Forbach et son arrondissement
Auteure: Joseph Rohr
Nombre de pages: 341Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Les sciences s'emploient avec une vigueur inégalée à percer le mystère des origines tant de l'univers que de l'humain et ouvrent la porte à une réflexion croyante sur les origines du mal. Cet ouvrage s'interroge aussi sur l'étendue de la vocation humaine : la connaissance intégrale de l'univers, la possibilité d'autres humanités ailleurs que sur la Terre, et l'expression du salut opéré alors en Jésus-Christ. En final revient alors la question irrésistible : qu'est-ce que l'homme ?
Les sciences dites exactes éclairent la lecture des textes sacrés. Selon l'auteur, la recherche scientifique peut être stimulée à son tour, grâce à eux, en écoutant des discours qui ne lui sont pas familiers. L'auteur, ingénieur civil et prêtre, s'attache à montrer que foi en Dieu et raison s'épaulent justement, et, que, plus largement, l'homme gagne à se laisser interpeller par les sciences et les spiritualités.
Les sciences s'emploient avec une vigueur inégalée à percer le mystère des origines tant de l'univers que de l'humain et ouvrent la porte à une réflexion croyante sur les origines du mal. Cet ouvrage s'interroge aussi sur l'étendue de la vocation humaine : la connaissance intégrale de l'univers, la possibilité d'autres humanités ailleurs que sur la Terre, et l'expression du salut opéré alors en Jésus-Christ. En final revient alors la question irrésistible : qu'est-ce que l'homme ?
Foucault proclamait la mort de l'homme, et Francis Fukuyama la fin de l'Histoire. Aujourd'hui, l'individu est premier, mais avec un subjectivisme poussé à bout, jusqu'à un rejet grandissant d'appartenance communautaire intégrant l'ensemble des milieux sociaux, pourtant le ciment de la tradition occidentale. Or, voici que l'homme revient par la grande porte, grâce à des découvertes scientifiques, qui fondent une perception d'un univers à visage humain. Car l'homme ne devient lui-même qu'en présence de tous les vivants de l'univers. Les transhumanistes s'en mêlent avec les technologies et l'intelligence artificielle. Celle-ci n'est-elle pas en fait une alliée qui amène l'homme à chercher et découvrir ce qu'il a d'unique et d'incomparable ?
De l'homme créé " à l'image de Dieu " ou façonné dans l'argile au serpent tentateur, de la destruction du monde par les eaux du déluge à celle de Sodome par le feu du ciel... les mythes de la Genèse renvoient à un imaginaire complexe hérité d'une époque où l'unicité de Dieu était encore dans les limbes, une époque où le divin se mesurait au nombre. Un imaginaire enfin, s'exprimant différemment au sein de tribus proto-hébraïques différentes, nomades ou sédentaires, alliées ou rivales, dans un Proche-Orient insécurisé. Légataires de ce patrimoine, les auteurs monothéistes de la Bible hébraïque ont été soumis à un effroyable casse-tête : intégrer ces mythes au sein d'une historiologie centrée sur un dieu unique, en miroir d'un peuple tardivement " élu ". Cet ouvrage se propose de faire le chemin inverse : fouiller le texte biblique tel un site archéologique et rechercher, sous le substrat monothéiste, les racines profondes de ces mythes, qui puisent au même imaginaire que les grandes civilisations du Proche-Orient antique, de la Mésopotamie à l'Egypte.
Cet ouvrage rassemble des contributions sur les fonctions réelles et symboliques du tissu, du voile et du vêtement. Six auteurs conjuguant diverses spécialités histoire, philosophie, sociologie et théologie interviennent sur différents sujets tels que le vêtement et la nudité dans la Bible hébraïque, le Hijab, la soutane, symbole de l'Eglise triomphante, l'érotisme du Dieu caché, les ressorts inconscients de la parure vestimentaire, la symbolique du tissu.
Depuis des temps immémoriaux, la pensée de la mort constitue pour l'homme une des origines de la pensée religieuse. C'est le point de départ de ce livre qui discerne la présence chargée de mystère d'un Dieu qui s'est approché de l'humanité pour l'aider à surmonter son angoisse devant sa destinée. Cette approche se produit à Noël ; elle a conduit à la naissance de Jésus, dont la vie et les paroles témoignent pour nous de la réalité divine et qui a accepté de vivre notre vie et de mourir comme un criminel condamné par la justice de son temps. Déroulant l'année liturgique, du Jour des Morts à la Pentecôte, l'auteur aborde les thèmes religieux qui lui sont chers, les uns pour les discuter, toute puissance, sacrifice, rédemption, expiation, Trinité, les autres pour les développer, présence du Dieu d'amour, grâce, partage et service des hommes, Royaume et vie éternelle, etc. Il ajoute une conclusion dans laquelle il place la fête de la Réformation qui célèbre la mémoire de la Réforme de Luther : c'est pour l'auteur l'occasion, entre autres, d'une méditation sur la violence de l'Amour. Inspiré par ses convictions de protestant de tendance libérale, ...
