Le Mauser cracha deux fois. Malgré le silencieux, les détonations résonnèrent dans le calme de la nuit. La tête de Scheinkel se pencha sur le côté, puis elle entraîna le torse et le corps bascula. Deux taches de sang s'élargirent sur le sol.
Ça aurait pu passer pour un banal accident si l'intéressé n'avait occupé de hautes fonctions dans un ministère. Mais, pour Coplan, ce fut le départ d'une poursuite implacable, jonchée de cadavres, aux trousses des membres d'un curieux service de renseignements, prétendument soucieux de protéger la paix dans le monde mais, en réalité, à la recherche de secrets militaires.
Une jeune femme, travaillant pour le service de renseignements français, est assassinée alors qu'elle devait acheter des documents secrets à un agent de la C.I.A. Chargé d'élucider cette affaire, Coplan ira de surprise en surprise, vérifiant une fois de plus que la vérité apparente n'est pas toujours l'exacte vérité.
Au moment où Fredman déverrouillait sa portière, tout en bavardant avec Jennings, quatre individus, vêtus d'uniformes bleus, surgirent de derrière les autres voitures rangées dans la contre-allée, et se ruèrent sur les deux Américains.
Le garçon ferma les yeux, grinça des dents, trembla des pieds à la tête. La fille eut tout juste le temps de relever son buste... Quand le garçon ouvrit les yeux, il la regarda. Il était hagard. Il se redressa brusquement et il prit dans ses deux mains le cou de la fille, qu'il serra comme dans un étau.
Pendant ce temps, Coplan fit feu trois fois puis, d'un bref signe de tête à Marco, il donna le signal. De la crosse de son pistolet, Gontran fit éclater la vitre, ce qui attira des balles dans la direction de ce bruit inattendu. À cet instant précis, Coplan et Marco se ruaient contre la porte et l'arrachaient de son chambranle.
Coplan était angoissé. Il savait peu de choses sur Tanya, la super-agente du KGB Trente ans environ, jolie, nymphomane, éprise de musique classique et de civilisation inca, joueuse émérite aux échecs. Onze femmes à bord du paquebot répondaient à son signalement, et lui ne disposait que de quinze jours pour démasquer Tanya et découvrir le complot ourdi par le KGB Sans compter que Tanya savait qui il était et tentait de le faire assassiner.
Deux grappins d'acier se refermèrent sur son cou, le rivant à son siège. Il eut un soubresaut violent, lâcha le volant pour saisir les poignets de son agresseur, mais ses carotides étaient comprimées dans un étau mortel qu'il ne put desserrer.
Saphire, la troublante épouse de l'ancien chef des services secrets britanniques, a disparu en emmenant avec elle une valise bourrée de renseignements qu'elle compte bien revendre au S.V.R. russe. Une course contre la montre s'engage alors entre Coplan, chargé de la retrouver, et le tueur payé par son mari pour la supprimer. De Birmanie jusqu'en Jamaïque, Coplan poursuit la belle lesbienne dont le passé est peuplé de cadavres. Mais, sur l'île, d'autres dangers, plus terribles encore, guettent l'agent français...
Sous la menace du fusil d'assaut, Lorenza, nue, avançait, un pied après l'autre, sur le câble d'acier tendu au-dessus de la fosse, dont le fond, vingt mètres plus bas, était jonché de tessons de bouteille. Déjà, elle avait parcouru un mètre et ne pouvait plus reculer. Elle était perdue, c'était sûr. D'autant que le câble était long de cent mètres !
Une bombe atomique miniaturisée explose en France. L'organisation terroriste qui revendique l'attentat est inconnue des Services spéciaux occidentaux. Lancé sur une piste, Coplan traque l'information de Berlin à Varsovie, de Venise à Belfast, à travers une avalanche de meurtres. En Angleterre, seconde explosion atomique. Le monde entier s'affole. À Beyrouth, grâce à de belles et peu farouches Libanaises, et au milieu d'intrigues orientales, Coplan découvre l'atroce vérité.
Avec plus d'une centaine d'auteurs, près de dix mille titres, des centaines de millions d'exemplaires vendus, Fleuve noir s'impose comme le plus important éditeur populaire de la seconde moitié du XXe siècle. A l'occasion du 50e anniversaire des éditions Fleuve noir, la Bilipo propose une exposition sur l'histoire de cet éditeur.
