
L'autre rivage
Auteure: Andrée Montero
Nombre de pages: 192Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
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Près d'un village du littoral languedocien, Odile, une jeune veuve, a hérité d'une vaste maison, appelée le Château dans la contrée, et aussi de vignobles en fermage. En dépit d'amitiés sûres, la solitude lui pèse, au point qu'elle accepte d'épouser Fabien, bibliothécaire à la ville voisine et qui, délicatement, la courtise. Les premiers temps de leur union sont heureux mais, peu à peu, leurs relations se dégradent. Au fil des semaines, en effet, le comportement de Fabien devient ambigu, et parfois assez étrange pour paraître inquiétant. Ce qu'Odile finit par soupçonner, c'est que Fabien convoite le Château et les vignobles, qu'il voudrait en devenir le maître absolu et même pourrait, à la longue, attenter à la vie de sa femme dans l'excès de cette passion. Malgré tous les indices qu'elle découvre, Odile lutte encore et s'efforce de surmonter ses doutes et son désarroi. Mais, à la fin, sa résistance épuisée, elle décide de divorcer. Le drame éclate alors, violent et cynique. Ce roman d'Andrée Montero est celui de deux caractères mal accordés, l'un tout de générosité et de tendresse, l'autre tout de calcul et de sécheresse d'âme,...
Après vingt-cinq années d'incertitude et de doute, l'auteur, une femme de " disparu d'Algérie " ose enfin parler de ses révoltes et angoisses. Par rétrospective, à partir du présent et d'un passé récent, elle raconte l'enlèvement des deux êtres chers et le cheminement de son espoir. C'est dans cette ambiance d'espérance latente et d'acharnement à survivre qu'elle élèvera ses enfants, édulcorant pour eux les souvenirs. Devenus adultes, les enfants quitteront cette maison, " bâtie surtout pour abriter les cicatrices ". Mais pour elle, et à son insu, continueront à y sourdre par-delà les saisons, les notes acides de l'attente vaine, l'écho à peine audible de l'espoir usé.
Des révélations, des surprises, et de saines rectifications... Saviez-vous que Clovis n'a pas cassé le vase de Soissons ? Que Jeanne d'Arc n'était pas bergère ? Qu'il n'y avait que sept prisonniers dans la Bastille le 14 juillet 1789 ? Que Napoléon a menti sur sa victoire d'Austerlitz ? autant de révélations qui apparaissent au fil des questions posées à des historiens de notre temps par les journalistes de L'Express. Beaucoup de surprises et de saines rectifications. Avec Alexandre Adler, Jacques Attali, Marc Ferro, François Furet, Max Gallo, Jean-Noël Jeanneney, Daniel Lefeuvre, Jean Tulard, Michel Winock... Textes extraits des archives de L'Express.
« Quelle chance d'être né au monde sur les collines de Tipasa. Et non à Saint-Etienne ou à Roubaix. Connaître ma chance et la recevoir avec gratitude », écrivait Camus en janvier 1955. Etre né, vivre sur une terre splendide, l'Algérie, était ressenti par presque tous les Français comme une « chance ». Un jour, cette condition fut perçue par les « métropolitains » comme une « faute » appelant condamnation. Ce livre explore cette tragédie. Qui étaient les Français d'Algérie? Ils sont issus d'une histoire courte - cent trente-deux ans -, houleuse, faisant alterner des pages heureuses et douloureuses, tissées de contradictions sans issue. On les fait entendre ici grâce à des entretiens menés auprès de cent soixante-dix Français d'Algérie, aux conditions et aux métiers variés, de tous les âges, de toutes les origines, vivant dans les lieux les plus différents. Quel point commun y a-t-il entre vivre à Alger et vivre à Trézel ? Bref, une société bigarrée, complexe, singulière. Pour comprendre les Français d'Algérie, on a remonté le temps, jusqu'à la longue et meurtrière guerre de conquête. On voit qu'ils sont les fils de l'idéologie...
