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Jean Painlevé, le cinéma au cœur de la vie

Auteure: Roxane Hamery

Nombre de pages: 312

Jean Painlevé a réalisé près de deux cents courts métrages dont une trentaine dits de « vulgarisation », de « méthodologie » ou d’« actualité ». Il fut chercheur, documentariste et producteur associé aux domaines spécialisés du cinéma scientifique ou du fi lm d’enseignement dont il fut l’un des infatigables promoteurs. Figure institutionnelle importante du cinéma français des années 1930-1960, dont il assura la direction générale à la Libération, il fi t également partie des fervents défenseurs du mouvement des ciné-clubs. Mais en tant que photographe et cinéaste, Jean Painlevé reste associé au surréalisme et à l’avant-garde des années 1920, un artiste qui œuvra en marge de la production courante, toujours farouchement attaché à son indépendance. Singulière, sa pratique du documentaire l’incita enfin à interroger les enjeux de la création dans de nombreux articles parus entre 1929 et 1986. Pourtant sa longue carrière demeure aujourd’hui largement méconnue. C’est peut-être cet éclectisme qui a empêché jusqu’ici de dresser un panorama cohérent de ses multiples activités comme de saisir l’originalité de sa démarche....

Abbas Kiarostami

Auteure: Frédéric Sabouraud

Nombre de pages: 324

La découverte des premiers films d'Abbas Kiarostami tels que Où est la maison de mon ami ? (1987) fut l'objet d'un engouement immédiat d'une part importante de la critique occidentale qui s'empressa de souligner la parenté de son œuvre avec le Néoréalisme italien. Dans le même temps, force était de constater que l'esthétique et le récit des films de Kiarostami révélaient des influences de la culture iranienne ancestrale telles que la miniature persane et les poèmes mystiques. Ainsi, d'emblée, l'œuvre se présentait comme située à la croisée de plusieurs chemins, géographiques, esthétiques et historiques complexes à articuler. Les films plus récents tels que Le Goût de la cerise (1997), Le Vent nous emportera (1999) ou Ten (2002) ont encore enrichi cette problématique de par l'épure de leur stylistique et l'évolution du dispositif (avec, notamment pour Ten, le recours à la vidéo digitale grand public), recoupant des questions essentielles concernant le cinéma contemporain (perte d'aura, maniérisme, minimalisme, place du spectateur). Cette étude des lignes de force de l'œuvre d'Abbas Kiarostami prise sous ses multiples facettes (films, vidéos,...

Les images de l’eau

Auteure: Éric Thouvenel

Nombre de pages: 336

Pendant un peu plus de dix ans, de la fin de la Première Guerre mondiale à l’arrivée du film sonore, le cinéma français s’est passionné pour le motif de l’eau, qu’il a saisi et mis en scène sous toutes formes, et dans tous ses états. Des trublions de l’avant-garde aux promoteurs d’un cinéma populaire, de la fiction au documentaire, du court au long métrage, des réalisateurs aux critiques, presque tous ceux qu’intéressait le dernier né des arts ont vu dans les formes infinies de l’eau, dans la diversité de ses manifestations, un puissant vecteur d’imaginaire, apte à susciter des représentations nouvelles, des drames inédits, des réflexions audacieuses sur le dispositif cinématographique lui-même. Cette vision d’un accord presque parfait entre le cinéma et l’élément aquatique, relayée jusqu’à nous par des commentateurs parfois peu soucieux d’en faire véritablement la critique, a transformé ce syntagme, « les images de l’eau dans le cinéma français des années 20 », en un cliché que généralement on évite de convoquer ou, pire, que l’on reconduit tel quel sans autre forme de procès. L’ambition de ce livre, et...

Bruits, cris, musiques de films

Auteure: Martin Barnier

Nombre de pages: 303

La description classique de l’accompagnement du film muet consiste à dire qu’un pianiste ou un orchestre jouait pendant la projection. Cet ouvrage a pour ambition de retrouver la réalité complexe des spectacles cinématographiques avant 1914, dont le spectre d’écoute était d’une variété extrême. En explorant les archives municipales, les rubriques des spectacles des quotidiens locaux, la presse corporative, aussi bien qu’en observant les cartes postales de l’époque, on découvre un capharnaüm littéralement inouï. La multitude des lieux de projection explique l’éventail infini des sons entendus par les spectateurs. Car ceux-ci ont découvert les films dans des cafés, des music-halls, des grands magasins, des cirques aussi bien que dans des églises, des salles de classe ou même des patinoires ! L’étude d’un grand nombre de villes françaises donne une idée précise de la vie pendant les projections. Le foisonnement sonore permet de redécouvrir l’expérience du spectateur de la Belle Époque. L’importance de la participation du public est un point fondamental. Les cris, applaudissements et paroles diverses dans des patois variés,...

Le cinéma de Jia Zhang-ke

Auteure: Antony Fiant

Nombre de pages: 172

Né en 1970, Jia Zhang-ke réalise son premier long-métrage, Xiao Wu, artisan pickpocket, en 1997. Il est aussitôt remarqué dans plusieurs festivals internationaux avant d’être hautement plébiscité par la critique au moment de sa sortie sur les écrans français en janvier 1999. On a d’emblée fait de Jia Zhang-ke le chef de file des cinéastes chinois vde la sixième génération, d’un cinéma indépendant, non reconnu par l’État et non distribué dans son propre pays. Si sa situation évoluera de ce point de vue-là (il est officiellement autorisé à tourner à compter de 2002 et ses films sont dès lors modestement distribués sur le sol chinois), la cohérence de son œuvre n’est aucunement remise en cause. Tous ses films traitent en effet du même sujet, s’emploient à décrire les profondes mutations de la Chine dans le passage du XXe au XXIe siècle, du communisme au capitalisme, avec une attention quasi exclusive pour les laissés-pour-compte de la croissance extraordinaire du pays. À travers fictions - Xiao Wu, Platform (2000), Plaisirs inconnus (2002), The World (2004), Still Life (2006) - ou documentaires - In Public (2001), Dong (2006), Useless...