La gestion par les pouvoirs publics français de la question des sectes, c'est-à-dire des groupes religieux controversés, constitue un exemple frappant de l'exception française en matière de gestion publique du religieux. Les Témoins de Jéhovah sont le seul groupe controversé qualifié de "secte" par l'opinion publique française, qui bénéficie des avantages conférés aux cultes. Pour en comprendre la singularité, l'auteur étudie la controverse autour des Témoins de Jéhovah, notamment depuis l'affaire du rapport parlementaire de 1995.
Ce livre raconte de façon vivante la trajectoire de vie, captivante, de quatre hommes qui sont devenus des malades mentaux et ont développé le délire d'être Jésus ou Dieu. L'un d'entre eux était un paranoïaque, les trois autres étaient des schizophrènes (ces notions sont clarifiées). Mais au-delà de la narration, on tente aussi d'approcher la question : pourquoi ont-ils " perdu la tête ", autrement dit pourquoi sont-ils devenus psychotiques ? Et pourquoi le thème d'être " Jésus " ? On ne connaît certes pas actuellement la réponse ferme à ces questions. Toutefois, des recherches récentes ont renouvelé le sujet. Sur cette base, mais aussi au vu des faits relevés dans ces biographies, l'auteur tente de montrer comment l'éclosion de la maladie peut être favorisée par l'enchaînement de facteurs d'origine biologique (hypersensibilité particulière, déficits spécifiques) et de facteurs psychologiques relationnels (allant jusqu'aux préoccupations sur le sens de l'existence). Que l'on s'intéresse ou non à ces aspects, chacun - spécialiste ou profane - pourra grâce à ces observations exceptionnelles mieux connaître de l'intérieur ce qu'est la psychose et ...
La rivalité et la traîtrise des acteurs du cycle de Jacob ne doivent pas nous faire oublier que la saga de Jacob et l'histoire de Joseph se terminent toutes deux sur le pardon. Pour l'ordre apparent des choses, rêve et rouerie sont les thèmes principaux, pour l'ordre caché des choses, c'est le pardon le grand thème directeur qui éclaire le récit de la Genèse, racontant l'histoire de l'humanité.
L'évolution de la pensée humaine est profondément marquée par l'angoisse existentielle devant les inconnues de la vie, constituées par sa nature, son devenir, la souffrance et la mort. Pour conjurer cette angoisse, l'homme a construit des théogonies souvent très complexes et a aussi cherché dans la rationalité des explications logiques. Dans le déisme comme dans le matérialisme, la part d'imaginaire est importante. Le déisme fait appel à un développement rationnel à partir d'une assertion imaginaire, alors que le matérialisme fait appel à l'imaginaire pour représenter une hypothèse simplement envisagée. Il existe donc de nombreuses équivalences entre ces deux positions métaphysiques. Cet ouvrage, après une étude détaillée des théogonies et des positions matérialistes, celle-ci se reportant aux travaux neurobiologiques modernes, tente d'apporter une amorce de réponse aux éternelles questions de la foi et de l'athéisme, espérant ainsi offrir un début d'accord dans une lutte souvent intransigeante entre ces deux philosophies.
Luther et Calvin ont réussi là où les pré-réformateurs (Pierre Valdès, John Wycliffe, Jan Hus) avaient échoué, non seulement en raison de la montée des sentiments nationalistes mais aussi en raison de la préparation des esprits par la diffusion des idéaux de l'humanisme chrétien prônés par Giovanni Pic de la Mirandole, Desiderius Erasme et Thomas More. En Angleterre, ce ne sont pas des théologiens dogmatiques mais des politiques pragmatiques, monarques et parlementaires, qui ont conduit la réforme protestante. Les guerres de religion y ont opposé les anglicans aux puritains et en Ulster, la haine antipapiste, allumée par les bûchers de Marie Tudor (Bloody Mary) bouillonne encore de nos jours, anachroniquement, lors des commémorations d'une certaine bataille de la Boyne.
Depuis des temps immémoriaux, la pensée de la mort constitue pour l'homme une des origines de la pensée religieuse. C'est le point de départ de ce livre qui discerne la présence chargée de mystère d'un Dieu qui s'est approché de l'humanité pour l'aider à surmonter son angoisse devant sa destinée. Déroulant l'année liturgique, du Jour des Morts à la Pentecôte, l'auteur, inspiré par ses convictions de protestant de tendance libérale aborde les thèmes religieux qui lui sont chers.