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
L'étonnante ressemblance d'un jeune voisin avec leur enfant disparu trente ans auparavant fait revivre le drame à un homme et une femme menant, en apparence une vie paisible. Apparence trompeuse car la douleur était enfouie, toujours enfouie, mais toujours vive. Ils n'ont jamais cessé de se poser une terrible question : qui a scié partiellement une branche de l'arbre sur lequel Jean-Luc avait l'habitude de grimper ?
Françoise s'est installée à Paris, chez Charles, qui demeure non loin de la Tour Eiffel. Elle a agi ainsi pour s'assurer qu'il ne dévoilera pas certains faits. Mais, que sait-il vraiment de l'accident mortel de Luc, son époux ? Craignant qu'il ne révèle ce qu'il laisse supposer, elle subit près de cet homme de trente ans son aîné humiliation et mépris. Lorsqu'elle rencontrera Tonio, un ami d'enfance, elle essaiera de croire qu'il pourra l'aider à conjurer sa peur, ses doutes. Tout un quartier de Suffren sert d'arrière-fond au récit, et la Tour prend des allures de personnage.
Les dernières heures de la guerre d'Algérie sur fond de conflits familiaux. Au sein de l'ancienne demeure turque, qu'ils habitent et aiment très fort., les protagonistes de ce roman en subissent l'impact au plus profond d'eux-mêmes. Quatre décennies plus tard, Claire, l'épouse, garde l'espoir de retrouver son mari présumé "disparu" durant la guerre. La rencontre insolite d'un étudiant américain lui permettra-t-elle d'éradiquer ses chimères?
Sa vie est un roman. Quoi de plus libre que la vie brève et intense d’Isabelle Eberhardt ? Née en Suisse en 1877 d’une aristocrate russe et de père inconnu, l’éducation avant-gardiste qu’elle reçoit la conduit à la rébellion, à l’exotisme et à l’aventure. Morte tragiquement à vingt-sept ans, elle connaît toutes les fulgurances et ose tous les tabous. Excessive et idéaliste, scandaleuse et mystique, Isabelle Eberhardt ne se pose aucune limite. Sa vie sera celle de tous les possibles. La jeune fille parle huit langues, dévore les livres et rêve de devenir écrivain. La mode est à l’orientalisme, elle embarque pour l’Algérie et ses grands espaces. Éblouie, la jeune russe, habillée en cavalier arabe, chevauche le désert en se rebaptisant « Si Mahmoud ». Ses aspirations à la beauté, à la paix intérieure sont comblées lorsqu’elle se convertit à l’islam. Mais peu importe les règles de la foi, pourvu qu’elle ait l’ivresse, car Isabelle est une jouisseuse qui fume du kif et enchaîne les conquêtes masculines. Première occidentale initiée soufie, première femme reporter de guerre, l’écrivain dénonce les méfaits d’un certain...
L'étonnante ressemblance d'un jeune voisin avec leur enfant disparu trente ans auparavant fait revivre le drame à un homme et une femme menant, en apparence une vie paisible. Apparence trompeuse car la douleur était enfouie, toujours enfouie, mais toujours vive. Ils n'ont jamais cessé de se poser une terrible question : qui a scié partiellement une branche de l'arbre sur lequel Jean-Luc avait l'habitude de grimper ?
" Je ne suis d'aucune race, d'aucune diaspora, simplement une peau, un dépigmenté, un défaut de synthèse grassouillet arraché d'une terre de brume non reliée au réseau routier parce qu'encaissée au, fond d'une vallée peu accessible. J'ai quitté cette vallée il y a onze ans mais ses visages ne me sont pas flous, étrangers, ni lointains. Ils me sont douloureux. Je me suis égaré, albinos brûlé par les rayons du soleil, moi qui ne supporte que la brume, le crachin, la pluie, j'adore l'orage, la grisaille, l'obscurité, le froid. " Aresky, livreur de cartons d'emballage, prend l'autoroute d'un pays écrasé par le soleil. Il doit livrer à l'est, dans la direction de son village brumeux, où il fut autrefois messager du Pays des Morts. Le souvenir de la venue d'une femme et du reniement des serments liés à sa pesante charge, l'éveille dangereusement face à sa condition de tâcheron exotique.