Photogénie du désir

Auteure: Natacha Thiéry

Nombre de pages: 326

Souvent méconnue en France, mais influente sur plusieurs générations de cinéastes, la filmographie profuse du britannique Michael Powell articule la fantaisie et l'élégance, l'humour et la gravité, la fureur et l'ellipse. Ses films réalisés après-guerre en collaboration avec le scénariste d'origine hongroise Emeric Pressburger sous la bannière des Archers, leur propre compagnie de production, représentent la période la plus féconde de son œuvre. Je sais où je vais !, Une question de vie ou de mort, Le Narcisse noir, Les Chaussons rouges, The Small Black Room et La Renarde frappent, tous, par leur inventivité formelle, leur liberté de ton, leur exigence artistique, leur densité. Chacun sollicite aussi bien la pensée que le corps du spectateur. Comment la narration et la représentation y sont-elles, à l'occasion, suspendues ou défaites ? Pourquoi leur vision est-elle si poignante ? Comment qualifier la singularité de la poétique powellienne ? Parce qu'ils inquiètent la perception, ces films interrogent le supposé réalisme de l'image cinématographique : ils perpétuent et enrichissent la réflexion sur le concept de photogénie défini par les premiers...

Jean Epstein

Auteure: Éric Thouvenel

Nombre de pages: 318

Parmi la génération des cinéastes ayant émergé au début des années 1920, peu ont connu une fortune critique aussi éclatante dans le champ de la réflexion contemporaine que Jean Epstein. Après une longue période d'oubli, par strates successives, l'influence et l'aura de ses films comme de ses écrits n'ont cessé de croître et de fertiliser aussi bien les pratiques artistiques que la réflexion théorique sur les images en mouvement. Des historiens et théoriciens du cinéma, des philosophes, des anthropologues se sont emparés par exemple de ses archives, ses textes (parfois inédits) sont republiés, et cet intérêt dépasse aujourd'hui largement les frontières de l'hexagone. L'influence d'Epstein ne se cantonne pas à la recherche, puisque de nombreux cinéastes s'inscrivent également dans cet héritage, dans le domaine du cinéma d'avant-garde bien sûr, où il s'était particulièrement illustré, mais aussi dans ceux du documentaire et de la fiction, qu'il a marqués durablement en son temps. Ainsi la réflexion d'Epstein sur le gros plan, ses investigations théoriques sur le temps ou encore ses propositions filmiques décisives autour du régime descriptif...

Filmer l'artiste au travail

Auteure: Gilles Mouëllic

Nombre de pages: 420

Le rapport entre le cinéma et les autres arts a suscité un nombre considérable d'écrits, inaugurés par les premières tentatives pour définir le cinéma comme un art, fondées notamment sur des comparaisons avec la peinture et la musique. Les textes qui constituent cet essai se situent donc dans la continuité d'une histoire déjà longue, avec cependant le parti pris affirmé de prendre quelques distances avec d'une part cette dimension comparatiste et d'autre part l'affirmation du cinéma comme possible « synthèse des arts » ou manifestation d'une mythique « œuvre d'art totale ». Plus modestement, ces contributions proposent d'analyser des rencontres possibles entre le cinéma et la création artistique en prenant comme entrée les séquences de fictions ou de documentaires qui tentent de montrer l'artiste au travail. Cette approche très ouverte permet de parcourir l'histoire du cinéma, des danses serpentines des premiers temps aux autoportraits de Jean-Luc Godard, Agnès Varda ou Alain Cavalier, des critofilms de Carlo L. Ragghianti aux mises en abyme complexes d'Abbas Kiarostami ou de Nuri Bilge Ceylan, tout en mêlant dans un même mouvement de pensée des films ...

Les relations cinématographiques entre la France et la RDA

Auteure: Perrine Val

Nombre de pages: 390

Retracer l’histoire des relations cinématographiques entre la France et la RDA de l’immédiat après-guerre jusqu’au lendemain de la chute du Mur de Berlin à partir d’un croisement inédit de sources met à jour la circulation de films et de professionnel.le.s qui façonnèrent les cinématographies des deux pays. Ces échanges s’initièrent à travers le réseau communiste et permirent notamment à Simone Signoret de tourner à plusieurs reprises dans les mythiques studios de Babelsberg avant de poursuivre sa carrière à Hollywood. Cette camaraderie s’estompe ensuite au profit d’un sentiment d’exotisme qui justifie l’engouement du public est-allemand pour des stars françaises comme Brigitte Bardot, et conduit enfin des cinéastes tels que Jean-Luc Godard ou Chris Marker à filmer la disparition de cette « autre » Allemagne. L’exploration de ces rapprochements esthétiques, politiques et culturels démontre l’importance (et aussi les limites) du rôle joué par les échanges cinématographiques entre l’Est et l’Ouest de l’Europe pendant la guerre froide.