En pensée, il voyait l'effroyable machine policière, dont les mécanismes se mettaient en branle, s'enchaînaient, s'engrenaient silencieusement... Carla Farbenlauw était partie vers son destin. Un étau allait se refermer sur elle, la broyer...
Le poing crispé sur la crosse de son automatique, Francis jeta un rapide regard autour de lui afin de mesurer ses chances de fuite. Si l'un des deux inconnus laissait voir que les traits de Coplan ne lui étaient pas étrangers, Coplan ne pourrait tenter sa chance qu'en tirant le premier.
Plaqué au sol, Coplan resta une fraction de seconde sans bouger, puis il tira furieusement sur deux hommes qui se sauvaient. Un silence de mort tomba sur la route...
Venise... Ses palais, les gondoles, mais aussi des cadavres par-ci, par-là, de sombres traquenards, la traîtrise à chaque pas. Ce qui devait être, pour Coplan, une simple mission de couverture d'un nouvel agent du Service, deviendra un combat acharné contre un ennemi particulièrement retors.
Karl Unberg, un scientifique de très haut niveau ex-soviétique, avait mis au point un dispositif pour neutraliser la mise à feu des bombes atomiques de l'ancienne U.R.S.S. La France voulait se l'approprier, tout comme elle voulait capturer Caos, le super-terroriste international qui était le gendre d'Unberg. Or, ce dernier était prisonnier de la mafia russe en Israël et Caos était insaisissable. Rude tâche pour Coplan.
Coplan pressa la détente et brûla les trente-deux cartouches de l'AR-18. L'hélicoptère piqua du nez vers la maison en rondins, sur laquelle il s'écrasa avant d'exploser. Ils ne reculaient devant rien, s'alarma Coplan. Des tueurs impitoyables. Déjà six cadavres, dont celui de son compagnon d'aventures, ex-agent de la DGSE. Il convenait de jouer serré. Sa vie était en jeu.
Le commandant, les mains agrippées aux commandes, conserva une immobilité de pierre. Son cerveau devait être en proie à une terrible contrainte : l'alternative qu'il avait à résoudre engagerait le sort de millions d'êtres humains, mais sa propre vie et celle de ses passagers ne comptaient pas.
C'est à Delhi que débarque Coplan. Et il aimerait bien se laisser aller à l'indolence hindoue. Mais, hélas, les faits sont là, les cadavres aussi. Quelle est donc cette odieuse machination qui s'ourdit dans l'ombre ? Car une bombe à neutrons, ce n'est tout de même pas un joujou, même au pays des maharadjahs !
En ricanant, Samia lâcha les quatre serpents à travers les barreaux du soupirail. Dans sa prison, Coplan frissonna. Seul, sans armes, à mains nues, comment parviendrait-il à lutter contre ces reptiles, les plus dangereux du monde ? Allait-il mourir dans ce cul-de-basse-fosse ? Si oui, alors les terroristes de Lucha mettraient à exécution leur gigantesque complot criminel...
Quatre astronomes sont retrouvés morts en divers points du globe. Quel lien entre ces assassinats ? Coplan est chargé d'élucider ce mystère et son enquête le mène de France à Porto Rico, en passant par Ceylan et les Maldives. Mais sa route est semée d'embûches. Les mygales et les rats-kangourous auront-ils raison de l'agent français ? Ne devrait-il pas plutôt se méfier des superbes créatures qui s'offrent à lui ? En poussant ses adversaires dans leurs ultimes retranchements, Coplan finira par mettre à jour leur plan machiavélique visant à détruire un pays tout entier.
Panorama du roman populaire francophone de la Révolution à nos jours, avec 500 notices sur les auteurs, les personnages, les principaux éditeurs et leurs collections, les principaux illustrateurs, et les grands genres. Des articles présentent les conditions d'édition de cette littérature et des écrivains interviennent pour témoigner de leur création littéraire en rapport avec le roman populaire.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Dans le silence qui suivit, une plainte suraiguë s’éleva. Estompée par la distance, elle pouvait presque être confondue avec le cri d’une bête dans la jungle. Gilda chuchota, angoissée : — La fête débute... Coplan tendit l’oreille. Il n’y avait pas à se méprendre sur la nature de ces gémissements. — C’est Muriel, une Anglaise, souffla Gilda. Elle doit encore avoir affaire à ce Russe de Sibérie qui fait peur à tout le monde. Incrédule, Coplan questionna : — Et les autres n’interviennent pas ? — Pensez-vous ! Ils ont trop peur d’être transférés ailleurs. “Si la sentinelle du mirador signale une altercation, une escouade de Malais survient promptement et s’empare des trublions...” Coplan baignait en plein cauchemar. La réalité était encore plus atroce que ne le croyait Gilda.
