directives 2009/72/CE et 2009/73/CE fixant respectivement les règles communes pour les marchés intérieurs de l’électricité et du gaz devait être achevée pour le 3 mars 2011. Plus d’un an après, quels changements ces nouvelles normes européennes ont-elles apportés en droit belge et, singulièrement, dans les lois «...
Le train des femmes pour Auschwitz. La plus jeune a 17 ans, la plus âgée, 67. Un matin glacé de janvier 1943, 230 femmes enfermées dans des camps d'internement français, ces " châteaux de la mort lente ", sont conduites par la Gestapo en gare de Compiègne. Leur destination : Auschwitz-Birkenau. C'est en chantant La Marseillaise qu'elles feront leur entrée dans le camp d'extermination. Seules 49 d'entre elles en reviendront vivantes. C'est l'histoire de ces femmes que Caroline Moorehead nous raconte ici. Des femmes " ordinaires ", dont beaucoup de résistantes, qui ont tout sacrifié pour combattre le nazisme. Venues d'horizons divers, de classes sociales variées, elles vont puiser leurs forces dans l'amitié, la solidarité et l'entraide. Depuis leur arrestation, leur torture par la police française ou la Gestapo, leur voyage dans le train de la mort, leur vie dans le camp jusqu'à leur libération par l'Armée rouge en janvier 1945, ce livre restitue, avec une émotion rare, leur traversée des cercles de l'enfer. " Aussi bouleversant qu'édifiant. " The New York Times Book Review " Un livre déchirant mais nécessaire. " The Washington Post
Qui a dit que la France était bien incapable de produire le meilleur du gothic-rock ? Qui a dit que Nice, ville asservie à l'astre solaire, se révélait bien peu propice à l'émergence d'une musique sombre née d'un romantisme noir et décadent ? C'est sur la base de ces contradictions que naissent au début des années 90 les Corpus Delicti, groupe marqué par l'héritage de Bauhaus, Siouxsie, Cure et Christian Death, et qui fera de notre pays le point focal d'une attention médiatique toute particulière. Des accointances résolument batcave aux errements industriels, La déliquescence des ombres est la quête d'une vérité savamment portée par les inspirations artistiques et la vie. Loin des sphères commerciales et conventionnelles de la culture, ces cinq ombres ensoleillées à peine sorties de l'adolescence vont réussir à engendrer un art le plus souvent raffiné, d'une maturité exceptionnelle et, parfois aussi, désespéremment théâtral et chaotique. Un art marqué par son temps; un art, malgré tout, atemporel.
Le droit administratif est une discipline qui investit la vie dans ses dimensions les plus diverses, qu’elles soient politique, économique, sociale, culturelle ou encore privée. Si bon nombre de thématiques peuvent être appréhendées au travers de cette discipline, c’est parce qu’elle n’appelle, pour s’imposer, qu’une seule exigence : l’existence, dans la situation juridique en cause, d’une administration, le plus souvent incarnée par une personne morale de droit public, mais pas toujours. Un ouvrage de Droit administratif général ne saurait couvrir l’analyse des innombrables questions que multiplie, à l’envi, une production normative et jurisprudentielle quotidienne, tant à l’échelon local, qu’aux échelons régional, national et — bien sûr — européen. Il offre, plus modestement, d’envisager, à grands traits, l’organisation, l’action et le contrôle de l’administration, en vue d’éclairer, au premier chef, l’étudiant en droit et, derrière lui, un large public désireux de maîtriser, en un temps compté, les grands principes qui, dans un monde plus éphémère que jamais, n’en gagnent que davantage d’importance. Doté...
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