Quatrième tome d'un journal commencé en 1950, ce volume couvre la période qui suit le retour de l'auteur en France, en juin 1979 (après un séjour de quatre ans à Ankara) et qui s'achève fin 1985. Ce texte fragmenté fait écho à l'actualité, alors dominée par la crise de l'Orient, mais aussi au travail universitaire, aux voyages et, derrière ce que dicte l'évolution du temps, à ce que l'âge montre, comme dans un miroir, la fin de l'été, le moment où cesse le chant des cigales.
Un écrivain foudroyé par la mort de sa compagne, trace en profil perdu, le portrait d'une femme lumineuse. Il évoque des moments de ce que fut leur existence mêlée aux aventures esthétiques et intellectuelles de la seconde moitié du siècle, riche d'amitiés intenses avec des peintres (Degottex, Gysin...) des poètes (Edmond Jabès, René Char) qui sont évoqués sous un éclairage familier et parfois inattendu.
C'est du bon sang que le sang de Jeanlou, il a un goût de fer, c'est un goût comme celui du fer blanc de ces boîtes de conserve, qui exhalent, ouvertes et vides, leur propre odeur d'acier. Et c'est un goût très sourd et vieux, goût du sang dans sa bouche, il éveillle un appétit de loup, une cacophonie de ou, saveur archaïque de chair crue. Il hurle, Jeanlou, mais sa douleur n'est rien, le mal d'une éraflure, et la déchirure est ailleurs, dans l'aigu du hurlement.
L'âme d'une ville comme Rochefort, à une époque où elle semble comme assoupie dans un marais de son histoire, ne tiendrait-elle pas dans le regard d'une adolescente harcelée par un passé qu'elle n'a pas connu ? Et si, derrière cette cité de bases écoles, qui fut, aux temps de la marine à voile, actif port de guerre et arsenal de la flotte royale, s'en profilait une autre, à jamais associée à un Sud interdit ? Le marin de Rochefort avait-il détenu la clé de cette énigme ? Ou bien la vérité devrait-elle à jamais demeurer occultée par le voile mensonger des rumeurs, des apparences ?
C'est du bon sang que le sang de Jeanlou, il a un goût de fer, c'est un goût comme celui du fer blanc de ces boîtes de conserve, qui exhalent, ouvertes et vides, leur propre odeur d'acier. Et c'est un goût très sourd et vieux, goût du sang dans sa bouche, il éveillle un appétit de loup, une cacophonie de ou, saveur archaïque de chair crue. Il hurle, Jeanlou, mais sa douleur n'est rien, le mal d'une éraflure, et la déchirure est ailleurs, dans l'aigu du hurlement.
Relance thématique du Voyage en Barbarie, du même auteur (Albin Michel, 1976) et contre-thématique du Cerveau Argentin ou mes Prisons (L'Harmattan, 1996), lointaine et tardive réverbération du Voyage du Pèlerin de John Bunyan (1678), Le Voyage de Vlad à Frisco se veut, "au-delà d'une intrigue minutieusement toisée au mètre de tailleur d'un nouveau "nouveau roman", [...] l'aventure d'une écriture qui retient le lecteur" (Préface). Pour Albert Bensoussan, "les fictions de Max GUEDJ déroulent l'inlassable tapis d'un voyage inachevé, inabouti, toujours repoussé vers d'autres terres".
