
Le couple apparaît encore aujourd’hui comme le meilleur style de vie et la meilleure garantie de bonheur. Certains sont heureux le temps de la séduction et de la lune de miel, soit de quelques mois à deux ou trois ans, d’autres savent le rester à plus long terme parce qu’ils ont surmonté les crises et les conflits inévitables de la vie à deux. Pourquoi certains couples réussissent-ils là où la majorité échoue ? Les psychologues ont observé, écouté, analysé ces couples et ont découvert qu’ils manifestent des attitudes et des aptitudes qui font défaut aux couples malheureux. Ils ont aussi constaté que les couples heureux évitent les pièges dans lesquels se retrouvent les couples qui divorcent. Chaque couple heureux possède sa propre histoire, sa propre culture conjugale. À l’amour et la bonne foi du début, les partenaires heureux ont su acquérir les connaissances et faire les efforts nécessaires pour transformer leur relation en lieu de croissance personnelle, conjugale et familiale. Le bonheur s’apprend et se construit. On peut choisir d’être heureux ou malheureux en amour. Collaboration de Catherine Solano - Préface de Jacques Salomé
Partir - peu importe la destination. Fuir - échapper au pire, même si c'est aller vers le médiocre. Voilà qui semble être l'incessant parcours d'Emmy. Autant son passé est léger en informations, autant il pèse lourd sur le présent de cette femme archi-discrète qui ne se plaint jamais de rien. Qui ne réclame jamais rien. Et pourtant, personne ne sait mieux qu'elle prendre soin des délaissés et des esseulés de la terre. De ceux qui n'attirent plus le regard ou l'attention des bien portants. Ces désertés que la société isole dans des conditions minimalistes. Jacky, une des personnes affaiblies dont s'occupe Emmy, s'avère une alliée inattendue. C'est avec un regard respectueux et perçant qu'elle observe la préposée aussi efficace que silencieuse. Sans Jacky, cette batailleuse acharnée qui sait clouer le bec aux mensonges et démolir les préjugés, cette femme qui ne craint plus rien, sans Raymonde et ses trésors culinaires parfaitement à l'image de son humanité, que serait le destin d'Emmy, cette femme étrange et pourtant si attachante, cette femme venue du fond noir de notre passé, celle dont même le prénom provient d'un malentendu? Avec ce roman plus...
Nouvelle édition
Les modalités d’écriture de l’esprit d’enfance, les personnages qui l’incarnent, les configurations narratives qui lui sont associées, l’inquiétude de Bernanos face à une jeunesse déboussolée par l’entre deux guerres ont été étudiés. S’interroger sur les traits féroces qui figent les écrivains à succès sous les apparences de vieillards impuissants et néfastes, retrouver, au fil des écrits de combat et de la correspondance, ces confidences sur l’âge mûr, la vieillesse qui vient et la crainte de n’être convaincant ni comme écrivain ni comme père, éclairer le paradoxe des Grands cimetières sous la lune, du « langage oublié » de l’enfance, qu’il faut chercher de livre en livre, interroger enfin le sens des agonies saisissantes qu’évoquent la plupart de ses romans ont été les tâches essentielles de cette étude.
"Quinze ans après la fin de Bonheur, es-tu là ?, nous retrouvons Olivia qui s'apprête à fêter, bien malgré elle, ses soixante-dix ans. Les années ont-elles été bonnes pour elle, pour son fils Vincent, pour sa petite-fille Raphaëlle, pour son amoureux Bernardo, sans oublier les amis de la première heure, François et Albert, Henri et Thomas, Lulu et Armand, Allison et Massimo ? Et que leur réserve l'avenir, alors que l'avancée en âge se fait insidieusement sentir ? Olivia, citant Bernard Pivot, résume, avec le sens de l'humour qu'on lui connaît : « Vieillir, c'est chiant parce qu'on ne sait pas quand ça a commencé et l'on sait encore moins quand ça finira »..." --
Je voudrais qu’on m’efface, une histoire où l’émotion court, vive mais sans pathos, dessinant une chronique montréalaise qui culmine dans l’espoir inaltérable de l’enfance.