Le court métrage français de 1945 à 1968 (2)

Auteure: Roxane Hamery

Nombre de pages: 414

Le court métrage occupe une place à part dans le cinéma français, assurant non seulement le renouvellement des générations, mais favorisant aussi les expérimentations formelles les plus diverses. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, on lui doit un intérêt tout particulier pour le documentaire, genre très peu usité à l’époque dans le cadre du long métrage. Certes, la logique est encore souvent celle de la commande à l’initiative de groupes industriels ou d’institutions ministérielles par exemple, mais cette attention nouvelle portée au réel incite à un profond renouvellement des tendances dramaturgiques et esthétiques. Minoritaire par le nombre de films réalisés, la fiction offre aux réalisateurs un second terrain d’expérimentation qui trouve à s’exprimer dans le court métrage ou le film à sketches, notamment par le biais de la comédie, de l’animation et de l’adaptation littéraire. Ce volume entend non seulement explorer la production des documentaires et des fictions produits dans le court métrage entre 1945 et 1968 mais aussi montrer que la vivacité de la forme brève, sa modernité même, passe justement par sa capacité à...

Le cinéma japonais d’aujourd'hui

Auteure: Benjamin Thomas

Nombre de pages: 307

De la forme cinématographique, ordonnatrice d’univers, d’histoires et de décors, jusqu’aux corps des personnages, constructions de chair, d’imaginaire, de social et de celluloïd, le cinéma japonais contemporain se saisit toujours d’une manière ou d’une autre d’une problématique identité japonaise moderne, mais dit aussi le besoin impérieux de la penser par le biais de l’art. Car cet élément contextuel ne s’est pas incarné dans la matière filmique en n’y trouvant qu’une écorce passive. Altérations de la transparence du langage cinématographique, interrogations de la temporalité, fascination inquiète de l’altérité et de la dépossession de soi, figures du double et de l’amnésique, images du corps au prisme du butô : au cœur du cinéma japonais d’aujourd’hui, le questionnement des cadres esthétiques ne se déprend jamais d’une réflexion sur l’incertitude des cadres sociaux et identitaires. L’élan qui porte les cinéastes vers le cinéma semble toujours relancer, au Japon, cette question anxieuse de Kiyoshi Kurosawa : « Mon point de départ, c’est toujours moi-même, être humain habitant à Tôkyô. Mais ce “moi”,...

Le classicisme hollywoodien

Auteure: Jean-Loup Bourget , Jacqueline Nacache

Nombre de pages: 355

Dès les années 1920, et plus nettement encore au cours des décennies suivantes, le cinéma américain fut déclaré « classique » en dépit de son évidente modernité. Ses défenseurs affirmaient ainsi leur confiance dans un art populaire et neuf, que ses liens avec l’industrie avaient très tôt rendu suspect aux gardiens de la tradition. Cette première phase de légitimation passée, ce fut ailleurs qu’on chercha la qualité classique d’Hollywood : dans la conformité à des normes stylistiques et narratives, dans la structure économique des studios de l’âge d’or, dans leur puissance d’innovation esthétique et technologique. À se déplacer ainsi, de génération en génération, la notion de « classicisme hollywoodien » devenait source de malentendus. Ce cinéma, d’abord destiné à des millions de spectateurs avides de divertissement, avait-il vraiment été classique, au sens que l’histoire du goût donne à ce mot ? Des films soumis à de stricts impératifs économiques, moraux et idéologiques peuvent-ils devenir des modèles pour penser l’homme et le monde ? Faut-il entendre désormais que Ford et Hawks sont classiques à l’égal de Racine...

De la page blanche aux salles obscures

Auteure: Shannon Wells-Lassagne

Nombre de pages: 240

L’adaptation filmique a toujours été essentielle au septième art, qu’il s’agisse du recours aux textes littéraires classiques utilisés dès les premiers films pour donner au nouveau média une aura de respectabilité, de l’utilisation des romans noirs pour populariser la cinématographie des expressionnistes allemands, ou de la pratique actuelle d’adaptations visant à capter un public déjà acquis (par exemple les adeptes des romans de Jane Austen, ou de best-sellers comme Twilight ou des jeux vidéo comme Doom). Toutefois, l’adaptation a souvent été dénigrée : les amateurs des textes-sources déplorent le manque de fidélité du film, alors que les adeptes d’un cinéma « pur » regrettent que ce souci de fidélité aboutisse à un film « littéraire » qui n’explore pas ses possibilités proprement filmiques. Au-delà de ces clivages, cet ouvrage cherche à présenter les enjeux du phénomène : il réunit quinze spécialistes qui traitent des différents aspects de l’adaptation : ses raisons économiques, sa problématisation de la théorie de l’auteur chère à la Nouvelle Vague, et surtout, ce que l’étude comparative du texte et son image...

Jean Brérault, l'instituteur cinéaste (1898-1973)

Auteure: Josette Ueberschlag

Nombre de pages: 332

Ce livre constitue une première tentative pour écrire l'histoire d'un cinéma facilitant le passage du voir au comprendre, autrement dit servant les apprentissages, l'enseignement et l'éducation. Il fallait commencer par Jean Brérault qui est le cinéaste le plus emblématique de ce genre cinématographique qui n'apparaît réellement qu'à partir des années 1920. Étudier son œuvre, c'est prendre en compte ses films, mais aussi l'ensemble de ses activités. Non seulement, il est scénariste, réalisateur et monteur ; mais également, instituteur public, syndicaliste militant et homme engagé dans l'action politique. Une telle analyse implique de recourir à des sources plurielles et de s'adonner à des " fouilles " méthodiques, aussi bien dans les archives des institutions que dans les collections de revues et de journaux. Cette lecture de la vie d'un homme enrichit nos connaissances historiques sur la période de l'entre-deux guerres et nous dévoile les conflits, les contradictions, les non-dits et les problèmes économiques que soulevait alors l'utilisation du cinéma de l'école. Ses films nous révèlent le dur labeur des hommes et femmes du peuple, nous renseignent...