Cet ouvage analyse les facteurs religieux, historiques et sociaux qui ont contribué à la formation actuelle d'une identité religieuse au sein de l'adventisme historique et qui ont concouru à son affirmation. Quel est le profil de cette identité ? Comment la théologie des adventistes s'est-elle construite, et quels changements a-t-elle connus ? En tant qu'organisation ecclésiale, quel est son paradigme actuel au sein du christianisme ? Comment est-elle perçue par les adventistes eux-mêmes ?
La crise postconciliaire en Occident est souvent interprétée sous l'angle du rapport du catholicisme avec une modernité qu'il s'agirait de rejoindre tant bien que mal, modernité identifiée à tort à certains phénomènes reliés aux années soixante qui pourraient s'avérer incompatibles avec le christianisme. Dès lors, la posture postconciliaire d'ouverture au monde a pu constituer une inadaptation. C'est à travers ce prisme que l'auteur analyse ici les effets du concile Vatican II.
Le début de ce siècle a encore exhalé quelques relents d'anticléricalisme et tenté de réveiller le vieil antagonisme entre Dieu et la science. En témoignent quelques livres comme le Traité d'athéologie de Michel Onfray ou quelques couvertures de choc comme celle récente du Point qui vient de reprendre le titre provocateur de Claude Allègre Dieu face à la science. Ce livre veut briser ces vieux démons et faire entrer résolument dans le siècle de spiritualité prévu par André Malraux en faisant découvrir Dieu grâce à la science. Beaucoup mieux que d'hypothétiques révélations sur le Graal, l'auteur montre que la Science peut fournir une preuve indirecte de l'existence du Dieu des chrétiens, de sa bonté et de la mission qu'il nous a confiée, de parfaire sa création en gage de son amour et du respect de notre liberté. C'est en examinant à travers la science la survie de longue durée en l'absence totale de nourriture (inédie), fait constaté sur de nombreux stigmatisés et en particulier sur notre contemporaine Marthe Robin, que l'on est conduit à l'alternative suivante : admettre l'existence de ce Dieu, ou conclure que la science pourra un jour permettre ...
Mgr Antonio Ferreira Gomes eut la charge pastorale du diocèse de Porto de 1952 à 1982. Sa vie a marqué toute l'Eglise portugaise du fait de sa grande fidélité à l'Evangile, qui lui valut un exil de 10 ans infligé par le gouvernement de l'époque (1959-1969). Avant sa mort, Mgr Antonio a crée la fondation Spes. Il a proposé ce nom comme signe d'espoir en vue de l'implantation de la civilisation de l'amour préconisée et souhaitée par le pape Pie XII.
L'auteur de cette homélie, inédite en français et écrite au VIIIe siècle, est un géant de la théologie mystique de l'Église d'Orient. Jean Damascène montre notamment la profondeur de sa réflexion théologique au moment de la grande querelle des images, l'iconoclasme, qui enflamme pendant près d'un siècle les Églises d'Orient. Il propose dans cette homélie une méditation originale sur le Samedi Saint, jour où l'Église contemple le mystère de l'ensevelissement du Dieu homme.
Le Moyen Âge fut un temps d'intense bouillonnement d'une pensée religieuse angoissée par l'idée du salut éternel et par la crainte de l'enfer. Elle est étudiée par l'intermédiaire de quatre grands témoins autour du XIIème siècle : Robert d'Arbrissel (créateur de l'Ordre mixte de Fontevrault) - Bernard de Clairvaux (Docteur de l'Église) - Thomas Becket (Archevêque de Canterburry, assassiné dans sa cathédrale pour avoir résisté au roi) - Dominique de Guzman (créateur de l'Ordre des Dominicains, formé pour combattre l'hérésie des cathares).
La philosophie de la religion se distingue à la fois de la théologie et des sciences de la religion. Elle tente d'une part de dégager ce qui fait l'essence de la religion en général, c'est-à-dire les traits dominants comparables d'une religion à l'autre ; elle fait converger, d'autre part, la philosophie et la religion, engageant l'une sur les voies d'une rationalité spécifique au risque de sublimer l'autre en un Savoir absolu. Divers modèles de convergence entre philosophie et religion se présentent à l'analyste ; le modèle hégélien demeure l'un des plus aboutis. Mais vaut-il encore pour une philosophie des religions, à laquelle nous engage aujourd'hui le dialogue interreligieux ? A l'heure où le dialogue entre les religions est devenu un impératif et un enjeu d'une mondialisation respectable, les études sur la philosophie de la religion sont d'une actualité évidente. Ce dont cet ouvrage voudrait porter témoignage.