Que faire lorsqu’on se retrouve au coeur d’une vie qui ne nous ressemble plus ? Tous les jours, c’est la brûlante question que se pose Édith, une jeune femme brillante à qui tout semble réussir, mais qui souffre au plus profond de son âme. Alors qu’elle est sur le point de tout perdre, elle découvre dans les journaux intimes de son père les raisons pour lesquelles la honte se transmet dans sa famille depuis des générations. Décidera-t-elle de suivre le chemin tracé ou de briser le cercle de la dépendance pour remonter vers la lumière? Un voyage à travers trois époques, trois générations, des vies d’hommes et de femmes qui oscillent entre raison et folie, mais qui partagent la même quête, celle d’être aimés, malgré tout.
La sémillante Olivia Lamoureux baigne en pleine félicité sous le chaud soleil de l'Italie. Le voisin de son grand ami Massimo, Bernardo Simonelli, n'est certes pas étranger à cet état. Olivia passe le plus clair de son séjour en Toscane en compagnie de sa nouvelle flamme. Mais toute bonne chose ayant une fin, Olivia doit rentrer. Le retour est difficile : la maison jaune fait encore des siennes ... Et si ce n'était que ça! Olivia n'a pas rapporté que du bonheur de la Toscane, mais aussi des kilos en trop. Les factures s'accumulent. Son fils nouvellement père n'y arrive pas. Son amie Lulu batifole sur Internet, où elle fait d'inquiétantes rencontres, et le cœur d'Henri a des ratés. François et Albert sont désespérés : Miro, l'enfant qu'ils ont adopté en Chine, ne peut rentrer au pays avec eux. Et pour couronner le tout, Bernardo se montre distant parce qu'elle refuse de tout quitter pour aller vivre avec lui. Olivia ne s'y retrouve plus." Bonheur, es-tu là? "
"Olivia Lamoureux vient d'acheter la maison de ses rv̊es. Elle emmňage ̉la campagne, en compagnie de sa chatte, Bouboulina, certaine d'y trouver la tranquillit ̌et les joies de la nature. Olivia ignore alors qu'elle devra avant d'y parvenir traverser un vřitable " parcours du combattant ", celui des travaux de rňovation de son havre de paix. Les ouvriers n'en font qu' ̉leur tt̊e et cherchent en vain ̉discuter avec l'homme de la maison, bien qu'il n'y ait pas d'amoureux pour madame Lamoureux. Et dans le tohu-bohu de cette vie mouvementě, Olivia espr̈e encore qu'en db̌ut de cinquantaine tout est possible, mm̊e l'amour. Et si c'ťait ȧ le bonheur : une maison de campagne qui crě mille soucis, mais qui apporte mille joies, de grands festins " oliviesques ", et surtout une bande de copains qui vous poussent ̉rallumer l'ťincelle amoureuse."
Au centre de ce roman un quatuor amateur dans lequel jouent Heleen, Caroline, son mari Jochem et Hugo. À cet ensemble musical s’ajoute la figure tutélaire de Reinier, un homme de quatre-vingts ans, ancien professeur et amant de Caroline, aujourd’hui seul et de santé fragile. À première vue Anna Enquist reprend des éléments connus des lecteurs familiers de son oeuvre : le deuil après la mort d’un enfant, la musique et plus particulièrement la valeur thérapeutique de la pratique musicale, l’exercice de la médecine au quotidien et l’éthique médicale. Mais elle innove ici en situant ce livre au coeur du terrain politique et social puisque les quatre musiciens qu’elle met en scène sont confrontés à l’abandon du soutien de la culture par l’État et au démantèlement du système de santé aux Pays-Bas.
« Accomplir sa légende personnelle est la seule et unique obligation de l ́homme. » « Mon cœur craint de souffrir, dit le jeune homme à l’Alchimiste, une nuit qu’ils regardaient le ciel sans lune. — Dis-lui que la crainte de la souffrance est pire que la souffrance elle-même. Et qu’aucun cœur n’a jamais souffert alors qu’il était à la poursuite de ses rêves. » Santiago, un jeune berger andalou, part à la recherche d’un trésor enfoui au pied des Pyramides. Lorsqu’il rencontre l’Alchimiste dans le désert, celui-ci lui apprend à écouter son cœur, à lire les signes du destin et, par-dessus tout, à aller au bout de son rêve. Merveilleux conte philosophique destiné à l’enfant qui sommeille en chacun de nous, ce livre a marqué une génération de lecteurs.