Le court métrage documentaire français de 1945 à 1968

Auteure: Philippe Pilard

Nombre de pages: 218

Le présent volume propose les actes d’un colloque organisé en 2004 par l’université de Rennes 2 et l’Agence du court métrage et vient en complément de deux précédents livres sur « L’âge d’or du court métrage français » parus chez le même éditeur. Les intervenants ont voulu explorer certains aspects historiques, économiques, techniques ou esthétiques souvent négligés, tels que le rôle de la musique et le travail des compositeurs, l’apport des techniciens (notamment dans le domaine de la prise de vues et de l’enregistrement sonore synchrone), la forme de l’« essai » cinématographique, la présence du court métrage documentaire dans les ciné-clubs et les festivals et sa réception dans les revues de cinéma, ou encore l’impact décisif de l’apparition de la télévision. Sont également étudiés les « grands réalisateurs » qui font œuvre personnelle dans le film de commande (Georges Franju, Alain Resnais, Chris Marker, Agnès Varda...) ainsi que leurs « grands producteurs » (au premier rang desquels Pierre Braunberger et Anatole Dauman). Se pose aussi la question de savoir comment on peut - à l’Agence du court métrage notamment - ...

Le dernier Buñuel

Auteure: Arnaud Duprat

Nombre de pages: 308

À partir de Belle de Jour en 1967, Luis Buñuel quitta définitivement le cinéma mexicain pour tourner en France et, parfois, en Espagne. L’étude de ce film et des cinq autres qui suivirent – La voie lactée (1969), Tristana (1970), Le charme discret de la bourgeoisie (1972), Le fantôme de la liberté (1974), Cet obscur objet du désir (1977) –, comparés aux premiers opus surréalistes et aux œuvres mexicaines, permet de voir comment les lieux et les conditions de production ont déterminé l’expression artistique du cinéaste. Parmi les caractéristiques uniques qui justifient la constitution du corpus, ces films manifestent une écriture aux nombreuses références intertextuelles qui situent la poétique buñuelienne entre culture française et culture espagnole, et qui, associées à des rêves et d’autres récits secondaires, constituent des espaces filmiques complexes et paraissent proposer au spectateur de rechercher une vérité à tout jamais insaisissable. Les aspects testamentaires de ces dernières œuvres sont une autre caractéristique. Au-delà d’une simple position rétrospective et syncrétique qui apprécie ces films par rapport à l’ensemble...

Les cinémas d’Asie

Auteure: Nathalie Bittinger

Nombre de pages: 320

D’où vient l’engouement jamais démenti pour les cinémas d’Asie ? Quelles pistes de réflexion esthétiques, historiques ou théoriques posent-ils ? Quels en sont les problématiques et les enjeux principaux ? Tels sont les axes qui structurent cet ouvrage évoquant des cinématographies aussi riches que celles du Japon, de la Chine, de Taiwan ou encore de la Corée du Sud et du Nord, de la Malaisie ou des Philippines... Tout en questionnant la relation cinématographique entre l’Orient et l’Occident, et plus particulièrement les rapports des cinémas d’Asie entre eux, les spécialistes réunis dans cet ouvrage analysent les nombreuses interférences esthétiques qui se nouent par le cinéma. Qu’il s’agisse de repenser des notions cinématographiques telles que la perspective ou la profondeur de champ, de rejouer le conflit entre classicisme et modernité, ou de mettre en scène des mémoires et des événements historiques, les cinémas d’Asie continuent d’interroger notre regard. Enfin, au-delà des émotions et des réflexions esthétiques, ce sont aussi les mutations contemporaines qui sont disséquées avec force.

Comédie musicale : les jeux du désir

Auteure: Gilles Mouëllic

Nombre de pages: 285

Le plaisir enfantin toujours renouvelé de plusieurs générations de spectateurs explique sans aucun doute l'importance toute particulière de la comédie musicale dans l'histoire du cinéma mondial. Mais il y a peut-être une autre raison, plus surprenante en apparence : la comédie musicale est un lieu formidable de propositions formelles qui inspire nombre de cinéastes contemporains désireux à leur tour de passer par la musique, la danse et le chant pour réinventer le monde ou plus simplement le donner à voir. Les études qui composent cet ouvrage, tout en proposant de nouvelles lectures des inépuisables classiques, témoignent de la richesse et de la diversité des ressources de ce que Jean-Luc Godard a appelé « l'idée de la comédie musicale ». S'il est illusoire de définir avec précision cette « idée » tant elle suppose de multiples déclinaisons, la question du désir s'impose cependant comme un possible facteur d'unité. Bien sûr les chastes duos de Ginger et Fred et les étourdissantes conquêtes de l'infatigable Kelly ont laissé place aux renaissances nostalgiques de Rob Marshall, aux réminiscences spectrales de Martin Scorsese, à l'ironie grinçante...