" Chère Faïna... J'ai lu votre merveilleux livre " Ah, ces yeux noirs !.... " et j'ai conseillé à mes amis de le lire. Quand j'ai pris conscience des difficultés de votre vie, ma conception du monde a changé. J'ai commencé à apprécier ce que les gens font pour moi, en particulier mes parents. Votre livre est devenu en quelque sorte pour moi une leçon d'amour. Je me suis toujours imaginé l'amour autrement, mais maintenant je sais que je n'ai encore jamais aimé pour de vrai. A présent je me représente clairement ce qu'éprouve quelqu'un qui aime. Je voudrais vous dire un très grand MERCI pour ce livre magnifique ! Vous êtes une grande femme ! Grande. par ce que vous avez vécu, grande parce que vous avez résisté et survécu, vous êtes grande parce que vous avez trouvé en vous la force d'écrire ce livre. qu'on ne peut pas lâcher. Merci à vous d'exister. Votre Marika. " " Lettre d'une écolière russe. âgée de quinze ans. "
L'histoire de deux quêtes: celle de Beethoven qui aimerait trouver un piano au son plus ample que les "pianoforte" de l'époque, et celle de Gianni Malifici, un jeune artisan romain qui a construit un instrument destiné au grand compositeur. Pour se rencontrer, tous deux traversent l'Europe ravagée par les guerres napoléoniennes. Chez son mécène, Beethoven refuse de jouer pour les représentants militaires du tyran. La musique n'a de sens que si elle participe à la lutte des peuples pour leur liberté.
Massacrée, saignée à blanc pendant dix ans dans une barbarie inimaginable, l'Algérie se réveille lentement d'un cauchemar qui n'est peut-être pas encore fini. Quatre voix en parlent, parmi elles, les jeunes Algérois, Fatima, Djamel, ceux que l'Histoire a détruits. Elizabeth, née là-bas, vivant aujourd'hui loin d'un pays dans lequel elle fut martyrisée et qu'elle n'a jamais réussi à ne plus aimer. Puis son mari Eric, qui, voyant sa femme sur le point de mourir, décide de partir en Algérie pour lui ramener des images, tout ce dont elle lui parlait. Mais là-bas, sa vie bascule, frappé par ces hommes et ces femmes exténués, privés de tout avenir.
" J'ai trouvé cette idée, qui m'a fait aussitôt dresser l'oreille, esprit sur le qui-vive, attention toute requise, dans une note que Claudel appose à l'un des textes qui composent L'oiseau noir dans le soleil levant, celui qui s'intitule " Bounrakou " (1924) : " Il y a dans la littérature japonaise une expression : connaître la Ahité des choses (mono no aware woshiru), cela dans toutes les choses qui fait AH ! " A partir de là, l'auteur de cet ouvrage tisse un récit en métamorphoses, de l'épopée de Karak face au monstre, pour assurer la survie de la communauté dans le rituel des masques (inspiré de celui des masques de Kodiak en Alaska), aux péripéties de Marina Mayéva qui voit son identité, au fil du temps, se modifier de son " retour de rêve " à sa rêverie épique au bord du bassin du Jardin du Luxembourg : " Marina écoutait aux portes de l'horizon et, soulevant d'à peine quelques millimètres cette ligne tangente qui transcendait les cercles des mondes séparés, elle plaça son œil dans l'ovale menu pour voir sans être vue. Ne l'avait-on pas congédiée ? Cela n'excusait-il pas son indiscrétion dorénavant ? L'imagination est une transgression de la...
Prisonnier d'un palais de glaces, le narrateur est renvoyé d'une mère à une autre. Il ne fuit que pour se rapprocher. Il n'accourt que pour s'éloigner. Sur les rives où il aborde, se dressent des figures énigmatiques.
Et si la vie n'était que représentation ? Et si la facilité était la fuite dans l'action, l'abandon de son identité dans le miroir subjectif d'un regard, le sien ou celui d'un autre ? Miroir de Vies décline en sept nouvelles sept reflets de vies dispersés sur les fragments d'un miroir brisé. Sept vies en apparence très différentes, mais tellement semblables ! Car c'est du même miroir qu'il s'agit : le lecteur, qui habite peu à peu la psychologie des personnages. Et, comme le dit Le Spécialiste dans le premier texte de ce recueil, c'est la même vie que l'on croise infiniment. Mais un jour... Lorsque le lecteur abandonnera les personnages, ils auront acquis malgré eux, sans même avoir eu la volonté d'y réfléchir, une conscience douloureuse de ce qu'ils sont.