L'Enfer est un roman d'Henri Barbusse paru en 1908. Le récit est une attaque contre la société et ses institutions1. Il est également profondément teinté d'érotisme
Elle se nomme Hélène, mais se fait appeler Joe parce qu’elle veut vivre en garçon comme Lady Oscar, son héroïne de dessins animés préférés, le capitaine de la garde rapprochée de Marie-Antoinette. Comme elle, elle aimerait vivre à une autre époque et réaliser de grands exploits, car elle a un imaginaire avide de drames. Mais elle doit se contenter de passer les journaux, puis de travailler dans une salle de bingo. Après tout, au début du roman, elle n’a que huit ans, même si elle prétend en avoir dix. Hélène a trois soeurs, un père très occupé à être malheureux et une mère compréhensive mais stricte qui ponctue ses phrases d’un «C’é toute» sans réplique. Elle vit à Limoilou, dans un quartier sillonné par de nombreux désinstitutionnalisés de Saint-Michel Archange et peuplé de gens colorés dont le plus attachant est sans nul doute Monsieur Roger, un vieil homme qui rêve de mourir. Il passe ses journées à boire de la bière, assis sur une chaise en faux cuir fleuri, mais il accourt dès qu’on a besoin de lui. Hélène et lui développent une amitié indéfectible. Le roman est traversé par une grande tendresse et rendu avec une grande ...
La vie et la mort de Nathanaël, dans la Hollande du XVIIe siècle, est le sujet d'Un homme obscur. Un homme simple, presque sans culture, levant sur le monde un regard d'autant plus clair qu'il est incapable d'orgueil. Le héros d'Une belle matinée est Lazare, le fils de Nathanaël, un enfant mêlé à une troupe de comédiens shakespeariens. À travers les brochures du théâtre élisabéthain, le petit Lazare vit d'avance toute vie, tour à tour fille et garçon, jeune homme et vieillard, enfant assassiné et brute assassine, roi et mendiant, prince vêtu de noir et bouffon bariolé du prince.
L'amour qui unit une jeune Mäorie, Linda, et un Päkehä (Néo-Zélandais d’origine européenne), Graeme, se heurte pourtant à des différences culturelles jusque-là insoupçonnées. Cette jeune femme qui depuis toujours se voulait «différente» et «moderne» se sentira en effet de plus en plus redevable envers son histoire, son peuple et sa famille, envers sa grand-mère surtout : assumant le nom de celle-ci, Ripeka, elle demandera à son nouveau mari de l'appuyer dans sa quête identitaire, même si ce besoin de racines et de traditions ira à l'encontre des pratiques occidentales, et se fera au prix d'un choix difficile. Patricia Grace, lauréate du Prix Neustadt (dit «petit Nobel») nous donne ici un roman qui traite avec beaucoup de finesse de la difficulté qu'il peut y avoir à rester fidèle à soi comme à l'autre.
"Un héros comme Mangeclous atteint à l'épique. Il y a là, à mon sens, quelque chose sans aucune espèce de comparaison. Il y a du souffle de Rabelais. C'est comme dans Rabelais : on accepte tout. On accepte tout parce qu'il y a un amour du personnage, parce qu'il y a une manière démesurée de le traiter qui fait que simplement on est ébloui." Joseph Kessel. 'L'admirable Mangecloux, un grand héros comique d'une drôlerie extraordinaire. Le comique de Mangeclous est juif par sa subtilité, par les récifs de mélancolie qui affleurent soudain, par l'observation féroce et tendre qui le nourrit. Mais ce roman acquiert une portée générale par son humanité, son grand rire salubre, sa verve populaire. Sa fraîcheur, sa fruste saveur, sa robuste simplicité le font accéder à la majesté des légendes populaires et des grandes épopées.' Marcel Pagnol.
