
1987 : L'État camerounais se déclare en cessasion de paiement et la crise latente, est révélée au grand jour. De proche en proche et à des degrés divers, l'ensemble des secteurs économiques et des catégories sociales est touché. L'Etat est contraint de faire appel aux institutions financières internationales pour tenter de redresser la situation. Plusieurs programmes successifs d'ajustement structurel sont mis en oeuvre pour s'achever provisoirement ? sur la dévaluation de janvier 1994. Les études réunies dans cet ouvrage tentent de saisir par le menu la multiplicité des conséquences de cette situation sur le quotidien des ruraux et le tissu social des campagnes. Suppression des subventions, liquidation ou restructuration des "éléphants blancs", libéralisation à marche forcée, abandon des services sociaux vitaux, etc. : pas un seul secteur n'échappe à la hache des "ajusteurs". La misère et la pauvreté touchent donc les plus exposés et les plus vulnérables, tous ceux qui n'ont pas de ressources de substitution qui ne peuvent plus mobiliser des aides ou profiter de rentes de situation. Et pas de bouclier protecteur, faute d'Etat-providence ! Qui sont les...
L'environnement dans lequel s'organisent et se réalisent les programmes d'enterrement des morts dans nos villes suscite des réactions qui tendent toutes à condamner la façon dont se déroulent ces cérémonies. Aussi, Luc Mebenga Tamba se demande si cela n'est pas dû au fait que ces cérémonies ont, aujourd'hui, perdu de vue " la fonction principale et traditionnelle des cérémonies d'enterrement qui était d'aider le mort à regagner le royaume de ses ancêtres dans les conditions rituelles idéales ". L'auteur en arrive à la conclusion que 1 " on constate... à travers les modèles des obsèques ainsi étudiés, que l'homme n'est plus au centre du monde, encore moins la créature la plus précieuse... hautement socialisée ". L'homme semble exploiter l'homme par le biais de la mort pour renforcer ses positions dans la vie. Face à la mort, le Camerounais négro-africain intègre plus ou moins " la mort comme un élément nécessaire du circuit vital ". Il tend plutôt à la banaliser. Et, si les morts sont encore " pris en charge par le groupe ", la finalité n'est pas toujours parce qu'on veut donner du " prestige à l'ancêtre " et consacrer sa " réincarnation...
Désarmer, démobiliser et réintégrer : pour les « faiseurs de paix » contemporains, diplomates, politiques, militaires ou fonctionnaires internationaux, ces trois lettres « DDR » sont devenues l'une des composantes fondamentales des accords de paix contemporains. Du Soudan en Haïti, du Tadjikistan au Mozambique, des enfers apaisés de la Sierra Leone ou du Liberia aux enfers naissants de l'Irak, du Darfour, voire du Liban, les programmes de DDR sont tout simplement indispensables, fondamentaux et incontournables. On ne peut reconstruire sans désarmer, on ne peut rééduquer sans avoir démobilisé, on ne peut réintégrer sans avoir rangé les fusils et essayé de redonner une nouvelle chance aux anciens combattants. Ils sont des dizaines de milliers aujourd'hui qui cherchent à donner un nouveau sens à leur vie dans des sociétés détruites et ravagées. Il faut absolument les aider dans leur démarche car leur réintégration dans la vie sociale et économique, souvent longue et douloureuse, est une condition sine qua non pour que la paix subsiste et que les conflits ne ressurgissent pas des cendres encore fumantes d'un passé que l'on souhaite oublier. Selon le ...
Comment une œuvre littéraire accède-t-elle au rang de " classique " lorsque son auteur est issu d'Afrique subsaharienne francophone, l'une des zones les plus déshéritées du monde selon les standards culturels internationaux ? Comment une œuvre littéraire accède-t-elle au rang de " classique " lorsque son auteur est issu d'Afrique subsaharienne francophone, l'une des zones les plus déshéritées du monde selon les standards culturels internationaux ? Si les noms de Léopold Sédar Senghor et d'Ahmadou Kourouma se sont imposés partout, pourquoi d'autres auteurs, portés au pinacle en Europe, restent-ils peu connus dans leurs pays d'origine, quand les textes d'Aminata Sow Fall et de Seydou Badian, étudiés et discutés au Sénégal et au Mali, ne le sont pas en France ? Ce livre propose une histoire sociale collective de ces écrivains depuis 1960. Il distingue deux protagonistes majeurs : des intermédiaires culturels (organisateurs de festival, éditeurs, agents littéraires), souvent français, et des auteurs nés et socialisés en Afrique subsaharienne francophone, dont les trajectoires sont situées les unes par rapport aux autres dans un espace littéraire africain...
La liste exhaustive des ouvrages disponibles publiés en langue française dans le monde. La liste des éditeurs et la liste des collections de langue française.
Shouna est un roman qui raconte une histoire selon la tradition orale Africaine. Un récit où le vaudou, les djinns font partie de l'histoire. Les animaux chantent, vivent comme les humains et les astres sont les témoins de la vie de Shouna le héros-roi qui devra choisir entre le Bien et le Mal Pour pouvoir régner sur le Monde. Il mènera des batailles épiques et les dieux vaudous l'aideront peut-être.
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