Opéra et fantastique

Auteure: Timothée Picard

Nombre de pages: 430

L’enjeu du présent ouvrage est d’interroger les modalités d’articulation entre opéra et fantastique en diversifiant les modes d’approche de ce « monde à part » où la réalité semble être remise en question. Diverses contributions cherchent à dévoiler ce que le fantastique vient prendre en charge à l’opéra ou, inversement, ce que l’opéra en soi exprime ou fait valoir de fantastique. Puis un large panorama permet d’explorer les répertoires allemand, français, russe, américain, italien, anglais, aux XIXe et XXe siècles. Enfin, plusieurs contributions visent à élargir le propos à l’imaginaire lyrique en général, qu’il soit le fait de la littérature, de la peinture ou du cinéma. Des entretiens avec le compositeur Georges Aperghis et les metteurs en scène Daniel Dupont et Olivier Py complètent ce volume issu d’un colloque international et interdisciplinaire organisé en partenariat entre l’Opéra de Rennes et l’université Rennes 2.

Le court métrage français de 1945 à 1968

Auteure: Dominique Bluher , François Thomas

Nombre de pages: 403

L'âge d'or : Georges Franju, Alain Resnais, Pierre Kast, Jean Mitry, Chris Marker, Agnès Varda, et un sens du collectif dont témoignent, dans les années 50, le groupe des Trente pour la défense du court métrage français ou les critiques de cinéma faisant leurs gammes dans le court métrage avant de lancer la Nouvelle Vague. Les contrebandiers : Luc Moullet, Jean-Daniel Pollet, Jean Eustache ou le producteur Barbet Schroeder qui, dans le contexte moins favorable des années 60, créent une œuvre personnelle en se jouant de la notion de commande et revendiquent les vertus de l'amateurisme. Ce volume n'entend pas seulement rendre hommage aux oeuvres courtes passées à la postérité. Il rappelle le contexte législatif et économique d'une production de films qui ne furent pas conçus pour être vus isolément, mais en « complément de programme » d'un long métrage. Il signale le rôle des producteurs aventureux. Il s'attache aux entrelacements de la fiction et du documentaire à une époque où court métrage était le plus souvent synonyme de documentaire. Il retrace la généalogie du film d'art ou du court métrage expérimental. Autour des grands noms consacrés,...

Agnès Varda : le cinéma et au-delà

Auteure: Éric Thouvenel

Nombre de pages: 257

Littéraire, fictionnel, documentaire, poétique, politique, court, long, en couleurs, en noir et blanc, le cinéma d’Agnès Varda est de ceux qui incitent aux adjectifs, aux qualificatifs, par amour du mot ou du jeu mais surtout en raison de sa multiplicité et de sa complexité. Depuis 1954, avec près de quarante films, la cinéaste manifeste une liberté créatrice témoignant d’une démarche toujours innovante, d’une volonté d’explorer le cinéma dans toute sa richesse et de lui donner un prolongement par ses récentes installations. Ainsi, dès le début, si La Pointe Courte fut une tentative pré-Nouvelle Vague d’aller à la rencontre de la vie telle qu’elle est, cette intrusion dans le monde réel n’a jamais constitué une fin en soi pour Varda. L’originalité et l’imagination de la cinéaste l’inciteront toujours à dépasser les apparences pour leur préférer sa vérité. Ses films et installations font alors la part belle aux sentiments des protagonistes à travers lesquels elle nous convie à appréhender des univers divers et variés, quels qu’en soient les difficultés ou les drames : celui de Cléo comme en suspens durant une heure et demie...

L'Avant-garde au cinéma

Auteure: François Albera

Nombre de pages: 192

De 1995 à 2005, Lars von Trier et ses amis ont fait scandale par l'intransigeance de leurs manifestes, des déclarations provocantes à l'endroit de l'industrie du cinéma et des films censés appliquer leur programme. Ils proclamaient par là leur appartenance à une nouvelle « avant-garde », le Dogme. Ce mouvement, écartelé entre parodie et radicalité, a aujourd'hui vécu, mais il n'en a pas moins affiché les traits distinctifs d'une position au sein du champ cinématographique et de la société, dont les premières manifestations remontent au début des années 1920 : violence rhétorique, renversement des valeurs, politique de groupe, d'emblée pensée comme internationale, dépassement de l'art dans la vie. Ce livre entend reprendre la question de « l'avant-garde au cinéma » en s'interrogeant sur ses conditions de possibilité à la fin du XIXe siècle où la catégorie émerge dans les arts, en même temps que le cinématographe - qui ne peut y participer étant donné la nature du spectacle qu'il propose et ses modalités de production. Comment dès lors les avant-gardes artistiques ont-elles appréhendé le cinéma qui leur était extérieur, et comment celui-ci ...

Fictions d’images

Auteure: Emmanuel Siety

Nombre de pages: 158

Il fut un temps où l'on se plaisait à attribuer aux images des pouvoirs merveilleux on imaginait qu'elles étaient vivantes, ou qu'on pouvait y entrer comme dans un autre monde; on leur attribuait toutes sortes de propriétés fictives, en les sachant fictives. L'image n'était pas alors uniquement le site d'une fiction, mais une fiction en elle-même. Ce temps est toujours le nôtre. Cet ouvrage propose d'examiner la façon dont le cinéma, avec les pouvoirs optiques et sonores qui sont les siens, active cette tendance fondamentale de l'être humain à attribuer aux images des propriétés fictives. Cette tendance ne se manifeste pas uniquement au travers de récits filmiques. Elle informe, beaucoup plus profondément qu'on ne le croit, notre expérience de spectateurs ordinaires de cinéma. Et elle est pour l'historien et l'analyste d'images assez sages (c'est-à-dire suffisamment déraisonnables) pour ne pas rompre avec leur imagination, une source essentielle de découverte.