Fondé sur des lettres, récits et témoignages officiels, le livre décrit de quelle façon les guerres troublèrent la vie monastique de l'abbaye Notre-Dame des Dombes. L'auteur relate la mobilisation des moines, les campagnes militaires, les arrestations, les combats, les pertes humaines, etc.
Les Quatre Vivants appelés également le Tétramorphe sont les anges des grandes apparitions bibliques d'Ezéchiel et de l'Apocalypse de Jean. Pourquoi les Quatre Vivants ont-ils tant d'importance dans la mystique chrétienne du premier millénaire, quelle est leur nature, leur fonction, leur origine dans l'Ecriture Sainte ? Pourquoi sont-ils identifiés aux symboles des quatre évangélistes et comment les retrouve-t-on aux quatre coins de la chrétienté dans les arts carolingiens, mozarabes. Voici souligné le lien étroit entre la théologie et l'art sacré.
La Genèse se termine sur le cycle de Jacob et l'histoire de Joseph. Rêveurs impénitents qui n'hésitent pas à recourir aux roueries les plus subtiles pour arriver à leurs fins, Jacob, le troisième des Patriarches, et Joseph, son fils préféré, sont des figures emblématiques de l'histoire du peuple d'Israël. Dans les vies de Jacob et de Joseph, à l'affrontement des personnes correspond celui des sens donnés à l'existence. Les pénibles scènes du vol de la bénédiction paternelle par Jacob et du lynchage projeté de Joseph par ses frères, sont des exemples de confrontations entre deux philosophies de vie opposées. La rivalité et la traîtrise des acteurs du cycle de Jacob ne doivent cependant pas nous faire oublier que la saga de Jacob et l'histoire de Joseph se terminent toutes deux sur le pardon. Pour l'ordre apparent des choses, ce sont le rêve et la rouerie les thèmes principaux du cycle. Pour l'ordre caché des choses, c'est le pardon qui est le grand thème directeur et qui, par là, ouvre des perspectives sur l'ensemble de la Genèse comme récit complet racontant l'histoire de l'humanité.
Le concept de don, loin d'appartenir au langage technique philosophique ou théologique et de s'identifier à une doctrine particulière, appartient à la langue quotidienne d'où peut naître une ontologie du don. Avec le don, nous avons affaire à un concept objectif qui s'offre à penser comme ce qui dit l'être personnel et l'agir moral.
Le livre de l'Exode est proprement hallucinant. C'est qu'il répond, aux yeux de l'anthropologie girardienne, à une double exigence sacrificielle, suffisamment maquillée pour respecter les susceptibilités croissantes des autorités sacerdotales et politiques à la violence qui ressort de leurs propres traditions : comment évoquer la consécration d'un peuple, le peuple hébreu, à travers le sacrifice de ses premiers-nés humains à une époque où de telles pratiques sont condamnées et remplacées par celles du sacrifice de certains animaux, ce que représente finalement la Pâque israélite ; comment rendre compte de l'action d'un chef de ce peuple, le héros Moïse, dont le prestige et l'autorité sont la contrepartie positive de son parcours marqué dès la naissance par la violence et les transgressions aux lois réputées divines, par son activité de sacrificateur, et par son destin de victime émissaire de ce même peuple.
L'Homme dut mettre en avant toute son intelligence et ses exceptionnelles capacités de communicant pour vivre et se développer. Créés avec les mêmes atomes que le reste de l'univers, nos corps furent à l'origine de l'éclosion d'un état de conscience supérieure nous faisant les êtres vivants les plus égoïstes et les plus méchants comme les plus empathiques et les plus sociables. Mais l'irruption fracassante de l'intelligence artificielle, de la robotique et des techniques génétiques rebat les cartes en nous obligeant à repenser notre propre nature humaine. Une augmentation de nos capacités ne répondra en rien à l'espoir d'un approfondissement de nos êtres en quête d'harmonie.
L'église catholique ne s'est jamais tout à fait remise de l'affaire Galilée, mais la récente réhabilitation du physicien par le pape Jean-Paul II fut à tous égards la bienvenue. Peut-elle suffire pour autant à instiller des relations entre l'Église et les scientifiques ? L'auteur de cet ouvrage montre que le moment vient où des théologiens, appliqués à une lecture biblique prenant acte d'une soigneuse délimitation des compétences, parviendront à tisser avec les scientifiques un dialogue dont les terres, sûrement nombreuses et à venir, se donnent déjà substantiellement à découvrir.
"Ingénieur des Ponts et Chaussées et théologien, l'auteur est actuellement vicaire épiscopal et curé de paroisse. Il porte ici un regard sur les aspirations de l'homme contemporain dans les domaines spirituel et scientifique, notamment en ce qui concerne la connaissance de l'Univers. Il montre qu'il existe des convergences entre la démarche scientifique et l'enseignement de Jésus-Christ.