Un tramway relie une ville de province à la plage voisine, distante d’une quinzaine de kilomètres. Aux heures matinales, il fait accessoirement office de ramassage scolaire. Ses allées et venues d’un terminus à l’autre entre les ondulations des vignes ponctuent le cours des vies, avec leurs menus ou cruels événements. Les lieux où se déroule l’action sont principalement le bord de mer, une maison de campagne, la ville qui peu à peu se modernise, un court de tennis. Dans sa fragilité, la vie s’acharne par ailleurs à poursuivre son cours à travers les dédales des couloirs et des pavillons d’un hôpital, et d’infimes coïncidences amènent parfois les deux trajets à se confondre. « Pas de psychologie chez Claude Simon : c’est l’écriture, et elle seule, qui prend en charge cette fragile renaissance au monde dans la proximité de la mort. L’écriture trace donc un chemin, un itinéraire, celui du tramway qui menait, pendant 15 kilomètres, les voyageurs du centre de Perpignan aux villas bourgeoises de la côte lorsque l’écrivain était enfant. Que ce parcours soit aussi initiatique – initiation à un non-savoir, celui de la mort –, les...
Après avoir décortiqué avec humour et expertise le fonctionnement de l’enfant, puis de l’ado, les autrices s’intéressent dans ce troisième ouvrage au couple et aux crises qui émaillent le quotidien conjugal, parental et familial. Avec divers éclairages (et toujours au cœur la Discipline positive de Jane Nelsen), les autrices nous montrent en images ce qui peut provoquer les crises et nous offrent des pistes pour les surmonter. En suivant l’itinéraire d’un couple parental et conjugal à l’épreuve, elles invitent le lecteur à un travail sur soi et à deux pour ré-enchanter l’aventure relationnelle. Présenté avec un couple homme/femme + 3 enfants, cet ouvrage peut être également utile aux familles recomposées, aux couples homosexuels, aux couples avec un enfant unique, etc...
Novembre 1620. Premier acte de la guerre de Trente Ans : Prague la protestante est mise à sac par les troupes catholiques. Anna, la servante, recueille l'enfant de son maître qu'on a massacré sous ses yeux.Elle ne sait pas encore que sa vie vient de prendre un cours radicalement nouveau.Elle fuit Prague avec le petit miraculé. Elle rencontrera, dans la tourmente de la guerre, la rage et la beauté de vivre, le secret des forêts, la folie et l'amour de gens inoubliables.Henri Gougaud n'a jamais écrit un roman plus romanesque, plein de rebondissements et de péripéties. Mais on y retrouve les thèmes qui lui sont chers. D'épreuve en épreuve, Anna découvre la vraie générosité humaine, celle qui fait fi des apparences et de la morale des bien-pensants.
Dickens brilliantly mixes a melodramatic tone and the art of satire in the first Victorian social novel, the young hero's tribulations offering fertile ground for a sharp critique of the hypocrisy of charities and a realistic portrait of London's miserable slums.
Tout là-bas, près du Labrador, il est un port minuscule que peu de gens connaissent : Harrington Harbour, un endroit unique et loin de tout, qui ne ressemble à aucun autre. L'imaginaire d'Arlette Cousture nous entraîne sur cet îlot de la Côte-Nord où une poignée de maisons s'accrochent au roc et résistent au vent du large. Dans ce village parcouru par un trottoir de bois, sa seule et unique rue, vivent des personnages aussi secrets que leur île. La romancière dévoile les rêves, les espoirs et les drames de ces hommes et femmes. Elle le fait si bien que l'on croit parfois entendre leurs voix... Harrington Harbour existe. Tout le reste n'est qu'une étrange, envoûtante et belle histoire...