Méliès, carrefour des attractions

Auteure: André Goudreault

Nombre de pages: 542

On a pris l'habitude de dire que l'œuvre de Georges Méliès préfigurait tout à la fois le cinéma narratif, les productions hollywoodiennes à grand spectacle et les films de science-fiction à effets spéciaux. Les recherches historiques présentées dans cet ouvrage montrent au contraire que Méliès s'attachait moins à inaugurer un nouvel art, une nouvelle industrie, qu'à perpétuer par le truchement du cinématographe ces pratiques culturelles que sont la lanterne magique, la caricature, le numéro de scène, le sketch magique, la pantomime, la féerie, etc. Ce livre a ainsi pour ambition de renouveler notre connaissance de l'œuvre cinématographique de Méliès, en interrogeant son travail à partir de chacune de ces pratiques et du contexte socioéconomique dans lequel elles s'inscrivaient. Les contributions savantes rassemblées dans la première partie de ce volume sont issues du colloque de Cerisy qui s'est tenu en 2011 à l'occasion du 150e anniversaire de la naissance de Méliès. Les actes du colloque sont suivis par une édition critique de la correspondance francophone de Méliès établie par Jacques Malthête. Réunissant près de deux cents lettres...

Le doublage et le sous-titrage

Auteure: Jean-François Cornu

Nombre de pages: 442

La généralisation du cinéma parlant à l’orée des années 1930 pose aussitôt une question cruciale : comment poursuivre la diffusion internationale des films tout en surmontant l’obstacle des langues ? Contrairement à ce que l’on croit souvent, il a fallu plusieurs années pour que le doublage et le sous-titrage s’imposent et permettent aux sociétés de production étrangères de conserver le marché particulièrement rentable que représentait la France. Différents procédés, techniques et pratiques ont vu le jour, ainsi que de nouveaux métiers. Cet ouvrage éclaire un aspect trop longtemps ignoré de l’histoire du cinéma en retraçant les origines et les évolutions du doublage et du sous-titrage en France, de 1930 à nos jours. Il permet ainsi de mieux comprendre les conditions de réalisation des versions doublées et sous-titrées, variables selon les époques, les conséquences esthétiques qu’elles ont sur les films et leurs implications sur la perception par les spectateurs. Loin des positions de principe opposant de façon stérile une méthode à l’autre, ce double point de vue historique et esthétique sur la question apporte un éclairage...

De la photogénie du réel à la théorie d’un cinéma au-delà du réel : l’archipel Jean Epstein

Auteure: Chiara Tognolotti , Laura Vichi

Nombre de pages: 262

Ce livre vise à tracer - en guise de fil d'Ariane - une cartographie de la théorie et de la pratique du cinéma de Jean Epstein à partir de sa relation avec l'idée de réel dans son évolution, en tenant compte des contextes culturels qui ont pu l'influencer. Dès le lendemain de la première guerre mondiale, nombre de réflexions d'ordre esthétique apparaissent autour du réel cinématographique, notamment du cinéma de non-fiction. Epstein, comme Ricciotto Canudo, Émile Vuillermoz, Louis Delluc et Germaine Dulac, voit souvent en celui-ci le lieu privilégié de la photogénie. Chiara Tognolotti et Laura Vichi explorent la façon dont le cinéaste participe à cette réflexion, comment il se l'approprie et l'intègre pour faire évoluer sa pensée jusqu'à ses derniers travaux. S'appuyant sur un certain nombre de documents d'archives - articles de revue et journaux, projets de films, écrits inédits, fiches de lecture - les auteures essayent d'esquisser les lieux les plus marquants du terroir de la pensée epsteinienne qui semble posséder les formes d'un archipel se détendant en une mer imaginaire qui arrive à effleurer la pensée contemporaine sur le cinéma.

La Critique d'art à l'écran (Tome 2)

Auteure: Sylvain Dreyer , Dominique Vaugeois

Nombre de pages: 240

Le cinéaste, un critique littéraire comme un autre ? 14 chercheurs et spécialistes du cinéma et de la littérature tentent de répondre à cette question.

Education et formation par le cinéma

Auteure: Philippe (1963-....). Bourdier

Nombre de pages: 214

Retrace un épisode important de l'inscription en France de l'enseignement par le cinéma, de l'enseignement du cinéma au lendemain de la Seconde guerre mondiale. Par l'étude d'une revue professionnelle oubliée, UFOCEL Informations, qui servait d'instrument de liaison entre les enseignants projectionnistes, entre des coordonnateurs départementaux de la Ligue de l'enseignement de 1946 à 1951, l'auteur montre les choix que cette revue a opérés pour asseoir la légitmité de ces formes d'enseignement et en développer les pratiques dans les décennies suivantes" (4e de couverture).

Le cinéma expressionniste

Auteure: Jacques Aumont , Bernard Benoliel

Nombre de pages: 225

Décors tourmentés, perspectives dépravées, expressivité des corps d’acteurs, jeux d’ombre et de lumière, sensations de fi n du monde... Pourquoi cet expressionnisme-là, celui du Cabinet du docteur Caligari, est-il resté si célèbre ? Mais pourquoi ce même expressionnisme ne peut-il établir aussi une liste immuable des films qui le composent, pourquoi doit-il toujours prouver sa validité, suspecté dès l’origine de n’exister que par abus de langage ? Cet ouvrage suppose l’inverse : non qu’une définition du phénomène soit aisée ou même possible (il existe toute une histoire, racontée ici, de cette aventure intellectuelle), mais que ce « mouvement » ou ce moment si contesté a joui d’une forme de postérité qui le prouve presque en retour. D’Orson Welles à Tim Burton, de Maya Deren à Kenneth Anger, de Blade Runner à David Lynch pour ne citer que quelques noms d’un seul continent, le cinéma expressionniste s’avère paradoxalement une des grandes virtualités accomplies du cinématographe. Depuis son origine jusqu’à aujourd’hui, il pose des questions d’esthétique, d’histoire, des questions qui dévoilent tout un pan du 7e art.