Marins à quai ou embarqués, prisonniers d'opinion et soldats oubliés, enfant ou vieillard solitaires, l'exil habite chacun des personnages de ces histoires. Leur liberté est en eux-mêmes, fragile et incertaine, dans l'équilibre précaire de ces instants de vie cueillis au fil des pages. L'océan n'est jamais loin, comme la promesse d'un infini qui pourtant se dérobe : des nouvelles semblables aux embruns, minces langues salées arrachées au tumulte de la houle.
"J'ai pillé les greniers de notre Mémoire. J'ai accumulé les cahiers des humbles et, avec modestie et prudence, je vous en livre quelques-uns avec l'espoir que leur lecture vous mettra en nostalgie de l'humanité un peu rude des gens de la terre et du merveilleux des contes et légendes des veillées d'autrefois. Ecrire sur la Mémoire, c'est demander pardon à toutes celles et à tous ceux qui ont voulu pour nous une vie à hauteur de cœur, rêvé d'un monde qui ne serait ni vide ni absurde et espéré que l'âme populaire ne serait jamais une âme morte."
"Ce roman est l'histoire d'un idiot de village, d'un de ces êtres exquis que l'on rencontre parfois au détour d'une église de village : mi-ange, mi-démon, véritable portrait de gargouille, capable de nous faire rire aux éclats et de nous émouvoir par sa sensiblité. Il est devenu mon ami. J'ai partagé ses secrets."
Père dirige l'Usine à Gaz de Saint-Denis. Il est breton. Mère vient de Corse, elle a vécu sa jeunesse à Marseille. Un enfant a vécu là un bonheur ébloui, jusqu'à l'entrée de la misère, dont seul l'écriture vient le sauver. Une femme raconte -dans l'emmêlement des mots des autres et des siens- cette éclosion de l'écriture. Elle le fait entre un jour de neige et l'entrée du printemps, comme une traversée de la mémoire calquée sur la traversée des saisons.
Antoine a le génie des maths et une culture à la mesure de ses curiosités intellectuelles. Ce talent paraît le rendre détestable, ingouvernable et inapte au bonheur. Une fugue avec une femme du double de son âge lui permet de vivre une aventure à la hauteur de ses attentes intellectuelles et physiques mais un accident de voiture le prive de tous ses dons le rendant ainsi "normal". L'issue renversante du roman nous entraîne dans les couches profondes du cerveau et de l'imaginaire.
Un frère et une soeur, déjà âgés, qui ne se sont jamais entendus, se retrouvent après des décennies. Malgré ses sentiments hostiles, Simone, la soeur, se voit contrainte d'aider Charles, son frère, atteint d'une maladie apparentée à l'Alzheimer. La drôlerie côtoie la souffrance, les imprévus fantasques de la maladie. Mais si le passé houleux resurgit, les incertitudes du présent affleurent entre espérances et lucidité.
Il y a exactement 50 ans, Antoine Carillo, Maire-adjoint d'Ain-Témouchent publiait son livre : "AïnTémouchent à travers l'histoire". Avec modestie, il présentait son ouvrage devenu depuis une référence. Il s'était inspiré de travaux d'historiens sérieux - les spécialistes du passé de l'Algérie - et terminait sa préface par ces mots d'espoir : "La ville d'Ain-Témouchent a un passé qui mérite la meilleure attention. Il est clair même qu'elle est appelée à un bel avenir et par l'accueil qu'elle peut offrir a droit à un grand attachement". Hélas ! Le vent de l'Histoire a soufflé depuis 1954, sur nos plaines et nos montagnes. Tous les héritiers des pionniers sont partis et ont laissé une magnifique région, enrichie du travail de leurs aïeux et d'eux-mêmes, une région enviée par d'autres villes et villages d'Oranie, parce que le savoir-faire avait créé des conditions de vie plus élevées qu'ailleurs. Ils sont partis... et aujourd'hui, dispersés dans ce pays, appelé jadis la "Métropole", ils veulent se souvenir et surtout laisser des traces pour leur descendance afin que leurs enfants et les futures générations sachent ce qu'était ce beau pays...
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