En 1992, Gabriel, dix ans, vit au Burundi avec son père français, entrepreneur, sa mère rwandaise et sa petite sœur, Ana, dans un confortable quartier d’expatriés. Gabriel passe le plus clair de son temps avec ses copains, une joyeuse bande occupée à faire les quatre cents coups. Un quotidien paisible, une enfance douce qui vont se disloquer en même temps que ce « petit pays » d’Afrique brutalement malmené par l’Histoire. Gabriel voit avec inquiétude ses parents se séparer, puis la guerre civile se profiler, suivie du drame rwandais. Le quartier est bouleversé. Par vagues successives, la violence l’envahit, l’imprègne, et tout bascule. Gabriel se croyait un enfant, il va se découvrir métis, Tutsi, Français... « J’ai écrit ce roman pour faire surgir un monde oublié, pour dire nos instants joyeux, discrets comme des filles de bonnes familles: le parfum de citronnelle dans les rues, les promenades le soir le long des bougainvilliers, les siestes l’après-midi derrière les moustiquaires trouées, les conversations futiles, assis sur un casier de bières, les termites les jours d’orages... J’ai écrit ce roman pour crier à l’univers que nous...
Cela fait longtemps que Julie ne croit plus aux contes de fée. Caissière dans un supermarché, elle élève seule son petit Lulu, unique rayon de soleil d'une vie difficile. Pourtant, un jour particulièrement sombre, le destin va lui tendre la main. Emu par leur situation, un homme généreux les invite dans sa maison du bord de mer, en Bretagne. La chance serait-elle enfin en train de tourner pour Julie ? Agnès Ledig, auteur de Marie d'en haut, Coup de coeur du grand prix des lectrices de Femme Actuelle, possède un talent singulier : celui de mêler aux épisodes les plus dramatiques de l'existence optimisme, humour et tendresse. Dans ce roman où l'émotion est présente à chaque page, elle nous fait passer avec une énergie communicative des larmes au rire, elle nous réconcilie avec la vie. Juste avant le bonheur fait partie de ces (trop) rares livres qu'on a envie de rouvrir à peine refermés, tout simplement parce qu'ils font du bien !
Dans le monde où vit Jonas, la guerre, la pauvreté, le chômage, le divorce n'existent pas. Les inégalités n'existent pas. la désobéissance et la révolte n'existent pas. L'harmonie règne dans les cellules familiales constituées avec soin par le comité des sages. Les personnes trop âgées, ainsi que les nouveaux-nés inaptes sont élargis, personne ne sait exactement ce que cela veut dire. Dans la communauté, une seule personne détient véritablement le savoir : c'est le dépositaire de la mémoire. Lui seul sait comment était le monde, des générations plus tôt, quand il y avait encore des animaux, quand l'oeil humain pouvait encore voir les couleurs, quand les gens tombaient amoureux. Dans quelques jours, Jonas aura douze ans. Au cours d'une grande cérémonie, il se verra attribuer, comme tous les enfants de son âge, sa future fonction dans la communauté. Jonas ne sait pas encore qu'il est unique. Un destin extraordinaire l'attend. Un destin qui peut le détruire. Ce livre a fait l'objet d'une adaptation cinéma, sortie le 29 octobre 2014 en France. Il a aussi reçu le Prix « Tam Tam » décerné par le salon du Livre de Jeunesse de Montreuil en 1994, le Prix...
Professeur de littérature comparée, critique et écrivain, Philippe Chardin (1948-2017) avait fait sienne la célèbre formule de Robert Musil, « Vivre comme on lit ». Son enseignement et ses livres ont fait rayonner sa confiance passionnée dans les pouvoirs de la littérature. Ce volume lui rend hommage. Parcourant les genres, les époques et les cultures européennes, cet ouvrage interroge les représentations changeantes du livre et de la lecture et revient sur la notion de réception créatrice chère à Philippe Chardin : ce mystérieux processus qui « transforme, de manière diffuse, dans un inconscient littéraire d’écrivain, de la lecture en écriture ».
' Celui qu’on dit monstre est l’expression la plus achevée de l’espèce. Celui que l’on dit monstre est terrifiant de beauté plutôt que d’être terrifiant tout court parce qu’il décèle avec une finesse inhumaine les failles des autres et les élargit et les aggrave, et il devient ainsi cet idéal de sombre masculinité que les mythologies prêtent aux dieux et aux démons. Quelle merveilleuse sensation que de plier une créature à sa volonté ! ' Dans une maison sur l'île Maurice, un vieux médecin à l'agonie est veillé par sa fille et par sa petite-fille. Entre elles et lui se tisse un dialogue d'une violence extrême, où affleurent progressivement des éléments du passé, des souvenirs, des reproches, et surtout la figure mystérieuse de la mère de Kitty, l'épouse du ' Dokter-Dieu ', qui a disparu dans des circonstances terribles. Elles ne le laisseront pas partir en paix.