Le découpage au cinéma

Auteure: Gilles Mouëllic

Nombre de pages: 372

Le découpage en plans, qui est considéré aujourd’hui comme le fondement de l’art cinématographique, en est paradoxalement l’un des éléments les moins étudiés. Alors que le montage a focalisé depuis longtemps l’attention des théoriciens du cinéma, et que l’histoire et la pratique en ont été amplement interrogées, on s’est rarement penché sur la question du découpage. Sauf à le considérer précisément comme le repoussoir figé de cette opération nettement plus créative que serait le montage. Ainsi on l’associe la plupart du temps au cinéma classique, sans lui accorder d’ailleurs plus d’importance que cela dans le geste poïétique, alors que le montage est associé à une certaine modernité du cinéma, à l’intérieur de laquelle il est identifié comme l’un des ressorts créatifs majeurs. Quelle a été la pratique du découpage, son lien avec le scénario, avec la mise en scène, avec le montage ? Quelle part peut-on lui attribuer dans la construction du film, et dans quelles cinématographies ? Quelle est la persistance actuelle du découpage, et sous quelle forme ? Telles sont les questions auxquelles essaie de répondre cet ouvrage....

Genres et acteurs du cinéma français

Auteure: Gwénaëlle Le Gras

Nombre de pages: 216

Le cinéma populaire français d'avant la Nouvelle Vague est le continent oublié des études cinématographiques ; peu étudié, il est aussi peu enseigné dans nos universités, à l'exception de quelques « écoles » (le réalisme poétique par exemple) et de quelques cinéastes, dont les films ont été mis au panthéon par la « politique des auteurs ». L'ouvrage propose d'explorer le cinéma français des années 1930, 1940 et 1950 en dépassant la dichotomie anachronique entre « cinéma d'auteur » et « cinéma commercial », pour tenter de l'appréhender tel qu'il était perçu par ses contemporains. Nous abordons ici le cinéma français classique par le biais des genres et de leurs acteurs, typiques des goûts du public de l'époque et de ce cinéma populaire où cohabitent des films qui accèderont au « panthéon », des « films du sam'di soir » et des films de qualité tombés dans l'oubli. Dans cette perspective d'une approche socioculturelle du cinéma cherchant à comprendre le sens des films dans leur contexte de production et de réception, nous avons retenu trois genres principaux qui caractérisent la production de cette longue période : la comédie,...

Pratiques indépendantes du documentaire en Chine

Auteure: Judith Pernin

Nombre de pages: 290

Si les films de Jia Zhangke ou Wang Bing sont aujourd'hui familiers des cinéphiles, l'apparition des documentaires indépendants dans la Chine du début des années 1990 avait de quoi surprendre. Pour la première fois émancipés des institutions de production et de distribution officielles, les réalisateurs indépendants ont effectué une rupture à la fois conceptuelle, esthétique et structurelle dans l'histoire du cinéma chinois. Cet ouvrage vise en premier lieu à replacer leurs films dans la continuité des œuvres et des théories qui les ont générés, afin de comprendre leur sens et leurs spécificités. Si les réalisateurs indépendants se servent de méthodes fondamentalement opposées à celles, didactiques et autoritaires, du documentaire officiel de propagande antérieur aux années 1980, ils assimilent dans le même temps les derniers développements de l'histoire mondiale de cette forme, et ceux des transformations du milieu artistique dont ils sont issus. De la cinéphilie de piratage aux festivals non officiels, les indépendants ont bâti en l'espace de deux décennies, non seulement un corpus de films conséquent, mais aussi des espaces et des modes de...

L'entrécriture de Marguerite Duras

Auteure: Julie Beaulieu

Nombre de pages: 288

Cet ouvrage invite à suivre au plus près les mouvements d’oscilla­tion de l’écriture de Marguerite Duras – d’un genre médiatique à l’autre – et les modulations d’une trame narrative présente d’une œuvre à l’autre : la romance, la jeune fille et l’amant, le bal... La « nature indécise » de la langue durassienne est ici révélée, décor­tiquée, par une relecture attentive et enthousiaste de l’auteure. Celle-ci met au jour un aspect inexploré de l’esthétique de l’artiste en comparant un triple corpus (littérature, théâtre, cinéma) et se penche notamment sur les croisements entre poétique et politique dans leur relation à l’Histoire, ainsi que sur les aspects subversifs qui marquent l’entrécriture de Marguerite Duras.

