
1920 : naissance bruyante du fascisme italien au lendemain du premier conflit mondial. L’indifférence tenace de l’opinion française pour les affaires italiennes se modifie brusquement avec l’apparition des fascistes : en quelques semaines, les affaires d’outremonts viennent au premier rang des préoccupations et vont occuper dans la grande presse française une place désormais privilégiée. C’est par un dépouillement systématique de tous les grands organes d’information français et une lecture scrupuleuse des journaux fascistes et fascisants, que Pierre Milza enquête sur la manière dont l’opinion française a vu, jugé et compris l’Italie des faisceaux, de son avènement jusqu’au moment où Mussolini engage irrémédiablement, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, son pays et son régime dans l’alliance allemande. Ce texte est précédé d’une réflexion originale de l’auteur sur ce que signifie, pour un historien, l’étude des rapports entre l’opinion publique et les relations internationales.
Le mandat de chef d'État de Raymond Poincaré de 1913 à 1920 fut marqué par la Première Guerre mondiale. Ces souvenirs des années de guerre, année par année (le lendemain d'Agadir, 1912 ; les Balkans en feu, 1912 ; l'Europe sous les armes, 1913 ; l'union sacrée, 1914 ; les tranchées, 1915 ; Guerre de siège, 1915 ; Verdun, 1916 ; l'année trouble, 1917 ; Victoire et armistice, 1918) regorgent de récits de tractations, de décisions politiques, de description de moments clés de l'histoire (dont le déclenchement de la guerre), mais aussi de témoignages de première main concernant les rapports qu'entretient la France avec la Russie, la Bosnie-Herzégovine, l'Allemagne, et ceux de Raymond Poincaré avec son propre gouvernement, dont Georges Clemenceau.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Options de téléchargement