Coplan frappa à la porte de la loge n°7. — Entrez, dit la danseuse. J’espère que ma tenue ne vous choque pas ? Elle referma la porte, débarrassa un des deux tabourets. — Asseyez-vous, je suis à vous dans un instant. Elle retourna s’asseoir devant sa coiffeuse et continua à s’enduire le visage d’une crème démaquillante. Elle ne portait en tout et pour tout qu’une chemisette rose, transparente, qui ne cachait pas grand-chose de sa nudité superbe. — Que puis-je faire pour vous ? s’enquit-elle tout en se massant les joues.
Francis Coplan resserra machinalement son nœud de cravate. — C’est affreusement triste pour la famille, reprit -il, mais cette mort ne sera pas inutile, et elle va coûter cher à ceux qui en sont la cause. Allons, en route.
Quand Mac Cartney remonta dans sa Chevrolet, il grommela : — J’ai comme qui dirait l’impression qu’on nous a vus. Elle a dû foutre le camp avant son mari, la garce. — Merde, maugréa Watkins. Maintenant, de quoi on a l’air ? — Tout ça ne me plaît pas... (Il décrocha le radio téléphone de la voiture, appela l’opérateur de garde à l’agence.) Passe-moi le patron, Joe, c’est urgent. L’instant d’après, il entendit la voix grasseyante de Winwood, et il confia dans le micro : — L’oiseau s’est envolé et on n’a pas vu les corbeaux. Êtes-vous d’accord pour qu’on file au motel de Paxtang Manor ? Je ne suis pas tranquille au sujet de Coplan. — Foncez, dit Winwood sans la moindre hésitation.
Le « pok » émis par le canon se perdit dans la cacophonie qu’entretenaient les chiens esquimaux. Coplan enfila ses moufles, essuya rapidement la crosse et la détente du pistolet, puis il glissa l’arme dans la combinaison fourrée de l’aviateur. Ces exécutions successives ne résolvaient rien, il le savait. Mais il avait un sale boulot à mener à bien. Un très sale boulot. A bord des navires, tout le monde dormait à présent. Le paysage tragique de la Terre Enderby prenait une sombre grandeur dans cette aube sépulcrale. A l’approche de Coplan, les chiens baissèrent l’échine. Poils dressés, babines retroussées, ils attendirent la correction en grondant. Coplan avança parmi eux, alla vers des piquets fichés dans la glace. Trois secondes plus tard, les neuf chiens de l’attelage, ivres de joie, foncèrent comme des projectiles vers le sang délicieux.
Section called "Annonces" consists of publishers' ads.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l'espionnage et les espions, sans jamais oser le demander. Les ouvrages relatifs au vaste monde de l'espionnage se sont multipliés. Essais plus ou moins informés, témoignages " vécus " d'une fiabilité variable se succèdent pour répondre à la curiosité insatiable des lecteurs. Car c'est un fait : près de trente ans après la chute du Mur et la fin de la guerre froide, l'univers opaque des espions et agents secrets fascine de plus en plus. Or, la réalité s'avère souvent bien éloignée de la fiction. Il était temps que des professionnels du renseignement rassemblent le maximum d'informations sur leur métier et présentent de façon exhaustive au public le monde dans lequel ils évoluent. Telle est l'ambition de ce dictionnaire : donner la parole aux vrais experts – qui signent parfois sous pseudonyme pour des raisons de confidentialité – afin qu'ils racontent et expliquent les techniques qu'ils utilisent, l'histoire et l'organisation des services, les événements marquants, sans oublier les grandes figures d'hier et d'aujourd'hui. Qu'est-ce qu'un " agent sous légende " ? Une action " d'entrave " ? Pourquoi Donald...
Une série d'attentats visant plusieurs ambassades étrangères, secoue Paris. Tout porte à croire que l'Irak en est le commanditaire, ce que ce pays réfute avec véhémence. Mais, déjà, l'ONU envisage des sanctions militaires. À la DGSE, on reste sceptique. L'enquête de Coplan s'oriente très vite vers un ex-officier des Services Secrets roumains, unique détenteur d'un secret capital, et qui s'est réfugié au Kenya. C'est là-bas, que Coplan va le pourchasser, au risque de devenir à son tour le gibier que l'on traque.