Texte intégral en un seul volume. Anna, épouse d'Alexis Karénine, haut fonctionnaire de l'administration impériale de Russie, mène une vie tranquille à Saint Pétersbourg en 1880. Mais son destin est bouleversé lorsqu'elle croise le regard du séduisant comte Wronski sur un quai de la gare de Moscou. La passion les submerge. Aveuglée par les lendemains merveilleux que lui laisse miroiter son amant, elle fait alors le choix de vivre pleinement son amour, en femme libre, tout en assumant le regard réprobateur d'un milieu social de plus en plus pesant. Anna Karénine n'est pas seulement une histoire d'amour. C'est aussi un dilemme pour une jeune femme de la fin du XIXe siècle russe : vivre avec l'homme qu'elle aime et subir la honte ou rester avec son mari et vivre malheureuse... Une histoire d'adultère, de femme désespérée, d'homme orgueilleux, de société bernée par ses propres règles... Comme une fresque de toute la société russe de la fin du XIXe siècle que l'auteur nous dépeint à travers la passion dévorante d'Anna...
Lucas est un garçon normal. Un jour, sa vie bascule en quelques minutes. Comment a-t-il pu tomber nez à nez avec la fille rousse à qui il essaie d'adresser la parole depuis des mois? Pourquoi son chien n'est-il pas au rendez-vous? Et d'où viennent ces graffiti?--[Résumé de l'éditeur].
Ce livre est écrit sous la forme d'un dialogue entre Nathalie Sarraute et son double qui, par ses mises en garde, ses scrupules, ses interrogations, son insistance, l'aide à faire surgir "quelques moments, quelques mouvements encore intacts, assez forts pour se dégager de cette couche protectrice qui les conserve, de ces épaisseurs [...] ouatées qui se défont et disparaissent avec l'enfance". Enfance passée entre Paris, Ivanovo, en Russie, la Suisse, Saint-Pétersbourg et de nouveau Paris. Un livre où l'on peut voir se dessiner déjà le futur grand écrivain qui donnera plus tard une œuvre dont la sonorité est unique à notre époque.
Un véritable mode d'emploi de la discipline positive tout en images ! Structuré autour des apports de l'approche de Discipline positive, de Jane Nelsen, cet ouvrage en restitue la puissance novatrice tout en apportant une touche humoristique, une compréhension visuelle et un point d'entrée résolument centré sur l'intelligence émotionnelle. Elaborées pour les enfants hypersensibles (avec ou sans HPI, TDAH, TSA, DYS, etc.), les pistes proposées fonctionnent aussi pour tous les autres enfants.
Les enfances méditerranéennes : tel a été l’objet des recherches de l’équipe d’accueil VECT-Mare Nostrum de l’Université de Perpignan-Via Domitia. Plus précisément, l’enfance a été envisagée comme l’aboutissement d’un mouvement de retour - mouvement individuel ou collectif, de quête de soi, de quête des origines de l’humanité ou des origines de la littérature, d’où le titre du colloque et de l’ouvrage : Retours vers les enfances méditerranéennes. Comme lors de précédents colloques internationaux portant sur les cultures méditerranéennes, les chercheurs réunis à Perpignan les 15, 16, et 17 octobre 2008 se sont efforcés de délimiter géographiquement leur objet, explorant surtout le grand arc qui va de la Grèce à Gibraltar, de Gibraltar au Maroc et à l’Algérie. Pour autant, ils n’en ont pas réduit la richesse et la diversité : les enfances abordées se situent sur les rives nord comme sur les rives sud, tout près de la mer ou plus loin d’elle ; elles sont fascinées par la « Grande Bleue », nostalgiques de sa proximité heureuse, ou s’en détournent ; elles sont imprégnées d’une culture dominante, nationale, ou...
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