
J'irai revoir ma Normandie (1). Géographie et histoire du département de la Manche
Auteure: Georges Cadel
Nombre de pages: 164Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
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Les grands mouvements de concentration actuels dans le monde de l'édition marqueraient la fin d'un âge d'or: celui de l'éditeur soucieux du travail de son auteur, de la qualité des textes, de la vente lente de chefs-d'oeuvre à venir, du dialogue avec ses lecteurs. Le mythe a la vie dure. Jamais pourtant l'édition ne fit profession de mécénat. A embrasser, avec Jean-Yves Mollier, la période clé de 1880-1920, le lecteur découvrira que le capitalisme d'édition, alliant éditeurs, notaires et banquiers, était déjà vivace. Tout au plus avons-nous aujourd'hui changé d'échelle. 1880-1920: en quarante ans, l'édition passe du temps des éditeurs _ Louis Hachette, Michel Lévy, les frères Garnier, Edouard Dentu _ à celui des grandes entreprises éditoriales: Hachette et Cie, Calmann-Lévy, Plon-Nourrit, Flammarion, Fayard et bientôt Gallimard et Grasset. Pour l'édition, comme pour la finance, se pose alors le problème de la rentabilité, de la mobilité et de la rotation de son capital: la librairie est devenue une affaire financière, commerciale et industrielle, à l'expansion de laquelle s'intéressent les banques. Les éditeurs _ souvent fondateurs de grandes...
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
La correspondance troublante et singulière de Baudelaire à sa mère. " Je n'ai que ma plume et ma mère ", écrit Baudelaire à son tuteur le 5 mars 1852. Les rapports de Baudelaire à sa condition d'homme et de créateur sont étroitement liés à ceux, étranges et passionnels, qu'il entretint toute sa vie avec sa mère. Cette relation étroite est également due à sa condition financière : accumulant les dettes, toujours en manque d'argent, il se plaint en permanence à sa mère. D'ailleurs, il ne parle pour ainsi dire jamais de poésie ou d'art avec elle. Tout y est affaire de choses matérielles et de soucis intimes. Ce qui donne à ces lettres attachantes la vision d'un Baudelaire se débattant avec les problèmes du quotidien. Mais par-delà cette apparente trivialité, les formules assassines sur l'humanité et " l'ennui " qui toujours assaille le poète, se révèle aussi une relation terrible et ambigüe, voire sado-masochiste. On voit un génie implorer sa mère de le reconnaître et de l'aimer, alors qu'elle est persuadée qu'il gâche son existence. Cette obsession de gagner l'amour de cette femme adorée et haïe à la fois rend cette correspondance troublante...
Mercure de France
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