Trafic N°105 (Printemps 2018)

Auteure: Collectifs

Nombre de pages: 144

Cher Paul Au cinéma avec Paul Otchakovsky-Laurens par Valérie Mréjen « Étranges figures » du cinéma français par Marie Anne Guerin Personnages en quête de lumière. En attendant les barbares d’Eugène Green par Paul Choquet Les fantômes de Yamagata par Clément Rauger Éloge d’Agnès Varda par Christa Blümlinger Éloge de la curiosité. Agnès Varda par António Preto Les vivants et les morts. Marker, Resnais et Les statues meurent aussi par Sam Di Iorio Un film sauvé par l’amour. Son chemin d’Alexandre Chtrijak par Irène Bonnaud Un ange, des diables. Une fois, la nuit de Boris Barnet par Fabrice Revault L’arche de Noé, 2. Arènes sanglantes de Rouben Mamoulian par Hervé Gauville Slave to love. Trois tyrans par Mathieu Macheret La menace étrangère par Josef von Sternberg (présentation par Janet Bergstrom) Filmer une pensée. The Salvation Hunters de Josef von Sternberg par Janet Bergstrom Quatre plans sur vingt-quatre par Raymond Bellour Fleurs de tragédie. Le pathos ornemental de Sternberg/Dietrich par Olivier Cheval Dr. Sternberg & Mr. Mamoulian par Gaspard Nectoux La collection particulière de Josef von Sternberg par Théo Esparon L’Année...

L’ombre d’un doute

Auteure: Aurélie Ledoux

Nombre de pages: 238

Nombre de films contemporains – aux rangs desquels on compte aussi bien des « auteurs indépendants » que des réalisateurs de blockbusters – jouent sur la perméabilité des frontières entre la réalité et l’illusion en construisant des pièges perceptifs qu’il conviendrait de nommer des trompe-l’œil cinématographiques : un renversement des apparences révèle au spectateur que ce qu’il croyait relever de la réalité du film n’était qu’imaginaire ou fantasmatique, le produit d’un rêve ou d’une folie. Si le procédé est nouveau, ce n’est certes pas en ce que le leurre serait étranger à la tradition cinématographique : le cinéma américain regorge de personnages abusés. Ce classique renversement des apparences prendrait cependant une figure nouvelle en transposant sur le plan visuel cet enjeu narratif et en s’adressant désormais moins au personnage qu’au spectateur. Le film ne se contenterait plus d’être le récit d’une duperie ou d’un complot reposant sur la part d’ignorance à laquelle le héros, comme toute subjectivité, est condamné, mais il y aurait dans ces nouveaux trompe-l’œil comme une démonstration par l’effet qui ...

Modèles et modalités de la transmission culturelle

Auteure: Jean-Philippe Garric

Nombre de pages: 224

Qu’elle porte sur des objets, des lieux, des monuments, des médias, des pratiques culturelles ou des êtres vivants, la transmission constitue un moment crucial des processus créateurs. Si le patrimoine culturel est par définition ce qui devrait être transmis, l’extension actuelle de cette notion justifie à elle seule que l’on s’interroge sur ses mécanismes de transmission. L’objectif de ce second volume est d’appréhender les modalités de la transmission du point de vue de l’histoire de l’art, des arts vivants, de l’histoire culturelle, de l’anthropologie, de l’architecture et de l’urbanisme. Dès lors, la patrimonialisation apparaît comme un moment possible du « transmettre ». La diversité des champs concernés par ce volume interdisciplinaire nécessite que l’on s’intéresse à la transmission tant du point de vue de la production des contenus que du point de vue des dispositifs, des technologies et des « arts » de la passation. Par conséquent, une attention particulière est accordée aux échelles et à la construction socioculturelle des espaces de la transmission (relation de face à face, groupes intégrés ou diffus) ainsi qu’à ...

Le miroir et le simulacre

Auteure: Paolo Bertetto

Nombre de pages: 204

Qu'est-ce que l'image filmique ? Une fenêtre ouverte sur le monde ou un artefact, le monde même ou un simulacre ? Est-ce la scène d'un récit qui nous aide à comprendre notre existence, un miroir dans lequel nous pouvons nous reconnaître à travers l'image de l'autre ou une surface qui nous met en scène, regardeurs et sujets du regard ? Cette image a-t-elle une force symbolique propre, le pouvoir de donner forme aux figures de notre inconscient ? Le miroir et le simulacre se développe à partir de ces questions et se propose de comprendre le cinéma en analysant, dans une perspective théorique, des films de Lang, Hitchcock, Welles, Godard, Buñuel, Kubrick, Warhol ou Lynch. Son but est, dans un double mouvement, d'interpréter d'une part le cinéma à travers la philosophie contemporaine, de Nietzsche à Heidegger, de Ricœur à Deleuze, de Lacan à Lyotard, et, d'autre part, de nourrir la pensée philosophique des concepts produits par les films.

La subjectivité au cinéma

Auteure: Dominique Chateau

Nombre de pages: 174

La subjectivité, au sens premier, est une catégorie ontologique. John R. Searle l'illustre par le mal de de dos en tant qu'il est ressenti par quelqu'un. Le film n'a pas mal au dos... Il ne souffre pas, il n'a pas de conscience. Pourtant, il représente de multiples façons la subjectivité, celle des personnages ou de son auteur, et le spectateur peut en faire l'expérience. Ce livre, considérant le cinéma à l'égard des registres divers de la subjectivité (en son sens philosophique) et des propriétés spécifiques du film, propose de considérer les signes filmiques qui suggèrent au spectateur un travail de la subjectivité. Il propose aussi de cheminer de l'extérieur vers l'intérieur, du choc premier de la subjectivité avec le monde vers les mondes imaginés, plus ou moins oniriques, et l'expression personnelle d'un auteur, en passant par la représentation du ressenti interne, du sentiment, et par l'hallucination. Il s'agit d'égrener les figures de la subjectivité filmique, mais aussi de caractériser, à l'occasion de leur analyse et de leur taxinomie, une théorie de la manière dont la subjectivité, en participant du film, lui confère le statut d'une forme.

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